Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Qu’est-ce qui ne va pas dans les universités publiques de Ouagadougou ? C’est la question que l’on se pose au regard de ce que les derniers recrutements d’enseignants ont suscité comme controverses et frustrations. Dans ce contexte, les critiques et les dénonciations s’enchainent. D’aucuns ont déjà souligné sur Lefaso.net qu’il faut connaitre les « bonnes personnes » pour espérer être recruté dans le corps enseignant de ces temples dit de savoir. Docteur Mahamoudou Kiemtoré n’en dit pas moins. Dans l’interview suivante qu’il nous a accordée, le docteur en management et gestion de projets s’insurge contre ce qu’il qualifie de politisation du système universitaire, de prise en otage de la vie de la nouvelle génération. Pour ce dernier, une déconstruction du système s’impose. Lisez plutôt.
Lefaso.net : Qui est monsieur Mahamoudou Kiemtoré ?
Mahamoudou Kiemtoré : Je suis Mahamoudou Kiemtoré, docteur en management des projets. Pour ce qui concerne mon parcours, il faut dire que comme la plupart des intellectuels burkinabè, je suis passé par l’université de Ouagadougou où j’ai fait une maitrise en management des projets. Ensuite j’ai intégré la fonction publique au ministère des Droits humains. Après, je suis allé au ministère de l’Agriculture duquel je suis allé faire une formation en Master II en management de projets à l’université de Senghor d’Alexandrie. Depuis le 24 août 2016, j’exerce dans un programme de management de projets au Canada.
J’ai pu soutenir ma thèse et de temps à temps je reviens au pays. Après avoir soutenu ma thèse, j’ai pris l’initiative de rejoindre le Burkina pour au moins apporter ma modeste contribution à l’avancement de la science dans mon domaine de prédilection. Parallèlement à cela je donne des cours en management de projet et en gestion d’entreprise à l’université de Québec depuis bientôt cinq ans. Voilà globalement ce que je peux dire sur ma modeste personne.
Vous l’avez-vous dit, vous êtes passé par l’université de Ouaga I Professeur Joseph Ki Zerbo, une université qui comme les autres universités publiques connait pas mal de problèmes : chevauchement des années académiques, problème d’infrastructures, le système LMD décrié par les étudiants… Aujourd’hui quelle analyse faite vous de la situation universitaire actuelle ?
Nous sommes des produits de l’université de Ouagadougou même si au moment où nous y étions, les problèmes n’étaient pas aussi criards qu’aujourd’hui. Le problème de nos universités n’est pas lié seulement à un problème de manque de places. Je prends juste un exemple dans le système canadien que je connais très bien. Je prends l’exemple sur le baccalauréat. Etudiants, vous rentrez, en même temps, à la même période pour faire un baccalauréat en administration des affaires. Il y a 120 crédits. Vous arrivez et chacun prend le cours qu’il veut. Pendant qu’un est en train de suivre un cours en gestion d’entreprise, l’autre est en train de suivre un cours en gestion de ressources humaines, un autre est en train de faire comptabilité générale. Finalement, vous pouvez ne même pas vous rencontrez et être diplômés le même jour.
La personne qui n’est pas disponible n’est pas obligé d’être diplômé au même moment que les autres. Donc, avec cette donne, le problème de places ne se pose pas, car l’on n’a pas besoin d’avoir des amphis qui vont accueillir plus de 1000 personnes. Ce n’est pas possible. C’est au moment où vous finissez vos 120 crédits que l’université prend acte et transmet vos résultats au registrariat qui prend également acte et les transmet aux conférences de recteurs pour dire tel étudiant est pris dans telle université et qu’ayant épuisé ses 120 crédits, il est prêt à être diplômé. Et à l’occasion de la seconde session qui va décider des diplomations, on vous décerne votre diplôme.
Vous rentrez ensemble mais vous pouvez sortir avec un, deux, trois et même quatre années de différence. Si vous n’avez pas fini vous suspendez avant de revenir. Vous pouvez vous inscrire pour faire un baccalauréat de trois ans, vous pouvez le finir en 6 ans parce que vous travaillez, parce que vous n’avez pas le temps. Vous venez suivre les cours qui se déroulent à des heures auxquelles vous êtes disponibles. C’est-à-dire vous allez à votre rythme. Est-ce que c’est ce qui se fait à l’université de Ouaga ? Tant qu’on va vouloir sortir des gens par promotion, c’est-à-dire recruter 2 500 étudiants en première année et aller sortir 500 étudiants en licence on ne va jamais s’en sortir ?
L’université au Burkina Faso ne souffre pas d’un problème de manque d’amphis ; l’université souffre d’un problème de manque de stratégie. C’est pourquoi par exemple dans le système canadien, on parle de cohorte, alors qu’ici nous voulons former des promotions de diplômés. Cela ne fonctionne pas. La conséquence, c’est que l’étudiant doit être à 100% sur les bancs.
Vous êtes revenu tout récemment au pays pour soumettre votre candidature à la session de recrutement d’enseignants dans les universités publiques de Ouagadougou, un recrutement dont l’organisation a visiblement posé problème à certains postulants dont vous faites partie. Déjà qu’est-ce qui n’a pas marché dans l’organisation ?
Oui ! Il faut que je situe le contexte pour que les gens comprennent. J’ai vu qu’il y a une habitude qui s’installe au Burkina qui consiste à voir celui qui critique, celui qui dénonce comme étant un homme aigri, comme étant une personne jalouse … Moi je pense que lorsqu’une personne étudie jusqu’à avoir un doctorat - peu importe le domaine - à moins qu’il ne soit pas conscient des bagages qu’il a entre les mains, il ne devrait pas être jalouse de qui que ce soit parce qu’il a une arme puissante entre les mains : la matière grise. Et cela ne s’achète pas. Cela n’a pas de prix. Pour planter le décor pour dire qu’il ne faut pas que les gens pensent toujours que l’autre parce qu’il critique serait aigri… Non ! Nous sommes tous des Burkinabè et nous voulons le développement du Burkina Faso. Sinon, on pourrait aller ailleurs et vivre mieux.
Effectivement, lorsque j’ai terminé mes études, j’ai entrepris de me mettre à la disposition de l’université de Ouagadougou. On m’avait dit en son temps qu’il fallait passer par un test. Moi, je n’ai rien contre les tests parce qu’au moins l’on a la possibilité de savoir qui on recrute, de découvrir le candidat… Donc, je n’ai pas de problème qu’on vérifie les compétences par rapport à la capacité d’un candidat pour le prendre dans un poste. Là où le problème se pose, c’est quoi ?
Après qu’on ait lancé le concours, j’ai fait suivre mes dossiers. Je n’étais pas le seul. Quand je dis « moi », j’ai pris la responsabilité de dire les choses parce que je pense que ceux qui ne parlent pas sont autant coupables et même plus coupables que ceux qui sont à l’origine des mauvaises pratiques de recrutement.
Les dossiers une fois déposés, il fallait chaque fois appeler au Burkina. Et quand vous appelez, vous ne pouvez même pas joindre quelqu’un. Vous avez un numéro, mais quand vous appeler, ça ne passe pas. Et quand ça passe et qu’on vous décroche, après on vous coupe la communication.
Malgré tout, j’ai tout fait pour déposer mon dossier et entre temps il y a une liste qui est sortie je ne sais par quel canal. Toujours est-il qu’un ami qui m’a envoyé cette liste en me disant : « J’ai vu que tu as été présélectionné ». Ensuite, j’ai été mis au courant que les entretiens devaient se passer entre le 16 et le 20 octobre 2017. Malgré que j’aie eu l’information tardivement, j’ai trouvé le temps pour rentrer de façon urgente à Ouaga parce que comme on le dit, les absents n’ont jamais raison. Donc j’ai tout fait pour venir au Burkina me soumettre à cet entretien. Mais d’ores et déjà, je vous assure que si jamais je savais que cet entretien que j’allais subir allait être une séance d’humiliation, une séance de ridiculisation, je ne prendrais pas la peine de prendre l’avion pour venir. Il faut dire que cet exercice n’a rien à voir avec les entretiens professionnels ou ordinaires que nous voyons dans nos contrées. Je suis désolé de le dire.
Comment s’est passé l’entretien ?
Je me présente dans une salle où je vois des gens assis. Là, on me dit : « Présentez-vous ». Et pendant que je suis en train de parler, le président du jury me dit : « Vous avez cinq minutes là ! » J’ai répondu : « Mais, on ne m’a pas mis au courant que j’avais cinq minutes. » Après, j’ai vite conclu et je les écoutais. Ensuite, on m’a notifié deux choses en ces propos : « Vous ne pouvez pas évoluer à l’université de Ouagadougou parce que votre doctorat est spécifique, on ne sait pas où vous mettre. » La deuxième chose a été de me dire que je n’ai pas une base en économie (filière) : « Vous ne pouvez pas être détenteur d’un doctorat en gestion de projet comme c’était mon cas. » J’ai dit : « Mais ça je ne savais pas. Je pensais que c’était ordinaire quand même pour des professeurs de votre rang de savoir la différence entre science économique et de gestion et science économique ou de gestion. A l’université on parle d’UFR Sciences économique et de Gestion. N’est-ce pas de la gestion ? » Il y a une différence. Quand vous prenez les sciences de gestion, c’est une discipline des sciences sociales principalement issues de l’économie. Donc quand vous regardez, c’est une science à la croisée entre l’économie politique et l’économie d’entreprise. Quand on prend en compte cette définition faisant de la gestion une discipline des sciences sociales, en quoi quelqu’un qui a une maitrise en sociologie ne peut pas être docteur en science économique ? Ils n’ont qu’aller demander à l’université du Canada pourquoi elle forme en sciences économique et de gestion des gens qui ne sont pas seulement des « économistes ».
Je ne sais pas ce que veut dire économiste, mais je sais que le système anglophone, au Canada, eux ils ne fonctionnent pas en termes de généralistes. Vous êtes économistes et spécialisés à quelque chose. Le terme économiste est tellement vaste que je ne sais pas à quoi ils pensent. Je n’ai pas voulu tirer la discussion et ensuite il y a un qui m’a dit : « Mais, on vous dit que vous ne pouvez pas évoluer à l’université de Ouagadougou ou bien vous venez juste pour voir ce que ça donne ? Je lui ai dit : « Non, je ne suis pas venu faire un jeu de loterie. Je suis venu parce que j’ai la conviction que je peux apporter quelque chose au Burkina. »
Avec qui avez-vous eu l’entretien ?
C’était exclusivement avec des professeurs d’université. Ça m’a surpris que dans un entretien de recrutement, on vous donne exclusivement des professeurs d’université alors que vous savez que dans notre contexte, quand les gens savent qu’ils ont un candidat qui peut leur faire ombrage, ils sont prêts à mettre leur véto. Cela se fait à l’université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo. C’est un système que nous avons vécu. C’est pour ça qu’on l’a contournée pour aller se former ailleurs. Je suis allé jusqu’au DEA en sciences politiques et on a refusé de me prendre au doctorat.
Ce que je n’ai pas compris à l’entretien en question, il n’y avait aucun représentant des ressources humaines, c’était entre professeurs. Tantôt tu vois un jury dont les membres se taquinent, riant entre eux. Pendant que le président du jury était au téléphone, c’est un membre du jury qui me disait : « On vous aurait compris. Vous pouvez partir. »
Avez-vous déjà vu ce comportement-là, même dans un recrutement de personnel de niveau BEPC ? Non. Ça veut dire que les décisions étaient déjà prises. Moi, ce que je ne comprends pas, pourquoi faire venir les gens à des dizaines de milliers de kilomètres pour juste les dénigrer ? Je ne suis pas le seul ; nous étions deux à postuler pour le poste de gestion et on voulait deux. Après, on a communiqué et l’autre aussi m’a dit qu’il a trouvé un jury sur la défensive. J’ai vite compris que les choses étaient déjà pliées.
Juste après, j’ai mis quelques autorités du ministère au courant pour qu’ils ne disent pas après que c’est parce que je n’ai pas été retenu que je me plaignais... Non ! Je leur ai traduit toute ma déception de voir des intellectuels se comporter ainsi.
Quelle explication vous a été donnée ?
