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Déclassification des documents sur l’assassinat de Thomas Sankara : “Nous veillerons à ce que la promesse soit tenue”

Publié le mardi 5 décembre 2017 à 00h01min

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Déclassification des documents sur l’assassinat de Thomas Sankara : “Nous veillerons à ce que la promesse soit tenue”

Ceci est un communiqué de presse du réseau international Justice pour Sankara, justice pour l’Afrique, suite à la promesse faite par le président français Emmanuel Macron, d’ordonner la déclassification des documents sur l’assassinat de Thomas Sankara.

Lors de sa rencontre avec les étudiants, à Ouagadougou au Burkina Faso, le mardi 28 novembre 2017, le Président Emmanuel Macron a déclaré : « J’ai pris la décision que tous les documents produits par des administrations françaises pendant le régime de Sankara et après son assassinat, ... couvertes par le secret national soient déclassifiés et consultés en réponse aux demandes de la justice burkinabè ».

Nous prenons acte de cette promesse avec satisfaction. Elle est le résultat d’un long combat qui n’a connu des avancées que parce que Blaise Compaoré, ami de la France, a été chassé du pouvoir après une magnifique et puissante insurrection du peuple uni du Burkina Faso. Elle résulte d’une importante activité déployée au Burkina Faso, mais aussi dans de nombreux autres pays, dont la France pour que justice soit rendue à Thomas Sankara, activité à laquelle notre réseau a contribué de toutes ses forces. Le Président du Burkina Faso est lui-même intervenu en ce sens dans une interview donnée à RFI, TV5 Monde et Le Monde le 5 novembre dernier.

Outre les citoyens qui se sont engagés, la famille Sankara et les avocats, nous tenons à remercier ici tous ceux qui ont contribué à ce que l’Affaire Sankara soit largement couverte par la presse, rendant difficile qu’elle ne tombe dans l’oubli.

M. Macron a déclaré qu’il n’aurait pas donné l’ordre d’attaquer la Libye s’il avait été lui-même Président au moment des évènements. Mais nous aurions aimé qu’il s’excuse aussi pour l’exfiltration du dictateur burkinabè par l’armée française contribuant ainsi à le soustraire à la justice de son pays. Nous rappelons qu’aujourd’hui Blaise Compaoré, réfugié en Côte d’Ivoire, est aussi sous le coup d’une demande d’extradition pour son inculpation de l’assassinat de Thomas Sankara.

La promesse du Président français nous aurait rempli de satisfaction et nous aurions certainement crié victoire si elle avait été faite il y a quelques mois. Mais depuis la demande du juge burkinabè d’une commission rogatoire et de la levée du secret défense, nous avons pris l’initiative d’aller à la rencontre de victimes ou de leurs soutiens en butte au secret défense. Nous avons découvert que de telles promesses leur ont déjà été faites sans qu’elles ne soient réellement suivies d’effet. Aucune des déclassifications obtenues dans ces différents dossiers et pourtant très médiatisées par le pouvoir en place n’ont en réalité donné de résultat.

Au contraire, les familles des victimes ou leurs amis, se sont trouvés en butte à toutes sortes de manœuvres, parfois de pressions, voire de menaces, de mensonges. Elles ont confirmé ce que déclarait le juge Trévidic sur le secret défense en 2011, interviewé par Médiapart : « Je n’ai jamais eu connaissance, je dis bien jamais, dans aucun dossier, de la déclassification d’un seul document estampillé « secret défense », et encore moins « très secret défense ». Seuls l’ont été des documents « confidentiel défense », le plus faible degré de classification. ... » (Source : https://www.mediapart.fr/journal/france/230211/le-juge-trevidic-denonce-le-dispositif-sur-le-secret-defense-nest-pas-constitu?onglet=full ). Voilà suffisamment de quoi rester très prudent.

Emmanuel Macron, l’a reconnu lui-même, il ne serait pas venu au Burkina s’il n’avait pas des réponses claires sur la levée du secret défense. L’aveu, d’une certaine façon, que la pression était devenue trop forte pour fuir la question.

