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Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

Publié le jeudi 11 janvier 2018 à 07h30min

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Crise  du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

« Le dialogue n’a jamais été rompu. C’est pourquoi, je suis un peu surpris qu’il y ait des grèves, des sit-in, des marches » a signifié le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. La paralysie du système éducatif inquiète plus d’un et le gouvernement se dit déterminé à sauver l’année scolaire. Ce mercredi 10 janvier 2018, le chef du gouvernement a animé une conférence de presse à ce sujet. A ce jour, 8 des 23 points de la plateforme revendicative de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation ont été examinés.

Paul Kaba Thiéba reconnait que les revendications des enseignants sont fondées. Toutefois, il soutient que la plateforme revendicative de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation, transmise au ministère de tutelle le 5 octobre 2017, soulève des problèmes dont le traitement aura des « incidences financières considérables ». Il s’agit notamment de l’épineuse question du statut autonome et de celle portant sur la revalorisation des conditions de travail.

A en croire Paul Kaba Thiéba, l’incidence globale minimale de la plateforme revendicative des enseignants, s’évalue à peu près à 50 milliards de francs CFA par an. Et le Premier ministre de poursuivre qu’il faut éviter d’accentuer les iniquités dans l’administration, de créer un « désordre supplémentaire dans la fonction publique ». « Si vous prenez une décision pour un corps donné, il faut savoir que cette décision va se répercuter sur d’autres corps. L’autre élément qu’il faut prendre en compte, lorsque vous accordez des avantages, il faut s’assurer que ces avantages sont cohérents avec les principes qui guident l’ossature de la fonction publique, que tout cela est cohérent avec la soutenabilité du pays » a-t-il signifié, précisant que la masse salariale est passée de 353,5 milliards à 630 milliards entre 2013 et 2017.

8 points examinés à ce jour

Pour celui qui confie avoir repris le dossier en main le 14 novembre 2017, après trois rencontres de négociation sans succès avec le ministre de l’Education, Jean martin Coulibaly, les enseignants ont déserté les salles de classes au moment où les négociations sont toujours en cours. « Les négociations ont repris le 4 janvier et se déroulent dans un esprit que les deux parties ont jugé cordial » a indiqué le Premier ministre, soulignant que cette rencontre fait suite à une autre tenue le 28 décembre 2017. « Même à la date d’aujourd’hui, mes collaborateurs sont en train d’échanger avec la coordination du MENA. Le dialogue n’a jamais été rompu » a-t-il renchéri. Et à ce jour, le Premier ministre affirme que 8 des 23 points de la plateforme revendicative de la coordination nationale des syndicats de l’éducation ont été examinés.

A ce sujet, le gouvernement a pris des engagements pour apporter des améliorations au système éducatif. « Le gouvernement est déterminé à trouver des solutions aux revendications de la Coordination » a-t-il noté. Quant à la question du statut autonome, Paul Kaba Thiéba annonce que les différentes parties ont convenu de discuter après examen des avant-projets de texte élaborés à Koudougou. Sur les autres points de la plateforme, il soutient également que les discussions se poursuivent.

Jean martin Coulibaly, « un excellent ministre »

Réagissant sur une question relative à la capacité du ministre Jean martin Coulibaly à gérer son département, Paul kaba Thiéba soutient : « C’est un excellent ministre qui fait un excellent travail. Lorsque nous sommes arrivés, l’éducation nationale dans ce pays était totalement abandonnée. (…) » a-t-il indiqué. Puis de poursuivre : « Il faut qu’au Burkina, on arrête de faire de la politique spectacle. Il faut regarder ce qui est important, la vision, la politique tracée. Sinon, vous pouvez enlever Thiéba du gouvernement pour mettre qui vous voulez, ça ne changera pas le problème du Burkina Faso. Même si c’est un sorcier, ça ne changera rien, les problèmes seront toujours là. Ce qui est important, c’est la politique qui est mise en œuvre. Ce ne sont pas des questions de personnes, mais de vision, de politique ».

En attendant de trouver une solution à cette crise qui règne au sein du monde éducatif, le premier ministre a exhorté les enseignants à sauver l’année scolaire. « Il ne faut pas que nous en arrivions à perdre l’année scolaire. J’invite la coordination à la retenue, à appeler les travailleurs à la reprise » a-t-il lancé. En rappel, les syndicats de l’éducation réclament entre autres, l’adoption d’un statut valorisant des personnels de l’éducation et de la recherche, l’amélioration de l’accès à l’éducation, l’amélioration des conditions de travail pour une efficacité du système éducatif et la revalorisation de la fonction enseignante.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 janvier 2018 à 02:22, par ciceron En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    wait and see ! je sens que quelqu’un veut encore mentir aux enfants du peuple.

    • Le 11 janvier 2018 à 14:28, par par le temps et par l’action En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      Il faut revoir le train de vie de l’État, surtout les missions budgétivores qui étouffent surtout le fonctionnement de l’État. Le problème n’est pas les salaires, car il permet a l’agent de vivre dignement et de valoriser ces compétences pour le bien être du pays.Je suggère qu’on supprime les frais de missions et de formation pour baisser les dépenses de fonctionnement.Comment pouvons nous imaginer qu’un directeur parte suivre une formation réservée au vigiles (gardiens) ou aux chauffeurs ? pour les per diems !

  • Le 11 janvier 2018 à 05:43, par Bangda En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Ce premier ministre-là doit être immédiatement viré si tout le système mpp ne veut pas sombrer avec lui. Il dit que ce n’est pas un problème de personne mais de vision politique.
    Mais Monsieur Le technocrate bancaire de Dakar, ce sont des personnes qui mettent en œuvre la vision politique. C’est donc un problème de votre personne et de la personne de votre ministre de l’éducation. À la date de ce jour, savez-vous combien d’enfants naissent par an dans notre pays ? Or, si un enfant naît, il faut déjà prévoir à 3 ans sa scolarisation et à 11, 13 ans son passage au lycée ou collège afin de planifier, de concert avec la direction des statistiques une vision politique de l’éducation et avec le ministère des finances la construction des infrastructures. Un premier ministre doit être le chef d’orchestre de cette action gouvernementale.
    Or, depuis 50 ans c’est la même irresponsabilité politique des gouvernants qui, par incompétence, qui par ignorance ont plongé notre système politique dans l’abîme. Je dois dire au président du Faso que tous les régimes qui ont essayé de tenir tête aux enseignants se sont cassés la binette. Les enseignants doivent donc aller jusqu’au bout de leur combat parce qu’en face, c’est maïs et on doit en finir avec ce régime qui nous a tous déçu. Mouvement « plli pambé » quand tu nous tiens les couilles. Dieu va nous délivrer de votre mal gouvernance comme il nous a délivré du dictateur sanguinaire de Ziniaré. Bangda.

    • Le 11 janvier 2018 à 12:48, par PIONG YANG En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      Vous avez inversement raison . Ce premier ministre n’a pas encore compris que les burkinabés en majorité, surtout les "semi-intellectuels" aiment qu’on les caressent dans le sens du poil. Ils aiment qu’on les jette des gâteries comme on flatte une jeune fille de 16 ans. Tout sauf dire la vérité en vrai. C’est ça. Personnellement je soutien la lutte des enseignants par ce qu’ils sont injustement traités par rapport à tout le reste des fonctionnaires de notre pays. C’est injustes et révoltant. Mais c’est une opportunité aussi pour l’état :
      1) Satisfaire partiellement leur plateforme avec incidence à au moins 30% de l’augmentions sur le salaire net à percevoir
      2) Relevé le niveau du corps enseignants du primaire à un niveau Tle, voir baccalauréat, avec un délais de 5 ans à tout ceux qui n’ont pas le diplôme de se mettre à jour où de se voir socquette leur carrière.
      3) Revoir les délais d’avancement de tout les fonctionnaires et surtout la notation pour promouvoir le mérite
      4) De façon général, éviter que quelqu’un qui n’a que le CEP ou le BEPC se retrouve à un niveau de poste licence ou maitrise sans le bacalauréat (car incapable de faire une analyse de données quantitatives, encore moins d’en faire l’interprétation).
      5) etc.

    • Le 11 janvier 2018 à 15:06, par Nina Poukame En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      « Les enseignants doivent donc aller jusqu’au bout de leur combat parce qu’en face, c’est maïs et on doit en finir avec ce régime qui nous a tous déçu. »
      HEEEEEIIII ! Bangda, c’est donc une de vos intentions cachées !? On s’en doutait ! Voilà, les choses sont claires maintenant que les conditions subjectives et objectives semblent réunies ! Vous avez certainement vos éléments a la tête de la coordination, mais il ne faudra pas prendre la main des militants sincères et de bonne foi, qui ignorent tout de vos plans, pour chercher votre serpent dans le buisson. Je sais que si jamais ça chauffe, tous les éléments de votre groupe opèreront un repli tactique, abandonnant les militants honnêtes et sincères à leur triste sort.
      On vous connait trop !!!

    • Le 11 janvier 2018 à 16:37, par Le bon En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      "Les enseignants doivent donc aller jusqu’au bout de leur combat parce qu’en face, c’est maïs et on doit en finir avec ce régime qui nous a tous déçu." Donc la lutte ne vise pas à trouver une réponse à la plateforme revendicative, mais "finir avec ce régime". Voilà qui est clair.

    • Le 11 janvier 2018 à 22:15, par idi En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      Mon type ça vaut le coup ? Donc tu veux faire tomber le gouvernement alors ? Nous sommes tous d’accord qu’il y a de l’injustice dans le traitement des agents de l’Etat et qu’il faut corriger. Maintenant, ce qu’il faut dénoncer c’est la paresse et l’incivisme impardonnable des travailleurs-mêmes : Ils exigent bruyamment leurs leurs droits mais ne s’acquittent que très peu de leurs devoirs, vous êtes quels genres de travailleurs ? Les corrompus dans l’administration c’est qui ? c’est bien eux ! agents des impôts, santé, enseignants paresseux et fainéants !
      On en a marre des grèves ! Je demande au gouvernement de couper le salaire pour les jours de grève ! que chaque heure soit coupé ! Là, s’ils ont le courage de faire 3 mois de grève, on ne paie rien !
      Si vous pensez qu’on ne vous paie pas bien, alors démissionnez et allez chercher l’argent dans le privé ! Si le pays sombre dans le chaos, vous regretterez. Le vrai bonheur ne s’apprécie que lorsque vous l’avez perdu ! Mais je souhaite avoir tord !