Aucune explication n’a été donnée jusque-là. Et si vous remarquez dans le procès-verbal de délibération, la chose la plus curieuse quand vous regardez à côté de la colonne de gestion, il n’y a pas une colonne où il est mention de « potentiel disponible » alors que pour les autres postes où voulait deux personnes, il y a la mention « potentiel disponible » sous laquelle l’on met par exemple cinq candidats. Mais en gestion, on a mis simplement néant ; n’y a-t-il pas de potentiel disponible ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce à dire qu’il n’y a aucun candidat qui a postulé ou bien cela veut dire que ceux qui ont postulé, comme nous, ne remplissent pas les conditions ? Je ne comprends pas l’explication parce que si vous voulez deux personnes, si vous refusez de prendre les deux qui ont postulé, il y a un problème. Je ne dis pas que nous sommes les meilleurs, je n’ai aucune prétention à cela. Mais je dis que si vous ne prenez personne, il y a un problème. On aurait dû écarter nos dossiers depuis… C’est quand même bizarre que vous présélectionniez des gens pour après mentionner que le potentiel disponible est néant.
En tout cas, c’est le cas au niveau de la filière gestion de projets. Si on continue de subir sans rien dire, j’ai bien peur pour ce pays-là. Franchement, je vous le dis, quand on y réfléchit, ça fait un peu peur. Et moi je lance un défi à quiconque de me démontrer qu’un poste de docteur en management de projet n’a pas d’importance à l’université de Ouagadougou, que ce poste n’a pas d’importance au Burkina…
Doit-on se taire et laisser les gens faire ce qu’ils veulent à l’université de Ouagadougou ? Il faut que les choses soient sues.
Moi je suis déjà fonctionnaire, je n’ai besoin que juste d’un transfert. Je ne fais qu’alerter et comme je le répète, je sais ce que j’ai et je sais que je n’ai pas peur. Pour ma simple personne, je n’ai pas peur. Mais si on continue de laisser faire, c’est comme si on permet à un système vampire de régner à vie sur des innocents. Ça veut dire que si vous n’avez pas de protecteur à l’université de Ouagadougou, vous n’avez pas le droit d’apporter votre contribution en tant qu’intellectuel au développement de ce pays.
Quelle a été la réaction des autorités après que vous les ayez mises au courant ?
J’ai mis les autorités au courant par rapport à ce qui s’est passé. Mais malgré tout, la liste est sortie. Moi, je considère que dans mon domaine de prédilection, je peux affronter n’importe qui. Que tu sois professeur titulaire ou professeur agrégé, moi je sais que dans le domaine où on m’a formé, je suis un simple docteur mais je sais de quoi je parle.
Il faut avoir quand même souvent l’honnêteté de reconnaitre qu’il y a des failles. Et moi mon objectif c’est de dénoncer cette pratique. Je sais qu’il y a beaucoup qui sont dans le même cas. Vous pouvez faire un sondage, vous trouverez qu’il y a beaucoup de gens qui vivent cette même infortune.
Malheureusement ici au Burkina, on fait souvent cette option de se taire ou bien de partir. C’est ce qui nous (moi et les autres) a poussés à contourner le système pour aller se former ailleurs. Malheureusement, on revient et on trouve que c’est le même système qui est encore là. Rien n’a pas changé et c’est regrettable !
Si vous voulez juste recruter vos protégés, ne faites pas de test, recrutez-les ; vous en avez déjà fait plusieurs fois et personne n’en a parlé. Mais quand vous êtes dans un processus de recrutement, il faut mettre tout le sérieux et le professionnalisme nécessaires, sinon ne le faites pas. A quoi sert de faire voyager des dizaines de personnes depuis les Etats-Unis, la France, le Canada ou d’ailleurs dans le monde pour venir à Ouaga pour juste se faire confier que vous ne pouvez pas y évoluer ? Vous écartez les dossiers des « indésirables » et là il n’y a pas de problème…
J’ai la conviction que si le CAMES n’évolue pas, on n’ira pas loin. Quand je regarde la manière dont les choses fonctionnent, j’étais en face d’un jury qui était formé de syndicats d’économistes du CAMES. Je suis désolé de le dire, mais la vraie réalité c’est ça. Je dis et je répète sur ce point-là je défie quiconque de me démontrer, et ça je suis prêt si la personne veut organiser un débat public, télévisé ou pas, de me démontrer par A+B qu’à l’université de Ouaga on n’écarte pas des compétences… Moi j’ai besoin de savoir vraiment la raison. Et si on peut communiquer sur cette raison, on peut en débattre…
Il ne faut pas qu’on continue d’opprimer les gens. Il ne faut pas qu’on continue de faire effondrer le pays alors qu’il y a des gens qui ne demandent qu’à aider pour que les choses aillent. Si quelqu’un a un doctorat en gestion de projets ou dans un autre domaine et qu’il décide de revenir au Burkina, il le fait parce qu’il veut que ça change.
Il y a des moments où il faut utiliser l’euphémisme, mais il y a des moments il faut dire les choses telles qu’elles se présentent.
Je ne sais pas où on en est, je ne sais pas où on va, mais je pense que c’est simplement prendre en otage la vie de la nouvelle génération. Quand vous regardez l’université de Ouaga, la manière dont ça fonctionne vous pensez que c’est ça ? L’université ne souffre pas d’un problème de manque d’amphis, l’université souffre d’un problème de manque de stratégie. Au-delà de ceux qu’on recrute, au-delà de l’enseignement et de la recherche, il y a des gens qui peuvent contribuer à ce qu’on réorganise le système universitaire burkinabè. Et c’est ce qu’il faut. Sinon c’est comme si on faisait un semblant de recrutement juste contenter l’opinion nationale et internationale.
Quels étaient les critères de sélection ?
Malheureusement, il n’y en avait pas. Ça été publié sur votre site (Lefaso.net) vous pouvez aller vérifier. Ils ont juste sorti des critères d’âge, 45 ans et même ça, je trouve que c’est suffisamment superficiel comme critère. J’ai déjà rencontré quelqu’un qui est fonctionnaire. Et le monsieur il a fait 27 ans dans la fonction publique et il est allé faire son doctorat en France. Et on l’écarte pour une question d’âge, pourquoi si je suis fonctionnaire je dois encore avoir un critère d’âge de sélection pour encore aller dans la fonction publique ? Cela je ne comprends pas. Il n’y avait pas de critères et vous pouvez le vérifier. Si vous ne voulez pas des gens, laissez-les à leur place.
Le problème concerne-t-il uniquement le poste de gestion de projets ? Qu’en est-il des autres postes ?
Je sais que le poste en gestion n’est pas le seul poste qui n’a pas été pourvu. Quand vous regardez la liste, c’est comme s’ils ont pris à peine la moitié de ce qu’ils voulaient comme potentiel. Là où il y a problème, il ne faut pas que les gens continuent de dire qu’il y a manque d’enseignants à l’université de Ouagadougou. On fait dire qu’il faut tendre vers les filières professionnalisantes alors que l’on veut recruter des gens généralistes que l’on a en tant que généralistes fabriqués sur place. Ça veut dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas. C’est la tendance dans tous les Etats en Amérique du Nord. On ne forme plus des gens pour être généralistes, on forme des gens sur des questions pointues.
Mais si c’est pour seulement faire du formel, je suis désolé, ils peuvent ne pas lancer le concours. Il y a longtemps que l’université de Ouaga fonctionne sans faire des avis de recrutement et il n’y a pas de problème. Mais quand vous ouvrez, il faut respecter quand même la compétence des gens à qui vous avez. à faire. On ne donne pas un doctorat à quelqu’un parce qu’on aime son crâne. C’est à partir quand même des critères bien précis.
Qu’est-ce qu’il y a lieu de faire, selon vous, pour changer la donne ?
Je suis sûr que si on veut arriver à un développement harmonieux au Burkina Faso et en Afrique de façon générale, il faut qu’on ait le courage de déconstruire notre système. La déconstruction de notre système est importante au Burkina et partout en Afrique parce que le fait de vouloir être le seul professeur agrégé ou titulaire dans un domaine ne construit pas un pays. Au fait la conséquence c’est que tous ceux qui peuvent venir concourir dans mon domaine on me donne la puissance de les écarter. Vous savez, on est humain et les gens ne changent pas parce qu’il y a eu changement de régime. Les gens sont ce qu’ils sont et rien n’a changé.
Donc il faut qu’il ait une déconstruction du système. C’est en ce moment-là qu’on peut parler de développement. Et le système, il est seulement composé de quelques personnes de telle sorte que la majorité qui regarde et qui ne dit rien se rend complice et permet à ce système toujours de broyer les gens. Quelle que soit votre bonne volonté de faire changer les choses, il y a des gens qui sont là pour nuire. Et ces quelques personnes c’est comme si on leur avait donné un chèque en blanc, leur disan, t faites ce que vous voulez.
Ceux qui ont l’habitude de faire du bruit généralement ce ne sont pas des gens qui peuvent apporter conséquemment quelque chose. Conséquence, ceux qui sont capables d’apporter quelque chose, eux, ils sont réduits au silence.
Et là je profite pour lance un appel aux autorités de prendre vraiment conscience que nous sommes tous Burkinabè et que de ce point de vue, si les choses ne s’améliorent pas, nous allons tous nous retrouver dans la même galère. Vous pouvez être aux Etats-Unis, mais vous ne pouvez pas transporter toute votre famille là-bas. Donc ça veut dire que quand ça ne va pas au Burkina, tous les Burkinabè, peu importe là où ils se trouvent, sont concernés. Si le système n’est pas déconstruit, moi je ne vois pas d’issue. La première existence d’une université c’est de servir à la communauté. Et quand je regarde l’université de Ouagadougou, c’est un environnement fermé entre quelques individus qui se retrouvent là-bas et qui en font un camp militaire où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer.
Et si on continue comme ça on est bien parti pour entrer dans le mur. Est-ce que vous pensez que c’est cela l’excellence ? Dites-moi combien de professeurs d’université peuvent enseigner en master II ? Est-ce parce que vous êtes professeurs agrégés en communication que vous êtes plus aptes pour aller enseigner l’image et le son alors qu’il y a un ingénieur dans les mêmes domaines qui pourrait donner le même cours ? Il faut juste déconstruire le système et permettre aux gens de déployer leur potentiel. Sinon je le répète c’est regrettable et j’ai bien peur pour mon pays.
Propos recueillis par Maxime Jean-Eudes BAMBARA
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 4 décembre 2017 à 04:51, par Le Capitaine En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Un camp militaire où les gens décident de qui doit entrer qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Merci pour ce rappel de la situation chaotique en matière de recrutement a l’UO.
Dans le domaine juridique, c’est également le cas. Difficile de soutenir une thèse de Doctorat tellement certains professeurs préfèrent écarter des potentialités succeptibles de leur faire de l’ombre.
Le manque d’enseignants est reél mais aucunes solutions pérennes.
Je propose au Ministre de recruter (pour le compte des universités) des personnes titulaires de Master 2, DEA en Droit souhaitant préparer une thèse de Doctorat, de les accompagner par une bourse d’etudes à l’extérieur par exemple, si nos professeurs ne sont pas aptes à encadrer) et de leur faire signer un engagement à servir dans une université du Burkina Faso (quelque soit la ville) une fois le diplôme obtenu. Vous aurez au moins des personnes motivées et qualifiées prêtes a enseigner.