Cette promesse constitue néanmoins une avancée importante sur laquelle nous allons nous appuyer pour progresser dans la recherche de la vérité dans l’assassinat de Thomas Sankara.

Nous appelons toutes les personnes engagées dans notre campagne et plus largement tous ceux épris de justice, qui souhaitent que la vérité sur l’assassinat de Thomas Sankara et de ses compagnons soit connue à rester mobilisés. Nous avons conscience que cette promesse ne sera tenue que si la pression populaire reste forte et permanente.

Le 3 décembre 2017, à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Koudougou, Dori, Dakar, Paris, Berlin, Liège, Las Palmas, Ottawa, Toronto, Turin, Montpellier, Toulouse.
Le réseau international Justice pour Sankara, justice pour l’Afrique
Contact : contactjusticepoursankara@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 4 décembre 2017 à 20:54, par SOME En réponse à : Déclassification des documents sur l’assassinat de Thomas Sankara : “Nous veillerons à ce que la promesse soit tenue”

    Oui nous veillerons : il faut rester vigilant que ce soit les bons dosssiers qui soient declassifiés et pas seulement les dossiers caviardés, etc

    Je ne doute pas une seconde que nos avocats auront la perspicacité et la vigilance necessaires pour detecter les camouflages et entraves. On se doute bien qu’ils ont eu le temps de bien etudier les choses et savoir quoi et quoi donner comme informations. Nous ne sommes pas si naifs ! ils sortent du bois maintenant parce qu’ils ont trouvé leur plan. Et Macron n’est pas venu a ouaga par generosité, encore moins par amour… Seules notre lutte et notre vigilance nous donneront victoire ! Restons constants dans nos positions dans la lucidité ! Que ceux qui veulent lutter par conviction luttent et que ceux qui chantent pour manger mangent ! Nous on ne veut que la JUSTICE !
    SOME

  • Le 5 décembre 2017 à 00:47, par Sogossira Sanou En réponse à : Déclassification des documents sur l’assassinat de Thomas Sankara : “Nous veillerons à ce que la promesse soit tenue”

    Le sens d’un combat
    Il n’est pas de lutte, de combat assez noble qui n’aboutisse point.
    L’aboutissement d’un combat, d’une lutte pour une noble cause n’est aussi appréciable à sa juste valeur que par ceux qui mènent cette lutte, ce combat.
    Si les étudiants dans l’amphi de la très célèbre Université Pr Joseph KI-ZERBO sont apparus assez timorés, n’ayant pas été percutants face à leur interlocuteur du jour qui s’appelait Emmanuel Macro, un certain président de la france, je résume pour ma part le combat mené par eux face à leur "ennemi" naturel (le plus haut representant de la politique repressive française à l’égard des noirs de tous les pays qu’ils ont fait et continu de faire souffrir depuis les premiers contacts qu’ils ont eu avec l’Afrique). Pourquoi je qualifie Emmanuel du plus haut représentant de la politique repressive de la france vis-à-vis des hommes et des femmes qui habitent ces contrées si éloignées de la france et qui sont de la plus haute importance pour le rayonnement de cette france ?
    Si ces pays et ses habitants n’existent pas et se comportent comme ils le font (une lutte molle, soumis qu’ils sont parce que ne se défendant pas comme il le faut pour se libérer des serres de leurs oppresseurs), si les habitant de ce pays qu’un sursaut de leur histoire leur a permis de porter le nom Burkina Faso° (d’ailleurs je reviendrai sur le nom de notre très cher pays patrie des hommes intègres), la france et les français ne seraient pas au niveau où dans le concerrt ddes nations ils sont juchés.
    Je ne sais pas si je suis bien compris mais je voudrais signifier tout simplement que c’est la soumission, la servitude volontaire que nous acceptons que nous sommes exploités comme des bêtes de sommes pour nourrir, entretenir la france et les français ; je n’exagère rien en disant que cela si n’est pas de la servitude volontaire, celà n’est point autre chose ; la preuve est que nous sommes façonnés par le maître pour apprendre de lui rien que ce qu’il veutr que nous sachions de lui et de sa langue pour être serviable et corvéable à merci ;
    une certaine illustration de notre servitude volontaire est que le système de formation qu’il nous a apporté pour lui permettre de nous domestiquer puisque c’est de celà qu’il s’agit, nous continuons de le perpétuer et à merveille.
    Un adage ne dit-il pas que " Si tu suis quelqu’un autrement dit si tu vas dans les traces de quelqu’un, tu ne peux jamais le dépasser". En d’autres termes, le système éducatif conçu pour la domestication des noirs par les colons marchent à merveille et nous ne voumons pas le quitter puisque depuis qu’il nous est appliqué, nous n’avons jamais réagi dans le sens de le rejetter et de le remplacer par le système qui nous est propre, celui qui nous est inné.
    Peut-on dire le contraire puisque je considère que nous avons ce que dans le système du colon ils appellent les savants, les éminences grises (selon leur format et je ne citerai que l’exemple le plus proche de nous en l’occurence son éminence le professeur Joseph KI-Zerbo) pour lequel j’avoue toute mon admiration, admiration surtout quand il à dit cette fois non dans la langue du colonisateur ’’NAN LAARA AN SAARA’’ ; je pense que cette expression veut signifier " le combat continue, la lutte doit être permanente et qu’en aucun moment nous ne devons dans cette lutte baisser la garde" car l’ennemi est à nos trousses comme le diable. Bien avant lui, une autre très respectable personnalité dont le combat contre notre ennemi n’a d’égal, le Professeur Cheikh Anta Diop disait également " l’on mène contre nous, l’occident mène contre nous (les africains) le combat le plus violent, plus violent que celui qui à conduit ailleurs à la disparition même de certaines espèces humaines" ; ici, l’allusion est faite à la violence du combat que les colonisateurs européens ont mené contre les indiens peau-rouge, peuples athochtones des amériques du nord qu’ils ont décimé et dont il ne reste que des reliques parquées dans des réserves sur leurs propres terres. ,

