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Journée internationale des volontaires : Les jeunes appelés à relever les défis du développement

Publié le mardi 5 décembre 2017 à 19h21min

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Journée internationale des volontaires : Les jeunes appelés à relever les défis du développement

Célébrée chaque 05 décembre et ce, depuis 1985, la journée internationale des volontaires est placée cette année sous le thème « Les volontaires, premiers à agir ici et partout » ; une occasion pour les acteurs du volontariat et les volontaires de jeter un regard rétrospectif sur les actions déjà menées et définir des perspectives pour l’atteinte des objectifs de développement durable. La cérémonie officielle d’ouverture s’est tenue ce mardi 05 décembre 2017 au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).

Ils sont des milliers de jeunes d’une dizaine d’organisations de volontariat à effectuer le déplacement de la salle de conférence du conseil burkinabè des chargeurs (CBC) ce mardi 05 décembre 2017 pour la commémoration de la journée internationale des volontaires. Ces organisations nationales et internationales réunies au Burkina Faso au sein d’une plateforme ont de commun accord décliné un certain nombre d’activités afin de répondre à la vision du thème qui est d’être les premiers à agir partout. Selon les organisateurs les objectifs du thème sont entre autres de renforcer le plaidoyer auprès des autorités et des leaders d’opinion afin de parvenir à une meilleure reconnaissance des efforts des volontaires mais aussi de mettre en exergue les acquis et réalisations des volontaires.

Une vue des participants

Il est également question à travers le choix de ce thème « Les volontaires, premiers à agir ici et partout » de sensibiliser et mobiliser l’opinion publique afin qu’elle adhère et soutienne davantage l’action des volontaires et surtout de susciter l’engagement des jeunes au volontariat. Par ailleurs les organisateurs entendent à travers l’organisation de cette cérémonie commémorative promouvoir le volontariat et rendre hommage aux volontaires. Pour ce faire un panel sera animé sur le thème « volontariat : vecteur pour le développement durable du Burkina » afin de faire connaître l’importance de l’engagement à la mise en œuvre des objectifs de développements durables (ODD) au Burkina Faso. Cette célébration sera également marquée par des témoignages et des animations de stand afin de présenter les organisations de volontariat intervenant au Burkina Faso et leur contribution au développement.

Naomi Falkenburg, chargée des programmes au PNUD

Pour la chargée de Programme des Nations unies (PNUD) au Burkina Faso, Noami Falkenburg, la journée internationale des volontaires est une occasion très importante pour vraiment valoriser le travail des volontaires au Burkina Faso et partout. « C’est également une interpellation à l’endroit des jeunes pour s’engager dans le développement durable dans notre pays » a-t-elle indiqué. Et de relever que la mission d’un volontaire c’est de représenter la voie des populations, surtout les personnes les plus marginalisées dans les sociétés.

Brice Noël Yogo secrétaire du ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelle

De l’avis le secrétaire du ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelle, Brice Noël Yogo, le volontariat est une des plus importantes manifestations de confiance et de solidarité dans les communautés et entre les communautés. « Les volontaires sont des partenaires essentiels et leur contribution aux efforts de développement mérite tout notre soutien et notre reconnaissance » a-t-il déclaré tout en d’interpellant les jeunesses à être actifs et plus d’engagement dans les actions de développement.

20 ans d’expérience dans le volontariat raconté par Rigobert Toé

Vue de la tribune officielle

Après plus de 20 ans de vie dans le volontariat, Rigobert Toé se dit honoré d’avoir été choisi par ses petits frères et collègues volontaires comme personne ressource à l’occasion de la commémoration de la journée dédiée aux volontaires. Le volontariat est une activité à vie soutient-il. « Nous avons un slogan bien connu. On a dit ‘’Volontaire un jour, volontaire pour toujours’’. L’action du volontariat ne s’arrête pas ». Mieux monsieur Toé nourrit l’espoir de voir la création des volontaires du 3e âge afin de créer ‘’la nécessaire synergie’ ’entre jeunesse et personnes plus âgées. En tant qu’un engagement pour servir les autres, le volontariat a toujours été, selon ce dernier, une belle expérience. « Et le gain ne doit être la principale motivation d’un volontaire, a -t-il poursuivi. « C’est une belle expérience d’aller à la rencontre et à la découverte d’autres pays mais le plus important c’est de voir les gens avec qui on a travaillé ensemble dans le cadre du volontariat vous exprimé leur satisfaction, dire que ce que vous avez fait ça les aider à relever un défi, sortir de la pauvreté ou à apprendre une information nouvelle » a confié monsieur Toé.

Rigobert Toé, plus de 20 ans dans le volontariat

Mais selon lui, il reste beaucoup d’efforts à faire par les Etats pour la reconnaissance et la promotion des actions des volontaires. Et c’est du reste l’une des raisons pour lesquelles la journée internationale des volontaires a été instituée. Néanmoins le volontaire expérimenté se réjouit du fait que les Etats commencent à voir dans le volontariat un instrument important pour le développement et la cohésion sociale. « Nous avons de plus en plus des programmes nationaux de volontariat. Sur les 15 Etats membres de la CEDAO on a près de 08 à 09 programmes fonctionnels. C’est une bonne indication » a-t-il précisé.

Maxime Jean-Eudes BAMBARA
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 6 décembre 2017 à 01:14, par Kafe@gmail.com En réponse à : Journée internationale des volontaires : Les jeunes appelés à relever les défis du développement

    Salu etre volontaire cès bien mais trouver du tavail pour ces jeunes diplomés. Prennez des mesures fortes pour que ces jeunes puis avoir du travail dans les communes. Si non malgrès ces volontaires notre PNDES est voué a l’echec après sa mise en œuvre. Comment voulez que des gens sans CEP ou jamais à l’école puis developper des idées.Hors nous reflèchissons en Français. De grace nous jeunes en ont marre d’une gouvernance MOUTA-MOUTA. Pourquoi pas une politique d’encouragement qui oriente ces volontaires dans leurs communes respectifs comme volontaire ???

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