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Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

Publié le vendredi 5 janvier 2018 à 00h36min

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Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

Dans son message de nouvel an, le président du Faso a annoncé sa volonté de procéder à une « réforme du système des rémunérations dans la fonction publique pour plus d’équité et de justice sociale ». Ce serait la solution pour arrêter de gérer les revendications des travailleurs au cas par cas, surtout que les ressources de l’Etat seraient limitées. Eh bien, Bassolma Bazié, tout en attendant les contours de cette réforme prévient. Le Burkina Faso n’est pas démuni, il est seulement mal géré et la réforme annoncée devrait venir d’en haut.

C’est à l’occasion du panel organisé par l’Unité d’action syndicale ce 3 janviers 2018 que le secrétaire général de la CGT-B a réagi aux propos du président du Faso. Pour Bassolma Bazié, « le Burkina manque de gouvernance vertueuse ». Les exemples sont légion et il les cite à la pelle.

La présidence du Faso a été épinglée par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption dans la malversation de carburant. « Au niveau de l’Assemblée nationale, 135 missions sans justification. Salif Diallo a fait voter une loi en mai 2017 effaçant des dizaines d’années de malversations et vous avez vu au niveau des mines, 11 mines d’exploitation industrielle et on ne voit pas d’impact social sur les populations », a-t-il laissé entendre.

Il poursuit donc que le manque de moyens avancé n’est que de la poudre aux yeux, puisque les plus hautes autorités perçoivent gros. Les « ministres, présidents d’institution, se sont fait appliquer le décret qui a été signé par Blaise Compaoré en avril 2008 qui leur donne des émoluments énormes. Pourquoi ils ne publient pas cela » ?, se demandent-ils.

Par conséquent, s’il faut remettre les salaires à plat et discuter, Bassolma Bazié estime qu’il faut d’abord en amont, commencer par la présidence, les ministres et les président d’institution. « Il faudrait qu’il y ait de la transparence et que ça ne concerne pas une section de la fonction publique ».

Plus loin, il s’offusque des propos du ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Pengwendé Clément Sawadogo. Interrogé par un journaliste pour savoir s’il n’y a pas des ministres qui ne touchent pas plus que ce que la législation burkinabè prévoit, « il a osé dire que ce sont des oiseaux rares. On comprend par là qu’être oiseau rare, c’est s’asseoir à l’extérieur, suivre l’insurrection et la résistance par petit écran, on revient au pays et on devient un oiseau rare. Si c’est cela aussi, tout Burkinabè est oiseau rare ! »

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 4 janvier 2018 à 12:37, par Danga En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Merci Bassolma, avec vous et vos camarades, l’espoir est permis.
    C’est ca un INTELLECTUEL, contrairement aux intellectuels de dimanche qui passent la longueur des journées à mentir à leurs frères, sœurs et même à leur père et mère. Soyez maudits vous intestintuels du Burkina Faso.
    Bassolma, on te croit, on te suit

    • Le 4 janvier 2018 à 15:05, par Moi MEME En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      Ailleurs les ministers et presidents d’institutions diminuent leurs salaires pour montrer l’exemple. Faites pareil.

    • Le 4 janvier 2018 à 16:00, par PAK En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      M. Bassolma, félicitations pour le rôle que vous jouez. C’est bien, même pour les gouvernants, qu’il ait un autre son de cloche comme la voix syndicale qui elle au moins ne caresse pas. Aussi, il faut que nous tous acceptions (gouvernements comme agents de l’administration) que nous pillons en fin de compte la grande majorité des burkinabè qui n’ont rien à la fin du mois et qui vivent dans une misère tant ignorée. Je veux parler de ces millions de paysannes et de paysans qui suivent de loin le spectacle très égoïste des gouvernants et des salariés sur comment mieux se partager le budget de l’État ignorant que seuls les investissements structurant peuvent profiter à tous. Je suis d’accord que tous ceux (ministres, députés...) qui émargent au budget doivent rediscuter leurs salaires mais en présence des représentants de nos parents des campagnes et du privé pour qu’on puisse se donner le % à distribuer et celui à investir et qu’ensemble on se donne les moyens pour s’assurer que les prédateurs ne vont pas mal attribuer et mal exécuter nos marchés. L’essentiel de nos revendications reste salarial quoi qu’on dise.

    • Le 4 janvier 2018 à 16:04, par Le bon En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      Cher ami ! Bassolma est-il un opposant politique ou un syndicat ? Est-ce qu’il a besoin de cette violence verbale vis à vis des gouvernants ? Est-ce qu’un peu de politesse lui ferait du mal ? Je ne crois pas à ce genre de syndicalisme et je suis même convaincu que c’est très contreproductif. J’ai dit que nos syndicats constituent une force sérieuse qui a été déterminante dans l’histoire démocratique de notre pays. Mais cette nouvelle cuvée de syndicaliste pour qui l’insulte, les propos vulgaires et haineux, la grève pour un oui ou pour un non sont devenus les moyens de lutte de premier plan, ..va discréditer le monde syndical qui perdra de son capital sympathie non seulement auprès des populations, mais au niveau des travailleurs. Oui au niveau des travailleurs, car ils ne sont pas de bons et avenants leaders et leur inconduite ira contre les travailleurs. Nos amis des finances à force de trop tirer vont se retrouver d’ici là avec les morceaux de calebasse. "waamb maness toogo...nin gonko". Un bon syndicaliste n’est pas un jusqu’au boutiste pour ses propres intérêts, mais tient en compte les intérêts de la nation. Ce n’est pas le cas. Tout le peuple peut mourir ; tous les programmes de développement peuvent s’arrêter, pourvu que le syndicat l’emporte. Le combat mené actuellement n’est pas contre le MPP mais contre le peuple, car c’est le peuple qui souffre. Ce n’est pas parce qu’on crie fort, qu’on parle à profusion, qu’on sait bien insulté et saboter les gens qu’on est un bon intellectuel. Désolé, le bon intellectuel Monsieur, est posé, sensé, respectueux de ses vis-à-vis. Mr Bassolma n’est plus dans son rôle, et je ne sais plus si le syndicaliste qui parle, le citoyen ou le politique ???

      • Le 4 janvier 2018 à 20:14, par Passakziri En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

        Je vous suis mal , mais je ne vois pas ou se trouve la violence verbale dans les propos de Mr Bazié. Je suis sur la même longueur d’onde que lui pour dire que tant que l’exemple ne viendra pas d’en haut, il ne faudra pas s’etonner qu’on ne vous prenne pas au sérieux. Mr Bazié denonce des faits concrets, mais le problème chez nous c’et qu on demande toujours aux autres defaire des sacrifices tant que ca ne vient pas de nous même. Pas facile.
        Passakziri

        • Le 5 janvier 2018 à 08:26, par sobèmin En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

          et pourtant ce type se prend pour un zorro. toujours entrain d’insulter les dirigeants.dans les années 70 et 80 un autre syndicaliste s’est illustré de la meme manière. on a compri pour qui( ou pour quelle cause) il roulait quand les masques sont tombés. les gens parlent comme si leur pays la est subitement devenu une puissance économique mondiale. si vous tirez trop sur la corde et qu’elle se casse vous pensez que qui va endosser les pots cassés ? ce sont encore les pauvres populations. les autres prendront leurs avions et s’en iront tranquillement et jespere que cette fois ci vous mettrez à leur place les bassolma la pour qu’ils vous donnent tout l’argent du pays vous allez manger. a ce moment vous n’aurez que vos yeux pour pleurer. le gars il raconte des sottises et vous cautionnez ca. s’il veut etre millionaire, il n’a qu’a etre candidat à koukouldi il comprendra. cè facile de critiquer il faut oser aussi proposer.
          il faut que les burkinabè comprennent qu’ils vivent au dessus de leur moyen. autrement depuis 2016, il n’ya pas un fonctionnaire qui n’a pas béneficié d’au moins 50 000f sur son salaire. dans le meme temps le prix du riz n’a pas augmenté et le prix de l’essence a baissé. mais vous continuez à geindre. à ce rythme la meme si on vous paie 1 million vous allez etre misereux.merde !

      • Le 4 janvier 2018 à 22:50, par jeudame seret En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

        Ne désespérez pas trop de nos syndicalistes ; car on ne naît pas fou, mais on le devient.

      • Le 24 janvier 2018 à 08:23, par tintin En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

        Merci Le Bon.
        Très belle réflexion. Les agissements de ce Monsieur sont en fait et contre les travailleurs et contre le peuple. Mais bientôt les masques vont tomber et chacun assumera ses responsabilités.
        Encore merci Le Bon.

    • Le 4 janvier 2018 à 23:26, par Yeri En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      J’ajouterai qu’ils démissionnent. Malheureusement la honte, à connaît pas. Mais allons seulement.

  • Le 4 janvier 2018 à 13:14, par Paix En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    vous êtes en pertes de vitesse Mr BASSOLMA. vous êtes anti paix. et dangereux pour le pays.
    parce que le carburant ou les missions à l’extérieur non justifier sont si important à résoudre les problèmes salariales du Pays. Et attendez que les coupables se justifient et à ce que je sache les fautifs sont-ils seulement les gouvernants ? la corruption concernent l’ensemble des Burkinabé. Si vous sensibiliser vos membres et vous même à être des citoyens honnête cela sera un concours appréciable. votre aigreur vous perdra. Nous souffrons tous dans ce pays mais nous travaillons sainement pour un changement. vous annoncez ainsi que vous n’êtes pas pour une solution pour ce pays par des prises de position à l’emporte pièce.