Le 4 décembre 2017 à 06:45, par Le sage En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Un camp militaire où les gens décident de qui doit entrer qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Le malheur de nos pays vient de ses pseudo intellectuels. Un professeur qui n’a aucune découverte ! Lais qui se dit le seul dans sa matière. L’université de Ouaga a sécrété de très bons et excellents étudiants dans tous les domaines .... mais regardez, elle n’arrive même pas à rattraper le retard de l’année Académique depuis plus de 17ans. A l’heure des NTIC, tout se fait toujours au manuel ..les étudiants par centaines ou milliers se bousculent pour s’inscrire... ça n’emeut Personne, on est fier et on parle de l’une des meilleures universités francophones... dans toutes les UFR de l’univ Ouaga I, ce sont les mêmes réalités du recrutement... si tu es sélectionné et tu ne baisse pas la culotte , tu n’avanceras jamais. Faites un débat ouvert, demandez aux gens de s’exprim Et vous comprendrez. Enfin, je pense que l’Etat doit prendre ses responsabilités quand il constate que ça ne va pas. Sinon il sera aussi complice de la déchéance de notre système éducatif
Le 4 décembre 2017 à 07:23, par lefaso En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Un camp militaire où les gens décident de qui doit entrer qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Mon cher détrompe toi. regarde la liste des présélectionnés en Droit et regarde ceux qui sont pris. Tu verras que là bas aussi il y a eu des magouilles. Mon cousin est venu de Paris pour ça et ils l’ont pas pris. le jour de son entretien il me disait être dégouté
Le 4 décembre 2017 à 13:08, par Hum En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Un camp militaire où les gens décident de qui doit entrer qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Ne melangez pas les choses. En droit, tous les juristes qui ont postulé et sont venus aux auditions ont été pris. Il y avait 7 postes, dont un n’a pas été pourvu parce qu’il n y avait y aucun candidat pour ce poste. Il s’agit du droit privé. Vous pouvez vérifier. Les 6 postes restants ont été pourvu aux 6 juristes présents. Ils étaient 8 présents aux auditions. Les deux candidats qui n’ont pas été pris ont fait science politique et non du droit. Ca aussi vous pouvez vérifier. Votre cousin de Paris, je suppose qu’il fait partie de ces deux là, a fait science politique et non du droit. Mais ca vous vous gardez de le dire. Ayez quand l’honnêteté de préciser les choses pour ne pas jeter le discrédit. L’auteur de cet article parle de son domaine et certainement en connaissance de cause. Mais pour les autres, il y a eu clairement des candidatures ne correspondants pas aux profils recherchés. En SJP, on ne recherchait que des juristes, et science politique, ce n’est pas du droit. Il n y a même pas de flou possible ici. Tous les JURISTES présents ont été pris. SCIENCE POLITIQUE ce n’est pas du DROIT.
Le 4 décembre 2017 à 14:16, par Mafoi En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Un camp militaire où les gens décident de qui doit entrer qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Pourquoi donc convoquer des candidats qui pour certains sont obligés de parcourir 10 000 km à un simulacre d’audition alors que selon vous,ils n’avaient pas le profil ?Il faut être sérieux et ne nous prenez pas pour des zin zin
Le 4 décembre 2017 à 15:01, par Hum En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Un camp militaire où les gens décident de qui doit entrer qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Cela il faut le demander aux organisateurs du recrutement, je n’en suis pas un. Je pense comme vous que si le travail avait été fait comme il se devait, cela aurait pu éviter le déplacement pour certains. Demandez aux candidats de SJP qui étaient là, tous étaient surpris de constater qu’ont été convoqués aux auditions, des gens qui avaient fait science po et non droit. Mais au final, seuls les juristes, et tous les juristes, ont été retenus, car leur nombre correspondait exactement au nombre de postes ouverts à travers le pays. On aurait pu donc éviter à certains de se déplacer. Dans les autres filières je n’en sais vraiment rien, mais pour le droit, objectivement les deux qui ont fait les auditions et qui n’ont pas été pris ne peuvent pas vraiment se plaindre (sauf pour le fait d’avoir été convoqué pour "rien"). Ils n’étaient même pas (pré) sélectionnables pour les postes. Relisez les publications précédentes et vous verrez qu’on ne demandaient des juristes
Le 5 décembre 2017 à 16:05, par lefaso En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Un camp militaire où les gens décident de qui doit entrer qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Justement,
Il m’a dit être dégouté de venir pour rien car ils lui ont dit que son profil ne collait pas, donc on n’aurait même pas dû le présélectionner. Je trouve cela pas correct. C’est du foutage de gueule.
Le 4 décembre 2017 à 20:40, par Toto En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Un camp militaire où les gens décident de qui doit entrer qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Mon cher, tu as totalement raison. En plus, quand on sait que nos universités manquent de professeurs de cette carrure, on aurait dû le négocier pour qu’il reste, mais rien. Chrrrrrr ! Cette bande de vauriens m’énerve au plus haut point. Tu sais, nos universités Ouaga I, Ouaga II et consorts sont pleines de têtes vides mais bourrées de connaissances où le "par cœur et par poumon" a trop marché ! Ils se prennent pour des connaisseurs mais rien, 0%. C’est eux qui tuent nos système universitaire et même notre administration où il y a plein de leurs produits. On a bossé, on a eu la maîtrise, le master, le DEA ou le doctorat mais rien. On n’est pas une force de propositions lumineuses mais un sac à résonnance, un béni oui oui, un sur-placiste, un contusionné cérébral qui fait du mal à l’administration et aux étudiants à qui ils font apprendre les choses par cœur et non par intelligence et par compétence parce qu’ils sont carrés. Moi-même je suis un produit de cette université Ouaga I mais il a fallu que j’aille étudier un peu à l’extérieur pour savoir que ces vauriens m’avaient fait du mal et font toujours du mal aux étudiants.
Je propose au Docteur venu du Canada d’aller se plaindre à l’ASCE où IBRIGA est le Chef. Il est aussi professeur d’université et il saura te comprendre. Il enverra ses enfants (les contrôleurs d’Etat) voir un peu ce qui s’est passé lors de ce recrutement couvert de brouillard opaque. Vous m’en direz des nouvelles. J’espère que ce IBRIGA aussi ne ressemble pas à ces professeurs obturés dont j’ai parlé et dont le crâne est plein mais vide. Ca semble ne pas lui ressembler en tout cas.
Le 4 décembre 2017 à 08:33, par vision En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Un camp militaire où les gens décident de qui doit entrer qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Bjr ! cette révélation est triste mais réelle. Jetez aussi un coup d’oeil dans nos hôpitaux. Un spécialiste pour tous les burkinabè. Je ne peux pas comprendre qu’un professeur titulaire qui a enseigné plus de 20 ans des promotions d’étudiants n’en trouve même pas un seul dans son domaine. Il faut absolument déconstruire ce système pour permettre au pays d’avancer.
2. Le 4 décembre 2017 à 06:32, par Lepro En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Dr Kiemtoré,
Vous êtes courageux de nous révéler ces magouilles et ces pratiques sectaires.
Il faut appeler un chat un chat :notre université est prise en otage par des barons d’un autre temps.
Vous avez évoqué la solution : déconstruire le système. Je suis 1000% pour, et je suis sûr que nous sommes légion à vous rejoindre pour ce combat pour le Peuple.
Ne lâchez pas, et continuons de dénoncer, d’écrire, d’agir, de nous réseauter pour croire que les vrais patriotes achèveront le changement dans tous les secteurs à commencer par les temples du savoir que sont nos universités.
Le 4 décembre 2017 à 07:30, par honte En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Voilà comment les choses se passent : Le ministère demande les besoins aux UFR composées de profs corrompus et jaloux de leurs postes. Ceux -ci articulent le besoin en fonction des profils de leurs bons petits, et quand tu candidates, on te présélectionne, et on te fait comprendre que ton profil ne convient pas. Pour info, mon entretien non plus n’a pas duré plus de 5 mn et ils m’ont demandé ces mêmes types de questions. Pres de 10h de vol pour venir m’entendre dire cela. Et après on dit que les gens préfèrent rester en Occident et ne pas rentrer. Membres des jury, vous me faites vomir.Je ne parle même pas de l’organisation qui était à chier. Moi en tout cas,c’est fini, JE NE RENTRE PLUS. Et le résultat vous l’avez tous vu lors des séances de questions avec MACRON
Le 4 décembre 2017 à 10:56, par tranquille En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Mon frère je partage ton opinion. Moi aussi je suis en occident. J’ai dû cafouiller pour pouvoir venir tellement ils ont fait exprès de ne pas publier les jours et lieux de l’entretien afin qu’on ne soit pas avertis à temps. Je connais pourtant des gars qui ont eu l’info en off et ont pris le billet pour rentrer. Ces gars là, ont été admis et je le sais. Moi, je suis venu, l’entretien s’est très mal passée car ils m’ont demandé de dire ce que je fais et après me disent "mais si on te prends tu vas venir faire quoi ?" cette question m’a mis hors de moi et j’ai dit au Monsieur là " pourquoi cette question ?" pas plus de 5 mn plus tard, mon audition était finie et je savais déjà que j’allais échouer. Je suis revenu ici en Belgique et pour moi aussi, c’est FINI. Je ne reviens plus. J’aurai dû écouter mon frère qui me disant de ne pas venir mais l’envie de venir rendre au pays ce qu’il t’a donné était fort et ils me l’ont enlevée. Franchement, j’ai mal de le dire ainsi mais je préfère aussi rester ici. Je pensais qu’on voulait faire comme le Sénégal et la Côte d’ivoire qui font rentrer leurs diasporas mais....
Le 6 décembre 2017 à 08:06, par Paola En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Pour les deux précédents foromistes, c’est dommage de dire que c’est fini, vous ne revenez plus au BF parce que vous avez été déçu ! C’est de votre pays qu’il s’agit, c’est donc un devoir patriote que de le construire. Et construire ce pays dans l’état dans lequel il se trouve actuellement se fera à travers des luttes. Luttes contres contre un système dépassé et contre productif comme l’a si bien souligné Mr Kiemtoré qui invite très justement à le déconstruire. Et il donne l’exemple à travers son témoignage ainsi que les différentes démarches qu’il a commencées (feeback à l’administration, interview) ou propose(débats publics). Bravo ! Nous sommes donc dans un processus de transformation qui a déjà porté des fruits reconnus par le monde entier. Et il faut poursuivre la lutte ! On est bien d’accord que ce n’est pas facile. Mais fuir non plus ne me semble pas être une solution digne d’un homme intègre ni même durable car on peut être rattrapé un jour. Vous vous présentez comme des gens qui veulent seulement rendre service à un pays et on les en empêche, donc ils s’en vont. Ce pays, c’est le VOTRE ! Vous devez rendre service mais aussi vous imposer si nécessaire. Si les belges et autres n’avaient (avaient fui) pas lutter pour rendre leur pays meilleur, vous ne seriez pas tenter d’y rester. Alors, espérant que votre fuite n’est que provisoire, le temps de vous retourner, je vous invite à revenir dès que possible pour construire notre très cher Burkina Faso. Chers amis, nous sommes à ce stade : déconstruction-construction, il faut en prendre conscience et consentir au sacrifice que cela nécessite. Des gens y ont laissé parfois leur vie, ne l’oublions pas !
3. Le 4 décembre 2017 à 06:52, par issa DE gourcy En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Mahamoudou a toujours été un élève très brillant. Je soutiens ses propos. C’est un milieu où la loi du plus fort règne. même en tant que étudiant on voit déjà la situation.
4. Le 4 décembre 2017 à 07:43, par Indiga En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Le tableau noir que vous décrivez à l’universite de Ouaga n’est malheureusement pas le seul. Faites un tours d’horizon et vous verrez la triste réalité :
Nous avons longtemps cultivé le culte de la personnalité au véritable détriment de celui du collectif. Conséquence, nous mettons tous les moyens (bon, mauvais) en œuvre pour y parvenir en tant qu’individu (non collectif) au point que tous les secteurs sans exception fonctionnent malheureusement pour des individus (quelques individus) contre le collectif.
définie comme " un système " vous convenez avec moi que toute conception basée sur le culte de la personnalité ne peut revêtir aucun caractère évolutif dans le vrai sens du terme.
C’est ce qui explique un BURKINA FASO très pauvre avec des individus EXTRÊMEMENT riches.
5. Le 4 décembre 2017 à 07:53, par Adams En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Merci grand frère pour ces éclaircissements ! Je t’ai connu battant depuis le lycée. Ne lâche pas. Je te soutiens car seul la lutte paie !
6. Le 4 décembre 2017 à 07:56, par Lool En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Je parie que ce Monsieur n’a pas été un bon activiste de l’ANEB Bougparga quand il était étudiant à l’université de Ouaga, sinon il aurait passer haut les mains même médiocre. Dans le temps on disait même que si tu étais fils d’un quelconque sans lien avec ce milieu c’est peine perdu pour tout étudiant de passer en classe supérieure à la faculté des sciences de la santé. Peut être que maintenant les choses ont changé avec une personnalité très intelligente, très humainement et humblement hors norme.