  • Le 11 janvier 2018 à 07:03, par Sapience En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    ".......il faut éviter d’accentuer les iniquités dans l’administration, de créer un « désordre supplémentaire dans la fonction publique ». « Si vous prenez une décision pour un corps donné, il faut savoir que cette décision va se répercuter sur d’autres corps. L’autre élément qu’il faut prendre en compte, lorsque vous accordez des avantages, il faut s’assurer que ces avantages sont cohérents avec les principes qui guident l’ossature de la fonction publique, que tout cela est cohérent avec la soutenabilité du pays »

    Monsieur le PM, votre stratégie de communication manque de cohérence.
    1. Vous avez livré au peuple Burkinabé, le montant des revendications des enseignants. Alors, dites combien les accords avec les magistrats, le personnel des finances, de santé et autres ont coûté.
    2. Ne pas accentué les iniquités, vous reconnaissez L’existence d’iniquité.
    3. Toute décision se répercute sur les autres. Oui, un autre aveux que vous n’avez tenu compte de cela, en traitant le cas des magistrats.
    4. Finalement, mieux vaut régler le problème des enseignants avant qu’il ne soit trop tard. Soyez des responsables agissant selon les principe de la sociale démocratie, courant dont se réclame le MPP.

  • Le 11 janvier 2018 à 07:04, par neetoogo En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    « Il faut qu’au Burkina, on arrête de faire de la politique spectacle. Il faut regarder ce qui est important, la vision, la politique tracée. Sinon, vous pouvez enlever Thiéba du gouvernement pour mettre qui vous voulez, ça ne changera pas le problème du Burkina Faso. Même si c’est un sorcier, ça ne changera rien, les problèmes seront toujours là. Ce qui est important, c’est la politique qui est mise en œuvre. Ce ne sont pas des questions de personnes, mais de vision, de politique ». Voilà, le PM a tout dit maintenant. A tous ces analphabètes politiques, reveillez vous car la solution au problème du Burkina c’est une alternative politique suite à un changement radical du système politique.

    • Le 11 janvier 2018 à 11:14, par Lucide En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      C’est pathétique mais je suis mort de rire
      En fait c est ca, il dit qu’il faut un changement radical, et donc tout ce beau monde veut se libérer de la patate chaude
      C’est un appel de détresse. On ne dort plus, on ne sort plus (même si les joues poussent néanmoins).
      Même si on organise des "party" pour se défouler , le rire y est completement jaune car la réalité est ce qu’elle est et elle rattrape dès et lendemain du show.

      Très lucide "neetoogo"
      Chapeau bas !!!!

  • Le 11 janvier 2018 à 07:16, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Tiens tiens... On dirait que tout va se savoir ?
    Le premier ministre Paul Kaba Thiéba estime les projections pour 2018 des salaires des fonctionnaires à environs 630 milliards. Mais dans la même intervention, il estime la part des salaires dans le budget à plus de 51% la même année. Le budget 2018 présenté à l’assemblée nationale est estimé à un peu plus de 2.400 milliards.
    Petit calcul : 630 milliards sur 2.400 cela représente 26,25%. Or en termes de montants, 51% de 2.400 milliards cela fait 1.224 milliards. Moins les 630 milliards annoncés, on obtient donc une différence de 594 milliards pour 2018. Où donc passe cette différence ? S’agissant de rémunérations, on peut citer les bourses, les pensions et autres qui ne représentent pas encore grand chose... Quoi alors ??? On ne voit que les primes, fonds communs, perdiems, frais de missions et autres rétributions peu ou pas contrôlés, pour presque 594 milliards !!! Alors où sont les priorités de l’état ???

    PS1 : 50 milliards de plus pour l’éducation, sur un budget de 2.400 milliards, cela fait 2% du budget en plus pour le système éducatif du pays, qu’on dit pourtant prioritaire. Doit-on comprendre que l’éducation ne vaut pas ce sacrifice ?

    PS2 : D’après la presse, une seule société de téléphonie de la place devait payer plus de 100 milliards à l’état. Après "intervention en haut lieu", cela a été réduit à quelques millions. Et ce n’est pas la seule entreprise qui "économise" ainsi sur le dos de l’état et des autres contribuables. A comparer aux 50 milliards énoncés par le PM...

    PS3 : Pour ce qu’on sait (car des choses se passent en douce !), les magistrats ont été satisfaits, les agents de santé avec leur "fonction publique hospitalière", ainsi que les agents des régies financières et les inspecteurs du travail. Si on ajoute les enseignants, cela représentera plus de 80 % des fonctionnaires. L’argument que la satisfaction des enseignants va entrainer une surenchère incontrôlable des autres fonctionnaires n’est donc pas fondée. Au contraire, satisfaire les uns (alors même qu’ils étaient déjà favorisés) et refuser de satisfaire les autres au motif "qu’ils sont trop nombreux" (mais qui donc les a recrutés nombreux ???) c’est cela l’injustice.

    • Le 11 janvier 2018 à 09:14, par Massoboulaye En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      ....des recettes propres ???
      Quand dans nos interventions, on se sent brusquement aussi éclairé, et on démontre aussi aisément et facilement les choses, traitant la partie en face comme malhonnête ou incompétente …. hummm....posons-nous la question pour voir si on est vraiment "in", si on est vraiment sur le droit chemin !

    • Le 11 janvier 2018 à 09:20, par LUI En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      les 1400milliards sont les recettes propres générées par le contribuable burkinabé.Le surplus est constitué par les prêts et les emprunts.Alors cette ligne du budget ne rentre pas pas les payement des salaires.Donc c’est 51% des recettes nationales

    • Le 11 janvier 2018 à 10:20, par IB En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      Cher ami, avant de faire une si longue publication pour étaler votre manque de maitrise de la chose économique, vous auriez pu demander à un étudiant même de première année en économie de vous aider à comprendre. Pour mesurer la part d’une dépense publique (secteur donné), on n’utilise pas le budget total mais plutôt les recette intérieures (douanes et impôts & autres régies de récettes éventuelles) collectent. Sinon tu ne peux pas prendre l’argent des gens à l’extérieur pour venir payer tes fonctionnaires. Il faut les payer toujours sur les ressources propres (simple question de bon sense mais aussi de soutenabilité). C’est ce ratio Masse salariale/recette propre qui fait les plus de 50% et qui est critiqué par le gouvernement. Les fonctionnaires au Burkina sont autour de 170.000, soit environ 1% de la population. Si on leur distribue 50% des ressources intérieures, cela constitue une politique d’inégalité alors qu’un des rôles régaliens de l’Etat (R. Musgrave), c’est de lutter contre l’inégalité. J’espere avoir contribuer modestement à éclairer votre lanterne.

    • Le 11 janvier 2018 à 10:25, par Maria de Ziniaré En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      Sidpawalemdé Sebgo vous êtes dans le décor comme dirait l’homme court à la Calach. Les 2400 milliards ne sont pas les recettes propres de l’Etat ils comprennent les dons les emprunts ......il faut raisonner par rapport aux recettes propres collectées par la douane, les impôts et le trésor. Aucun pays n’utilise des dons des prêts pour payer les salaires. Aucune société de téléphonie ne doit 100 milliards à l’etat, le º1 l’Onatel a fait 154 milliards de chiffre d’affaire en 2016 et Orange BF le Nº2 a fait 128 milliards : arrêtez de rêver et de diffuser des fausses informations. L’Onatel avait été harcelé pour des prétendus droits à payer à la douane (5 à 10 milliards si ma mémoire est bonne ) lors de l’absorption de Telmob par lOnatel mais le Comité National des Investissements seule institution à traiter de ses questions avait délibéré et innocenté l’Onatel. Sous la transition comme le DG de la douane continuait à s’exciter et empoisonnait le climat des affaires en réclamant toujours ses droits indus, Jean Gustave SANOU le ministre des finances a demandé à l’Onatel de payer forfaitairement 100 Millions pour clore définitivement le dossier qui risquait d’atterrir au niveau du tribunal du CRDI (centre international pour le reglement des differends relatifs aux investissements) à Paris avec des conséquences inéluctablement dommageables pour le Burkina parce le Comité National des Investissements avait déjà tranché en faveur de l’Onatel. Le Pouvoir MPP lors d’un conseil des Ministres à eu à évoquer la question il y a un an et demandé à ce que les dispositions soit prises pour que l’état rentre dans ses droits mais ce n’était que de la communication politicienne sans fondement juridique. L’Onatel n’a payé aucun kocpet et n’en payera pas parce qu’elle a le droit avec elle.

    • Le 11 janvier 2018 à 10:37, par Lecomte En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      Le ratio c’est plutôt sur les recettes propres.
      Mais soutien total aux enseignants. Ce ratio ne peut servir d’argument contre eux. même s’il était de 100% c’est pas de leur faute et il leur faut leur part quitte à ce que l’État déclare faillite et là, on recommence tout. En fait, tout le monde l’observe : Dans certains segments de l’administration publique, avec le bordel des missions, des ateliers et tous les autres moyens d’user subtilement des fonds publics, l’esprit du fonctionnaire est plus criminel que celui des brakeurs. Si tu ne peux pas braker, c’est ton problème !Ça ne peut plus continuer comme ça de toutes façons.

      • Le 11 janvier 2018 à 15:53, par SAA En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

        "même s’il était de 100% c’est pas de leur faute et il leur faut leur part quitte à ce que l’État déclare faillite et là, on recommence tout." Internaute Lecomte, si telle est votre vision du monde,eh bien c’est foutu.
        1- on recommence avec quoi, car l’État a fait faillite ;
        2-demander au contribuable de payer quoi, car l’économie est morte ;
        3-aucun enseignant n’ira travailler car ne sera pas payé ;
        4- je pourrai continuer à souhait, mais je vais m’arrêtez là, car pour vous, ça empeste la jalousie, la haine, l’aigreur, les 3M de l’autre.