  • Le 4 janvier 2018 à 13:41, par burkinabè En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    le ministre de la fonction publique disait hier au journal télévisé que le salaire des ministres est connu d’autant plus que cela est pris en conseil des ministres !Alors aider moi à avoir une idée sur les salaires des ministres et présidents d’institutions !Voilà un problème que ces autorités sont en train de banaliser mais qui risque de les coûter très cher !Il y a un adage qui dit que quand ton âne va te faire tomber tu n’aperçois pas ses oreilles !Aristote ne disait pas que c’est le meilleur qui doit être le serviteur de l’Etat !Wait and see !tout près n’est pas loin !

  • Le 4 janvier 2018 à 13:47, par Zemosse En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Je comprends la réponse pleine d’émotion de Basolma car nous sommes dirigés par des arrivistes et autres opportunistes notoires totalement coupés des réalités du Pays. Je tiens à attirer l’attention de Bassolma sur ceci : ne vous limitez pas au seul aspect financier en ce qui concerne la "mise à plat". Il faut à tout prix revoir le système éducatif actuel et le réformer totalement pour le mettre au diapason avec les réalités du Burkina . Si vous vous contentez de n’examiner que le volet salaire, vous commettrez un crime vis à vis de nos enfants qui vivent au Burkina. Le’système éducatif actuel est inique, inadapté, abêtisant rendant nos enfants incapables de réfléchir, de raisonner, de concevoir et’cela pourquoi ? parce qu’ils utilisent une langue qui n’est pas la leur. Il n’y a que les cancres qui pensent toujours du bien du système actuel qui est la solution du moindre effort, propre aux cancres. Tout est à remettre à plat pour espérer être aux abords de l’émergence . Ne le faites pas, alors’attendez vous à une bombe dans les années à venir.

    • Le 4 janvier 2018 à 16:08, par Mazawa En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      Je ne crains que le seul soucis des syndicalistes ne soient une augmentation de salaire. Les syndicalistes défendent l’intérêt particulier, celui des travailleurs, ils ne se soucient pas de ceux qui ne travaillent pas l’intérêt général. C’est là que le bât blesse. Pour ce qui est de la réforme du système éducatif, c’est une politique de long terme dont l’élaboration exige la participation de tous les acteurs de l’éducation. Cela ne peut se faire en deux ou trois ans.

      • Le 4 janvier 2018 à 17:32, par Zemosse En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

        Il faut pourtant et impérativement le faire coûte que coûte. Il,y va de l’avenir de nos,enfants qui’seront la,relève de demain. Si notre génération ne le fait pas,elle sera comptable de la descente aux enfers de notre système éducatif. Qui vivra verra.

      • Le 4 janvier 2018 à 18:40, par Marius Tresoros En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

        Laisse ceux qui ne travaillent pas en paix. C’est maintenant que tu penses a eux ? On va remettre toutes les choses a plat ici. meme le salaire des sinistres. D’ ailleurs memes ces gens -la avec les deals , ils n’ ont meme pas besoin de salaire. Un salaire du ministre n’est rien meme pour lui. Ce qui compte, c’st les koutcha et les fonds communs. Vous savez combine un ministre des finances engrange a la fin du semestre ? des centaines de millions au titre des fonds communs. Nous on es la assis au Tresor on voit tou. Trop de gaspilalage dans le pays-la. Un PM, a ete nomme et il a fait changer les meubles de son palais en 70 millions.Faut pas qu’ on nous parle de bonne gouvernance aujourd’ hui. Le pays est mal digire et si on doit serrer la ceinture, on doit tous serrer la ceinture. Y aura plus de naifs qui vont serrer la ceinture et pyuis des malins qui vont mourir d’ obesite. meme l’ hotel des ministres, il faut revoir ca. Chaque semaine il y a un vehicule qui se prom,ene dans leus dominciles poutr leur distribuer la nourriture commandee d’ europe comme la viande de boeuf du bresil, les whisky, le champagne, papier wc, eau Evian, la biere, les sucrecreies. Un ministre ne paie pratiquement rien. Les anciens ministres comme les Barry -la peuvent temoigner.Mais est-ce que tout ca, c’st compte dans le salaire ?

  • Le 4 janvier 2018 à 14:02, par Le cerveau En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Pour cette Réforme du système des rémunérations des fonctionnaires, il faudra tenir compte des paysans car ce sont les ressources destinées à la construction de barrages, de forages, de pistes rurales, de dispensaires, de maternité à leur profit, que les agents du Trésor, des impôts et les financiers du Ministère se partagent par trimestre en terme de fonds communs qu’ils prélèvent directement sur les fonds de l’Etat. Il faudra qu’ils soient fortement représentés.
    Je propose d’ailleurs que ces fonds communs soient purement et simplement supprimés parce que c’est du vol ; et qu’on privilégie les primes de rendement. Point barre. S’ils refusent, il faudra les chasser tous et rouvrir des listes de re-recrutement. Celui qui s’y inscrit devra accepter les nouvelles conditions. A l’occasion, il faudra encercler les structures du Trésor, des impôts et des finances par l’armée, la gendarmerie et les CRS et mâter immédiatement les perturbateurs qui voudront empêcher les autres de de réinscrire.
    Seulement, il faudra d’abord augmenter les salaires de base de tout fonctionnaire pour contenter tout le monde d’abord avant de mener cette opération et niveler les salaires en imposant qu’à diplôme égal, on ait le même traitement salarial.

  • Le 4 janvier 2018 à 14:05, par Badini En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Vous couvrir d’un nom aussi important qu’est la paix et renier la vérité en qualifiant mal Mr BASSOLMA est la preuve que vous êtes loin de mériter ce nom. Que Dieu vous bénisse Mr BASSOLMA !!! Nous pouvons compter sur des gens éclairés comme vous. Mme la paix, sachez que personne n’est aussi quidam que ça maintenant dans ce pays. Je pense que même vous, vous êtes intelligent. Seulement voilà..........Enfin !!!! Ce n’est pas ce que je veux dire.

  • Le 4 janvier 2018 à 14:08, par ToTo En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Pour moi, le problème posé est un problème d’équité. Il faut un traitement équitable même s’il y a pas de ressources. La constitution elle même l’exige. A catégorie égale, certain corps ont 5 fois le salaire des autres corps. On peut faire une différence en tenant compte de la spécificité de certains boulots mais les écarts que nous observons actuellement sont injustes et injustifiables. La transition a voté la loi mais le gouvernement actuel qui a signé les décrets d’application. On ne peut pas chasser Blaise et quelqu’un vient pour instaurer l’injustice. le peuple n’est pas bête.
    Les travailleurs doivent rester vigilant, je trouve que c’est pour contenter les gens en disant que y a une réforme du système de rémunération en vue mais qui n’arrivera jamais si les travailleurs ne se lèvent pas ensembles. C’est la seule solution pour les contraindre.
    Tous les travailleurs de la fonction publiques s’unissez vous et vous aurez de la force. Laissez les grèves par secteur et mutualisez vos revendications (même ceux qui ont des lois à part comme enseignants chercheurs, collectivité et hospitalière) et vous verrez que ça va pas dépasser 02 mois, les choses seront dans l’ordre voulu par la constitution : équité social

    • Le 4 janvier 2018 à 16:14, par Mazawa En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      D’accord pour une augmentation de salaires dans la fonction publique mais elle ne devra pas dépasser 35% du budget de l’Etat, avec le fonctionnement y compris.

    • Le 4 janvier 2018 à 16:52, par Insurrection En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      Je suis tout à fait d’accord avec toi, à compétence égale salaire égal. Les spécificités que ça soit sensible...Un exemple je vous dis que y a des fonctionnaires dans ce pays là rien que le fonds commun 1 500 000 FCFA tous les trois mois ça leur fait 500 000 FCFA par mois rien qu’avec leur fonds commun seulement. Plus le salaire il peut avoir au total 500 000 +300 000 = 800 000FCFA par mois. Et d’autres catégories de fonctionnaires eux ils ont plus de 2 000 000 tous les trois mois. Eux ils font quoi d’extraordinaire pour mériter plus que les autres, tous les fonctionnaires sont importants dans la chaine, sans l’autre l’autre ne pourra pas atteindre les résultats escomptés ; imaginer enlever un boulon à une machine si savamment articulé ferait s’effondre l’ensemble. Attention on ne gère pas un pays comme ça Monsieur le Président, essayer d’équilibrer celui qui n’est pas d’accord il peut démissionner. Prenez l’exemple des Gabonais, ils ont vécu ce même problème comme nous mais le président Gabonais a pris son courage à deux mains et il a résolu le problème de façon définitive...il a même dit que celui qui n’est pas d’accord avec les nouvelles mesures équilibristes qu’il peut démissionner ou changer de nationalité...

  • Le 4 janvier 2018 à 14:19, par POLLION En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    J’avoue que je ne comprends plus M BASSOLMA l’objectif c’est quoi au juste . le BURKINA ou les TRAVAILLEURS qu’il représente. ? une Proposition est faite soyons sage et attendons ce qui sera décidé. la gouvernance vertueuse n’est pas seulement des ministres, des Directeurs mais de nous aussi petits soient ils nous devrons montrer l’exemple.
    si le gouvernement s’amuse a favorisé quelques groupuscule alors la lutte sera plus déterminante voire violente mais pour le moment j’attends février 2018 et je refuse d’avoir une dent contre qui que ce soit. je veux juste mon pain.