7. Le 4 décembre 2017 à 09:01, par Substance Grise En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
C’est une illustration parfaite du type de gouvernance que le pays a benéficié depuis près de 30 ans.
C’est pareil dans le secteur privé où les initiatives et la liberté d’entreprendre est officieusement offusquée par des hommes politiques et des agents administratifs.
Si non comment peut on avoir autant de milliardaires burkinabè ne pouvant pas créer de l’emploi pour la jeunesse. Ce secteur privé qui devrait participer á faire tourner l’economie. Mais helas ; comme C’est l’enrichissement illicite par la courte echelle ;aucune vision.
Il faut changer le mode de gouvernance. L’injustice est trop criarde au Burkina.
8. Le 4 décembre 2017 à 09:05, par sandokan En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Bravo Dr. Le système que vous dénoncez a malheureusement des tentacules partout dans les administrations, les institutions du privé, bref, partout au Burkina. Dans tous les pans de la société burkinabé, la règle est la cooptation des gens acquis au détriment des compétences. Quand dans certains services ou sociétés, on vous chante que les qualités humaines priment sur la compétence, ce n’est pas étonnant de voir des ignares propulsés au devant des autres sous prétexte qu’il a un bon comportement social. Le ministre cooptera toujours ses Directeurs Généraux en raison du critère social, les Directeurs Généraux, coopteront les Chefs de Services à cause du même critère et le processus s’enchainera ainsi jusqu’au choix du Chauffeur du DG qui devient l’œil et l’oreille du DG et autres. Bonjour les commérages, les calomnies, les coups bas etc... Voyez la situation dans laquelle se trouve le pays depuis de longues années. Je paris que le Burkina aurait été autre si toutes les compétences avaient été judicieusement exploitées sans parti pris et sans considérations subjectives. Dommage !
9. Le 4 décembre 2017 à 09:07, par Le Sage En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Mon frere tu as raison 1000%, le pays a besoin de courageux comme toi, et comme d’habitude aucune action ne sera prise, domage.
10. Le 4 décembre 2017 à 09:17, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Simplement pathétique.Qui a dit que le premier ennemi de l Afrique n est pas l africain lui même ? À en pleurer !!
11. Le 4 décembre 2017 à 09:24, par Filsdupays En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Merci pour cette révélation patente. Vous comprendrez pourquoi le Burkina ne peut pas évoluer avec cette mentalité d’une certaine génération dont l’ambition démesurée ne permet de faire place à la nouvelle génération. Il faut vraiment repenser tout le système. Regarder un peu partout, des ordres à tout bout de champs qui créent leur petit cercle fermé d’amis, on se demanderait de quoi ont- ils vraiment peur ?
12. Le 4 décembre 2017 à 10:02, par koloko En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Je peux comprendre votre frustration mais reconnaissez que votre profil n’est pas en adequation avec ce qui est recherché pour enseigner la gestion dans une fac d’économie et gestion. Une Maîtrise en Sociologie, ensuite un DEA en Science Politique (Droit) et enfin un Doctorat en Gestion de Projet. Les B-A-BA des sciences Economiques et Gestion s’apprennent en Licence (L1 à L3) ou Maîtrise selon le système et approfondi en Master ou DEA. La thèse n’est qu’une mise en application de ces connaissances deja acquises sous formes de dissertation sur un thème donné avec la methodologie et la rigeur scientifique qui va avec.
Avec ce profil, qu’est - ce que vous voulez enseigner aux Etudiants inscrits en Licence SEG ou Master ? Je comprend que vous pouvez enseigner la gestion de projet mais comment completer le reste du volume ? Pour ce module, il y a deja de la competence pour le faire à la fac d’economie et gestion. Ce qui manque c’est des gestionnaires purs pour assurer certains cours dans la filière.
Vous serait plus à l’aise dans le monde professionel de gestion de projet et non dans l’enseignement superieur et il faut prospecter cette voie.
Le 4 décembre 2017 à 11:54, par Fani En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Bonjour,
Juste une précision, la science politique est logée à l’UFR SJP certes ; Mais ce n’est pas du droit comme vous le pensez. Elle fait appel au droit pour expliquer le fait politique comme elle le fait pour les autres disciplines. C’est important d’évoquer ce fait pour déconstruire cette opinion qui pense les politologues sont des juristes. Bien que complémentaires, ce sont deux métiers différents. Merci.
Le 4 décembre 2017 à 13:36, par pfff En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Oui avec toi, la science politique est une approche du Droit constitutionnel ; et pour le cas de l’école française, elle est logée dans la plupart des cas, dans les facs de Droit. MAIS EN RÉALITÉ, la science politique est une approche sociologique de l’action publique nationale ou internationale et elle est spécifiquement étudiée dans les instituts d’études politiques qui existent dans les grands pays et même en France. Donc dans les facs de Droit ce qu’on étudie est le constitutionnalisme et le diplôme a une mention DROIT.
Le 4 décembre 2017 à 12:05, par pakita En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Donc c’est toi qui décides s’il ne peut pas enseigner ? ce qu’il a appris là il ne peut pas enseigner cela à temps plein ? pourquoi ne pas intégrer son module dès la L1 comme cela se fait en Europe ? en doctorat y a pas une partie théorique ? doit-on seulement être des matheux pour y enseigner ? voilà un membre du jury qui divulgue ici les motifs qui ont conduit au rejet de la candidature du frère. Je sais que tu le connais (comme tu cites son parcours), et que tu étais membre du jury (comme tu détermines déjà ce qu’il doit faire), mais tu te trompes : ce parcours fait de lui un enseignant au profil large qui peut être utile dans l’UFR. Mais comme toi et tes collègues vous voulez placer vos bons petits là !!! et on s’étonne du fait que des étudiants soient nuls à chier devant MACRON. vous devriez avoir honte
Le 4 décembre 2017 à 15:26, par Koloko En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
En lisant l’interview il donne lui même les éléments qui permettent d’avoir une idée de son parcours et mon commentaire est fondé sur ces éléments. Ayant été un ancien Etudiant de la fac et aujourd’hui exerçant comme gestionnaire dans le privé, je sais de quoi je parle. On a eu des profs comme ça et à la fin c’était des cours dictés sans explication.
Le 4 décembre 2017 à 19:33, par Zinc En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Vous je ne sais pas de quoi vous parlez, demandez à ceux qui ont déjà pris part à une formation ou aux enseignements de Dr Kiemtoré, ils vous diront que c’est une compétence complète tant il allie aisément la théorie à la pratique. Pensez-vous qu’une personne qui doute de ses compétences ferait cette sortie ? Arrêtez de supposer, abstenez vous de vous prononcer sur des choses que vous ne maîtrisez pas
Le 4 décembre 2017 à 12:19, par Paligba En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Je ne suis pas du domaine mais je comprend mieux votre commentaire que le reste de ce qui se raconte dans ce forum.
Le 4 décembre 2017 à 12:33, par Joyeux En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Oui Dr Kiemtore est frustrer pour rien. vous n’avez pas le profil adéquat et vous ne voulez pas qu’on vous le dise.
Il y’a de valeureux Dr qui ont été recrutés dans les mêmes conditions.
Vous ne pouvez pas parce que vous n’avez pas été pris remettre tout en cause.
Regarder vous même votre parcours universitaire, on sent quelqu’un qui s’est fait un doctorat de toute pièce pour venir compétir avec de vrai gestionnaires. Il y’a eu zéro potentiel candidat dans votre domaine parce que vous deux ne réponder pas critères du poste.
Si vous êtes un bon gestionnaire comme vous le dite vous devriez plutôt remercier le jury qui vous a permis de voir que même ayant obtenu un doctorat au Canada vous avez des lacunes.
Le 4 décembre 2017 à 13:42, par Bass Soukiri En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
En voilà un autre du Jury qui vient verser notre figure par terre ! Eh Dieu
Le 4 décembre 2017 à 13:49, par heyiii En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
"un doctorat de toute pièce", je vous rappelle que sa maitrise vien de l’uo donc ...
comme il l’a dit lui meme on ne donne pas un doctorat à quelqu’un à cause de son crane
vous aussi accepter les critiques et changer, meme le ministre parle de vous.
Et puis pourquoi et comment a t il fait pour enseigner au canada...
Le 4 décembre 2017 à 14:10, par Dr Sawadogo En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Internaute Joyeux, j’imagine que vous êtes joyeux parce que vous avez pu écarter une compétence confirmé comme Dr Kiemtoré, puisque ça se lit que vous aviez fait partie du jury ! Mais de grâce évitez de créer des polémiques qui peuvent nuire au relations entre deux pays. Osez-vous remettre en cause un doctorat canadien ? êtes-vous à la hauteur du système éducatif canadien ? qui du reste n’est pas parfait, n’est ne compare pas au système burkinabé. Si vous êtes un universitaire, vous devriez comprendre que la règle de bonne séance nous oblige à respecter les doctorats (qui est un diplôme universel) des autres universités, sinon les premiers perdants c’est nous !
Quand à Dr Kiemtoré, je suis sûr qu’il a pensé à ses jeunes frères qui n’auront pas la chance comme lui de poursuivre leurs études ailleurs et voudrais les aider. Sinon, vous savez que ce profil, ça ne se ramasse pas dans la rue. Soyons honnête dans nos actions et acceptons notre tord si on a fauté !
Le 4 décembre 2017 à 16:56, par Mécontent ! En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Joyeux,
Vraiment je comprends le sens de ton pseudo maintenant !
Du n’importe quoi ! Pourquoi l’avoir présélectionné et déclarer qu’il y a pas de recrut à ce poste ?
Le 5 décembre 2017 à 07:36, par clerakis En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
haiiii ? un doctorat de toute pièce ? tu es fort toi.
Le 5 décembre 2017 à 17:49, par EBENEZER En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Alors TRISTE (Joyeux) pourquoi l’avoir présélectionné s’il n’a pas le profil de gestionnaire.Vous et vos membres de jury êtes de piètres recruteurs.Vous n’avez même pas les B.A.BA du recrutement.
Le 4 décembre 2017 à 12:50, par Passakziri En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Soit ; Mais si le Profil ne convient pas, ne serait-ce pas possible de le savoir par le dossier ? Pourquoi préselectionner et ensuite tenir un entretien ? Le Jury n’a t-il rien à faire ?Je dirais qu’ on ne préselectionne pas quelqu’un quand il n’a pas le Profil ; ca n’a aucun sens .
Passakziri
Le 4 décembre 2017 à 13:40, par Patriote En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Internaute KOLOKO, vous avez été membre de jury, malheureusement, vous venez de confirmer votre ignorance dont a fait cas Dr Kiemtoré, vous ne connaissez pas la différence entre Science de gestion et science économique et c’est vraiment déplorable que vous soyez à ce niveau. SEG = Sciences économiques ET de Gestion et non OU de Gestion. Il me semble que avez un Master 2 en Management de projets à l’Université OUAGA 2 ? Recrutez-vous uniquement des économistes ? Sinon, je confirme avec Dr Kiemtore qu’il faut déconstruire le système ! C’est effarant
Le 4 décembre 2017 à 14:17, par Verity !! En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Bonjour Monsieur Koloko, (je n’arrive pas à répondre directement sous ton message, les Dieux de l’informatique (ou de lefaso) ne sont pas avec moi, mais je pense que tu liras mon post)
1. Je ne suis pas du domaine, mais dans l’appel à candidature il est mentionné : Discipline : Gestion ; Spécialité : Gestion ; je ne vois pas SEG.
Je vous demande de nous éclaircir cela en rapport avec votre intervention, vous semblez être du domaine (SEG = SG ?)
2. Vous dites : "Vous serait plus à l’aise dans le monde professionel de gestion de projet et non dans l’enseignement supérieur et il faut prospecter cette voie". Mais comment donne-t-il des cours à l’université au Canada (si j’ai bien compris). cela veut-il dire que nos universités sont différentes de celles du canada ??
3. "La thèse n’est qu’une mise en application de ces connaissances deja acquises sous formes de dissertation sur un thème donné avec la methodologie et la rigeur scientifique qui va avec" Oui Mr KOLOKO, mais la Thèse est-elle une forme de spécialisation ou pas ?
Pourquoi l’avoir présélectionné ? Sur quelle base cette présélection a été faite ?