  • Le 11 janvier 2018 à 07:21, par Gnon En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Il faut que le gourvernement prenne toute suite et maintenant des mesures pour rédeployer tous ces enseignants sans poste de travail (doublé ou triplé dans les classes qui sont devenus des commerçants ou des joueurs de PMUB), ceux qui ne remplissent pas leurs volumes horaires réquis, ceux qui sont entassés dans les services administratifs (inspections, DAF, etc.) juste pour glaner des avantages. Après ce, on pourra parler de rémunération. Et cette la rémunération doit être proportionnelle au rendement du travailleur et non à son simple statut de fonctionnaire de l’Etat.
    J’aimerais également les syndicats puissent nous faire savoir comment ils comptent rehausser le niveau de l’enseigement dans notre pays. Alors, commencons par assumer nos devoirs avant de revendiquer nos droits.

  • Le 11 janvier 2018 à 07:29, par Ka En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Monsieur le premier ministre, avec cette histoire des enseignants et les élèves, il est temps que vous mettiez de l’’eau dans votre vin même si vous êtes étranger dans votre propre pays d’origine : Le problème dans l’enseignement de notre pays ne date pas de nos jours, il date de la réforme agraire voulu par la révolution inachevée de l’idéologue Thomas Sankara : Et chaque régime arrivant au pays des hommes intègres se découle avec son problème de ses enseignants. Mais vous, vous aviez un don pour régler votre problème des enseignants avec les fonds du PNDES que tout le monde veut sa part du gâteau, et non seulement soudoyer les magistrats avec pour se couvrir. Alors mettez une fois de l’eau dans votre vin pour régler une fois pour tout ce problème des sit-in des enseignants et élèves, au lieu de jouer le Rambo avec une classe de lutte Burkinabé cité en exemple dans toute l’Afrique pour sa vitalité.

    Ce que vous ignorez monsieur le premier ministre, c’est que dans notre pays, la lutte des classes existe depuis la nuit des temps, même au moment de la société esclavagiste qu’a connu notre société, il y avait ce temps des classes opprimées qui luttaient contre les rois et autres privilégiés qui les exploitaient. Avec l’introduction en Haute-Volta du capitalisme ou la lutte entre patronat et ouvriers, entre les gouvernants comme Maurice Yaméogo, Lamizana, la lutte des classes ont fait la différence comme le soulèvement populaire du 3 Janvier 1966, les grèves de 1968, de 1975, de 1980, la lutte des ouvriers de la Bravolta contre leur patron en 1983. Pour mieux mener ces luttes contre la minorité prédateurs, les travailleurs comme les enseignants aujourd’hui, s’organisent en syndicats qui deviennent des politiques comme les prédateurs qui les exploitent et se croient plus rusés.
    Monsieur le premier ministre ne sous estimez pas cette lutte des enseignants.

    • Le 11 janvier 2018 à 09:01, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      - Mon ami KA, laisse-le ! Il traite le MENA ’’d’excellent ministre’’ alors que c’est pas son intransigence que tout ce brouhaha est venu. Ce PM a certainement but du dolo. A la place de Rock, je balaye tout le gouvernement sauf la MINEFID que je nomme PM et je recompose le gouvernement et je demande aux gens de reprendre le travail et on poursuit les pourparlers pour régler les problèmes par paliers. Ainsi les gens vont mettre balle à terre et les choses vont reprendre. Ce PM est un pur provocateur.

      Par Kôrô Yamyél

    • Le 11 janvier 2018 à 12:18, par Nina Poukame En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      Mr Ka, pour vous donc, il n’y a dans ce pays que les gouvernants et les patrons des sociétés privées : la classe des oppresseurs et de l’autre côté, les salariés du public et du privé, toutes catégories confondues : la classe des opprimés ? Vous trouvez donc tout à fait normal que la lutte se passe entre ces deux classes pour le partage des maigres ressources du pays sous le regard impuissant de la grande masse des paysans, des artisans, des petits commerçants, des sans-emplois et autres ?
      Dans la situation actuelle de notre pays, il y a d’un côté les « privilégiés de la république » que sont les gouvernants, les patrons des sociétés, les autres employeurs, y compris dans l’agriculture et l’élevage, les grands commerçants, les salariés, toutes catégories confondues, du public et du privé ; et de l’autre côté les paysans, les ouvriers agricoles, les petits commerçants, les artisans, le travailleurs journaliers ou saisonniers, les sans-emplois etc. La lutte actuelle est une lutte entre les plus et les moins privilégiés de la république. Que ces privilégiés de la république soient organisés en des classes distinctes c’est une réalité et leur problème. Ils n’ont qu’à mener leur lutte entre privilégiés sans vouloir en faire une affaire des laissés-pour-compte qui n’en supporteront les pots cassés en terme de manque de ressources pour les investissements socio-économiques ou en d’année blanche pour leurs enfants.

      • Le 11 janvier 2018 à 17:01, par Ka En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

        Nina Poukame : Le problème des luttes des classes touche toutes les classes confondues dans notre pays. Quant aux enseignants en particulier, leur lutte féroce ne date pas d’aujourd’hui. Il faut savoir que cette classe d’enseignant a occupé la classe des intellectuels dès le début de notre indépendance dont nos gouvernants redoutaient, car ces mêmes gouvernants n’avait que les mêmes niveaux que ces enseignants. D’ailleurs quand on prend un exemple le parti politique comme celui du prof Ki- Zerbo le MLN, tous les responsables et les membres influents de ce parti sont les instituteurs et enseignants de tout bord sorti de Williams P. Si ce parti était interdit, c’est son soutien aux syndicats qui empêchait les décideurs exploiteurs de gouverner.

        Quant aux agriculteurs dits cultivateurs, ou les commerçants, mêmes ceux qui peuples les villes à 60% comme les cireurs de chaussures, les graisseurs des mobylettes et des voitures, les gardiens, les petits réparateurs des engins sous les arbres, que tu appelles les laissés pour compte, quand il y a une lutte populaire, ce sont eux qui font la différence pour que la lutte aboutisse à un bon résultat. Tu te trompes, car mon ami et promo Kôrô yamyélé peut te confirmer que les syndicats des cultivateurs du Burkina du 21e siècle ne se laissent plus faire, un exemple est celui de la filière du coton. La société Burkinabé qui est semi-capitaliste et sous industrialisée, a néanmoins son lumpenprolétariat qui sont les cultivateurs et les gens de petits métier du jour que j’ai cité qui sont dans nos villes. Une fois qu’une lutte d’une classe est gagnée, les gains profitent à ses laissés pour compte que tu dis, sous forme du train de vie des aisés qui ne peuvent pas se passer d’une bonne, ou un gardien, ou du riz allant aux maïs des cultivateurs, ou un cireur de chaussures et autres. Simplement il ne faut pas que ce lumpenprolétariat ne se développe pas a grande échelle dans un pays comme le nôtre et je te comprends. Pour moi, une victoire des classes exploitées sur les classes des exploiteurs, équilibre l’injustice. Merci de me lire.

      • Le 12 janvier 2018 à 05:41, par Nina pagamè En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

        Vous les magistrats vous avez eu pour vous non ? Laissez les enseignants chercher pour eux. Dans ce pays c’est aussi l’égoïsme Des uns et des autres qui est souvent le problème.

  • Le 11 janvier 2018 à 07:37, par kamane tiga En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    " Si vous prenez une décision pour un corps donné, il faut savoir que cette décision va se répercuter sur d’autres corps."
    Enfin ils commencent à comprendre ! Si Roch l’avait compris dans l’épisode des magistrats on n’en serait pas là .

  • Le 11 janvier 2018 à 07:49, par LePigeonRêveur En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Donc vous êtes conscients du bordel que vous avez créé dans l’administration ??? Et bien le peuple vous demande de prendre tout simplement vos responsabilités en gérant ce chienlit "Et le Premier ministre de poursuivre qu’il faut éviter d’accentuer les iniquités dans l’administration, de créer un « désordre supplémentaire dans la fonction publique ». « Si vous prenez une décision pour un corps donné, il faut savoir que cette décision va se répercuter sur d’autres corps"

  • Le 11 janvier 2018 à 08:14, par Ismo En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Je suis ébahi quand un Dirigeant de haut niveau dit que « Il faut qu’au Burkina, on arrête de faire de la politique spectacle. Il faut regarder ce qui est important, la vision, la politique tracée. Sinon, vous pouvez enlever Thiéba du gouvernement pour mettre qui vous voulez, ça ne changera pas le problème du Burkina Faso. Même si c’est un sorcier, ça ne changera rien, les problèmes seront toujours là. Ce qui est important, c’est la politique qui est mise en œuvre. Ce ne sont pas des questions de personnes, mais de vision, de politique ».

    Il n’a surement pas fait du Management le PM. C’est l’homme qui fait la vision, qui donne la direction à suivre, et ce sont bien des hommes qui amènent le pays là où il est. Pour exemple : Hitler avait une vision, il a amené le monde où nous savons. Dans la guerre. Martin Luther King avait une vision. Nos pères de l’indépendance avaient une vision. Thomas Sankara avait une vision pour le Burkina et pour l’Afrique. Même Blaise Compaore avait une vision, celle de s’éterniser à vie au pouvoir en laissant ses partisant piller le Burkina. Donc, pour vous dire que ce sont bien les hommes qui font la vision, et d’autres homme l’accomplisse aussi. Donc, il y’a des Homme qu’il faut, et certains qu’il ne faut pas. Donc le choix des hommes dans une équipe détermine le succès ou non de la mission. Si Kaba ne connait pas ce simple principe élémentaire que même les enfants de 6 ans appliquent quand il font une équipe pour joueur au balon dans nos quartier, je me demande ce qu’il fout à la tête du gouvernement....

