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Forum sur les défis post-insurrectionnels : Des échanges fructueux au bout de 48 heures de réflexions

Publié le lundi 11 décembre 2017 à 19h00min

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Forum sur les défis post-insurrectionnels :    Des échanges fructueux  au bout de 48 heures de réflexions

Débuté le 8 décembre, le forum sur les défis post-insurrectionnels a refermé ses portes le samedi 9 décembre 2017, à Ouagadougou. Initié par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et la Coalition Ditanyè, ce cadre de réflexions sur les « nombreux défis démocratiques et de progrès social après l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 et de la résistance au putsch », a été riche en enseignements pour les 300 participants venus d’horizons divers.

« Ce forum nous a permis de rendre compte de l’histoire de notre pays à cette jeunesse qui a besoin d’être formée » a noté le directeur exécutif du CGD, Dr Thomas Ouédraogo. Des différents thèmes qui ont été abordés au cours de cette rencontre, notamment celui portant sur la justice burkinabè face aux défis insurrectionnels , des défis sécuritaires et socio-économiques du Burkina Faso, ceux relatifs à société civile burkinabè , au renouvellement positif et qualitatif de la classe politique, ou du témoignage sur la vie du journaliste d’investigation Norbert Zongo…, Thomas Ouédraogo soutient : « Les jeunes ont abandonné les cours depuis hier, mais je pense qu’ils n’ont rien perdu des valeurs apprises ».

Majid Kaboré, participant

Et à la jeunesse de soutenir, que le présent forum aura été en deux jours, un cadre de discussions constructives. ‘’ J’ai beaucoup appris sur l’histoire du Burkina, celle du journaliste d’investigation Norbert Zongo, ainsi que l’idée de la gouvernance vertueuse que le CGD se bat pour promouvoir dans notre environnement politique ‘’ a noté Majid Kaboré, juriste de formation, soulignant qu’il s’agira à son tour, de partager ses connaissances apprises.

Etudiant en droit, Boubacar Dicko s’inscrit dans la même veine. Originaire de la région du Sahel, le jeune Dicko dit avoir pris part à cette rencontre, en vue de toucher du doigt les défis sécuritaires du Burkina après insurrection, notamment ceux de la région du sahel. « Nous avons tiré des leçons (…). Des problématiques ont été soulevées, des solutions ont été proposées » a-t-il noté.

Institutionnaliser le forum

Dr Thomas Ouédraogo, directeur exécutif du CGD

Ce cadre d’échanges qui entend sensibiliser l’opinion publique burkinabè sur les défis post-insurrectionnels pour une gouvernance centrée sur les aspirations du peuple, a été ponctué par des recommandations. Selon le directeur exécutif du CGD, il a surtout été question sur le plan sécuritaire, de susciter une collaboration saine entre civils et militaires pour sauvegarder les acquis du Burkina Faso. « On ne peut pas développer un pays dans cette situation d’insécurité » a relevé Dr Thomas Ouédraogo.

Les participants ont aussi émis l’idée d’institutionnaliser ce cadre d’échanges. L’objectif étant de permettre aux jeunes d’aller à la source « parce qu’il y a moins de cadres qui s’offrent à eux, alors que nous sommes face à un défi de passage générationnel et il nécessaire qu’ils soient outillés pour assurer la relève » a conclu Dr Ouédraogo.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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