    • Le 4 janvier 2018 à 15:12, par burkinabè En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      je te rassure qu’il ny aura rien en février.C’est de la pure démagogie.pourquoi attendre février ?c’est juste pour gagner du temps et les enseignants font quoi en attendant février ?Pourquoi à leur tour on dit qu’on ne pourra plus satisfaire les revendications cas par cas ?le mouvement des enseignants risque d’emporter ce regime mais ils ne le savent pas !Tout près n’est pas loin !

    • Le 4 janvier 2018 à 18:01, par MAXWELL En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      Franchement, je trouve qu’il exagère un peu. A force de vouloir tout critiquer avec autant de véhémence, on ne vous prend plus au sérieux. Comme ledit Pollon, la gouvernance c’est tout le monde car nous sommes tous gouvernants à un certains niveau. Les vieilles habitudes ont la vie dure mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Nous suivons l’actualité comme tout le monde et nous constatons quand même qu’il y a des efforts qui sont fait pour améliorer la gouvernance. Ils sont combien aujourd’hui et non des moindres à avoir été relevés de leurs fonctions et même à être incarcérés pour malversations ? De grâce critiquons avec objectivité : Si c’est mauvais,il faut dire que c’est mauvais. Mais quand des efforts sont fait pour faire changer les choses, il faut dire au moins que c’est bon mais c’est pas arrivé.

  • Le 4 janvier 2018 à 14:19, par typologie En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    En attendant si Bassolma veut se montrer patriote il doit reprendre la craie. lui qui était un éternel absentéiste au lycée Zinda. monsieur Basié pourqoi profiter du syndicalisme pour ne plus enseigner et bouffer l’argent de l’Etat pour rien. la charité bien ordonnée commençant par soi meme et pour donner un bon exemple l’homme fort de la CGT/B devrait repartir en classe pour enseigner les Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) à nos jeunes frères qui ont beaucoup besoin de lui au lieu de passer son temps bavarder tous temp dans les medias et les manifestations syndicales prétextant d’etre syndiquer. rejoint les salles de classes et laisse la place au syndicats qui peuvent frequenter correctement leur service tous en syndiquants. A bas les leadeurs syndicals absentéistes dans leur poste de service !

    • Le 4 janvier 2018 à 18:49, par Tamboado Elie En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      Ah ! Ils mordent partout parce qu’ on decouvert leur jeu. Diffamez, diffamez. il y aura toujours a diffamer mais on a vu la verite. Aucun corps n’est assez bete pour s’ asseoiur et laisser certains corsp dit speciaux manger. L’ esclave qui n’est pas capable de remettre en cause l’ injustice merite bien de pourrir dans son sale sort.On ne nie pas les specificites des corps. Par exemple, les profs d’ universite qui font souvent Bac +10, qui va dire que meme si on leur donnait 1 million et demi par moi, c’est un probleme ? Mais desdes Cycles C de l’ ENAREF qui un revenu superieur a Professeurs agreges et vous pensez que c’est normal,ca ? On est ou la ? Equite, equite, justice sociale. Mais personne ne viendra lutter pour els travailleurs qui croient que la proposition viendra de ce gouvernement sans la pression. Choisissez.

    • Le 5 janvier 2018 à 08:24, par Mike En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      M Typologie consulter le CV de Bassolma et vous verrez que ce monsieur peut bien gagner sa vie ailleurs .C’est dommage que bon nombre de burkinabé ont un esprit de critiques et non un esprit critique.

  • Le 4 janvier 2018 à 14:37, par LECTURER En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    je pense que paix doit relire les propos de M. Bassolma.
    il n’est pas contre cette reforme mais il milite pour qu’on pousse encore plus loin cette reforme pour plus de justice et d’équité sociale

  • Le 4 janvier 2018 à 14:40, par honore En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Là il y a risque de créer un autre problème avec cette réforme. Pensez-vous que ceux qui se retrouveront avec leurs salaires diminués vont l’admettre facilement ?

  • Le 4 janvier 2018 à 14:44, par Paix En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Cher Badini. vous êtes un inconditionnel de BASSOLMA.... mais en tout il faut faire appel à l’intelligence justement et à la sagesse.
    vous vous rappelez la convocation de Zephirin à la gendarmerie. avant même que le motif soit connu certains criaient déjà au complot sur les réseaux sociaux. la finalité c’était quoi "l’entendre sur sa plainte contre le ministre Compaoré"
    BASSOLMA ne peut-il pas attendre de connaitre ce qui se trouve dans cette proposition avant de faire une telle sortie ? Je m’inscris dans la proposition de POLLION "une Proposition est faite soyons sage et attendons ce qui sera décidé. la gouvernance vertueuse n’est pas seulement des ministres, des Directeurs mais de nous aussi petits soient ils nous devrons montrer l’exemple." économisez cette énergie pour cette rencontre sera plus benthique.

  • Le 4 janvier 2018 à 14:47, par Ka En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Merci Bassolma Bazié : Tout mon estime va a ceux qui disent haut de ce tout le monde sait et dit tout bas, et toi Bassolma tu dis tout haut par rapport à ce que d’autres disent tout bas.

    Le président du Faso sait pourquoi il va procéder une réforme du système des rémunérations dans la fonction publique pour plus d’équité et de justice sociale. C’est très simple : Quand il regarde les salaires et les avantages de ses ministres et conseillers bidons, il comprend pourquoi les agitations de tous les syndicats de nos institutions, et même les entreprises privées. Cette différence entre les ministres et les conseillers de la présidence ou d’autres ministères par rapport à ceux qui se lèvent le matin et font leurs services convenablement pour des salaires minables qui ne peuvent pas nourrir leurs familles, confirme que la corruption est visible au plus haut. Et comme je disais dans une de mes critiques sur une analyse subtile de Sayouba Traoré un intellectuel averti qui nous éclaire sur la corruption, ’’’pour combattre la corruption dans un pays comme le Burkina, le problème est très simple il faut commencer par le haut :’’’ Il y a tellement de malversations dans l’entourage du pouvoir, et à tous les niveaux que personne n’agit avec la morale comme Bassolma a cité quelques exemples.

    Quand le bon exemple viendra de haut, peut-être que ça changera. Mais pour cela, il faut sanctionner de manière sévère et juste ceux qui se sont enrichis de manière illicite. Le problème est que le Burkina depuis plus de 27 ans avec l’ère Compaoré, le pays est pourri jusqu’à la moelle et l’impunité est la règle, et qui continu avec le régime de Roch Kaboré. Les exemples sont pléthores, ’’’exemple les villas des magistrats et les membres du gouvernement, surtout les conseillers bidons qui poussent comme des champignons à Ouaga 2000, les 4x4 au prix des centaines de millions qui remplissent les parkings de la ville, et on ne sait qui paye quoi aux impôts excet. Oui Bassolma tu as raison, il faut que le président agisse vite, car la lutte des classes au pays des hommes intègres est une lutte politique qui ne se laisse pas faire par des prédateurs qui ont volé le fruit de l’insurrection pour piller les caisses de l’état et filer un midi avant le repas.

  • Le 4 janvier 2018 à 15:00, par Mafoi En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Il faut qu’on se dise la vraie vérité,le Burkina Faso est presque devenu le seul pays au monde où on peut piquer dans les caisses de l’Etat sans être inquiété.En effet dans les pays monarchiques avec leur pétrole qui coule à flot,ils ont commencé à faire leur mue avec des arrestations massives comme en Arabie Saoudite où plus de 200 personnes sont concernées notamment des ministres,des princes,des hommes d’affaires et y a rien alors que chez nous,faut pas toucher le seul d’un délinquant en col blanc sinon c’est l’émeute.C’est désespérant car mon pays est vraiment fichu,foutu pour un très mauvais moment alors que les mêmes voleurs pour nous berner disent que toutes les structures sont en place avec des pseudo juges indépendants qui cherchent plutôt à se goinfrer qu’à appliquer le droit,un REN LAC de façade,une cour de comptes compilatrice de documents sans lendemain,une ASCE pour les parades etc etc....!

  • Le 4 janvier 2018 à 15:05, par madi En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Je suis d’accord avec Bassolma BAZIE, tout le monde doit connaître la rémunération des ministres, présidents d’institution, gouverneurs etc : en effet il y a ce qui est officiel et écrit mais il y a les rémunérations non inscrites tels les mutiples missions, colloques, séminaires organisés à de gros frais dont certains s’engraissent. Parfois même les frais de missions de certains, calculés sur l’année dépassent largement le salaire. Des minstres, des gouverneurs, des DR, des DP, des hauts-commissaires, des préfets etc qui passent toute l’année à courir dans des foras de tout genre et souvent inutiles : j’espère que tout cela sera intégré dans les rémunérations.

  • Le 4 janvier 2018 à 15:06, par Neb-nooré En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Bonjour,
    Juste pour dire la nécessité de revoir effectivement les traitements dans la fonction public burkinabé. Il y a trop d’injustices. Prenez le cas du MESRSI, il y a deux types d’agents qui émargent sur le budget de l’état. Il y a les fonctionnaires et les permanents CNRST. Ces deux types d’agents ont des traitements salariaux différents pour la même catégorie. Par exemple, pour la fonction de chargé de recherche, l’agent permanent reste en catégorie A tandis que l’agent fonctionnaire passe en catégorie P, donc des salaires différents mais par contre on les demande de fournir le même niveau de travail. Récemment le conseil des ministres a régularisé le cas de 14 de ces agents, et les autres qui attendent ? Que faire ? Trouvez une solution définitive à ce problème car personne n’a demandé à être permanent CNRST. Les boss du CNRST savent ce que ces agents ont apporté aux différentes instituts du CNRST mais par pure méchanceté ils trainent le pas pour la régularisation de la situation de ces agents.