    Alors, si le Président du Faso et le Gouvernement ont une vision pour l’éductaion, il faut des hommes capables de l’exécuter et de manager cette vision, et en 1ere ligne, il doit y avoir le Ministre de l’éducation. SI nous en sommes arrivé au point ou les gouvernants ont laissé le système éducatif du Burkina sombrer et envoient leurs enfants à l’étranger c’est qu’il y’a un problème sérieux. Croyez vous que si les dirigeants étranger savaient délaisser leur système éductif ainsi, est ce que vous alliez envoyer vos enfants labas. Comme c’est honteux et bête. En ce 21ème siècle, on parle de manque de prof et enseignants à l’université. Pourtant nous avons des doctorants, des jeunes, qui peuvent bien enseigner. Mais le prolème c’est encore les hommes M. Kaba. Vous manquez de courage pour bousculer la veille génération assise avec les veieille théories dépassées et ne veulent pas que les jeunes viennent bousculer. Tout, c’est les hommes. Ce sont les hommes qui font une gouvernance, qui vont le developpement.

    Donc nous devons chercher les élites, les hommes honnetes et dignes de sacrifice pour leur nation et leur confier les missions de developpement de notre cher Burkina. Tant que le Burkina n’aura pas compris cela, on sera toujours derrère...

    Si le 1er Kaba peut nous expliquer pourquoi le 1er Responsable du plan Présidentiel d’urgence qui s’amusait avec les ressources du plan d’urgence a été remercié par le Président du Faso dare dare après l’article de courrier confidentiel, il pourra nous dire que « ce ne sont pas hommes qui font le developpement... ». Mais en attendant, Kaba pourra aller developper ailleurs sa théorie, que ce ne sont pas Hommes qui font le developpement...

    Je suis d’ailleurs préssé que le Ministre de l’éducation présente son Bilan...

    Merci

  • Le 11 janvier 2018 à 08:14, par aurapanou En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Si changer de personne ne pourra servir à résoudre les problèmes du Burkina, alors ramenez nous le président Blaise Compaoré et foutez le camp du Burkina Faso.

  • Le 11 janvier 2018 à 08:21, par Calmos En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    « Si vous prenez une décision pour un corps donné, il faut savoir que cette décision va se répercuter sur d’autres corps." dit le PM. Tout est dit. Donc le gouvernement savait en accordant les avantages terribles aux uns, que les autres allaient révendiquer ?
    C’est simple, Papa ROCK a trouvé la solution : rediscuter les salaires des agents payés sur les fonds publics ou des contribuables. Supprimer les caisses noires qui relèvent d’un autre temps, baisser les salaires des ministres, des présidents d’institutions et DG, baisser le train de vie de l’Etat, plafonner les missions à l’étranger, rediscuter les fonds communs, appliquer une règle de 3 dans les quotas de décorations, etc. et le Burkina Faso se portera mieux. Tous les fils et filles du pays doivent faire le sacrifice ou le sursaut patriotique.

    • Le 11 janvier 2018 à 10:57, par SOS En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      Calmos, "Papa Rock", comme tu l’appelles a intérêt à trouver la solution car c’est lui qui est responsable du délitement actuel de l’administration publique avec sa gestion hasardeuse de la grève des magistrats.
      On ne peut se lever et doubler ou plus que doubler les salaires des agents publiques qui avaient l’un des meilleurs salaires et vouloir que les autres la boucle. Même si c’est une corruption d’État, il fallait réfléchir à ses conséquences.
      Bon, je pense que c’est maintenant que les gouvernants commencent à mesurer la portée de l’acte du PF, comme l’a si bien dire P.K.Thiéba : " Si vous prenez une décision pour un corps donné, il faut savoir que cette décision va se répercuter sur d’autres corps." Mais il fallait y réfléchir avant d’agir.
      Maintenant, que la gestion au cas par cas est devenue la règle, il faut continuer jusqu’à ce qu’il y ait cessation de paiement de salaires (le budget de l’État ne pouvant prendre en charge les prétentions salariales des syndicats) et là, chaque corps sera prêt à mettre de l’eau dans son vin de revendications. D’aucuns trouveront cette solution irresponsable, mais je n’ai pas d’autres alternatives à proposer.

      • Le 11 janvier 2018 à 17:59, par Conscience éclairée En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

        Très bonne proposition. Elle n’est pas du tout irresponsable. Soit le Rocko décide de baisser les salaires des présidents d’institution, des ministres, des magistrats et de supprimer les fonds communs des agents du Trésor, des impôts, de la douane et des finances pour permettre d’avoir de l’herbe pour tout le bétail de fonctionnaires, soit il continue la gestion au cas par cas jusqu’à ce qu’il y ait cessation de paiement de salaires et là, chaque corps sera prêt à mettre de l’eau dans son vin de revendications. Et là encore, il pourra proposer qu’on remette à plat tous les traitements salariaux et autres avantages des fonctionnaires pour qu’il soit rediscuté de nouvelles grilles salariales et indemnitaires et là, tout le monde aura la paix et la vraie.

  • Le 11 janvier 2018 à 08:25, par Zemosse En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Je l’ai dit et je le répète ici : resoudre le problème des renumeration est une bonne chose ; un autre problème mérite d’être résolu : le système éducatif burkinabe. Pourquoi crie t-on sur tous les toits :"le niveau des élèves est execrable " ? Un gouvernement responsable chercherait à comprendre. La prestation des étudiants devant Mâcron a été insoutenable. Qu’est qui explique cela ? Je n’en dis pas plus, car j’ai donné quelques pistes de solution dans un précédent écrit. Le développement durable et le chemin de l’émergence passent inéluctablement par là : revoir le système éducatif. Ça sera long et pénible, mais salutaire. Qui vivra verra.

  • Le 11 janvier 2018 à 08:36, par TEBLOS En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    "Lorsque nous sommes arrivés, l’éducation nationale dans ce pays était totalement abandonnée. (…)" » Monsieur le PM, qu’est ce qui vous attarde tant sur ce passé qu’on veut oublié....? je ne vous comprend pas. Vous en tant que fils du pays, qu’est ce que vous aviez fait comme contribution pour votre region en ce sens que l’on peut prendre comme exemple ?. Comparaison n’est pas raison ici. Qui a commencé à diviser les travailleurs en accordant des avantages aux uns et laissant les autres avec l’argent du contribuable ? n’est ce pas vous ? Il n’est pas temps pour votre gouvernement de justifier quoi que ce soit. Incidence financière...., maintenant...? A mon humble avis, il ne s’agit pas d’excellent ni quelconque qualificatif d’un ministre car tous les fils de ce pays sont excellents, mais de negocier au plus vite un consensus avec ce corps car les autres corps vous attendent pour leur revendications aussi. Le pêché de depart est maintenue pour grâcier le reste des travailleurs.....! Que Dieu vous donne l’esprit de négociation et vous assiste en ce sens et le Faso gagnera....!

  • Le 11 janvier 2018 à 08:58, par Afro-optimiste En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    « Si vous prenez une décision pour un corps donné, il faut savoir que cette décision va se répercuter sur d’autres corps."

    voila qui est bien dit comme réponse :

    C’est simple a trouvé la solution : rediscuter les salaires des agents payés sur les fonds publics ou des contribuables. Supprimer les caisses noires qui relèvent d’un autre temps, baisser les salaires des ministres, des présidents d’institutions et DG, baisser le train de vie de l’Etat, plafonner les missions à l’étranger, rediscuter les fonds communs, appliquer une règle de 3 dans les quotas de décorations, etc. et le Burkina Faso se portera mieux. Tous les fils et filles du pays doivent faire le sacrifice ou le sursaut patriotique.

  • Le 11 janvier 2018 à 09:06, par Jeune Premier En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Ah ! Bon ! Ce regime doit etre tout simplement balaye parce qu’il n’a aucune vision
    C’est un clan qui est venu tout simplement assouvir ses desirs. Regarder simplement les instututions qui se creent tous les jours pour se recompenser : HCRUN, MEDIATEUR DU FASO, CES, HAUT REPRESENTANT DU PRESIDENT, HAUT CONSEIL POUR LE DIALOGUE... et j’ en passe

  • Le 11 janvier 2018 à 09:17, par welore En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Avec un tel plan de communication la periode blaise est mieux

  • Le 11 janvier 2018 à 09:45, par NACOULMA En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    c’est vraiment dommage pour le gourvenement de Roch.ce gouvernement est deçevant,je rappel au PM qu’il a interet a voir cas des enseignants le plus rapidement possible..s,ils sont incompetent qu,ils demissionnent

  • Le 11 janvier 2018 à 09:54, par Snake En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Sur le point de la revalorisation de la fonction, je pense que l’Etat ferait mieux de replacer les choses dans le bon ordre. En effet, parlant d’emploi, aucun Emploi (je dit bien aucun emploi) n’est au dessus de l’autre ! Tous se valent et sont nécessaire dans un pays : chacun à son rôle. Mais il y a des règles et des échelles quant aux émoluments/avantages dans un emploi. Et pour y accéder il faut montrer "patte blanche" à travers ses diplômes et ses formations. Tant que l’Etat ne considérera pas les diplômes il y aura toujours cet amalgame. Comment comprendre que quelqu’un qui est en année de maîtrise en droit aujourd’hui, soit en mesure de délaisser ses études pour être recruté à la douane avec un niveau CEPE ?! Que quelqu’un après 3 ans d’études après une maîtrise puisse avoir une rémunération et des avantages deux à trois fois plus conséquente que celui qui a fait 4 ans après un Doctorat ? Ou que celui qui a fait 3 ans après un BEPC touche presque le salaire de celui qui vient de décrocher un Doctorat ? Les gros diplômes sont en déliquescence aujourd’hui. La faute à qui ? Je ne saurais le dire ! Mais une chose est sûre, nous devons nous réveiller. Tout est devenu argent et les jeunes aujourd’hui ne pense que argent d’abord puisque comme ils disent "on ne mange pas papier". Replacez les diplômes à leur place, revalorisez-les et traitez chacun dans son emploi en conséquence et vous verrez que vous bénéficierez que d’une Nation travailleuse.

  • Le 11 janvier 2018 à 10:10, par Alibi En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Si seulement tous les membres du gouvernement étaient obligés d’envoyer leurs enfants que dans les écoles et lycées publics, vous verrez à quelle vitesse les problèmes du corps éducatif seront résolus !