4. Hormis le profil, il a mentionné quand même le mépris, le comportement des gens qui se disent Professeur ! ce qui est déplorable !!!
5. 5 mn pour un entretien de niveau Doctorat ? Je serai d’avis si c’est juste pour savoir si oui ou non la personne n’est pas "MOUKA", c-à-d sourd-muet
6. Pour ma part (en tant que profane) et sur la base d’un raisonnement logique, n’est-il pas mieux de recruter un tel profil (qui a été présélectionné donc répond quelque part aux critères recherchés) quitte à se mettre à jour après au lieu de déclarer "Admis=néant" donc poste perdu. Après, c’est pour pleurer sur tous les cieux qu’il manque d’enseignants avec à la clé une heureuse nouvelle pour ces prof. à savoir les HS (Heures supplémentaires)
Le 4 décembre 2017 à 14:24, par Mafoi En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Si son profil n’était pas en adéquation,il aurait fallu ne pas le présélectionner et c’est là votre contradiction majeure puisque vous faites parcourir des milliers de km à des candidats en sachant très bien qu’ils sont hors jeu.C’est de la malhonnêteté,de la duperie,de l’escroquerie intellectuelle.Quittez dans ça......tchurrrrrrrrrrrrrrrr
Le 4 décembre 2017 à 15:58, par Substance Grise En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Koloko
sans rentrer dans les details le plus important C’est de regarder et accepter que les burkinabè dans leur majorité ont été piétinnés pendant des decennies.
Notez ceci : qui a enseigné ceux qui ont commencé á enseigner dans ce monde ? Ce ne sont pas les carrières académiques qui vont devellopper le Burkina.
Shame on you !
Le 4 décembre 2017 à 17:38, par zimm En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Un point de vue que je trouve pertinent, surtout que l’on parle de qualité de l’enseignement
il faut aussi des gens qui sont bien formés dans le domaine en question, sinon c,est du "bricolage" de cours...
baisse du niveau des étudiants
Le 4 décembre 2017 à 17:44, par TK En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Merci bien de la precision Koloko mais que l’on ne le preselectionne pas. Voyager du Canada au BF pour un entretien et s’entendre dire qu’on ap as le profile, c’est frustrant. C’est tout cela qu’il denonece. L’organisation, pas le fait qu’il n’ait pas ete pris.
Le 4 décembre 2017 à 19:28, par Salouka En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Kokolo, cher membre de la sous commission ayant participé à cette forfaiture, vous venez de nous confirmer que vous ne connaissez pas la différence entre Science de Gestion et Science économique, c’est confirmé et j’en suis désolé. Vous n’auriez pas eu une place dans cette sous commission, si ce n’est que pour perpétuer la médiocrité. Pire, en plus de votre ignorance, vous êtes de mauvaise fois, vous dites à Dr Kiemtoré de prospecter la voie professionnelle, il y est déjà et je peux vous confirmer que ce n’est pas un piètre professionnel. Je l’ai rencontré à quelques reprises à des ateliers avant qu’il aille faire sa thèse et je peux vous dire qu’il n’est pas de la trempe de vos étudiants qu’on a vu devant Macron.
13. Le 4 décembre 2017 à 10:09, par Verity !! En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Bonjour Dr,
Bravo et bravo encore ! A mon avis, il faut que le ministère prenne son courage à deux mains pour reprendre ce recrutement. Il n’y a pas 5 ans, le CNRST a eu à reprendre un test de recrutement par ce que les gens se sont plaints et en son temps, ces plaintes ne valaient pas ce qu’on a enregistré et continue d’enregistrer depuis la publication du PV de délibération ! Ça fait honte qu’un recrutement dans le temple du savoir se fasse de la sorte ! c’est déplorable ! Je crois que le ministre doit ouvrir l’œil et surtout le bon pour reprendre avec humilité ce test. Je le sais humble même s’il est souvent sur la défensive ce qui donne souvent l’impression qu’il n’est pas naturel dans ses interventions (c’était juste une parenthèse). Cela permettra de blanchir ne serait ce que ceux qui ont été retenus pour la suite de leur carrière ! j’imagine qu’ils sont mal à l’aise en ce moment.
Pour cette reprise, qui ne doit pas être budgétivore, voici ma proposition de composition de jury :
- un gestionnaire des ressources humaines du ministère ou de la fonction publique,
- un spécialiste de l’université (Prof.) et qui soit du domaine,
- un spécialiste de la recherche et qui soit du domaine,
- un consultant en Gestion des Ressources Humaines (à défaut de recruter un cabinet de recrutement)
Dans tous les cas, il faudra que le ministère réagisse et qu’il donne sa version des faits pour éclairer nos lanternes. On a marre d’attendre !!!!!!!
14. Le 4 décembre 2017 à 10:13, par Ben En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
"Les gens ne changent pas parce qu’il y a eu changement de régime. Les gens sont ce qu’ils sont et rien n’a changé"
Tres bien dit docteur voila tout le probleme du Burkina Faso pays des hommes dit integres. C’est vrai que nous vivons dans un monde dechu mais quand meme...
Partout dans l’administration, le secteur privé, les projets et programmes, la délivrance des agrements techniques etc... tous ceux qui ont une petite parcelle de pouvoir ne veulent plus faire le travail de facon honnete integre et simple sans chercher à se faire corrompre d’une maniere ou d’une autre. Regardez certains magistrats comment ils agissent malgré leur salaire obtenu apres un bras de fer avec l’etat...
Les textes et les règles même de l’administration sont la plupart du temps adoptés avec des zones d’ombre et des non- dit qui sont de véritables nids de corruption.
Pour conclure chaque burkinabé doit être le changement qu’il espère voir dans le pays ; ne dit on pas que la charité bien ordonnée commence par sois même.
15. Le 4 décembre 2017 à 10:26, par Liberna En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Après c’est pour dire que les gens ne sont pas des patriotes, Dr c’est la triste réalité, le milieu universitaire est devenu mafieux et avec ça on s’étonne du niveau de nos etudiants. Courage à vous et cherchez à faire valoir vos compétences ailleurs !!
16. Le 4 décembre 2017 à 10:43, par Mafoi En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Il fallait être trop naïf pour croire à cette mascarade car ce sont les mêmes pratiques mafieuses qui perdurent dans ce pays depuis plus de 30 ans.En effet,tous les appels à candidature(enseignants d’université,DG,des hôpitaux,les hauts fonctionnaires etc...),tout comme les simples recrutements dans le public/privé ont toujours fait la part belle aux médiocres,aux bénis oui oui,aux prostitué(e)s.Pour emprunter une image,le Burkina sous Bilaise compaoré était et reste une orgie.Pour la déconstruction que tu appelles de tes vœux,elle passera par ce genre de dénonciation publique mais elle prendra certainement du temps car le chien a du mal à changer sa manière de s’asseoir
17. Le 4 décembre 2017 à 11:42, par Amadoum En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Avec cet article, une enquete doit etre ouverte et des comptes doivent etre rendus. Mais malheureusement, c’est ces memes membres du jury qui vont conduire l’enquete. Donc, ou se plaindre ?
Cette complicite pernicieuse existe dans tous les ministeres et services sur toute l’etendue du territoire ou les contribuables sont frustres a longueur de journee. Vous, vous rendez dans un service pour quelque prestation, la personne tenue de vous aider vous traite comme un criminel, vous rendez compte a son superieur qui vous regarde comme si vous veniez d’une autre planete. Il faut que tous les fonctionniares burkinabe comprennent que leur salaire provient de nous les contribuables et nous exigeons et meritons un meilleur traitement. Nous avons marre !
Pour le cas du Dr. Kiemtore, le ministre des enseignements superieurs doit demander des comptes au recteur de l’UO qui, a son tour, doit obtenir des comptes de ce jury qui fait la honte de toute l’universite, voire de tout le Burkina Faso.
Je souhaite courage et succes au Dr. Kiemtore. Je n’ai aucun doute qu’il reussira.
A mes compatriotes Burkinabe, faites autant devant n’importe quelle forme d’injustice, grande ou petite. N’ayez pas peur de tempeter devant un guichet quand on vous traite comme un moins que rien ; demandez a parler au superieur de la personne au guichet, faites quelque chose, n’importe quelle chose, pour attirer attention a cette injustice. Signifiez votre ras le bol haut et fort. Car, c’est seulement de cette maniere que nous pourrons construire une societe ou il fait vraiment bon vivre. Une petite scene a la fois !
18. Le 4 décembre 2017 à 12:00, par macso En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Il est nécessaire, il est très urgent que les choses changent et ce, dès maintenant.
"Il faut déconstruire notre système", il faut le déconstruire.
19. Le 4 décembre 2017 à 12:59, par Lawakila Zerbo En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Voici le Burkina dans toute sa laideur ! Comment peut-on préseclectionner un candidat pour le soumettre à un entretien dont la teneur consiste à lui signifier l’inadéquation de son profil ? Cette question s’adresse aussi à l’internaute 12 (koloko) qui défend la puante posture des "capitaines de négriers" abusivement appelés professeurs. Sur la base du dossier du candidat, n’eut-il pas été plus élégant de ne pas le préseclectionner tout court ? Ah j’oubliais, ces boulets de la république voulaient une rencontre physique avec le candidat pour mieux lui faire montre l’expression de leur improductive condescendance ! C’est vraiment de loin que la terre est ronde. Par finir, au regard des développements faits par Tiemtoré et de la boiteuse méthode des recruteurs, je refuse d’adhérer à l’argument de l’inadéquation du profil. La raison semble ailleurs. Ainsi donc la Haute Volta (Burkina ) souffrirait moins du manque de ressources naturelles que de la pauvreté d’esprit de ses enfants ??!!
Zerbo Lawakila.
20. Le 4 décembre 2017 à 13:26, par gomsida En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Qui donne cours au Master 2 en management de projets de l’IUFIC à l’Université OUAGA II pour qu’on écarte le seul docteur dans le domaine que nous avons ? Pathétique, le Faso est foutu !
21. Le 4 décembre 2017 à 13:50, par Laurent En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Et alors, je lis dans les commentaires et il y a des membres du jury qui ont le courage de sortir le nez ici pour soutenir cette mascarade qu’ils ont pondu. Vous ne pouvez pas estimer que sur les 5 candidats pour les 4 postes en GESTION ils sont tous nuls. Vous pouvez en dire autant pour Dr Kiemtoré pour vous sauver de la honte, et qu’en est-il des 4 autres candidats ? Pensez-vous que l’université de Ouagadougou est un Eldorado pour quelqu’un qui est allé se former au Canada ! Un peu de décence et acceptez que vous qui êtes le problème. Vous ne pouvez pas déclarer 5 personnes toutes incompétentes pour refermer 4 postes sont les pourvoir !
22. Le 4 décembre 2017 à 13:55, par Emile Zamtako En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Dr Kiemtoré je ne sais même pas pourquoi avec votre profil vous voulez rejoindre l’Université ? Un profil rare ça se vent cher. Préparez l’avenir de votre famille en vous faisant prévaloir ailleurs ! Le Burkina n’est pas prêt pour être aidé mon cher ami
23. Le 4 décembre 2017 à 14:08, par Yameogo Y. En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Hum mon frère, tu es fonctionnaire, c’est déjà bien. Permet aux autres d’avoir un emploi pour contribuer à la réduction du chômage un soi peu. Une question : combien d’articles publiés as tu à ton actif ? Si publication il y a eu, les noms des revues dans lesquelles vous avez publié ? Merci.
Le 4 décembre 2017 à 15:32, par gomsida En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Yameogo, en voici encore un pur produit du système ! qu’est ce que vos articles publiés donnent comme résultats au Burkina Faso ? La tendance c’est d’aller vers des filières professionnalisantes et une Doctorat en management de projets et un doctorat professionnel. Dans quelles revues dites-vous ? Même les revues donc vous parlez sont une mafia du monde universitaire pour publier entre copains et avancer dans votre machin colonial qu’est le CAMES. Quelqu’un qui est capable de produire une thèse est-il incapable d’écrire un article. Et puis cachez-vous, grâce à internet, on voit vos piètres articles qui n’apporte rien au Burkina. Avez-vous un Docteur en management de projet comme Dr Kiemtoré dans vos campus ? L’hypocrisie quand tu ne tient ! Honte au système universitaire burkinabé
Le 4 décembre 2017 à 20:58, par Yameogo Y. En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Je vous comprends. Pourquoi vous exciter ? Laissez l’intéressé repondre à ma question. Vous voyez toujours le mal partout. Quand on ne partage pas votre point de vue, on devient votre ennemi ou encore disant on est du..... Soyez fairplay dans vos réactions.