  • Le 4 janvier 2018 à 15:09, par mytibketa En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Il fait bon parler au burkina faso tout le monde dit tout et n’importe quoi. Apres l’or qu’il faut partager aux enseignants, après les tombes qu’il faut enchainer nous voilà devant des propos de quelqu’un qui n’est élu que par trois pelés et deux tondus et qui veut s’ériger en directeur de personnel rompu aux textes et pratiques connus de tous. En tirant trop sur la corde on se trouvera devant une mise en cause de nombreux acquis. En effet je ne vois pas comment on va respecter des critères de convergence des organisations auxquelles nous avons adhéré si certains seuils doivent être dépassés.En dehors des hommes évoluant dans le privé et pour lesquels le savoir faire peut vous amener vers les cimes de l’avoir, en dehors de ceux investis d’une mission à caractère électif national, posons les choses à plat et seul sera reconnu le diplôme lors du recrutement et on y va pour la fonction publique. Pour celà on met un terme aux concours dit professionnels qui livrent des parchemins maisons et qui ont montré leurs limites pour certains paresseux et on y va. On retiendra alors les diplômes suivants : CEPE, les divers Brevets,BAC licence,Maitrise, masters, doctorat et c’est fini. Les équivalents bidons ou les reclassements pour ancienneté dehors. Alors on se respectera un peu plus parceque on saura qui est qui. La fonction publique ne sera plus une forêt dans laquelle les nullards se cachent derrrière les troncs d’arbres que sont les syndicats pour avoir de la promotion facile.

  • Le 4 janvier 2018 à 15:09, par article 37 En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Bonjour à tous,
    Bassolma devrait avoir un peu de modestie. L’arrogance n’a jamais payé. On ne peut pas s’adresser au chef de l’état avec ce ton. Dans aucun pays au monde, aucun président ne touchera le même salaire que ses concitoyens. Les compétences, ça se vend. N’en déplaise au syndicaliste chevronné. Il faut commencer à lui verser le salaire le plus bas de la fonction publique.
    Il était où sous Blaise celui là ?
    Il est employé par quelle administration ?
    Désormais nous exigeons des comptes de l’institution syndicale qu’il dirige. Il faut qu’il donne le bon exemple.

  • Le 4 janvier 2018 à 15:42, par L’observateur En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    La gouvernance vertueuse commence aussi par chacun de nous individuellement pris sinon ceux que nous critiquons aujourd’hui ne sont pas différent de nous et ce n’est pas certain que si BASOLMA est élu président aujourd’hui il fera mieux que les autorités actuelles par ce que comme on le celui qui est hors de l’arène s’est mieux lutter que celui qui est dans l’arène

  • Le 4 janvier 2018 à 15:43, par Zongo En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Il ya pas de politique au burkina faso.la gestion n est pas equitable car le bukina regorge bocou de resource par exemple au niveau de l or pourkoi ouaga continue a percevoir les taxes venant des mines d or ki se situe dans les villages alors ses taxes peuvent etre bien utiles a developper ses villages bon vous avez voter rock c est bon mais il n est pas l homme ki nous fo pour le development du pays car ce gouvernement na pas de vision du development.

  • Le 4 janvier 2018 à 15:52, par Mazawa En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Autant je suis pour le principe que l’on mette la pression sur le gouvernement afin de l’amener à travailler dur, autant je suis également contre ces revendications tout azimut et le radicalisme aveugle. Nous venons de sortir d’une insurrection populaire il y’à peine deux ans, et "Paris ne s’est pas construit en un jour". Pour que ce pays (Burkina Faso) se développe il faut au moins 10 ans (avec un taux de croissance de plus 15 %), si toute choses égale par ailleurs. Et ce n’est pas avec ces revendications « égoïstes » que nous pourrons y arriver.
    Il est écœurant de constater que ces fonctionnaires qui ne sont pas les seuls Burkinabé (seulement 170 000 personnes), qui bouffent déjà 50% du budget de l’Etat (fonctionnement y compris), veuillent encore des augmentations de salaire. Si vous continuer à ce rythme, nous les travailleurs du privé entrerons également dans la danse pour exiger l’annulation pure et simple de nos UITS et d’autres taxes y afférentes. Nous verrons en ce moment d’où sortira l’argent pour payer vos salaires. Tout le monde reconnait aujourd’hui que l’administration publique est contre-productive, qu’à l’administration publique c’est la merde : avec des retards et des absentéismes au service, des hôpitaux ou se développent des infections nosocomiales et des écoles/collèges ou les cours sont bâclés, et s’ils connaissent un taux d’achèvement, c’est moins de 30%, et avec des taux de succès médiocres. Pourquoi, selon vous les gens préfèrent-ils inscrire leurs enfants dans le privé ?

    Ils sont nombreux ces professeurs qui se promènent dans les lycées avec à peine quatre (4) heures de travail par semaine ou ces instituteurs qui sont cinq dans une seule classe de CP1. C’est eux qui ne foutent rien et c’est eux qui veulent qu’on leur distribue toutes les richesses de ce pays. Les responsables des organisations syndicales devraient d’avantage sensibiliser leurs militants à plus d’ardeur dans le travail. Au lieu d’être pécuniaire, ces revendications devraient plutôt porter sur les écoles sans paillotes et le renforcement des équipements et infrastructures sanitaires. Je connais plein d’inspecteurs de travails, de secrétaires administratifs qui passent leurs heures de services soit à faire de la vacation soit à boire du thé devant leur bureau.
    Je ne crains qu’avec de telles mentalités, nous soyons encore loin de sortir du bourbier du sous-développement et que le pays ne soit sur une trajectoire explosive. Le développement ce n’est pas seulement dans la bouche, c’est un changement de mentalité, de comportement et il faut que les burkinabés le sache. Il a fallu 2 décennies et des sacrifices énormes au Japon, à la Corée du Nord et au Singapour pour atteindre le stade actuel de développement. Ces pays dont nous envions tant les modèles ont tâtonnés, sont tombés plusieurs fois avant de voir le bout du tunnel.
    Pour votre gouverne :
    Au Rwanda, un économiste dans une administration peut toucher 100 000 francs par mois, soit 135 euros. Un maître-assistant à l’université peut toucher environ 175 000 francs par mois, soit 235 euros. Les salaires de l’administration sont effectivement payés. À Kigali, un chauffeur pour une journée demande 5 000 francs, soit 6,76 euros. Une course en taxi individuel pour environ 5 km à Kigali revient à 2 000 francs, soit 2,70 euros, une coupe homme chez le coiffeur environ 700 francs, une heure d’Internet dans un cyber-centre 500 francs, une brique d’un demi-litre de lait UHT 450 francs, une bouteille de 33 cl d’eau de source 250 francs, une brochette de chèvre-frites environ 600 francs (variable), une heure de parking au centre de Kigali 100 francs. (Source : Wikipédia)

    Rwanda Burkina Faso
    PIB/Habitant en 2015 710,35$ 640$
    Situation Enclavé Enclavé
    % Budget Education 19 % (2007) 17 % (2009)

    Bon courage à tous. Sachez que c’est dur pour tout le monde.

    • Le 4 janvier 2018 à 19:14, par Kouda En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      Une parcelle pour construire sa maison d’habitation principale coûte combien au Rwanda ?
      Le sac de ciment y coûte combien ? Quels sont les prix des autres matériaux de construction ?
      Quelle est la qualité du réseau téléphonique mobile et d’internet au Rwanda ?
      Avant de nous citer ces données, il faut les utiliser pour construire une histoire logique et cohérente.

    • Le 4 janvier 2018 à 20:40, par Passakziri En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      Chèr(e) Mazawa,
      D’accord avec vous quant au poids que le fontionnaire burkinabé coute au budget de l’Etat et au laxisme de certains d’entre eux qui n’arrange pas les choses. Ca, dans presque tous les domaines. Si les fonctionnaires coûtent 50% au Budget de l’Etat, C’est bien du à plusieurs raisons ; A mon avis d’abord au faible poids économique du Pays, ensuite il y’a ce problème que Mr Bazié a bien souligné ici : le problème des avantages démesurés et inexpliquables des privilégiés , en commencant peut-être par le PF lui même. Alors, on peut bien commencer par le président, ses ministres , les députés dormeurs pour descendre l’échelle . Sankara n’avait-il pas montré le chemin à suivre ? On ne peut pas demander aux autres de ne pas revendiquer quant on n’hésite pas à s’offrir les morceaux les plus juteux. Ensuite il faudra reduire le train de vie de l’Etat ou chaque directeur de service est quasiment doté d’un véhicule de service et de carburant. Ce sont là des choses qui ne consolident pas les caisses de l’Etat. Quand ceux qui sont en haut auront donné l’exemple, le reste suivra.
      Mais je ne vois pas forcement la relation avec Kigali.