    • Le 11 janvier 2018 à 13:30, par Nina Poukame En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      Je suis parfaitement d’accord avec vous. Je me rappelle qu’en 1981, Benin, le président Mathieu Kerekou a dénoncé le sabotage du système éducatif de son pays par les premiers responsables et acteurs clés du secteur public de l’éducation (ministres et enseignants) justement par ce qu’ils avaient la possibilité d’inscrire leurs enfants dans les écoles, lycées/collèges et universités d’autres pays.

      • Le 12 janvier 2018 à 12:35, par Alibi En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

        Tout à fait ! Moi ce qui me répugne c’est qu’un ministre ose dire publiquement que "eux" envoient leurs enfants ailleurs ! Et apparemment ça n’a pas choqué plus que ça. Si j’était président, tous les élèves des membres du gouvernement iraient dans des écoles publiques, on verrait si des solutions seraient trouvées et que les conditions de travail des enseignants seraient améliorées ou pas !

  • Le 11 janvier 2018 à 10:14, par Amadoum En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Nous savons tous que l’amelioration de la conditions de vie des magistrats, enseignants chercheurs, et travailleurs du ministere de l’economie a eu un incident budgetaire. A combien s’est-il elevel ? Mais au dela de l’incidence budgetaire dont parlent les differents membres du gouvernement, il y a meme la notion d’inequite que pose le premier ministre dans le second paragraphe de son intervention. Si des inequites existent, travaillez a les supprimer, car comme l’a si bien dit M. Thieba, "il faut eviter d’accentuer les inequites...

    Je l’avais dit dans un poste ulterieur. Ce serait mieux d’avoir les magisstrats, enseignants- chercheurs, et autres sur le dos que d’avoir tous les enseignants sur le dos.

  • Le 11 janvier 2018 à 10:22, par ROA En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Pouvez-vous nous donner votre salaire par mois et les salaires de vos ministres et députés
    En plus vous avez une prise en charge totale (eau électricité carburant ect ... )
    il faudra diminuer vos salaires . Nous avons juste besoin de quoi travailler .

  • Le 11 janvier 2018 à 10:23, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    - Mes amis, je vais dire quelque chose qui risque de choquer certains, mais excusez-moi, nous cherchons tous des solutions aux problèmes de notre pays, et donc à nos prpres problèmes.

    Dans ce pays-là, il y a quelque chose qui ne va pas et qu’on refuse de regarder en face : c’est la gestion du pouvoir par les mossis. Et je m’explique ! Nous les mossis, nous aimons trop le pouvoir au point d’être capable de tuer pour le garder. De tous les temps quand un mossi est au pouvoir c’est toujours des troubles à la fin ou soit on refuse de le remettre comme sous Blaise Compaoré jusqu’à ce qu’il y ait casse. Il suffit qu’un mossi soit au pouvoir pour que toute la famille restreinte et élargie se croit investie du pouvoir elle aussi. Chacun crée son petit pouvoir autour de lui et réclame ses honneurs ! Nous gérons le pouvoir moderne à l’image du pouvoir ’’naam’’ transmis de père en fils. Voyez toute cette pagaille ! Trop d’intrigues, trop de coups bas, de commérages ! Exactement comme le pouvoir traditionnel mossi où il y a trop de chuchotements ! Et nos dirigeants aiment trop mal parler pour choquer continuellement les gens en se disant qu’on ne peut rien les faire ! La gouvernance par le mensonge, la ruse et le report ! Tout est mensonger et reporté à plus tard !

    Et notre cher RMCK est silencieux mouk entrain de suivre sans siffler la fin de la recréation, ni changer de gouvernement pour remettre les choses à l’ordre. Et cette pagaille, ce n’est pas seulement dans l’Éducation ! C’est partout et je vais vous dire :

    - L’incivisme est partout. Les gens roulent à 100Km/H dans votre Ouaga là-bas sans qu’on ne les fasse quoi que ce soit. Ils sont donc encouragés !
    - La destruction des biens publics. Voyez les routes ! Les gens sans tambour ni trompettes se lèvent un beau jour dans un quartier et dispersent de vieux pneus et des gros cailloux sur la route pour soi-disant obliger les usagers à ralentir car leur mettant la poussière,
    - Certains érigents de gros ralentisseurs sur les voies et abîment les véhiculent des usagers sans qu’ils ne soient sanctionnés alors que la route appartient à tout le monde ! Comment comprendre qu’un groupuscule décident d’encombrer les voies publiques sans aucune sanction !?
    - Pour un Oui ou pour un Non, des inciviques sortent et barrent les routes et on les regarde faire,
    - On brûle des mairies et des édifices publics et rien comme suite !
    - Des individus se permettent de brûler les ordures sur les voies publiques et gazer tout un quartier avec la fumée. Certains brûlent des pneus pour enlever les fils de fer soi-disant pour ’’chercher à donner à la bouche’’, ce au détriment de la santé des autres !
    - L’impunité à outrance. On ne fait rien aux détourneurs de deniers et si on fait quelque chose, c’est juste les relever de leurs fonctions parce que la presse a ébruité l’affaire,
    - Les jeunes fonctionnaires dans l’administration ne travaillent pas du tout et on ne les sanctionne pas. Tous des flemmards qui ne veulent que l’argent, l’argent et l’argent. Certains défient même leurs supérieurs !
    - L’augmentation énervante des prix sur les marchés et on ne sanctionne pas !
    - Les lois ne sont pas respectées et il n’y a rien ! Que n’a-t-on pas dit ici à propos des pétards ? Mais on a vu le 31 décembre ! On se croirait à la bataille du débarquement en Normandie pendant la 2ème guerre mondiale ! Les pétards explosaient partout, même devant le maire de Ouaga ! Et je l’ai suivi à la télé ! Quand-même !

    Moi je pense qu’il va falloir décider courageusement de revoir la Constitution et d’interdire qu’un mossi soit Président pendant au moins 20 ans et on verra le résultat. Pour les autres postes comme PM, PAN d’accord. Je sais que c’est osé, mais essayons courageusement et on verra.

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 11 janvier 2018 à 12:08, par le meme En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      mon cher ta dis tout vrai mais je pense pas que l’appartenance ethnique ait un influence directe sur la bonne gouvernance du president.
      soit il est bon ou il ne l’est pas .et on avance.

    • Le 11 janvier 2018 à 12:27, par KOASSA En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      Mossis le koro a parlé.je vous suggère de vous marier à des françaises ou américaines au cas où la loi serait adoptée.vous pourrez faire valoir vos expertises en matière de gouvernance ailleurs .

    • Le 11 janvier 2018 à 17:58, par Hussein En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      Kôrô Yamyélé ce que vous dites est vrai à 200% ! Je suis mossi, mais je vois aussi la mentalité des mossi sur la perception du "naam" comme un frain dangéreux pour développer le Burkina Faso en tant que nation. C’est vrai aussi de par l’histoire nous sommes un peuple conquérant, mais quand dans ce peuple où les frères se mangent par jalousie, chacun sans motif, ni compétence, ni sens du devoir et de la responsabilité (pour les autres), sans compromis (prêt à tuer pour rien), par l’égoisme et la malhonnêteté personnelle veut être "naaba" (j’ai l’impression même que nous confondons tout dans notre terroir : roi, prince, noblesse, chef de village, chef de tribu, chef de service, chef de je ne sais quoi encore) pour seulement l’être, nous risquons de terminer comme l’armée mexicaine. Pour le PF, vous devez comprendre : l’homme est completement dépassé, sinon il faut être "mukku et wunga ou tubkida" à la fois pour être dans une telle oisiveté, un qui quand il se réveille de son long sommeil, c’est pour nommer un quelconque "haut réprésentant pour n’importe quoi". Je me demande si finalement ca n’aurait pas été mieux de laisser Blaise en place pour économiser les vies, temps et beaucoup d’argent. En tout l’insurrection populaire de 2014 n’a fialement rien apporté de bon !

      Fraternellement à vous,
      Hussein

  • Le 11 janvier 2018 à 10:29, par Jerkilo En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Depuis longtemps on avait prévenu RMCK et son gouvernement qu’ils ont ouvert une boite à pandore avec la satisfaction des revendications des magistrats et des financiers (Impôts, Trésor) et autres. Si gouverner c’est avoir une vision, ils devaient savoir que les revendications des enseignants allaient venir. Ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes et assumer leur turpitude, car c’est qui ont commencé le cas par cas. C’est trop tard pour reculer, ils doivent continuer et faire des propositions concrètes même échelonnées, sinon, il n’y aura pas de sortie de crise. Les enseignants sont si mobilisés qu’il est difficile à la CNSE de reculer sans un minimum de gain. 50 milliards sur 2.400 milliards frs CFA, cela fait 2,08% de la prévision budgétaire 2018 et 7,9% des 630 milliards consacrés aux salaires. Alors RMCK et son gouvernement doivent pouvoir consentir cet effort pour sauver l’éducation des enfants du peuple. Il faut qu’ils soient cohérents avec la politique sociale qu’ils ont inaugurée au début de leur mandat.

  • Le 11 janvier 2018 à 10:41, par kabore Didier En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    je pense que tous ceux qui ont envoye leur enfants ailleurs pr etudier recherchent la qualite .Mais ils oublient ou ignorent que cette qualite a un prix et s’acquiert par une bne volonte,un sacrifice,et des efforts considerables du gouvernement envers les acteurs de l’education ; et c’est ce que reclament d’ailleurs ces syndicats.Chers autorites cultivons cette education de qualite ici au faso afin de servir un modele dans la sous region pourquoi pas.
    j’ajoute aussi qu’il ya de lieu de promouvoir une gestion vertueuse des resources de l’etat notament ds les mines,le transport,..entre autres.
    "Les racines de l’education ont tjrs ete ameres mais ses fruits demeurent doux"
    C’est grace a l’education que vs etes ceci ou cela aujrd’8 ;dc permetez aux enseignants de travailler ds de meilleurs conditions pr garantir aux generations actuelles et futures une education de qualite.

