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Education nationale : Plusieurs élèves ont manifesté à Ouagadougou

Publié le mercredi 20 décembre 2017 à 10h00min

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Education nationale : Plusieurs élèves ont manifesté à Ouagadougou

Les élèves du secondaire sont une fois de plus sortis nombreux pour manifester devant les locaux du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA) le mardi 19 décembre 2017 à Ouagadougou. Cette marche visait à réclamer leurs évaluations scolaires afin de sauver l’année en cours, a martelé le coordonnateur de l’association des élèves du secondaire, Dramane Sankara.

Face au silence des autorités du ministère en charge de l’éducation nationale, les élèves se sont mobilisés pour demander la suite réservée à leur plateforme revendicative déposée depuis le 23 novembre 2017, a indiqué le Coordonnateur de l’association des élèves du secondaire, M. Dramane Sankara. Selon lui, il faut sauver l’année scolaire pour éviter l’année blanche.

Les élèves demandent des réponses à leur plateforme revendicative. Au-delà des réponses, les élèves demandent aussi aux autorités dudit ministère de prendre leurs responsabilités vis-à-vis de la situation, a-t-il affirmé. Et d’ajouter que les élèves interpellent également les autorités sur l’atteinte à leur liberté dans certaines cellules syndicales. Et celui-ci de rappeler que des élèves subissent des arrestations dans des cellules. Il y a aussi le cas des élèves de Tita qui ont été réprimandés par les forces de l’ordre et de sécurité au cours de leur manifestation.

Du côté du ministère, aucune version n’a pour le moment été enregistrée. Selon un agent du ministère pour qui son institution n’avait pas été saisie au préalable pour cette manifestation, les premiers responsables rentreront les élèves et à la suite de cette rencontre, la presse sera informée des conclusions.

Yvette Zongo(Stagiaire)
Lefaso. Net

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Vos commentaires

  • Le 20 décembre 2017 à 17:10, par idi En réponse à : Education nationale : Plusieurs élèves ont manifesté à Ouagadougou

    A mon avis, les élèves exagèrent et il est grand temps de les recadrer même s’il faut employer la manière forte ! De plus, faire un communiqué de plusieurs jours pour demander aux parents d’élèves de les sensibiliser et ne pas les laisser se faire manipuler car personne ne sort gagnant de ce désordre. Au moins si eux sont dans les salles de cours, les enseignants vont dispenser certains cours en attendant qu’une solution soit trouvée à leur plateforme. Et j’invite le gouvernement à discuter franchement avec eux et dire ce que l’Etat est en mesure de satisfaire.
    Sinon, les menaces et ultimatums lancés par les élèves doivent être sévèrement punis !
    A ce titre, je salue l’action des militaires qui débarrassé ces enfants impolis et insolents de la RN1. Pour qui se prennent-ils ? pour occuper une voie aussi importante en toute inconscience des désagréments causés ? Faut mater également ceux qui perturbent les cours des autres, allant jusqu’à les empêcher de composer leurs évaluations ! que les FDS veillent sur ces situations, sur instructions du ministre, des gouverneurs et Hauts Commissaires des différentes localités.

  • Le 20 décembre 2017 à 21:31, par LY En réponse à : Education nationale : Plusieurs élèves ont manifesté à Ouagadougou

    Nous sommes en démocratie et dans une république régit par des lois chaque corps de métiers doit jouer pleinement son rôle. Dégager une voie (même nationale) n’est pas du ressort de l’armée, ni poursuivre les élèves pour leur donner une raclée. C’est cela la voie du désordre. Il appartient en premier lieu à la police locale d’effectuer ce travail dit de police. Si elle ne parvient pas il est fait appel aux forces de 2ième ordre. L’armée est une force de police de 3ième ordre et ne peut intervenir dans une opération de maintient de l’ordre que lorsque les 2 premiers ordres sont dépassés. L’armée doit se départir de ces anciens réflexes d’avant l’insurrection. C’est cela aussi l’incivisme institutionnel ! Il appartient au Commandement de réprimer sévèrement ce genre de comportement improductif des militaires surtout en cette période d’insécurité où on prône la collaboration en FDS et les populations.

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