Le 4 décembre 2017 à 15:45, par michel En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Internaute Yameogo Y. de toutes les façons Dr Kiemtoré se dit prêt pour un débat public, au lieu de venir s’exciter ici (puisqu’on sait que vous êtes du système), organisez un débat contradictoire et même s’il est reparti je prends en charge son billet d’avion pour qu’il reviennent et laisser nous apprécier.
Les Professeurs d’université qui sont compétents laissent les jeunes rentrer pour en faire des bras pensants, chez nous vous les écartez pour continuer d’étaler votre ignorance. La preuve, macron est venu mettre à nu vos carences !
Le 4 décembre 2017 à 21:19, par Yameogo Y. En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Vos carences tu dis. Toi tu étais où ? C’est pas ta faute, c’est moi oh ! Sinon sinon, Aïe....... Bye bye homme honnête.
Le 4 décembre 2017 à 16:33, par Caprice En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
C’est certainement pour toi qu’on veut préserver le poste parce que tu n’as même pas le profil nécessaire pour candidater. Sinon Dr Kiemtoré ne vient pas prendre le poste de quelqu’un ! Pire encore, ils n’ont même pas recruté les chômeurs dont tu parles. En quoi est-ce que cela contribue à la réduction du chômage !? Ou alors c’est la suite de l’entretien...? Il doit présenter ses publications en combien de lignes ? Cinq ? PATHÉTIQUE...!
Le 4 décembre 2017 à 21:15, par Yameogo Y. En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Hum Africain gros nez, c’est pas facile. Quand je te lis, je pleure. Bye bye.
Le 4 décembre 2017 à 16:52, par Genie En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
M. Yameogo,
Peut etre avant de lui demander combien d’articles il a publie, il faudrait faire des recherches rapides sur Google pour voir combien d’articles nos soit-disant professeurs titulaires ont publie. J’ai honte lorsque je constate que beaucoup ont eu leur promotion avec 3 ou 4 monographes de symposiums. Allez y voir.
Le 4 décembre 2017 à 21:10, par Yameogo Y. En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Je comprends que tu sais rien du système universitaire. Au moins, eux s’ils n’ont rien publié, c’est 5 pour Pr et 9 pour PT sans prendre en compte les encadrements en maîtrise, en master et en thèse. Informe toi quand tu ne sais pas. Pas besoin de google ou google scolar pour le savoir. Les candidats retenus en economie ont au moins publié un article et ont l’expérience de l’enseignement supérieur comme lui. Combien d’articles a-t-il publié. C’est ce qui différencie les candidats. On a besoin d’ênseignants chercheurs et non d’enseignants uniquement. La concurrence est rude donc pour se faire recruter, il faut des publications. Enfin, la gestion ou management des projets est-il de la science de gestion ou de l’analyse économique ?
Le 5 décembre 2017 à 03:49, par melchi En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Mon Cher ami Yameogo Y. (membre de la commission) voulez-vous dire que Dr Kiemtoré n’a jamais rien publier ? Allez-y sur google et taper son nom. Vous persistez dans l’erreur, reconnaissez que votre processus de recrutement est bancal et que cette fois votre fraude n’a pas passé. Évaluez-vous une thèse à combien de publications. Vous qui prétendez publier, ça apporté quoi au Burkina ? sauf la misère !
Pour vous montrer que c’est vous qui ignorez le monde universitaire, le type de doctorat dont il est question ici est professionnel (Doctorat en management de projets) en avez-vous dans vos camps ?
De plus j’ai parcouru votre avis de recrutement, il n’est nullement mentionné le nombre de publications comme critère ? Comment pouvez-vous sortir cet argument fallacieux aujourd’hui ? Pour poussez votre méchanceté à bout, j’ai pu comprendre que vous avez pris connaissance des dossiers des candidats avant de fixer vos critères, c’est simplement malhonnête.
Enfin, ne vous focalisez pas sur le cas de Dr Kiemtoré, à lire les PV de délibération 4 postes étaient ouverts (Ouaga I, Ouaga II, Ouahigouya,..) et j’ai parcouru votre papier de présélection, j’ai pu dénombrer 5 candidatures, si vous soustrayez Kiemtoré et les 4 antres candidats ? ont-ils aussi un profil inadapté ? Arrêtez de prendre les gens comme des nez percés !
Le 5 décembre 2017 à 10:23, par Yameogo Y. En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Cher Melchi. Excusez moi, je ne vous prends pas comme un nez percé, vous l’êtes à travers votre tare que vous étalez. Vous pensez que dès qu’ on a notre nom sur Google, ça veut dire qu’on a publié. Dr. Kiemtoré n’a que sa thèse. Peu importe qu’elle soit professionnelle ou pas. Il a soutenu en 2016, s’il est spécialiste comme vous le dites qu’il publie dans son domaine. Dispenser cours ne fait pas d’une personne un spécialiste. Ce sont les travaux dans le domaine qui permettent de l’etre. Je suis de loin un membre de la commission. Vous trouvez toujours le mal partout. Quand on donne un avis contraire on te qualifie de vendus. Vous n’êtes jamais objectif. Vous, vous prenez pour honnête, les vrais corrompus, c’est vous. Combien d’articles vaut une thèse ? Trouve une réponse à ta question sans fond ? Ne pas confondre working paper à publication. Vous justifiez toujours le faux. Bye bye le Blaiso.
Le 5 décembre 2017 à 10:30, par Yameogo Y. En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
J’espère que vous avez néanmoins vu dans le doc une impression des travaux de recherche. Nous sommes de grandes personnes, on n’a pas besoin de donner tout le contour de ceci. Pourquoi demander ceci si ce n’est pas important. Ne fais pas une lecture superficielle, ce sont des docteurs quand-même.
Le 5 décembre 2017 à 13:30, par Opinion En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
@Yameogo Y, quand vous parlez de publications de vos soi-disants Pr et PT, je puis vous dire qu’il y a des working papers qui valent dix fois mieux que des publications dans des revues non connues du domaine et où on paye de fois 300$ pour publier le papier. On les appelle les predator reviews. Il y en a qui refusent de publier dans ces genres de revues car n’ayant aucune valeur et préfèrent garder leurs working papers en attendant de les envoyer dans des revues assez connues. Les revues les plus prisées ne demandent aucun rond pour des chercheurs venant des pays pauvres comme le Burkina Faso. Quand on cherche les noms de ces profs ag. et T sur internet, dans ces certains domaines, on a honte, parce que justement ce ne sont pas des publications dans des revues connues que tu verras, mais dans des revues dont tu apprends l’existence. Ou parfois tu trouves seulement des documents dans des centres de recherche. La qualité de la publication doit être aussi un point fondamental dans le recrutement pour obliger les chercheurs à aller chercher l’excellence et non à faire des courbettes pour avancer dans le Cames. Pour conclure, certains working papers valent dix fois mieux que des publications !
Le 5 décembre 2017 à 16:38, par Yameogo Y. En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Fais ta revue scientifique et publie son article pour lui puisque les revues existantes sont mauvaises. Publier, ce n’est pas qui veut mais qui peut. Quand on est incapable de faire quelque chose, on trouve des excuses bidonnes. Ce que je peux dire est qu’il est facile d’écrire pour critiquer mais écrire un article scientifique n’est pas donné à importe qui. Mais, je te comprends puisque tu juges un WP mieux d’une publication. Je vais dire quoi car on sait qu’ un doc n’est bon que lorsqu’il est accepté par le monde scientifique. Pourquoi a-t-il donc soutenu sa thèse ? Il pouvait donc écrire la thèse et mettre dans un placard parce que ceux qui doivent la juger ne sont pas justes et honnêtes. Mon frère va chercher un autre sujet de discussion. Bye bye le connaisseur qui ne connait rien.
Le 5 décembre 2017 à 17:50, par Soul En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Chaque article publié a ce qu’on appelle factor d’impact.
la qualité de l’article publié depend du facteur d’impact du journal.
Les journaux comme nature pour avoir une idée ont les facteurs d’impact allant jusqu’ à 13.
Dans beaucoup de pays, les titres de Pr ou de maitre de conférences où les bonus pour les chercheurs sont calculés en fonction du facteur d’impact commulé du chercheur. Il ne suffit pas de publier, mais publier dans les journaux qui ont visibilité, cela permet à l’université et au chercheur de confronter leurs résultats avec le monde de la recherche active.
Le 6 décembre 2017 à 16:26, par Yameogo Y. En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Quelle est la situation des articles publiés par les candidats retenus ? Vous n’en savez rien de cela mais vous critiquez de toute de même. Vous savez, je vous comprend parce que vous aussi vous êtes frustré. Bye bye car il faut que je publie si je veux mettre toutes les chances de mon côté pour les prochains recrutements d’assistants. Je promets envoyer à des revues petites ou grandes soit-elles au moins deux papiers car l’essentiel est de publier. Dans tu arrives dans un endroit où les gens marchent tête en bas, fais de même pour ne pas être à la marge. Allons publier où les autres publient pour se faire recruter et si après il y a problème, on dénoncera. Sinon, si un candidat publie dans une revue de bas quartier et que moi je n’est rien comme publication (ni même dans bas quartier), je ne viendrai pas me plaindre après. Mon frère, va publier, c’est mieux.
Le 4 décembre 2017 à 18:34, par DJEKA24 En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
M Yaméogo. Quelle platitude ?Je ne vous comprend pas.Quelqu’un a eu le courage de dénoncer une pratique diabolique dans nos universités et vous trouvez moyen de vous foutre de lui.Vous pensez qu’avec de tels comportement le BF peut se développer.
Le 5 décembre 2017 à 10:47, par Yameogo Y. En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Mon cher, quand on ne sait pas quoi dire, ce n’est pas forcé de s’exprimer. Je ne suis contre personne. Il dénonce une pratique qui n’a pas existé dans le recrutement des économistes et des gestionnaires. Demandez lui quelles sont ces publications dans son domaine hors mis sa thèse, ce que tous en ont. Qu’il me reponde. S’il y a injustice, je le suivrais les yeux fermés comme c’est votre cas ici. Est ce que la gestion ou management des projets relève des sciences de gestion ? Ou de l’analyse economique ? C’est comme si vous demandez de recruter un économiste compétent comme medecin par manque de candidats. As t-il postulé pour économie ? La reponse mon cher est non. Soyez objectif et chercher si vous plait les bonnes informations. Posez lui ces questions pour mieux comprendre son échec au recrutement. Eviter de mettre en exergue sa thése faite au Canada ou qu’il a assuré des cours là-bas. Dans toute université, les doctorants sont tenus d’assurer des cours sous l’egide ou non de directeur de thèse. Merci.
Le 5 décembre 2017 à 13:47, par Leon En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Mon cher internaut Yameogo Y, nous n’avons pas besoin qu’il réponde à quoi que ce soi, nous sommes suffisamment intelligents pour lire entre les lignes. Cette mafia à l’université n’a pas commencé maintenant et tout le monde le sait, même votre ministre de tutelle ne peut pas le nier, il le sait. Le jeune n’a fait répéter ce que tout le monde sait depuis des années. Saviez-vous pour votre méchanceté, combien de compétences pointues le Burkina a perdu ?
Et puis, pourquoi vous êtes focalisé sur la personne de Dr Kiemtoré ? Un internaute a analysé le PV et a dit ici que tous les postes en gestion n’ont pas été pourvus ! Tous les candidats ont-ils les mêmes dossiers et parcours que Kiemtoré ? C’est à vous de répondre à nos questions pas à lui. Prenez-nous au sérieux.
Enfin, au lieu de s’exciter commandez un audit des recrutements dans nos universités publiques les 10 dernières années et on appréciera. Ne pensez pas que ceux interviennent ici sont des bornés, nous avons des capacités de discernement.