    Les véleités de suprematie blanche }

    Jusqu’à ce jour, à ce que je sache, la position de la france vis-à-vis des africains est une position de domination, une volonté de domination permanente ;
    le president français puisque c’est de lui qu’il est question ici, tient bien son rôle, ce beau rôle de dire en nous narguant qu’il nous revient à nous africains de prendre toutes nos responsabilités de nous assumer ; qu’il ne revient pas à lui de nous en donner la leçon, qu’il n’est point de son devoir de nous dire de quitter le franc cfa (monaie coloniale et nazie par excellence car c’est sur la france sous occupation allemende que ce système leur a été appliqué et tous les français plus que quiconque savent la douleur qu’il y a de vivre sous un tel système ; comment ils ont fait les français pour s’en liberer, ce n’est par la violence du combat qu’ils ont conduit contre celui qui le leur imposait qu’ils en sont venus à bout et cela non sans le concours oh combien precieux des noirs qu’ils ont recompensé par le "camp de Thiaroye" pour la petite histoire. Mais alors il n’est que nous africains à qui celui qui vous tient dans ces serres d’attendre qu’il vous lâche ; mieux ce ne sont que nous une certaine catégorie de noirs qui attendent que ton bourreau sorte de son rôle de bourreau pour venir te dire comment tu peux échapper à sa guillotine ; il n’est que nous les noirs (je precise bien car ce be sont pas tous les noirs ont cette attitude, mais bien une catégorie qui à rallier l’autre camp pour aider à opprimer du NOIR. Mais Thom SANK nous enseigne que "l’esclave qui attend de son maître sa condescendance pour le libérer, cet esclave ne mérite que l’on s’apitoie sur son sort".
    Les français n’ont pas (en l’occurence Emmanuel Macron) besoin de venir nous enseigner que la liberté, la vraie, on ne l’attend pas ou on ne la négocie pas avec son maître , mais qu’on ferraille dur pour l’arracher au prix du sang ; c’est d’ailleurs une telle liberté qui peut être savourée. Une telle indépencance, un tel affranchisssement de tutelle constitue un bijoux précieux sur lequel l’on veille car il a été chèrement acquis.
    ............
    Très intègrement Intègre. La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons

