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Dialogue interreligieux au Nord : Pour le renforcement du pluralisme religieux et la cohésion sociale.

Publié le lundi 22 janvier 2018 à 00h18min

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Dialogue interreligieux au Nord : Pour le renforcement du pluralisme religieux et la cohésion sociale.

Le Centre Diocésain de Communication de Ouahigouya, à travers la Radio Notre Dame du Sahel (CDC-NDS), a organisé ce mercredi 17 janvier 2018 une cérémonie de lancement d’un projet de consolidation du dialogue interreligieux. C’était sous la présidence de Hassane Sawadogo, gouverneur de la région du Nord en présence de Monseigneur Justin Kientéga, évêque du diocèse de Ouahigouya.

La région du Nord du fait de sa position géographique est une zone d’existence de plusieurs religions. Au sein des communautés religieuses, l’on enregistre souvent des comportements qui manifestent du radicalisme. Face à cette situation préoccupante et dans l’optique de contribuer à l’éradication du phénomène de l’extrémisme violent et renforcer la cohésion sociale, le CDC-NDS a développé une initiative qui a abouti à un « Projet intégré de communication et d’éducation pour la cohésion sociale et le renforcement du pluralisme religieux dans la région du nord. »

S’engager sans hypocrisie pour le dialogue interreligieux

Pour le lancement de ce projet, plusieurs acteurs de l’Etat, de la société civile, des leaders communautaires, des religieux, des hommes et des femmes de médias et des représentants des bénéficiaires ont répondu présents. Prenant la parole au cours de la cérémonie, Mgr Justin Kientéga, évêque de Ouahigouya, après avoir présenté ses vœux 2018 aux participants, a fait sa lecture du contexte socio-politique et sécuritaire de notre pays. Pour l’évêque, au moment où les religions sont manipulées, instrumentalisées à des fins idéologiques, nous devons avoir le courage de nous départir de toute propagande contraire aux valeurs de paix, de tolérance et de l’acceptation mutuelle. Il a naturellement justifié le bien-fondé du projet en indiquant qu’il permettra de transmettre les valeurs de chaque religion, culture et ethnie comme matrice pour façonner des sociétés vivant dans une certaine harmonie portant en leur sein des modes traditionnels et spirituels de régulation pour une coexistence pacifique. Omer Kaboré directeur-pays de Oxfam Intermon, partenaire technique et financier du projet, à la suite de l’évêque, a salué la mise en œuvre de l’initiative qui sera effective à partir de ce lancement. M. Kaboré laissera entendre que le présent projet que l’ONG Oxfam Intermon s’est engagée à accompagner s’inscrit dans le volet communication et le renforcement du pluralisme religieux du plan stratégique de son institution (2015-2020).

Consolider les acquis du vivre ensemble dans la sous-région

Hassane Sawadogo en sa qualité de président de la cérémonie n’a pas manqué de souligner que le traditionnel dialogue entre les religions dans notre pays se présente comme une dynamique de coopération multisectorielle, de rapport à caractère pacifique et de rapprochement mutuel entre les différentes religions. Pour le premier responsable de la région du Nord, le projet contribuera à améliorer le vécu des communautés. Pour cette raison, il a remercié OXFAM Intermond pour le choix porté sur la région du Nord et sa contribution dans la consolidation de la cohésion sociale, la lutte contre l’extrémisme violent à travers l’appui aux Organisations de la Société Civile. Avant de lancer officiellement le projet M. Sawadogo a rassuré les initiateurs de sa constante disponibilité à accompagner les actions qui seront menées. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 23 janvier 2018 à 08:27, par kanantoko En réponse à : Dialogue interreligieux au Nord : Pour le renforcement du pluralisme religieux et la cohésion sociale.

    Très belle initiative et je formule le voeux que puisse se renforcer un tel projet. Mais je déplore que pour la ceremonie on ait pas mis en lumière, les leaders des autres confessions réligieuses. On en voit aucun à la tribune, et le present article n’en a mentionné aucun. J’ai peur que pour concilié les population autour d’un si grand projet, le fait qu’on ait pas les premiers responsables des autres confessions soit un handicap à sa bonne réussite.

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