Le 6 décembre 2017 à 16:09, par Yameogo Y. En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Non, vous n’avez aucune capacité de discernement puisque vous n’avez rien compris de mon écrit. Gestion ou management des projets relève t-il des sciences économiques ou des sciences de gestion ? Pas besoin de repondre mon cher car JSQTEN ou encore TNAPLN. Bye bye.
24. Le 4 décembre 2017 à 14:24, par ollo En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Ne désespérons pas, car le changement viendra, ce n’est qu’une question de temps. la méchanceté a vraiment pris en otage le système éducatif et la recherche au Burkina. Dans les universités et les instituts de recherche, le professeur titulaire est un dieu pour le reste de la hiérarchie. Il faut avoir sa sympathie, sinon tu es bloqué ! Ils ne sont excellents que dans la méchanceté ! Et dire que c’est sur une telle élite que nos pays comptent. Pour tous les emplois où il y a moins de dix spécialistes pour un pays qui compte près de 20 millions d’habitants, il faut avoir le courage de s’arrêter, d’interroger et de prendre des décisions ! Pour le domaine de la santé, il faut même traduire les fautifs en justice. C’est sûr que le régime actuel qui est un appendice du système passé n’ y pourra rien. mais gardons l’espoir et multiplions surtout la lutte pour affranchir les générations à venir. le pire, ce n’est pas la méchanceté des méchants, mais le silence des gens bien !!!
25. Le 4 décembre 2017 à 14:25, par DAO En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Le problème est assez sérieux et le débat doit être depassionné Pour ma part il serait indiqué que la commission de recrutement incrimée fasse un droit de réponse aux allegations de Dr Kiemtoré ; ce qui nous permettrait de mieux comprendre car les allegations sont suffisamment graves !
26. Le 4 décembre 2017 à 14:37, par Commandant Léger En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Je salue le courage de M. Kiemtoré d’avoir dénoncé ces pratiques auxquelles il a été victime.
Permattez-moi d’attirer l’attention des internautes Honte et tranquille qui disent qu’ils ne vont plus revenir au Burkina parce qu’ils ont vecu la meme expérience. Sachez que si vous etes patriotes, vous pourrez revenir apporter votre contribution au developpement du pays dans notre domaine autre que l’enseignement. Si vous étiez determinés à ce que ces pratiques prennent fin au Faso, ils vous suffisait de prendre le courage, denoncer ces pratiques au moments ou vous étiez victimes de ces manquements. Comme cela, peut etre M.Kiemtoré ne serait pas leur n nième victime. Mais hélas ! Courage au Dr Kiemtoré pour sa bravoure. Lui au moins, il peut nous etre utile dans nos casernes.
27. Le 4 décembre 2017 à 14:43, par LeSage En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Quelqu’un peut-il nous balancer le proces-verbal du recrutement s’il vous plait. Je n’ai pas postule, mais je suis vraiment curieux de voir ce fameux document pour prendre connaisance des profils des recrutes et la liste des postes non-pourvu.
Merci d’avance.
28. Le 4 décembre 2017 à 15:19, par Vérité En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Je me suis abstenu de postuler à ces postes car même les meilleurs professeurs ont quitté l’Université de Ouagadougou pour se chercher ailleurs. Et quand je lis attentivement les interventions de certaines personnes qui étaient sans doute membres de jury, je comprends maintenant pourquoi les étudiants de l’Université ont humilié tout « le monde universitaire » dans leurs interventions face à Macron. Ils sont le reflet de leurs enseignants caractérisés par la platitude intellectuelle et la médiocrité. Il me faut souligner cependant qu’il existe quelques enseignants compétents et honnêtes à l’Université de Ouagadougou, mais ces derniers n’ont sans doute pas participé au recrutement.
Résultat : la médiocrité dans toutes ses dimensions ! Pour comprendre cette situation, il convient de souligner le principe de présélection : « on ne présélectionne pas quelqu’un qui ne répond pas aux critères de présélection. » Et si on l’a fait, c’est qu’on n’a pas lu son dossier ou bien on n’a pas compris les critères de présélection. Sinon, on se ridiculiserait ici dans ce forum comme certains membres du jury l’on fait en disant, je paraphrase : « on t’a présélectionné parce que tu n’es pas qualifié, tu n’as pas le profil recherché. » Quelle bourde ! Médiocrité quand tu nous tiens !
Le 5 décembre 2017 à 17:25, par EBENEZER En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Vérité.C’est propre. Rien à dire. Nos professeurs d’université au Burkina Faso sont spécialisé en carence intellectuelle.Ils font la honte du Burkina dans le concert des nations.
29. Le 4 décembre 2017 à 15:20, par Macina En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Propre Pr. Faites une étude et tous ceux qui sont seuls dans leur domaine, qu’ils s’expliquent.
30. Le 4 décembre 2017 à 16:41, par Bila En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
J’ai avec intérêt les intervenants et en passant je tire mon chapeau au digne fils du pays des hommes intègres je veux dire Dr Kiemtoré. C’est lui qui se targuer être héritier de Sankara. Il dénonce pour le bien du plus faible. D’autres n’ont pas son profil et son baggage, mais préfèrent se faire une place dans un projet ou dans le système des Nations Unies et regarder notre système universitaire pourrir.
Mais, mon inquiétude est ailleurs. Si le comportemental de nos Professeurs membres de la commission s’avérait comme l’explique le candidat, le Burkina est sur une mauvaise voie. Si nos Enseignants d’Université se comportent ainsi, qu’attendrons-nous de nos étudiants qu’ils vont former ? L’avenir est sombre si rien n’est fait !
31. Le 4 décembre 2017 à 16:55, par Verity !! En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Bonjour Monsieur Koloko, (je n’arrive pas à répondre directement sous ton message, les Dieux de l’informatique (ou de lefaso) ne sont pas avec moi, mais je pense que tu liras mon post)
1. Je ne suis pas du domaine, mais dans l’appel à candidature il est mentionné : Discipline : Gestion ; Spécialité : Gestion ; je ne vois pas SEG.
Je vous demande de nous éclaircir cela en rapport avec votre intervention, vous semblez être du domaine (SEG = SG ?)
2. Vous dites : "Vous serait plus à l’aise dans le monde professionel de gestion de projet et non dans l’enseignement supérieur et il faut prospecter cette voie". Mais comment donne-t-il des cours à l’université au Canada (si j’ai bien compris). cela veut-il dire que nos universités sont différentes de celles du canada ??
3. "La thèse n’est qu’une mise en application de ces connaissances deja acquises sous formes de dissertation sur un thème donné avec la methodologie et la rigeur scientifique qui va avec" Oui Mr KOLOKO, mais la Thèse est-elle une forme de spécialisation ou pas ?
Pourquoi l’avoir présélectionné ? Sur quelle base cette présélection a été faite ?
4. Hormis le profil, il a mentionné quand même le mépris, le comportement des gens qui se disent Professeur ! ce qui est déplorable !!!
5. 5 mn pour un entretien de niveau Doctorat ? Je serai d’avis si c’est juste pour savoir si oui ou non la personne n’est pas "MOUKA", c-à-d sourd-muet
6. Pour ma part (en tant que profane) et sur la base d’un raisonnement logique, n’est-il pas mieux de recruter un tel profil (qui a été présélectionné donc répond quelque part aux critères recherchés) quitte à se mettre à jour après au lieu de déclarer "Admis=néant" donc poste perdu. Après, c’est pour pleurer sur tous les cieux qu’il manque d’enseignants avec à la clé une heureuse nouvelle pour ces prof. à savoir les HS (Heures supplémentaires)
32. Le 4 décembre 2017 à 18:17, par DJEKA24 En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Moi je vous dis que les professeurs des universités du BF sont méchants et malhonnêtes. Ils n’ont même pas honte de dire en public :"Je suis le seul spécialiste de..."
33. Le 4 décembre 2017 à 18:18, par Leila En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Des questions pour nos chers membres du jury :
1) Pourquoi l’avoir présélectionné si son profil ne répondait pas ? ou bien il n’ya pas eu une phase de présélection de dossier car dans d’autres disciplines on trouve des Généticiens en Agroforesterie, pourtant il yavait du potentiel disponible en agroforesterie !!!!!
2) A ton évaluer tous les candidats sur leur premier choix ?? tout porte à croire que les seconds et troisième choix n’ont pas été considérés ? si tel est le cas pourquoi certains se retrouvent admis dans leur second ou troisième choix (peut se vérifier aisément si l’on prend la première liste publiée en Août et la liste de répartition aux auditions en octobre) ?? ou tout simplement certains candidats devraient obligatoirement rentrés !!! et pourquoi ???
3) quelles ont été les critères de sélection ??? dans tout recrutement sur dossier et auditions les critères doivent être bien énumérées (profil du candidat, nombre de publication, de communications, de projets de recherche, expérience dans le domaine recherché, nombre d’étudiants encadrés) ????
3) Pourquoi avoir fixé les frais de dossier à 25 000F CFA pour un recrutement de la fonction publique ??? le fait on dans tous les recrutements de la fonction publique ???? Question pour les deux Ministères et les deux Ministres (fonction publique et de l’enseignement)
34. Le 4 décembre 2017 à 18:41, par Ayatola En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
On s’en fout de son profil. Connait il lui le profil de ceux qui ont été retenus ? Pauvre de mauvais perdant. Si ça n’a pas marché au Canada c’est que tu n’es pas aussi bon que tu le crois. Les enseignants de SEG viennent de rentrer de l’agrégation avec d’excellents résultats. On a donc de la matière ici. Canada France et je ne sais quoi encore on s’en moque éperdument. Va bosser dur encore
Le 5 décembre 2017 à 07:01, par Christian En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Salut à toi ,
Le Dr Kiemtore enseigne dans plusieurs universités au Canada et sa réputation est sans conteste. Je l’affirme parce que je suis au Canada et je le connais personnellement. S’il postule pour des emplois au Pays C’est parce qu’il souhaite rendre service à son Pays malgré le fait que plusieurs personnes le déconseille.
Avant de remettre en cause la capacité des gens ( surtout ceux qui ont eu la chance de voyager ) fait preuve de plus de maturité intellectuelle.
Ne dit on pas "qu’un jeune qui a fait cent village est plus sage qu’un vieux qui est resté cent ans dans un seul village" ?
35. Le 4 décembre 2017 à 18:53, par Opinion En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Tout le problème de ce recrutement est qu’il n’y a pas eu de présélection dans certains domaines. Par exemple, en économie, il y avait au moins 28 candidats et on veut seulement 8. Normalement, on devrait éliminer certains (à partir du dossier) et ne garder que seulement 15 ou moins pour l’entretien. Cela aura permis de faire des entretiens de manière convenable et acceptable. Imaginez un entretien qui prend tous les 28 candidats et les 2 candidats en gestion le même jour ! Le ministère a fait l’effort de centrer le recrutement, c’est un point positif, mais il faut reconnaître aussi qu’il y a eu beaucoup de failles.
36. Le 4 décembre 2017 à 19:07, par Salouka En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
J’ai pris connaissance du fameux PV de délibération et je confirme qu’il est vraiment spécial, tant on y lit du flou.
Là n’est pas mon problème. Ce que je ne comprends pas, pourquoi la DRH du ministère accepte entériner une telle forfaiture si elle n’a pas été associée aux entrevues ? Votre responsabilité est engagée, on n’endosse pas une chose pour en donner une légalité si on n’a pris part. Cette légèreté doit cesser dans nos administrations.
Il fallait laisser les Prof qui ont conduit le processus signer leur PV
37. Le 4 décembre 2017 à 19:28, par John En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Le problème c’est qu’ils n’ont pas clairement décrit les postes de gestionnaires. Sinon les universités ont demandé des économistes à la base qui sont se sont spécialités en gestion (ou gestion des projets). Elles n’ont pas demandées des sociologues gestionnaires des projets. S’il est déjà fonctionnaire, il a poste disponible pour servir le pays, il traine au canada pour quoi ?
Le 5 décembre 2017 à 04:00, par jean En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Si vous dites qu’ils n’ont pas précisé, vous répondez à votre question à moins que vous ne soyez borné comme les membres de votre commission. Si vous aviez marqué que vous voulez des économistes-gestionnaires (ce qui n’est pas intelligent), je suis sûr que vous auriez enregistré 0 candidature, puisque vous n’en avez pas de Docteurs en gestion sur place et tous les candidats sont venus de l’extérieur. Alors, ça veut dire que vous êtes même mal placés pour évaluer leurs dossiers si vous étiez honnêtes et intègres. Un docteur en santé humaine ne peut pas recruter un docteur en santé animal. Avez-vous compris cela ?