    • Le 11 janvier 2018 à 13:59, par Nina Poukame En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      « ...C’est grace a l’education que vos etes ceci ou cela aujrd’hui ». C’est vrai ce que vous dites mais pour le futur, il faudra mettre plus l’accent sur l’impact de notre systeme educative sur le developpement socio-economique profitable a tous, dans un Burkina ou regnent la paix, la securite, la justice et l’equite, in souci partage pour le bien commun et le devenir des generations futures.
      C’est la culture du « chacun pour soi » qui nous a conduits dans la situation que nous vivons actuellement.

  • Le 11 janvier 2018 à 10:47, par Substance Grise En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    L’etat pourrait aussi jetter un coût d’oeil sur certaines structures para étatiques qui perçoivent des frais qui malheureusent ne vont pas directement au trésor public mais ne profitent que quelques agents de l’etat et des ministres. Ce sont des milliards de cfa l’an encaissés sans aucun service rendu ni á l’importateur au consommateurs burkinabè.
    Au fait il faut instaurer la discipline á tous les niveaux et vous verrez que tout le monde sera contraint de travailler durement et dans le temps pour se faire une qualité de vie
    .Secouez aussi le secteur privé pour que la fraude et la corruption soient minimisées.
    L’autorité doit Savoir que souvent ces faux hommes d’affaires sur leur table sont les champions de cette fraude fiscale.
    Mettons nous tous au travail avec patriostime avec des lois et des principes á suivre par tous et que l’ardeur au travail fasse la diffèrence au lieu de faire la promotion des idiots qui utulisent leur richesse mal acquise pour torpiller les autres.
    God Bless Burkina

  • Le 11 janvier 2018 à 10:49, par Yamkoul En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Personne ne gagne dans les tiraillements. Je pense qu’il faut privilégier le dialogue que de chercher à tirer en longueur pour perdre la bataille. C’est la même irresponsabilité politique des gouvernants depuis 50 ans, comme dit mon ami n°2, certes, mais attendons de voir ce que le pouvoir MPP va faire, étant dit que la réforme du système de rémunération débute en février. Quoi qu’on dise, je ne vois pas celui qui n’a pas été instruit par l’enseignant. Que gagne le gouvernement dans un refus catégorique de l’amélioration des conditions salariales des enseignants ? Je demande aux enseignants de ne pas se faire de mauvais sang car, tout ira mieux. Juste une question de compréhension : pourquoi du CP1 au CE2 "les figurines" ne sont plus utilisées. Je me rappelle que l’instituteur collait ses images sur un tableau feutre pour le cours de dialogue, si je peux dire ainsi. De plus, on utilise plus les "livrets d’exercice dans lesquels sont formulées des lettres (a, b, l, m, g par exemple) en pointillées". C’est un système qui permettait à l’élève de bien écrire, puisqu’il repasse sur les pointillés en respectant le tracé des lettres. Bien de choses ont été mises de côté, comme exemple, " les exercices structuraux" qui emmenaient l’enfant à bien s’exprimer. Pourquoi n’est pas réintroduire ces systèmes ? Merci de bien m’éclaircir.

  • Le 11 janvier 2018 à 10:54, par ki En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    le discour es bon a entendre mai la pratique ?

  • Le 11 janvier 2018 à 11:06, par Ancien En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Il faut avoir peur pour ce pays. Je veux bien comprendre le premier Ministre mais il est important que ce gouvernement apprenne à communiquer. Nous ne pouvons pas crier sur tous les toits que l’éducation est une priorité et être incapable d’investir 50 milliards supplémentaires dans ce secteur. L’enquête parlementaire sur l’éducation a suggéré de consacrer 35% du budget à l’éducation contre les 19% actuels. Cela veut dire que c’est possible dès lors que la proposition vient de ceux qui votent le budget. Ils savent ce qu’ils disent.La sortie du premier ministre montre que le gouvernement n’est pas prêt à consacrer mêmes 25% de notre budget à ce secteur qui à lui seul porte pourtant plus de 90% de nos espoirs. Cette posture montre clairement une absence de vision et d’ambition pour ce pays de la part de ceux qui nous gouvernent. Aussi, contrairement à la conviction du premier ministre, les problèmes du Burkina Faso sont bel et bien un problème d’homme.Sinon, on n’aurait pas chassé Blaise COMPAORE. Nul doute que le ministre de l’éducation actuel est disqualifié. La situation actuelle tire sa source de sa rigidité, de sa conviction que lui seul connait et a raison. Monsieur le premier ministre, c’est véritablement un problème d’homme et rien d’autre.Avez-vous avec le président du Faso demandé aux services de renseignement ce que vaut le MENA actuel en terme de management et de maîtrise du système éducatif ? Ce n’est pas que les gens ne l’aiment pas. C’est tout simplement qu’il fait partie aujourd’hui du problème.Face à toute situation difficile, il y a toujours l’homme qu’il faut. C’est un problème d’homme parce que nos problèmes sont venus d’hommes. Remarquez que depuis que Jean Martin Coulibaly a été nommé ministre, c’est l’instabilité au MENA. Et ce que nous vivons n’est qu’un début. Même s’il y a demain une accalmie sur ce dossier, si vous gardez ce monsieur à la tête du ministère, le pire reste à venir. C’est une prémonition. Libre à vous d’écouter.

  • Le 11 janvier 2018 à 11:19, par BIGBANG En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Cher enseignants soyons responsables et dialoguons pour trouver des solutions à nos problèmes. Nous sommes tous d’accord que L’enseignement est incontournable pour une société moderne appelée à se développer. Une chose aussi est évidente le niveau ou la qualité de l’enseignement est à l’image de l’économie de chaque communauté : ce sont ceux qui produisent qui financent L’éducation pour conserver ou même accroître en terme de qualité et quantité les ressources humaines. Si toutefois nous connaissons une ou deux années blanches même jusqu’à fermer totalement les salles de classes sans faire cours pendant deux ans les conséquences ne seront pas immédiates mais dans 10 ans ou 20 ans. C’ est dire que ce n’est pas le régime actuel qui va résoudre les problèmes qui en découlerons mais ceux qui seront au sommet de l’Etat à cette période et aussi la jeunesse qui paiera le lourde tribut. les premières victimes sont les pauvres donc la majeur partie des burkinabè verra leur niveau de vie considérablement baissé. J’en appelle au sens de responsabilité de tout un chacun

  • Le 11 janvier 2018 à 11:22, par Yamkoul En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Personne ne gagne dans les tiraillements. Je pense qu’il faut privilégier le dialogue que de chercher à tirer en longueur pour perdre la bataille. C’est la même irresponsabilité politique des gouvernants depuis 50 ans, comme dit mon ami n°2, certes, mais attendons de voir ce que le pouvoir MPP va faire, étant dit que la réforme du système de rémunération débute en février. Quoi qu’on dise, je ne vois pas celui qui n’a pas été instruit par l’enseignant. Que gagne le gouvernement dans un refus catégorique de l’amélioration des conditions salariales des enseignants ? Je demande aux enseignants de ne pas se faire de mauvais sang car, tout ira mieux. Juste une question de compréhension : pourquoi du CP1 au CE2 "les figurines" ne sont plus utilisées. Je me rappelle que l’instituteur collait ses images sur un tableau feutre pour le cours de dialogue, si je peux dire ainsi. De plus, on utilise plus les "livrets d’exercice dans lesquels sont formulées des lettres (a, b, l, m, g par exemple) en pointillées". C’est un système qui permettait à l’élève de bien écrire, puisqu’il repasse sur les pointillés en respectant le tracé des lettres. Bien de choses ont été mises de côté, comme exemple, " les exercices structuraux" qui emmenaient l’enfant à bien s’exprimer. Pourquoi n’est pas réintroduire ces systèmes ? Merci de bien m’éclaircir.

  • Le 11 janvier 2018 à 11:31, par LY En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Comment peut-on avoir une quasi-unanimité des internautes contre soi ? la question posée implique une remise en cause de soi. Le choix des hommes pour mener une politique est très important, voire primordial. Le premier ministre donne un satisfecit au Ministre de l’éducation nationale. Peut-il faire autrement quand lui même parachuté de la stratosphère arrive en parfait inconnu des maux du Burkina qui ont valu la chute de l’ancien régime ? Comment les revendications corporatistes passent les mailles du fusible qu’il est et atteignent directement le chef de l’Etat qui est obligé de traiter directement avec les grévistes ? Ce 1er Ministre croit encore que nous mangeons les chiffres. Balancer des chiffres comme cela pour justifier des incidences financières, c’est comme nous donner des croissances à 2 chiffres, alors que rien n’est ressenti dans le Panier de la ménagère. Les chiffres veulent tout dire et rien à la fois ! Laissons nos excellents ministres (1er Ministre, MENA, Sécurité, Fonction Publique etc..) travailler tranquillement et surtout ne pas les déranger avec des grèves, car ils dialoguent en monologuant !!

  • Le 11 janvier 2018 à 11:44, par vérité destine au président ROCH En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    tout sa ,c’est le résultat d’une gestion chaotique du système de rémunération pendant 27 ans. Maintenant que le vent de la démocratie souffle au pays des Hommes Intègres , chacun réclame des conditions décents. Que nos dirigeants sassent aujourd’hui qu’en démocratie le principe fondateur c’est l’équité , la justice ou le chaos ! dans la gestion des travailleurs d’une même nation ! même diplôme = même salaire.merci

  • Le 11 janvier 2018 à 12:00, par sa brul En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    soyons sérieux le manque d’argent dans les caisses de l’État doit se sentir dans le rythme de vie des membres du gouvernement. Essayer un temps soit peut de réduire votre rythme de vie et le peuple vas vous comprendre.
    S’agissant de la situation des enseignants, à mon avis les revendications ne son pas seulement d’ordre salariale. si la résolution des autres cas est possible il est vos mieux le faire et l’aspect salariale viendra par la suite comme le propose le PF dans son message de fin d’année. Que dieu nous aide.