  • Le 5 décembre 2017 à 00:47, par Sogossira Sanou En réponse à : Déclassification des documents sur l’assassinat de Thomas Sankara : “Nous veillerons à ce que la promesse soit tenue”

    ....J’ai vécu une très grande tristesse dans ma chaire et dans ma peau lorsque je voyais celui qui est dit le president du Burkina Faso, pays des hommes intègres, RIRE comme un gamin qui n’a rien compris de l’humiliation qu’on lui infligeait à lui et à travers lui toute l’Afrique.
    Une leçon et une seule leçon à Emmanuel Macron : le nom du Pays des Hommes intègres même si ceux-ci ne le sont plus pour certains d’entre eux et je me garderai bien d’en designer tant ils étaient nombreux à montrer leur manque d’intégrité (se referer à la leçon de Thom Sank à François Mitterand), il doit apprendre que ce nom n’est point un mot latin donc français, mais un mot typiquement burkinabé et qu’il veille la prochaine fois à ne plus l’écorcher.
    Le nom du pays des hommes intégres (de l’époque glorieuse de Thom Sank) ne se lit dans notre langue sans le moindre rapport avec la phonetique française.
    Qu’il l’apprenne une bonne fois pour toutes ; je suis une fois de plus très indigné par l’attitude de celui qui devrait lui donner la leçon de la manière "diplomatique" ne l’ait pas fait me voyant bien desobligeant envers son hote de si grande marque ; croyez-moi, dans une tournure dont lui seul en a le secret, le PF "Thom Sank" j’ai nommé, n’aurait eu besoin que d’un brin d’humour pour ne ne point froisser Emmanuel s’il avait été de son époque en lui rappelant sollennelement la prononciation correcte.
    Nous ne sommes pas si attaché (moi particulièrement à la francophonie) ; je ne veux point de la démocratie que Macron est venu nous enseigner, car si elle existe veritablement cette démocratie, elle aurait voulu que Macron m’écoute sagement dans la langue que le réateur m’a donné (et cela non point par hasard ; le plus haut démocrate que l’on puisse célébré, c’est le seul createur appelé KLAGNE dans ma langue maternelle ; Wendé en Mooré, et Wro en Bobo ; j’aurai bien voulu poursuivre la liste mais enfin.
    Puisque l’objectif dans l’assassinat de Thom Sank était bien quelque part aussi de faire perdre cette intégrité au peuple burkinabé, VALEUR cardinale qui était une oussole de ses enfants, nous avons réalisé que cet objectif a été largement atteind car des grands valets armés pour ce faire nous ont nargué que LA MORALE AGONISE AU BURKINA FASO ; Ils l’ont même tué et enterré proprement de telle sorte que la fierté que les enfants de ce pays avaient, ils ne l’ont plus pour certains bien entendu ; ils ne peuvent plus lever les yeux et regarder droit dans les yeux d’autres qui nous enviaient pour cette valeur rare. L’intégrité le savoir appeler un chat un chat au lieu de chercher des mots masqués des euphémismes, des tournures inutiles, la diplomatie pour désigner ce felin que tous le monde connaît.

    La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons

  • Le 5 décembre 2017 à 09:39, par le nouveau En réponse à : Déclassification des documents sur l’assassinat de Thomas Sankara : “Nous veillerons à ce que la promesse soit tenue”

    "Nous appelons toutes les personnes engagées dans notre campagne et plus largement tous ceux épris de justice, qui souhaitent que la vérité sur l’assassinat de Thomas Sankara et de ses compagnons soit connue à rester mobilisés." Pourquoi seulement sur l’assassinat du Président SANKARA ? quelques questions sont à poser :

    Y’a t il pas eu d’assassinat avant ou après le sien ?
    Nous oublions NEZIEN et autres.

    Y’a t il pas eu de victimes morales avant ou après son assassinat ?
    Les fonctionnaires licenciés ;
    La médiatrice actuelle torturée.

    Ou ces personnes sont elles considérées comme des des dégâts collatéraux ?

    Ne soyons pas comme la Cote d’Ivoire qui a transféré à la CPI le clan GBAGBO seulement. Ces partisans qui ont violé, tué des innocents se promènent librement à Abidjan et à Bouaké.

