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Groupe de travail sur l’éducation non formelle (GTENF) : Trois jours pour valider les études de l’année 2017

Publié le mercredi 13 décembre 2017 à 23h39min

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Groupe de travail sur l’éducation non formelle (GTENF) : Trois jours pour valider les études de l’année 2017

Du 13 au 15 décembre 2017 se tient à Ouagadougou l’atelier de validation technique des productions 2017 du Groupe de travail sur l’éducation non formelle (GTENF) de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA). Trois jours durant, les participants à l’atelier devront analyser et valider les études menées par le GTENF, afin de leur permettre de répondre aux standards internationaux.

Ils viennent du Bénin, du Ghana, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, ainsi que du Burkina Faso pour prendre part à cet atelier de validation des études menées au cours de l’année 2017 par le Groupe de travail sur l’éducation non formelle (GTENF) de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique.

Au cours de cette année en effet, le GTENF a produit pas moins de quatorze études variées qui seront soumis à l’expertise des participants à l’atelier. Ils auront pour tâche de les évaluer, de les ajuster si nécessaire, afin qu’elles puissent être diffusées au niveau du continent. Parmi ces études, une relative à la gestion des systèmes éducatifs afin qu’ils tiennent mieux compte du non formel, une étude sur les arrimages à envisager entre les différentes formes d’éducation, y compris les foyers coraniques, afin que les connaissances acquises dans ces foyers soient effectivement prises en compte.

Les participants devront également évaluer le compte-rendu des évaluations et les revues conduites par le GTENF au Nigeria et en Angola, ainsi que la situation des jeunes vulnérables dans les villes africaines, notamment la problématique de leur insertion dans les tissus économiques et sociaux de leurs pays, etc.

Pour le Pr Ibrahima Bah-Lalya, coordonnateur du Groupe de travail sur l’éducation non formelle, la validation de ces études est nécessaire, parce qu’elle leur donnera une plus-value, afin qu’elles répondent aux normes et standards internationaux. Et ce, parce que « l’éducation non formelle se positionne comme une voie et non comme une simple alternative faute de mieux. »

Et cela, le gouvernement burkinabè l’a compris. C’est du moins ce que souligne le Dr Yombo Paul Diabouga, secrétaire général du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui rappelle que « La lutte contre l’analphabétisme, les abandons scolaires et les retards que nos jeunes accusent dans leur éducation et leur formation constitue un chantier dans lequel le gouvernement du Burkina Faso s’est engagé résolument à travers plusieurs réformes visant à promouvoir l’accès, l’équité, la qualité et la pertinence de l’éducation qu’il donne à l’ensemble des enfants, des adolescents et des adultes burkinabè. »

Il salue donc la tenue de cet atelier qui va contribuer à soutenir les programmes centrés sur l’alphabétisation et l’éducation non formelle dans les pays africains.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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