  • Le 11 janvier 2018 à 12:03, par adakanla En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    les véritables problèmes à résoudre sont entre autres
    - les détournements des deniers publics
    - l’incivisme fiscale
    - la fraude
    - la non création de structures pourvoyeuses de richesse
    si c’est quelques problème sont résolus on ne sentira pas le poids des salaires sur le budget national.Je ne pense pas que notre pays soit en tête en terme de nombre de fonctionnaire.Notre véritable problème ce qu’on crée pas de richesse ;de la valeur ajoutée.
    On se contente de consommer maladroitement ce que les autres autres produisent .Je ne dit pas de fermer notre marché mais de créer aussi de la richesse avec nos matières première que nous exportons.
    On n’a pas besoins d’être devin pour voir la misère des travailleurs dans notre pays.Donc les revendications sont cohérentes et il faut les résoudre à la limite de vos possibilités.

  • Le 11 janvier 2018 à 12:18, par Danga En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    " Nous on a nos enfants à l’extérieur" Quelle HONTE bue et lavée. C’est comme un chef de famille qui part demander une bonne sauce chez un voisin pour manger son to, au lieu de travailler dur pour avoir sa sauce à lui bonne. AN OOOO !!!!!!!

  • Le 11 janvier 2018 à 12:25, par Yamkoul En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Personne ne gagne dans les tiraillements. Je pense qu’il faut privilégier le dialogue que de chercher à tirer en longueur pour perdre la bataille. C’est la même irresponsabilité politique des gouvernants depuis 50 ans, comme dit mon ami n°2, certes, mais attendons de voir ce que le pouvoir MPP va faire, étant dit que la réforme du système de rémunération débute en février. Quoi qu’on dise, je ne vois pas celui qui n’a pas été instruit par l’enseignant. Que gagne le gouvernement dans un refus catégorique de l’amélioration des conditions salariales des enseignants ? Je demande aux enseignants de ne pas se faire de mauvais sang car, tout ira mieux. Juste une question de compréhension : pourquoi du CP1 au CE2 "les figurines" ne sont plus utilisées. Je me rappelle que l’instituteur collait ses images sur un tableau feutre pour le cours de dialogue, si je peux dire ainsi. De plus, on utilise plus les "livrets d’exercice dans lesquels sont formulées des lettres (a, b, l, m, g par exemple) en pointillées". C’est un système qui permettait à l’élève de bien écrire, puisqu’il repasse sur les pointillés en respectant le tracé des lettres. Bien de choses ont été mises de côté, comme exemple, " les exercices structuraux" qui emmenaient l’enfant à bien s’exprimer. Pourquoi n’est pas réintroduire ces systèmes ? Merci de bien m’éclaircir.

  • Le 11 janvier 2018 à 12:46, par De passage En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Merci Snake. Belle analyse, et je pense que c’est là même le noeud du problème. A reconsidérer les diplômes :
    1. Chacun en aura pour la valeur de son diplôme et de l’effort qu’il a fournit et continue de founir dans ce cadre. Comme quelqu’ un l’a dit plus haut, aucun travail n’est au dessus de l’autre. Oui. Mais tous les diplômes ne se valent pas...Donc il ya diplôme dans diplôme
    2. Le niveau d’éducation sera rehaussé dans le sens où les gens chercherons à aller le plus loin possible dans les études pour mériter le salaire qui va avec. Au lieu de se contenter ou même de se rétrograder à un bas niveau pour être mieux payé. Ca n’a aucune logique. Et malheureusement c’est ce que nous vivons dans ce pays.
    Par ailleurs, le discours du PM est d’une telle platitude !!!! Pas digne de son niveau. Et en plus plein de contradictions Et d’affirmations qui les discréditent. Ooohhh

  • Le 11 janvier 2018 à 13:17, par belco En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Vraiment je suis d accord avec le PM ; il ne refuse pas mais le moment n est pas opportun ;Prenons ce que l autorité propose et continuons les négociations ; c est l avenir de nos enfants qui est en jeu. Même un père de famille n agit pas au même moment sur les préoccupations de ses enfants. Sachons aller doucement car ca évite des dégâts.

    • Le 11 janvier 2018 à 15:56, par LY En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      Internaute Belco, Dialoguer c’est bien mais rien ne s’obtient sans un minimum de rapport de force ! Des accords même signés ne sont pas appliqués et pensez -vous si on s’en tient aux explications du 1er ministre, sa position étant figée : "il dit que la cagnotte est limité, et qu’il n’a pas de solutions, même si c’est un sorcier qui arrive, pas de solutions". Dans ces conditions le dialogue sert à quoi ? Cela devient plutôt du dilatoire et au finish l’année avançant c’est pour mettre les syndicats en confrontation avec les parents d’élèves sur "sauver l’année". Quand on donne aux uns on doit prévoir pour les autres. Tous les citoyens sont égaux en droits et en devoirs.

  • Le 11 janvier 2018 à 13:42, par Vinnégré En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    En réalité l’histoire a rattrapé nos autorités. Cela pouvait être déjà prévu, la liberté donne plus de droit que de devoir au burkinabè. Les enseignants doivent travailler en revendiquant. sommes-nous conscient qu’au Burkina Faso, le salaire est payé après service rendu. A cet effet, à compter de la date de déclaration de l’année blanche, le personnel salarié ayant causé cette situation non plus droit à un traitement qu’après le mois de juin, date de la fin de l’année scolaire. Ainsi, si des enseignants décident préférer l’année blanche, ils risquent de voir leurs traitements suspendus. Je demande au corps enseignant de faire preuve de retenu et privilégié les négociations. Que Dieu bénis l’éducation du Burkina Faso.

  • Le 11 janvier 2018 à 14:00, par Gouvernement Beaucoup En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    "PS1 : 50 milliards de plus pour l’éducation, sur un budget de 2.400 milliards, cela fait 2% du budget en plus pour le système éducatif du pays, qu’on dit pourtant prioritaire. Doit-on comprendre que l’éducation ne vaut pas ce sacrifice ?"
    Sachez que le gouvernmenent a lui- meme bouffe 2% du budget pour son fonctionnement : MPresident caisse noire, PM caisse noire, President de l’ Assemblee, caisse Noire, Ministres en gogo, SGs, dircabs, presidents d’ institutions +institutions, nouvelles institutions qui se creent a la pelle pour caser les amis politiques qui attendent depuis et qui risquent de passer a l’ opposition ou dans la Aigrigang, missions non necessaires pour se faire du fric, etc.. Ce chiffre est verifiable au Tresor. 2% pour vous seuls et vous n’etes pas capables de debourser 50 milliards pour l’ education. Si vous ne pouvez pas, faut vendre le pays on va se partager kif- kif sinon tund pa na zems taaba koeh ! Allons seulement.

  • Le 11 janvier 2018 à 14:01, par EBENEZER En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    L’Etat est un ingrat.
    Zida les a dédouanés (mppistes) et après il est est devenu leur "chien à abattre".
    Maintenant ils ont retourné leurs "fusils" contre le colonel Barry.
    On attend leur fameuse refonte de la grille pour voir.
    Je n’ai pas confiance à un seul de ces mppistes ; ce sont des purs comédiens.
    Valent-ils mieux que Blaise ?
    Peut-être parce qu’ils ne tuent pas, eux qui auraient la possibilité de faire ce qui devait se faire( à en croire au ministre de la sécurité).

    .

  • Le 11 janvier 2018 à 14:14, par Jean MOULIN En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Le principe de droits acquis faisant, je pense que l’histoire de février est du pipot. S.E.M le Président du Faso, excusez moi de parler comme cela. Mais je pense ceux qui vous ont conseillé ce machin comme d’habitude n’ont pas mesuré les implications. Sauf s’ils disent que c’est le moindre mal. Car les fonctionnaires qui ont les gros salaires et les avantages faramineux accepteront difficilement une diminution.

    Les autres fonctionnaires qui n’ont pas les mêmes avantages et salaires demanderont au moins la moitié de celui du premier groupe.

    DANS TOUS LES CAS, LE PROBLEME DE LA PART DU BUDGET DESTINEE AU FONCTIONNEMENT SE POSERA TOUJOURS.

    VIVEMENT QU’UNE SOLUTION SOIT TROUVÉE POUR QUE LE BUDGET NATIONAL SOIT DESTINE A L’INVESTISSEMENT AU BONHEUR DE TOUS LES BURKINABE .

    • Le 12 janvier 2018 à 22:31, par mAat En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

      Je suis de ceux qui pensent que c’est une bonne chose de remettre à plat le système de remuneration des fonctionnaires. Je n’ai rien contre les augmentations mais cela se fait dans une cohérence générale en ayant en vue l’intérêt de tous. Je ne pense pas qu’une inequité puisse être brandie comme un acquis. je fais allusion au traitement salarial inéquitable entre les fonctionnaires et aux fameux fonds communs (tous les fonds communs sans exception) dont ces derniers sont purement et simplement une soustraction frauduleuse des biens publics en d’autres termes du vol. Comment peut on comprendre qu’une catégorie d’employés publics puissent ponctionner directement dans les recettes propres de l’État ? Je peux bien comprendre une prime, une indemnité et un salaire, mais un fonds commun renvoie à quoi ? ou à quel droit ?
      Rien ne peut se réaliser véritablement et efficacement sans la paix sociale. Or nous remarquons que l’injustice sociale au Burkina se creuse dangereusement avec cette gestion calamiteuse des salaires des fonctionnaires jadis par le défunt régime Compaoré et accentuée par ce régime tâtonnant de RMCK .