  • Le 5 décembre 2017 à 09:41, par le nouveau En réponse à : Déclassification des documents sur l’assassinat de Thomas Sankara : “Nous veillerons à ce que la promesse soit tenue”

    "Nous appelons toutes les personnes engagées dans notre campagne et plus largement tous ceux épris de justice, qui souhaitent que la vérité sur l’assassinat de Thomas Sankara et de ses compagnons soit connue à rester mobilisés." Pourquoi seulement sur l’assassinat du Président SANKARA ? quelques questions sont à poser :

    Y’a t il pas eu d’assassinat avant ou après le sien ?
    Nous oublions NEZIEN et autres.

    Y’a t il pas eu de victimes morales avant ou après son assassinat ?
    Les fonctionnaires licenciés ;
    La médiatrice actuelle torturée.

    Ou ces personnes sont elles considérées comme des des dégâts collatéraux ?

    Ne soyons pas comme la Cote d’Ivoire qui a transféré à la CPI le clan GBAGBO seulement. Ces partisans qui ont violé, tué des innocents se promènent librement à Abidjan et à Bouaké.

  • Le 5 décembre 2017 à 09:55, par nako de ziniaré En réponse à : Déclassification des documents sur l’assassinat de Thomas Sankara : “Nous veillerons à ce que la promesse soit tenue”

    Vivement que la France tienne ses promesses pour que tout le monde soit situés.
    Surtout nous qui avons participé physiquement les bras nus à l’avènement de la nuit du 3 Aout au coté de Blaise COMPAORE pour libérer son compagnon de prison de l’impérialisme et déclencher la révolution, qui avons vécu les soubresauts de la révolution jusqu’au déclenchement des adversités internes et qui avons soutenu Blaise COMPAORE par ce qu’il nous a déclaré être surpris des événements du 15 Octobre et qui malgré tout a été contraint de se défendre jusqu’au bout, à la fin ou des compagnons de premières heures ont quitté le navire pour le renverser afin de se soustraire, nous aurons enfin la vérité ,surtout nous les militants de terrain qui avons continué sur le terrain du développement avec lui,des fois au prix de nos vies et avec toutes les répugnances à n’en pas douter.
    Nous saurons qui et qui étaient les commanditaires internes des calomnies et des tueries, des fois même des civils intellectuels pour des simples contradictions d’idées et de leadership,même des chanteurs comme Black So Man.

    Si tout ça c’est Mr Blaise, nous serons aussi libérés de notre conscience. Si c’est ce Mr COMPAORE ,qui a lutté pour faire sortir ses compagnons de la prison de l’impérialisme, qui a libéré tous les prisonniers politiques jusqu’à réhabiliter les morts et qui a malgré tous adresser plusieurs fois un pardon au peuple Burkinabè pour tous les dirigeants passés et présents espérant un avoir un pays de paix, çà va être curieux.Moi je ne serai pas l’avocat du diable.
    Vraiment que la lumière soit faite.

  • Le 5 décembre 2017 à 10:17, par maan ne sugri En réponse à : Déclassification des documents sur l’assassinat de Thomas Sankara : “Nous veillerons à ce que la promesse soit tenue”

    Je souhaite une seule chose, si cette declassification peut apporter plus de cohésion entre les burkinabés et entre la France et le Burkina Faso, tant mieux mais s’i ça doit être source de problèmes, le vrai peuple a d’autres chats à fouetter (la famine, disette attaques terroristes etc...). Seuls les morts s’ occupent des morts qui ne cherchent qu’à se reposer en paix. Continuez, seul au Burkina Faso, nos dirigeants ne peuvent pas continuer à distraire continuellement le peuple et sous estimer les problèmes de développement, tous les morts s’ équivalent et tant pis pour vous qui faites la ségrégation entre des morts politiques, vous mêmes allez un jour mourir naturellement ou accidentellement. Les victimes des attaques depuis deux ans voudraient aussi une justice, qui peut leur rendre cette justice. Vous êtes tous des faux types, des fourbes et des hypocrites.

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