      Passakziri

    • Le 4 janvier 2018 à 20:57, par Mazawa En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      PS:Le Burkina et le Rwanda sont tous des pays enclavés. En 2015 le Rwanda avait un PIB/Habitant de 711 dollars contre 640 pour le Burkina.En 2007 le Rwanda a consacré 19% de son budget à l’éducation contre 17% pour le Burkina en 2009

  • Le 4 janvier 2018 à 15:59, par nabakiba En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Je vous assure que je ne comprends plus dans ce pays là. Ce monsieur doit le milieu syndical et créer un parti politique et on le verra sur le terrain . Voila des gents qui sont collés aux bureaux nouveaux de la bourse de travail et qu’ils veulent rien faire encore dans les services .
    Le président RMCK souhaite trouver une solution globale pour tous les gents de la fonction publique .
    SVP permettez les citoyens honnêtes non salariés de respirer un car vous avez eu le pain, le beur et maintenant vous voulez la soupe, les gros vins et les grosses cylindrique v8 et j’en passe ....................

  • Le 4 janvier 2018 à 16:00, par Michou TOE En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Très belle analyse à mon sens. Le problème de nos dirigeants - de tout temps - c’est de concevoir et de croire que le sacrifice doit venir du peuple et non d’eux. Maurice YAMEOGO en arrivant à Blaise COMPAORE. Et généralement, cela finit par les emporter. Si le Président est sage, intelligent et averti, qu’il prenne les propositions de Bassolma BAZIE au sérieux qui sont loin d’être des propos sectaires et incendiaires. Si Rock veut entrer dans l’histoire et dans le cœur des Burkinabés après Thomas SANKARA( image un peu abusée et abusive), qu’il s’engage résolument contre vents et marées dans cette voix de restructuration de la masse salariale et autre de la Fonction Publique Burkinabè(il y aura de l’opposition au sein de sa propre gouverne, j’en suis sûr). Qu’il commence par eux-mêmes - verticalement -, et je suis sûr qu’il aura l’onction populaire. Sans quoi il sortira par la petite porte et tête baissée. Qu’il prenne les choses les choses à bras-le-corps.
    Le peuple a vraiment et a besoin de manger. Monsieur le Président, ouvrez l’œil et le bon, et vite. Salut !

  • Le 4 janvier 2018 à 16:10, par SID En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Ce qui est certain, février n’est pas loin. Pas de discussion à n’en point finir. Et le plus important : A DIPLOME EGAL, SALAIRE EGAL.

  • Le 4 janvier 2018 à 16:16, par De Batanga En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Qui a autorisé la fonction publique judiciaire ?
    Qui a permis l’institutionnalisation de la fonction publique hospitalière ?
    Qui a crée la fonction publique territoriale ?
    Qui a accepté la hausse des fonds communs des agents du MINEFID ?
    Qui a signé le protocole d’accords de inspecteurs et contrôleurs du travail ?
    Qui a adopté le statut des greffiers et greffiers en chefs ?
    Ce ne sont pas les enseignants qui ont adopté tout ça, à ce que je sache.
    Bon. Peut être que ces statuts aient été adoptés sans que notre papa à tous ne soit au courant. Ce qui est sûr le président s’est réveillé et il ne veut pas qu’on lui parle d’un statut pour le monde de l’éducation. Son ministre et ses députés trouvent même que les enseignants sont trop nombreux pour bénéficier des avantages. Voici donc mes solutions :
    1. On arrête les constructions des salles de classes
    2. on ne recrute plus d’enseignants au Burkina Faso parce qu’on a peur du nombre
    3. on licencie tous les enseignants, pourquoi pas, pour laisser les corps à faible effectifs.

  • Le 4 janvier 2018 à 16:20, par ARIAS En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    J’ai honte pour certains internautes par leurs écrits. Comment voulez vous qu’après un tel discours on résolve les problèmes d’une groupuscule et qu’on veuille que le syndicat croit en ce discours ? Et des bornés viennent ici demander au syndicat d’être sage vis à vis de ce discours qui à la limite n’est qu’une insulte au peuple qui ne réclame que justice dans le traitement de tout un chacun. Certains même vont jusqu’à parler d’aigreur comme si M. Bassolma attendait un pourcentage sur l’amélioration de ces malheureux fonctionnaires. Mille milliards de mille sabord !!!!!!!

  • Le 4 janvier 2018 à 16:25, par Dragon rouge de Zambie En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Merci BASSOLMA car tu luttes pour nous les travailleurs. Il faut effectivement revoir le système de rémunération en commençant par le Président du Faso, les ministres, les députés et les présidents d’institutions.Il faut que nos gouvernants nous montrent le chemin à suivre. Le nouveau système de rémunération doit se fonder sur le principe suivant : A DIPLÔME ÉGAL,SALAIRE ÉGAL.

    On ne plus accepter qu’un agent d’une catégorie donnée d’un certain emploi touche 4 à 5 fois le salaire d’un agent d’un autre emploi de la même catégorie. Si vous estimez qu’il y a des emplois qui sont plus importants que d’autres faites le savoir aux intéressés qui vont se faire le devoir de vous démontrer le contraire. En effet, dans la société nous sommes tous complémentaires et chacun a un rôle à jouer pour l’harmonie sociale.C’est la division sociale du travail qui exige cela . Ainsi, de même que le magistrat ne peut faire le travail d’un médecin, un fiscaliste ne peut enseigner des enfants car n’ ayant pas la formation pédagogique nécessaire son action sera une simple déformation des âmes humaines. Un commissaire de police ne peut faire le travail d’un ingénieur BTP et vice versa.
    Pour respecter l’ÉQUITÉ, LA JUSTICE et l’ÉGALITÉ dans les traitement salariaux, il ne faudrait pas que l’écart entre des agents de même catégorie soit abyssale bien que l’on puisse admettre une certaine distance minime entre des salaires d’agents de même catégorie. Cette distance est généralement justifiée par raisons objectives et irréfutables.

    UN CONSEIL IMPORTANT. Pour la reforme du système de rémunération, je recommande que tous les secteurs soient impliqués. Ne faites pas comme par le passé ou les responsables du MINEFID et du MFPTPS contentaient de réunir des amis de quelques ministères qui ne connaissent rien d’ailleurs en Techniques de rémunération et qui se contentent de se tailler la part du lion et pondent in fine des barèmes de solde qui ne reflètent que leur incompétence notoire.

  • Le 4 janvier 2018 à 16:40, par Shalom En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Je pense que M. BAZIE a mis le doigt sur le fond du problème. L’exemple doit venir d’en haut. Si en tant qu’autorité on montre l’exemple, on est fondé à sanctionner ceux qui sont sous sa responsabilité et qui prennent des libertés avec la loi. Les burkinabé qui ont vécu notre révolution de 1983 à 1987 peuvent l’attester. Si les mesures qui ont été imposées par notre révolution à l’époque ont été acceptées, c’est surtout parce que les dirigeants montraient eux-mêmes la voie. Le président Thomas SANKARA a fait la déclaration publique de son salaire et de ses biens jusqu’aux bijoux de sa femme. Il faisait ce qu’il disait et donc il était crédible aux yeux du peuple. En ce qui concerne les ’oiseaux rares’ dont parle le Ministre SAWADOGO, j’imagine qu’il fait allusion au Premier Ministre et au Ministre en charge des finances. En effet, il semble que les fonctionnaires internationaux qui entrent au gouvernement gardent les salaires qu’ils touchaient dans leurs organisations d’origine, ce qui à mon avis est aberrant dans un pays pauvre comme le nôtre. S’ils acceptent venir servir leur pays par patriotisme, qu’ils acceptent également les conditions matérielles et financières que ses lois leur offrent. Après tout, on peut trouver des burkinabé aussi compétents qu’eux à l’interne pour servir le pays aux postes qu’ils occupent. En tant que travailleurs et burkinabé tout court, nous devrions être vigilants par rapport aux propositions de remise à plat du système de rémunération des fonctionnaires.

    • Le 4 janvier 2018 à 17:38, par LUI En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      Cest vrai ce que vous dites Mr Salhom.Mais ce n’est pas ce que veulent les burkinabè.Faite ça et on vous assassine un 15 octobre.Les gents ne veulent pas qu’on les empêche de manger.Le burkinabè préfère s’accaparer pour lui seul le budget de l’etat .qid aux autres d’aller mourir.ce n’est plus son problème.

      • Le 5 janvier 2018 à 08:56, par Shalom En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

        Merci beaucoup LUI. Vous avez raison. C’est justement parce que le président SANKARA ne voulait pas que les gens ’mangent’ qu’il a été assassiné le 15 octobre 1987. Alors, que voulons-nous ? Le statut quo ou bien une distribution équitable de nos maigres ressources ? J’ai peur pour mon pays. Que DIEU Lui-même nous assiste !

    • Le 5 janvier 2018 à 10:31, par diassus En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      le BURKINABE est très compliqué. Le développement du BURKINA le sera encore plus. Pour quelles raisons je dis cela ? Parce que je constate simplement que le Burkinabe est très versatile et n’est pas près au sacrifice. Tiens, sous la révolution de THOMAS SANKARA, nous avons crié à l’autocratie, nous avons crié au bafouement des droits syndicaux, nous avons dit que la révolution est anti démocratique parce qu’elle nous ramenait à la triste réalité du BURKINA, celle selon laquelle le développement du BURKINA passe par le sacrifice de tous ces fils (du chef de l’ETAT au citoyen lamda). Ce sont les mêmes protagonistes qui ont critiqués cette révolution qui la cite aujourd’hui en exemple. Pour que ce pays se développe, je suis en partie d’accord avec le S.G. de la C.G.T/B. il faut que tout le monde revienne au sacrifice comme avant car tout le monde sait qu’à ce rythme, nous seront toujours à tirailler dans 20 ans car tout le budget de l’ETAT ne suffirait pas pour nous satisfaire

  • Le 4 janvier 2018 à 16:44, par Sage En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Le problème est plus profond. Souvent, ceux qu’on croit les mieux payés ne le sont pas réalité. Quelqu’un qui perçoit 100 000 F/mois alors qu’il travaille effectivement 2H/jour et passe le reste du temps à faire autre chose que le travail pour lequel il est payé, gagne en réalité plus que quelqu’un qui touche 300 000F/mois et fait ses 8H/jour. Beaucoup parlent mais quand on fait le point, on peut les traiter de "voleurs".

