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La contribution du CCF à la promotion de la culture burkinabè

Publié le mercredi 29 juin 2005 à 07h19min

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Le mardi 7 juin 2005 à l’Université de Ouagadougou, a eu lieu la soutenance de mémoire pour l’obtention du diplôme de la maîtrise en art, gestion et administration culturelles.

Sous le thème « Contribution de la coopération entre la République française et le Burkina Faso à la promotion artistique et culturelle au Burkina Faso : l’exemple du Centre culturel français Georges Méliès de Ouagadougou », l’étudiant Célestin Zongo a montré l’apport du CCF dans la promotion artistique et culturelle au Burkina Faso.

Dans quelle mesure la coopération entre la République française et le Burkina Faso contribue à promouvoir l’art et la culture au Faso par l’entremise du Centre culturel français Georges Méliès (CCF-GM), telle est l’idée qui a motivé le choix du thème de l’étudiant Célestin Zongo. Sous le thème : « Contribution de la coopération entre la République française et le Burkina Faso à la promotion artistique et culturelle au Burkina Faso : l’exemple du CCF-GM de Ouagadougou », Célestin Zongo a révélé que les supports de communication utilisés par le CCF-GM participent à mieux faire connaître l’art et la culture du Burkina au-delà de ses frontières.

De même, les nombreux apports en nature (infrastructures, équipements, moyens humains, matériels) et les moyens financiers mis en œuvre par le CCF sont autant de facteurs indéniables selon lui, de promotion artistique et culturelle au Faso.

Bien que la coopération culturelle entre les deux entités se porte bien, l’étudiant Célestin Zongo a affirmé qu’elle peut mieux se porter encore si chaque partie accentue davantage les efforts consentis. Car, dit-il, « la coopération est un instrument privilégié et efficace de promotion culturelle ».

Pour Célestin Zongo « c’est du côté burkinabè que l’on doit fournir davantage d’efforts dans la mesure où les besoins en matière de culture sont énormes et sans cesse croissants mais aussi et surtout, parce que c’est à chaque Etat que revient de prime abord, le devoir de développer sa culture ». Il propose alors de repenser la coopération culturelle pour le développement et de réinventer des stratégies nouvelles à même de prendre en compte les spécifités et l’identité culturelle de chacun des pays qui coopèrent.

Au terme de l’exposé, le jury a relevé des vices de forme et de fond dans le document tout en appréciant la présentation agréable et le bon rendu des activités du CCF-GM ponctué d’illustrations. Le président du jury, Jean Pierre Guingané a reconnu que le travail de l’étudiant est de qualité malgré le fait qu’il soit plus descriptif qu’analytique. Célestin Zongo a établi l’utilité du CCF en relevant qu’il semble être un espace réservé aux « élites ». Le jury après avoir reconnu la qualité du travail de Célestin Zongo lui a attribué la note de 14/20 avec la mention Bien.

Daouda Emile OUEDRAOGO (ouedro1@yahoo.fr)
Sidwaya

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