  • Le 11 janvier 2018 à 14:49, par Fox En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Mais le PM était où tout ce temps depuis octobre 2017, il vient de se réveiller, preuve que le dilatoire ne paie pas, que le PF s’entoure de gens compétents qui n’ont pas peur de lui dire ce qui ne va pas dans le pays au lieu de gens qui ne pensent qu’à leurs panses.vive la CNSE

  • Le 11 janvier 2018 à 15:22, par De passage En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Merci Snake. Belle analyse, et je pense que c’est là même le noeud du problème. A reconsidérer les diplômes :
    1. Chacun en aura pour la valeur de son diplôme et de l’effort qu’il a fournit et continue de founir dans ce cadre. Comme quelqu’ un l’a dit plus haut, aucun travail n’est au dessus de l’autre. Oui. Mais tous les diplômes ne se valent pas...Donc il ya diplôme dans diplôme
    2. Le niveau d’éducation sera rehaussé dans le sens où les gens chercherons à aller le plus loin possible dans les études pour mériter le salaire qui va avec. Au lieu de se contenter ou même de se rétrograder à un bas niveau pour être mieux payé. Ca n’a aucune logique. Et malheureusement c’est ce que nous vivons dans ce pays.
    Par ailleurs, le discours du PM est d’une telle platitude !!!! Pas digne de son niveau. Et en plus plein de contradictions Et d’affirmations qui les discréditent. Ooohhh

  • Le 11 janvier 2018 à 15:50, par TANK En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Le Gouvernement reconnaît-il au moins qu’il y a des injustices à corriger dans le traitement salarial des agents de l’administration publique ? La question est pertinente à mon avis car pendant que le Président donne rendez-vous en février pour régler la question dans son ensemble, le Premier Ministre dit que le pays est au-delà des normes de l’UEMOA. Est-ce à dire que l’annonce du Président n’est que du dilatoire ?

    En tout cas, UEMOA ou pas, A DIPLOME EGAL = SALAIRE EGAL. Tout le monde doit être concerné quel que soit le ministère (Culture, Agriculture, Ressources Animales, Jeunesse, Affaires Etrangères, ....).

    A DIPLOME EGAL = SALAIRE EGAL.

  • Le 11 janvier 2018 à 16:33, par paysannoir En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Dites moi, chers internautes, combien nous ont couté nos échangeurs qui ne servent rien. La beauté de Ouaga est prioritaire par rapport à des échangeurs. C’est depuis longtemps que le PF actuel (il a été Ministre, PM, PAN) et celui qui est parti, n’ont pas su fixer les priorités pour le pays. PTK est comme un OVNI qu’on a pris pour mettre une nouvelle couche sur la peinture déjà dégradée. On ne peut rendre une vieille culotte jolie, en collant du tissu neuf sur les parties trouées. PTK se comporte comme cet ancien ministre français qui disait que lorsqu’une affaire dure sans solution, il faut créer une affaire dans l’affaire, puis une affaire dans l’affaire de l’affaire. De cette manière, personne ne comprendra plus rien et les gens finissent par se taire. C’est la stratégie de PTK. Marchera t-elle ?

  • Le 11 janvier 2018 à 16:42, par JSS En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    J’ai mal pour le Burkina. Il ne se passe pas de jour sans revendication. l’Etat a-t-il les moyens de satisfaire tout le monde ? Parce que ce que je sais, le Burkina est l’un des pays les plus pauvres de la planète (s’il n’est pas le dernier...)

  • Le 11 janvier 2018 à 16:45, par KABORE En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    DOMMAGE POUR NOS MINISTRES ET NOS DÉPUTES. QUE DIEU SAUVE NOTRE PAYS LE BURKINA FASO. C’EST TOUT.

  • Le 11 janvier 2018 à 17:16, par Figo En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Et voilà encore les taupes du pouvoir qui empoisonnent la toile (BANDGA, NINA POUKAME, et compagnie). La technique est simple : un d’entre nous fait une publication irréfléchie qui dessert la cause défendue, et les autres s’engouffrent dans la brèche.
    Tôt ou tard, ces taupes de la toile connaîtront leur fin.

  • Le 11 janvier 2018 à 17:39, par KTK En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Tout de même bizarre !!!?? On entend beaucoup ce genre de phrases dans cette crise "on va jusqu’au bout" "ça passe ou ça casse" "on a donné à certains, on ne veux pas donner aux autres". la seule motivation qui guide les grévistes, c’est ce qu’ils veulent avoir un point un trait. le Gouvernement n’a qu’à se débrouiller même s’il doit transgresser certaines normes. L’avenir des enfants dans tout ça personne ne s’en préoccupe. Des enfant risquent de perdre une année par la faute de l’intransigeance des uns et des autres j ’avait toujours trouver meilleure la méthode qui consistait à prendre les notes et les examens en otage jusqu’à ce que des solutions consensuelles soient trouver, et là c’était plus facile de sauver l’année. Mais cette forme de lutte qui consiste à ne rien faire du tout jusqu’à ce qu’une solution définitive soit trouvée est plutôt irresponsable et même inhumaine. Même si aujourd’ hui il y a un accord, c’est sur ces mêmes enfant qu’on va mettre la pression pour sauver l’année avec quel bon résultat ??? Moi je crois qu’il faut que chacun se remette en cause dans l’intérêt des enfants. Les enseignant doivent pouvoir faire confiance à leurs syndicats pour poursuivre les négociations et reprendre les activités tout simplement dans l’intérêt supérieur des enfants

  • Le 11 janvier 2018 à 18:13, par EPHRAIM En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    On ne veut plus d’INEGALITES dans les traitement salariaux. A DIPLOME EGAL,SALAIRE EGAL. Point barre.
    Comment pouvez vous expliquer le fait qu’un agent de catégorie C ou D du MINEFID ait une rémunération plus importante(salaire+fonds commun+états internes...) qu’un cadre de catégorie A1 ou de catégorie P des autres ministères ? C’est quelle fonction publique ça ?
    Reformez vite le système de rémunération pour rééquilibrer les choses ou débarrassez le plancher.

  • Le 11 janvier 2018 à 21:04, par Kwélé Traoré En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Le PM est pathétique. Et 40 milliards servis aux financiers, pourquoi n’en parle -t-il pas ? Soyons sérieux.
    Que peut-on dire d’un PM et de son ministre de la fonction publique qui pensent que consacrer 50 milliards à l’éducation est du gaspillage ?
    Les travailleurs de l’éducation ont leur sort entre leurs mains, malheur à eux s’ils nesont pas capables de s’assumer.

  • Le 11 janvier 2018 à 21:16, par Kpièrou En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Ce que le Burkina Faso (ex-Haute-Volta) n’a jamais connu depuis son indépendance va bientôt arriver. Jamais on n’a entendu dire que les fonctionnaires ont des mois d’arriérés de salaires mais ce temps est imminent. Chaque catégorie de travailleurs voulant sa spécificité avec des rémunérations propres sans qu’on s’asseye à la même table pour voir la faisabilité va conduire au pillage et aux conflits sociaux.
    Si une mesure de sagesse ne vient pas mettre fin aux aspirations, adieu la paix sociale au Faso !

  • Le 11 janvier 2018 à 23:15, par kêlêtigui En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Nous on s’en fout c’est le bac nous nous voulons cette année scolaire au cas contraire on vous donne nos références vous établissez nos diplômés et vous nous donnez point final...

  • Le 12 janvier 2018 à 00:17, par SOUL En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    C’est terrible pour ce pays ! Il y a des moments où l’on se demande si nos dirigeants comprennent le sens des mots qu’ils emploient « s’assurer que les avantages sont cohérents » ! Comment des gens incohérents dans leurs argumentations depuis le début de la lutte des enseignants peuvent s’assurer de la cohérence de quelque chose.
    Le MF dit que l’incidence financière de la plateforme des enseignants est estimée à 80 milliards et le PM dit que c’est 50 milliards ; qui est menteur ? En fait c’est la caractéristique d’un camp en déroute face à un solide adversaire.
    Plus grave encore, on nous dit que la masse salariale égale 630 milliards et le budget national égal 1400 milliards et on nous dit la masse salariale égale 52% du budget national. Monsieur le PM, c’est une leçon de calcul de CE2 : la règle de trois : voilà : on prend 100, on multiplie par 630 milliards et on souligne bien le tout et on met 1400 milliards en bas pour dire qu’on a divisé par 1400 milliards et ça nous donne 45% : 45% ! 45% !
    Si l’on ajoute votre incidence financière (50 milliards) ça nous donne 48.57% ! 48,57% ! Vous voyez, on est encore loin des 52% ; donc on peut satisfaire la plateforme des enseignants.
    Je comprends maintenant pourquoi vous trouvez que le MENA est intelligent ; en tant que banquier vous trouvez que 630 milliards égal 52% de 1400 milliards et lui il trouve qu’il n’est pas nécessaire d’évaluer et que la présence des enseignants n’est pas nécessaire en classe … Sérieux !!! A ce rythme vous aller vous marier entre vous.
    De toute façon vos conneries on s’en fout. Je vous donne la dernière leçon dans cette lutte perdue d’avance que vous avez engagée contre les enseignants : à vous et à tous ceux qui ont envoyé leurs enfants étudier à l’extérieur, la pire des malhonnêtetés c’est de saper son système éducatif pour solliciter les autres. Vous ne dites jamais aux pauvres abrutis qui vous soutiennent que ces enseignants à l’extérieur sont trois fois mieux payés que vos enseignants et qu’ils encadraient moins d’élèves.
    Quand le professeur Somé disait que vous ne saviez pas communiquer, c’est vrai ; vous êtes passés des contradictions d’expression et mots (cas par cas, réforme) aux contradictions des chiffres. C’est terrible !!!!!

  • Le 12 janvier 2018 à 01:31, par douka En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    RMCK dit qu ya pa largent mais à donner environ 60 milliards de nos francs à KANIS confère conseil des ministres du 07/12/17 sur base d’une convention bidon !

    Et les magistrats la justice est toujours pourrie ! MDR

    ABS il a quel niveau pour etre à l’assemblée !

    rokko NGAW !!!

  • Le 13 janvier 2018 à 01:42, par Encore lui (kêlêtigui) En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Ceux ils disent quoi même ??? Bon je n’ai d’autres possibilités que de vous donner deux choix : Soi vous gérez le cas des enseignants et on continue les cours soi vous le gérez ok ???????????????????????????

  • Le 13 janvier 2018 à 01:44, par Encore lui (kêlêtigui) En réponse à : Crise du système éducatif : « Il faut s’assurer que les avantages sont cohérents » (Paul Kaba Thiéba)

    Ceux la ils disent quoi même ??? Bon je n’ai d’autres possibilités que de vous donner deux choix : Soi vous gérez le cas des enseignants et on continue les cours soi vous le gérez ok ???????????????????????????

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