    S’agissant de Mr Bassolman Bazié, pour moi, il a de bonnes idées, mais parle trop (va dans tous les sens) et de manière belliqueuse ; pour se faire comprendre, on n’a pas besoin de faire la guerre. Dieu nous a doté de 2 oreilles et d’une seule bouche qui ne sert d’ailleurs pas qu’à parler ; on doit écouter plus, faire une analyse avant de parler. Mais quand vous attaquez systématiquement et dans le cas présent, sans avoir cerner tous les contours (puisque rien de concret n’est encore sur la table), beaucoup de gens se demanderont à la longue si vous, vous n’avez pas un autre agenda, ce qui pourra conférer peu de crédit à vos propos, même si vous avez de bonnes idées.

    • Le 4 janvier 2018 à 18:56, par Claude Joel Kabore En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      "Souvent, ceux qu’on croit les mieux payés ne le sont pas réalité. Quelqu’un qui perçoit 100 000 F/mois alors qu’il travaille effectivement 2H/jour et passe le reste du temps à faire autre chose que le travail pour lequel il est payé, gagne en réalité plus que quelqu’un qui touche 300 000F/mois et fait ses 8H/jour. Beaucoup parlent mais quand on fait le point, on peut les traiter de "voleurs"."
      Aqui la faute si des gens touchent 100000f et ne foutent rien ? Encore une question de gouvernance vicieuse, le contraire de la vertueuse.

    • Le 5 janvier 2018 à 09:08, par Shalom En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      Bonjour M. Le Sage. Sans prendre la défense de M. BAZIE, je pense qu’il s’agit d’un problème de tempérament. M. BAZIE est vif et incisif dans ses propos. On peut aimer comme on peut ne pas aimer. Moi, je retiens surtout la pertinence de ses propos. Le syndicat des impôts a dit qu’il y avait beaucoup d’argent dans notre pays mais le problème c’est la mauvaise gouvernance. Il a dit qu’il y a une importante évasion fiscale, des membres du gouvernement qui ne paient pas leurs impôts, l’or qui sort frauduleusement du pays etc. Regardez un peu le train de vue de l’Etat. Est-il nécessaire de doter les directeurs et autres responsables de véhicules de fonction ? Regardez les longs cortèges de véhicules 4x4 des membres du gouvernement quand ils vont sur le terrain. La dernière fois, le président de l’Assemblée nationale a conduit une délégation de parlementaires à Bobo en empruntant le car d’une société de transport en commun. Il y a beaucoup de gaspillage. Et puis, l’assiette de l’impôt doit être élargie au plus grand nombre afin que nous participions tous au développement de notre pays.

  • Le 4 janvier 2018 à 16:45, par KONATE En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Merci pour cette réponse approprié car Le Président doit d’abord commencer par lui et son entourage .

  • Le 4 janvier 2018 à 16:47, par Sidzabda En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Bassolma, si tu veux être réaliste et honnête avec toi-même, il faut reconnaitre que le mouvement syndical n’a jamais été acteur dans les dates des 30 e 31 octobre. on se rappelle des propos des responsable du syndicat et du Cadre de lutte contre la vie chère" qui disait qu’il ne faut pas laisser la peste pour le cholera ou encore "remplacer Blaise par qui". le seul mérite du syndicat burkinabè c’est le coup d’état lors duquel il s’est rattrapé. alors, il faut être honnête même si syndicaliste rime avec insatisfaction quotidienne. aussi, si tu veux vraiment être un acteur de la lutte respectueux des textes, dis-nous, tu es en service où ? au Zinda ou à la direction régionale de l’enseignement post-primaire et secondaire ou quelle direction centrale du ministère ? là où tu es tu as l’obligation de résultat, mais on constate toute honte bue que tu passe ton temps d’atelier en atelier, si ce n’est des colloques, des symposium et que sais-je encore ? c’est cette personne qui nous donne la leçon de morale. tu parle d’alternance mais c’est pour les autres, au sein du mouvement syndicat, ce mot est absent. alors on connait la réalité, arrête alors de nous berner car tu fais partie de ceux dont les enfants ne sont pas au pays. au finish, on se connait !!!

  • Le 4 janvier 2018 à 16:55, par Sidzabda En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    avec Bassolma, je vois bien que le communiste est bien vivace au Burkina faso. le PCRV est bien ancré avec des gens comme les Bassolma qui ne voient as au delà du bout de leur nez. comment un soi-disant intellectuel raisonne en oubliant les braves paysans. je pleure pour mon pays car ce BASSOLMA va nous pousser dans le gouffre. question ; quelle est la durée du mandant à la tête des syndicats ? ou bien là-bas on parle pas d’alternance comme quoi la leçon c’est pour les autres. soyons réaliste

  • Le 4 janvier 2018 à 17:43, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Enfin ! Il était temps que nos gouvernants comprennent que tout l’édifice d’injustices criardes que constitue le système de rémunération de l’état doit être revu dans notre Burkina post-insurrectionnel. Car la "réformette" du passage de la loi 013 à la loi 081, en dehors de corriger la différence contractuel/fonctionnaire, n’a fait que formaliser les avantages acquis de certains et même augmenter les inégalités en faveur de ceux qu’on voulait "encourager", dans une visée politique. Et dans ce contexte certains internautes font un mauvais procès au président Kaboré car il ne s’est pas adressé exclusivement aux enseignants en lutte actuellement à ce propos.

    Je dis bien "système de rémunération de l’état" et non "des fonctionnaires". Car le problème dépasse les fonctionnaires pour s’étendre à tous les corps liés à l’état : Les militaires et para-militaires, les enseignants et enseignants chercheurs du supérieur, les salariés des sociétés d’état, les agents des finances et leurs fameux "fonds communs" et bien sûr les membres du gouvernement et de l’assemblée, les ambassadeurs, etc...

    Car le sentiment d’injustice n’est pas la seule motivation des revendications. Il faut bien comprendre que les prix des biens et services s’alignent sur les revenus (élevés) des plus favorisés, et donc fait sentir davantage la "vie chère" aux autres. Il n’y a qu’à voir les prix des loyers, des terrains et des scolarités pour s’en convaincre. Seulement voila, cette solution, bien que sage et salutaire, va se heurter à deux problèmes sérieux :

    1°) Elle prendra du temps, entre le début du processus promis en Février 2018 par le président du Faso et la finalisation des accords, le passage à l’assemblée, les décrets d’application et le "passage à la caisse", on en a pour au moins une année sinon plus, sachant que le cadre budgétaire est déjà arrêté jusqu’en Décembre 2018. Raisonnablement donc, l’objectif sera Octobre 2019 pour la session budgétaire de l’assemblée nationale. Or demander à ceux dont les revendications datent de plusieurs années comme les enseignants d’attendre ce terme va être difficilement accepté !

    2°) Le compromis sera difficile à trouver. En effet, soit on efface les inégalités en nivelant par le haut (augmenter ceux qui sont défavorisés et maintenir le statu quo pour les autres), soit on va revoir à la baisse les avantages de certains pour augmenter ceux des autres, ce qui n’ira pas sans protestations. On peut s’attendre à ce que les "avantages acquis" soient défendus bec et ongle par ceux qui en bénéficient déjà. Or, la première solution suppose une augmentation sérieuse du budget et de la part consacrée aux salaires, ce qui est difficile dans le contexte économique actuel à moins d’augmentation spectaculaire des recettes de l’état. Et c’est là où Bassolma a raison car on a l’impression que l’état (ou du moins ses dirigeants) renonce volontairement à des recettes importantes, induisant ainsi des soupçons d’impunité complice sinon de franche corruption.

    Bref, ça va chauffer pour réformer, et en attendant il faudra "éteindre le feu" en satisfaisant, ne serait-ce que partiellement, les revendications déjà sur la table, à moins que nos gouvernants aient déjà opté pour l’année blanche comme Ouaga-la-rumeur le dit. (En fait, deux années blanches car on ne voit pas la fin des négociations promises en Février avant la prochaine rentrée d’Octobre 2018 !). Wait and see ?

  • Le 4 janvier 2018 à 17:58, par Gildas En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Tôt où tard il y aura changement ! Dieu ne se presse jamais !

  • Le 4 janvier 2018 à 18:59, par Nabiiga de Rollo En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Un homme serieux n’ attaque pas un homme mais les idees en usant d’ arguments. Attaquez Bassolma, attaquez le PCRV, ne vous avance pas. Le probleme demeure. Meme si c’est Le PCUS qui dit ces veriters- la, il y a toujours verite.Donc, si c’ ;est comme cela, c’est la premiere fois que moi je vai etre d’accord avec le PCRV.

  • Le 4 janvier 2018 à 20:44, par Mazawa En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Salaire des agents de l’Etat : Ce que gagnent les hautes personnalités du Burkina Faso
    Sous la primature de Paramanga Ernest Yonli, le décret 2005-195 /PRES/PM/MFB/MFPRE du 04 avril 2005 portant rémunération du Premier ministre, des Présidents d’institution et des membres du gouvernement fixait la rémunération brute en fonction des indices salariales de la fonction publique. Le Premier ministre avait une rémunération nette mensuelle de 375 942 FCFA, soit l’indice le plus élevé des barèmes spécifiques (2300). Outre cela, il bénéficiait d’indemnités de représentation de 300 000 FCFA, de fonction de 175 000 FCFA. En somme, le Premier ministre touchait à cette époque un salaire de 850 942 FCFA.

    Payer pendant 6 mois sans exercer sa fonction

    La rémunération des Présidents d’institution est attachée à l’indice le plus élevé du barème ordinaire de la fonction publique, soit la catégorie A échelle 1. Leur rémunération net était de 293 399 FCFA. En outre, ils bénéficiaient d’indemnités de représentation (250 000FCFA), de fonction (135 000 FCFA), de logement (80 000 FCFA). Il leur est alloué aussi une indemnité compensatrice de 100 000 FCFA (eau, électricité, téléphone). En somme, ce décret de 2005 octroyait à un Président d’institution un salaire de 858 399 FCFA.

    Quant aux membres du gouvernement, ils sont rangés sous le même indice que les Présidents d’institution. En cumulant leurs indemnités, le ministre d’Etat avait un salaire de 848 399 FCFA. Les autres membres du gouvernement, 798 399FCA

    Le décret stipulait que 8 personnalités ont droit à la gratuité des fournitures d’eau, d’électricité et de téléphone. Ce sont le Président du Faso, le Premier ministre, le Président de l’Assemblée nationale, le Président du Conseil constitutionnel, le Médiateur du Faso, le Président du Conseil économique et social, le Grand Chancelier des ordres burkinabé, le Président du Conseil supérieur de l’information.

    Enfin, selon l’article 6 du décret : " Le Premier ministre, les Présidents d’institution et les membres du gouvernement conservent leur rémunération et leurs avantages pendant une période de six (06) mois après la fin de leur fonction politique ". Toutefois, il faut rappeler que c’est sous la Primature de Kadré Désiré Ouédraogo, qu’un décret a été pris pour fixer cette période à 6 mois. Auparavant, elle était fixée à 3 mois.

    Une augmentation de salaire de 30 % pour le Premier ministre

    Un nouveau décret sous Paramanga Ernest Yonli va apporter quelques modifications. Le décret n°2007-328/PM/MFB/MFPRE du 25 mai 2007 portant rémunération du Premier ministre, des Présidents d’institution et des membres du gouvernement va changer les indices qui ont servi de base pour la fixation des rémunérations de ces personnalités. Ce qui va entraîner une augmentation de salaire de l’ordre de 1 à 2%. Le Premier ministre passe à l’indice 2 300, soit un salaire y compris des indemnités de 869 740 FCFA. Les Présidents d’institution passent de l’indice 1795 à 1890. Ce qui donne un salaire de 873 927 FCFA. Le ministre d’Etat se retrouve avec 863 927 FCFA et les autres membres du gouvernement 813 927 FCFA.

    Sous la Primature de Tertius ZONGO, la rémunération des hautes personnalités de l’Etat va considérablement augmenter. Les indemnités servies ne changent pas. Les rémunérations brutes mensuelles ne sont plus fixées par rapport à l’indice de la fonction publique. Elles sont indiquées par le décret No 2008-891/PRES/PM/MEF du 31 décembre 2008 portant rémunération du Premier ministre, des Présidents d’institution et des membres du gouvernement. Elles sont les suivantes : Premier ministre 833 000F CFA, Présidents d’institution : 650 000 membre du gouvernement : 650 000. En cumulant les indemnités, le Premier ministre perçoit un salaire brut de 1 308 000F CFA, soit une augmentation de 30% par rapport au décret de 2005 ; un Président d’institution 1 215 000F CFA, un ministre d’Etat 1 205 000F CFA, un ministre 1 155 000F CFA.

    Les hautes personnalités ne sont pas les seules à voir leur salaire augmenté. Les fonctionnaires ordinaires en ont eu. Au même moment où le salaire du Premier ministre subit une augmentation de 30%, le fonctionnaire lambda s’est consolé d’une augmentation de 4%. En 2012, une autre consolation de 5% d’augmentation de sa paie. Mais ces différentes augmentations sont insuffisances pour la grande masse des fonctionnaires qui continue de tirer le diable par la queue. Peut-on en dire autant pour les membres du gouvernement et les Présidents d’institution ?

    Décret N°2008-891/PRES/PM/MEF du 31 décembre 2008 portant rémunération du Premier ministre, des présidents d’institutions et des membres du Gouvernement

    LE PRESIDENT DU FASO, PRESIDENT DU CONSEIL DES MINISTRES

    VU la Constitution ;

    Vu le décret n°2007-349/PRES du 04 juin 2007 portant nomination du Premier Ministre ;

    Vu le décret n°2008-517/PRES/PM du 03 septembre 2008 portant remaniement du Gouvernement ;

    Vu le décret n°2007-424/PRES/PM/SGG-CM du 13 juillet portant attributions des membres du Gouvernement ;

    Vu la loi n°006-2003/AN du 24 janvier 2003 relative aux lois de finances ;

    Vu la loi n°013/98/AN du 28 avril 1998 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents de la fonction publique ;

    Vu la loi n°019-2005/AN du 18 mai 2005 portant modification de la loi n°013/98/AN du 28 avril 1998 ;

    Le Conseil des Ministres entendu en sa séance du 24 décembre 2008 ;

    ARTICLE 1 : Pour compter du 1er janvier 2009, la rémunération du Premier Ministre, des Présidents d’institutions et des membres du gouvernement est fixée ainsi qu’il suit :

    A - Premier Ministre

    Rémunération brute mensuelle : 833 000

    Indemnité de représentation : 300 000

    Indemnité de fonction : 175 000

    B - Présidents d’Institutions :

    Rémunération brute mensuelle : 650 000

    Indemnité de représentation : 250 000

    Indemnité de fonction : 135 000

    Indemnité de logement : 80 000

    Indemnité compensatrice : 100 000 (eau, électricité, téléphone)

    C - Membres du Gouvernement :

    Rémunération brute mensuelle : 650 000

    Indemnité de représentation :

    Ministre d’Etat : 250 000

    Autres membres : 200 000

    Indemnité de fonction : 125 000

    Indemnité de logement : 80 000

    Indemnité compensatrice (eau, électricité, téléphone) : 100 000

    ARTICLE 2 : La rémunération ci-dessus fixée s’applique uniformément à toutes les hautes personnalités occupant utilisant les mêmes fonctions quels que soient leur provenance professionnelle et le niveau de rémunération antérieurement acquis.

    Elle fera l’objet d’un contrat individuel entre l’Etat et chaque personnalité appelée aux hautes fonctions

    ARTICLE 3 : Eu égard à leurs fonctions particulières, seules ont droits à la gratuité des fournitures d’eau, d’électricité et de téléphone, les personnalités ci-après :

    le président du Faso

    le Premier Ministre

    le Président de l’Assemblée Nationale ;

    le Président du Conseil Constitutionnel ;

    le Médiateur du Faso ;

    le président du Conseil Economique et Social ;

    le Grand Chancelier des Ordres burkinabè ;

    le Président du Conseil Supérieur de la Communication.

    ARTICLE 4 : Lorsque la personne avant sa nomination est employée dans une société d’Etat, une société d’économie mixte ou dans un établissement public de l’Etat , elle est d’office mise à la disposition de l’Etat et retrouve son emploi d’origine à la fin de sa fonction politique.

    Pendant toute la période de sa mise à disposition, l’organisme employeur continue de gérer la personne sur le plan administratif.

    ARTICLE 5 : Le Premier Ministre, les Présidents d’Institutions et les membres du gouvernement conservent leur rémunération et leurs avantages pendant une période de six (06) mois après la fin de leur fonction politique, sauf si l’interruption est consécutive à une cause que la fin normale de la fonction.

    ARTICLE 6 : Toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent décret sont abrogées.

    ARTICLE 7 : Le Ministre de l’Economie et des Finances est chargé de l’exécution du présent décret.

    Ouagadougou, le 31 décembre 2008

    Blaise COMPAORE

    Le Premier Ministre

    Tertius ZONGO

    Le Ministre de l’Economie et de Finances
    Lucien Marie Noël BEMBAMBA

    Par Bendré

  • Le 4 janvier 2018 à 22:13, par Sidzabda En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Mazawa, merci pour cet éclairage, ce sont autant d’information que les internautes doivent donner au lieu de s’en prendre aux postes des autres

  • Le 5 janvier 2018 à 00:30, par yamba malik En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Mr BASSOLMA soit juste envers toi même et les autres. Qu’as tu fait pour ce pays ? En tant qu’enseignant combien remplies tu ton volume horaire de 18 heures par semaine ? ne caches tu pas derrière le syndicat pour couvrir certaines choses ?
    As tu déjà entrepris un projet de développement pour une quelconque localité du pays.
    Un proverbe moaga dit " il faut enlever l’épine de la fesse avant d’enlever celle de la planche du pied". Soyons objectifs et sérieux.
    Ceux qui ne veulent pas la reforme salariale de la fonction publique sont libres de démissionner .

  • Le 5 janvier 2018 à 02:39, par un passant En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    La remuneration des agents du publics ne doit pas etre secrete. Du plus petit fonctionnaire au President du Faso, qu’on mette tout en ligne... si on veut la transparence et la bonne gouvernance.

  • Le 5 janvier 2018 à 08:53, par RIMBILA En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Après une insurrection comme celle des 30 et 31 octobre 2014, il est inconcevable que l’on soit dans des grèves à répétition pour le pain. Ca n’honore pas le pays des hommes intègres. Le raisonnement de certains selon lequel "chacun n’a qu’à lutter pour avoir pour lui" est égoïste. C’est l’accaparement des maigres ressources de l’Etat par les corporations. Il faut bien qu’à un moment donné, on arrête le "chacun n’a qu’à lutter" pour se soucier de l’intérêt général. C’est ce que le PF semble avoir compris en sonnant la fin de la recréation. IL aurait certes du le faire avant, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.
    Quant à l’attitude de Bassolma, franchement je ne le comprend pas. D’abord, il parle de commencer par la présidence. En quoi cela résoudra la question de l’équité dans la fonction publique ? Ensuite, pour mieux aller dans la diversion, il parle "d’éviter la confrontation entre les travailleurs". Je ne comprend plus rien. Est-ce le statut quo qui consacre les iniquités de traitement entre travailleurs de même catégorie et de même diplôme, qui va jusqu’à ce que les uns par le biais des statuts particuliers et des avantages hors salaire gagnent 4 fois plus que les autres, qui crée la confrontation ou Est-ce la reforme pour plus d’équité qui créera la confrontation ? Qu’il nous dise en quoi le statut quo est gage de paix entre travailleurs ? Les fonctionnaires sont déjà dans une confrontation latente. Refuser la reforme pour plus d’équité revient à se soucier plus de la minorité nantie dans la fonction publique au détriment de la majorité. Nous parler de la présidence, des institutions, des ministres et des députés est bon pour la gouvernance exemplaire, mais est de nature à distraire dans le débat actuel car les députés, les ministres et le PF ne sont pas des fonctionnaires et surtout, occupent leur poste pour un temps. A moins qu’en fonction de ses objectifs politique on préfère la contestation et l’ébullition perpétuelle sur le front social. Le PF, quoi que tardivement, semble avoir compris que "LA CONCERTATION TUE LA CONTESTATION". Naturellement, ceux qui trouvent leur compte dans la CONTESTATION ne seront jamais d’accord avec cette CONCERTATION. Vive la reforme !!!!

  • Le 5 janvier 2018 à 09:50, par Atome En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Chers Mr : " le monde ne sera pas détruit par les méchants,mais ceux qui les regardent faire." "Le pire n’est pas la méchanceté des hommes mauvais mais le silence des hommes biens" NZ. Donc courage à Bassolma
    Internaute 44 "sidzabda, le journaliste qui a fait le reportage, n à pas publié tout le propos de Bassolma, puisqu’il s’est prononcé en pleine bourse du travail et non dans un coin. J’ajoute quelques éléments de cette interview et vous pouvez vérifier :
    Bassolma à exiger la réouverture des gares de train fermées pour aider les populations ;
    Il a exigé un fichier informatique unique pour gérer de façon transparente les parcelles et régler les lotissements ;
    Il a dénoncé la mise en place de la commission nationale de droit humain où des représentants vont toucher salaires du plus ancien magistrat au grade le plus élevé ( il propose le bénévolat) ; puisque les autorités brandissent le manque de moyens ;
    Il a dénoncé la mise en place du haut conseil du Dialogue Social, au vu de son coût et des représentants. Ici, vous voyez que le conseil de Ministres de dit pas à quelle organisation appartient chaque membre ! Vérifie avec les noms des signataires des organisations membres ayant soutenu le PNDES et vous comprendrez que ce n’est l’Unité d’Action Syndicale ( UAS).

  • Le 5 janvier 2018 à 09:55, par Bourse En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Donc les représentants du Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) n’ont pas et mandatés par l’UAS ? Ils parleront donc au nom de quels travailleurs ? Pourquoi ne pas détailler leurs organisations d’origine ? Ce pays là est grave !!! Exactement comme sous Blaise Compaore sur le SENAT ?
    Quelle gouvernance !! Chacun sera rattrapé tôt ou tard par ses actes !

  • Le 5 janvier 2018 à 10:13, par Vision En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Mr internaute 68 " sobeme" ; Mr Bassolma indiqué une direction au peuple burkinabé, au lieu d’y regarder, vous traitez le doigt de tordu ! Même chose qui a été servi à Sankara ! Même chose servi à Norbert ZONGO ( certains disaient qu’il prenait l’argent avec le régime la nuit et écrit le jour, si non sous Blaise quelqu’un ne peut pas écrire ça et ne pas être inquiété). Et bien tous les eux n’ont pas seulement été inquiétés : vous connaissez la suite !
    Certains vont jusqu’à dire qu’il ne donne plus cours sans preuve : et bien allez au Zinda vous y trouverez Bassolma à ses heures de cours, qui malgré qu’il devait être déchargé depuis 2010 conformément au communiqué final gouvernement syndicats de janvier 2010 ,il continue de le faire.
    Mais je comprends que par manque d’emploi, on peut aussi acheter quelqu’un pour des médisances sur l’autre. Mais chercher la vraie information avant de réagir est preuve de bonne éducation !
    Pour la question de tempérament, regardez dans l’histoire : SANKARA, LUMUMBA, Blaise et Mobutu. Tempérament vif n’est donc pas forcement mauvaise tempérament calme n’est pas recommandable !
    Juste un point de vue !

    • Le 5 janvier 2018 à 13:52, par xxx En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      Merci pour ces éclaircissements. Je ne comprends pas pourquoi certaines personnes sont si méchantes et destructeurs, et j’ajouterais que des personnes méchantes sont partout, mais j’ai l’impression que le Burkinabé(certains) est très méchant envers son frère, surtout si celui-ci veut agir dans le bon sens, pour une société meilleure. Si tu n’es pas moralement fort au Burkina, tu finira par abandon et suivre les satanistes.

  • Le 5 janvier 2018 à 13:56, par nabakiba En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Très bien pour ceux pensent qui les hautes personnalités touches des centaines de millions par mois.
    Nous demandons aux différents présidents des syndicats de présenter ce qu’ils ont comme biens et autres avantages liés a leur poste syndical. Je sais très bien que ces derniers ne sont callés avec et seulement les frais d’adhésion des membres .
    Nous dans un pays ou rien ne se cacher encore mes amis . Il y a des DG et autres qui gagnent plus mais qui ne parlent pas beaucoup .
    vous avez les indemnités de :
    - logement-astreintes-technicité. perdième de formations - perdième concours pour certains
    Perdième des ateliers pour d’autres - carburant gauches droites .
    svp vous aurez tous inch allah mais rien à l’horizon pour vos enfants et vos petits fils ...........quoi................!

    • Le 6 janvier 2018 à 15:17, par Kientan En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

      Vous êtes vraiment ignorant de la "chose syndicale" au point que je me demande si votre intervention n’est pas à dessein...
      Vous gagnerez à vous rapprocher (je ne vous dit pas d’adhérez) des vrais et sérieuses centrales syndicales et/ou syndicats autonomes pour mieux vous informer... si vous ne souhaitez pas rester un simple colporteur des discussions de "grins".
      Savez-vous quel pourcentage de syndiqués cotisent réellement et assidûment dans un pays où la fonction publique (qui regorge du plus grand nombre de "véritables syndiqués") est le parent pauvre du système ?
      Quel est la quote-part de l’Etat dans le fonctionnement des syndicats ?

  • Le 5 janvier 2018 à 13:56, par Kambou Laurent Christophe En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Je demande à mon frère Bassolma Bazié de modérer le ton avec lequel il parle, faire du syndicalisme c’est bien, mais il faut de la courtoisie quand l’on s’adresse à des aînés, des autorités ; le syndicalisme ce n’est pas la guerre !

  • Le 5 janvier 2018 à 16:05, par faber En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Nous attendons le président de pied ferme : en Février le principe des concertation c’est :
    NIVEAU EGAL= SALAIRE EGALE .
    Celui qui ne sera pas d’accord pourra démissionner.

  • Le 5 janvier 2018 à 18:20, par Hayi En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    J’en crois qu’il faut un peu d’ordre dans tout ça et le PF a donné le ton dans son message à la nation pour sonner la fin de la récréation. Que le gouvernement gouverne et les partenaires s’emploient de façon plus responsables au développement du pays. C’est pas en grevant à tout bout de champ qu’on répond efficacement aux problèmes posés.

  • Le 6 janvier 2018 à 00:08, par Aigle En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    Ce n’est pas le ton de Bassolma qui vous dérange, mais plutôt votre mise à nu ! Donc la fin de la récréation,c’est la fin des nominations fantaisistes,y compris à la présidence

  • Le 23 janvier 2018 à 19:11, par Le vigilant du Sahel En réponse à : Réforme du système des rémunérations : Bassolma Bazié répond au président Roch Kaboré

    En toute sincérité, l’exemple doit venir d’en haut. Si un père est braqueur, il y a de fortes chances que sa progéniture lui emboîte le pas...................Tranquillos !

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