Le 5 décembre 2017 à 06:42, par Christian En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Je n’ai surtout pas l’intention de vous frustrer mais s’il traîne toujours au Canada C’est parce que nos recruteurs au pays ne le prennent pas. Comme vous pouvez le remarquer C’est parce qu’il n’a pas l’intention de traîner au Canada qu’il postule pour des emplois au pays.
Le mieux, C’est de réformer tout le système au Burkina parce que non seulement nous formons des gens qui très souvent finissent sans avoir toute les compétences techniques mais aussi fermons l’accès à ceux qui ont pu profiter du savoir faire des pays développés et qui veulent apporter leur modestes soutient au pays.
Le 7 décembre 2017 à 12:28, par John En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Le gars est déjà fonctionnaire de l’ État Burkinabè, c’est son salaire qu’il a utilisé pour faire des études et il traine au Canada parce que les universités publiques n’ont pas besoin de lui. Avec le poste qu’il a déjà à la fonction publique, il ne peut pas servir le pays ? La gestion des projets est transversale, les sociologues, les historiens, les juristes, les géographes, ...., peuvent se retrouver docteur en gestion des projets. Pour recruter un enseignants d’université c’est son doctorat seul qui compte mais tous ses diplôme universitaires à partir du BAC.
38. Le 4 décembre 2017 à 20:39, par Tapsoba En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Dr Kiemtoré m’a tenu à l’Université de Québec Chicoutimi en 2015 à ma première année de Baccalauréat et j’ai été fier d’être Burkina, tant sa maîtrise du cours forçait l’admiration et le respect. A l’issue du cours qui regroupait plusieurs nationalités (canadiens, chinois, français, africains,..), les étudiants ont reconnu qu’il a été à la hauteur. Que ceux qui ne le connaissent pas arrêtent de spéculer. Je suis sûr que ce qu’il dénonce c’est pour le bien de tous, pas pour lui.
39. Le 4 décembre 2017 à 20:41, par Lapur En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Les faits : un médecin recruté pour enseigner ’PSYCHOLOGIE COGNITIVE’. Quel est le psychologue qui a statué sur la question ?
Le 5 décembre 2017 à 04:02, par Togsa En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Ahahaha aya Lepur a encore envoyé problème, est-ce ça aussi c’est l’auteur de la dénonciation qui est coupable ?
40. Le 4 décembre 2017 à 23:02, par Jonassan En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Le docteur est un vrai docteur mais ATTENTION un docteur en gestion de projet n’est pas un docteur en Sciences de Gestion. Pour enseigner, il faut pouvoir traduire et pour traduire il faut maîtriser et malheureusement ou heureusement les universités dans le monde fonctionnent en spécialités.
Je ne juge point du comportement du jury ni de la corruption possible du système comme cela est possible sous nos cieux tant le système des Compaoré perdure et résite mais à lire certains commentaires on observe trop d’incohérences et/ou de condamnations peu objectives et trop stéréotypés : il y’en a qui disent comme "il est seul docteur dans son domaine", comme il a fait un "long voyage depuis le Canada", comme .... LE SEUL GRIEF (et cela pourrait être organisationnel) est de l’avoir fait venir alors qu’il n’a pas le profil sinon on ne peut pas FORCER pour lui donner un PROFIL qu’il n’a pas. Et pourquoi y’aurait-il une erreur d’organisation ? Parce qu’aujourd’hui tout le monde se dit organisateur alors que c’est aussi une spécialité. LE SYSTEME D’INSTRUCTION DU "BLANC" EST AINSI FABRIQUE PAR SPECIALITE et si on n’y prend garde, à vouloir forcer les choses on aboutit à un coktail explosif pas bons pour l’enseignement à l’Université. Si c’est la gestion que moi j’ai faite-là, je crois qu’un spécialiste en gestion de projet n’est pas au centre des besoins dans une faculté de sciences de gestion essentiellement de 1er/2nd cycle (ici, au 3ème cycle l’effectif est réduit et comme c’est une étape de spécialisation, il se peut que pendant une décennie aucun étudiant ne souhaite se spécialiser en gestion de projet). Vacataire pour quelques heures de cours en gestion de projets ? Mais avec son niveau et sa compétitivité hors-pair, çà ne devrait point l’intéresser. Toujours est-il que dans son cas, seul un point de vue motivé du jury comparé à sa sortie médiatique pourrait infirmer ou confirmer notre analyse.
Le 5 décembre 2017 à 04:08, par Togo En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Internaute Jonassan, vraiment à quand allons-nous être honnête un jour ? Connaissez-vous une seule université privée ou un institut où on ne forme pas en GESTION DE PROJETS de nos jours ? Même l’IUFIC de Ouaga II a une filière délocalisée de Senghor qui forme en Master 2 management de projets. Alors, envoyez un autre argument, celui là est non fondé
41. Le 4 décembre 2017 à 23:02, par Burkinbi En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Bonjour,
C’est vrai je me sens aussi coupable ! Coupable de n’avoir pas dénoncer ce qui m’est arrivé dans une grande société nationale de téléphonie.
Un jour avec mon diplômé d’ingénieur en poche , j’appelle mon ambassade et demande mon billet de rapatriement.
Une fois au pays, je me rends dans le siège de la dite société à Ouaga pour déposer une demande de stage.
La secrétaire prend mon dossier et vérifie la composition. Elle me dit , je vois que tu viens d’être diplômé et je vais te dire c’est moi qui prend les dossiers ici mais est ce que tu connais quelqu’un dans notre société ?
Je réponds par la négative.
Elle me dit " Est ce que tu peux encore repartir là où tu viens ? "
Je dis oui mon titre de séjour étudiant s’expirera dans 3 mois et avant 3 mois je peux y aller sans problème.
Elle me dit "si tu ne connais personne ici, ce n’est pas la peine ton dossier de stage ne sera pas accepté ! Si tu peux repartir vas y mon fils, tu reviendras nous voir en vacances ! Tu pourras galerer au début pour trouver du travail mais tu trouveras la bas mais ici non !"
Je lui dis merci pour votre franchise.
De retour à la maison, je raconte mon aventure à ma mère. Elle me dit "comme tu ne m’as pas demandé avant de venir sinon je t’aurais dit pareil ".
Effectivement, je me résolu à repartir la où je venais.
C’est triste pour notre Faso mais ce système là il faut que ca change.
La patrie ou la mort, nous vaincrons.
42. Le 4 décembre 2017 à 23:23, par Adama Konseiga En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
C’est donc bien triste. Ça sonne comme une ré-édition pour moi lorsqu’en 2004, j’appliquais à la même université en croyant fermement que c’est tout naturel de redonner au pays en rentrant enseigner.
Mais face au même système vampire, je n’ai même pas eu droit à une réponse de politesse. Et depuis, je mène un parcours à l’international et au service de notre Afrique que j’estime bien meilleur à ce qu’aurait pu me réserver un tel trou à rats que constitue ce système universitaire au pays.
Dommage pour le FASO mais c’est peut être bien là une belle chance pour toi de relever d’autres défis Docteur. T’as la matière grise nécessaire.
43. Le 5 décembre 2017 à 04:18, par Bronx En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Le problème du Burkinabé, c’est qu’il nie même l’évidence, sinon tout le monde connaît que nos universités sont claniques et sectaires, ça ne souffre pas de débat. Maintenant là on fait comment, on attend la réponse de l’autorité, le lièvre est levé.
44. Le 5 décembre 2017 à 08:21, par clerakis En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
pour ma part je félicite le Dr pour avoir ouvertement exprimé sa façon de voir les choses et permettre à tous de réagir, ceux qui partagent son opinion et ceux qui sont contre. aujourd’hui tout le monde se joue les connaisseurs dans tous les domaines même si on a juste entendu parler. tout le monde est devenu gestionnaire des ressources humaine et cela explique le désordre organisationnel dans le recrutement. néanmoins je pense que le Dr a entamé un combat et il conviendrait qu’il soit le général qui conduira la troupe à la victoire si les système est aussi pourri comme on le décrit. certains ont estimé sur cette page avoir vécu des situations similaires. je pense qu’ensemble, le tir peut être rectifié.
45. Le 5 décembre 2017 à 13:31, par Opinion En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Yameogo Y, quand vous parlez de publications de vos soi-disants Pr et PT, je puis vous dire qu’il y a des working papers qui valent dix fois mieux que des publications dans des revues non connues du domaine et où on paye de fois 300$ pour publier le papier. On les appelle les predator reviews. Il y en a qui refusent de publier dans ces genres de revues car n’ayant aucune valeur et préfèrent garder leurs working papers en attendant de les envoyer dans des revues assez connues. Les revues les plus prisées ne demandent aucun rond pour des chercheurs venant des pays pauvres comme le Burkina Faso. Quand on cherche les noms de ces profs ag. et T sur internet, dans ces certains domaines, on a honte, parce que justement ce ne sont pas des publications dans des revues connues que tu verras, mais dans des revues dont tu apprends l’existence. Ou parfois tu trouves seulement des documents dans des centres de recherche. La qualité de la publication doit être aussi un point fondamental dans le recrutement pour obliger les chercheurs à aller chercher l’excellence et non à faire des courbettes pour avancer dans le Cames. Pour conclure, certains working papers valent dix fois mieux que des publications !
46. Le 5 décembre 2017 à 14:34, par King En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Je parcours les commentaires et il est question de publications, de publications, d’accord, faisons un audit de tous les recrutés dans nos universités depuis les 10 dernières années et faites nous ressortir ceux qui ont intégré nos universités avec des publications.
Aussi, j’ai regardé l’avis de recrutement et il n’a jamais été question de nombre d’articles publiés. Alors que vient chercher ce critère dans ce débat ? Internaute Yameogo Y on n’a pas besoin d’être intelligent pour savoir que vous êtes membre de la sous commission comment avez-vous les dossiers des candidats ?
La question qui nous intéresse ici est-ce que les recrutements sont transparents dans nos universités publiques ? Nos universités publiques sont devenus des milieux mafieux, c’est connu !
47. Le 5 décembre 2017 à 17:15, par EBENEZER En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Nos profs d’universités ici au Burkina Faso me font honte.C’est eux qui crient partout qu’ils sont les seuls dans leur domaine.Tu est seul dans ton domaine et puis ça fait quoi ?C’est simplement de l’inconscience professionnelle.Un bon enseignant qui a une formation pédagogique et imbibées de connaissances en pédagogie universitaire devrait avoir pour souci de bien former des futurs cadres mais aussi préparer la relève dans l’enseignement universitaire. Ces fils de paysans qui ont bénéficié des bourses de l’Etat dans le temps viennent nous pomper l’air aujourd’hui.Ils briment les étudiants car ils n’ont ni la pédagogie ni les connaissances techniques pour enseigner. Mieux vaux fermer ces prétendues universités et nous trouver une autre solution.
Regardez comment les étudiants sont évalués dans nos universités.Des profs qui au lieu de remettre leur enseignement en cause sont fiers de distribuer 1000 ou 4000 zéros à des étudiants. Là où vous les profs du Burkina êtes allés étudier si un professeur donne ne serait -ce que 10 zéros à des étudiants, il va se se remettre en cause et même démissionner pour embrasser un autre métier. Le problème est que nos autorités ont laissé les universités se transformer effectivement en camp militaire où il faut se plier en 4 devant des profs pour avancer.D’ailleurs notre système universitaire est caduc et désuet. Ailleurs dans les universités des pays développés il y a des passerelles même entre les diplômes professionnels et les diplômes académiques.Les gens peuvent suspendre les études et les reprendre facilement quand ils le veulent.
J’ai voulu m’inscrire à l’UO ici en thèse et mon dossier a été rejeté sous prétexte que mes diplômes sont professionnels après mon BAC. J’ai envoyé ce même dossier dans des universités européennes et américaines et il a été accepté. Je prépare actuellement une thèse en Exécutive Doctorate of Business Administration (DBA). Bravo docteur KIEMTORE. Vous n’avez dit rien que la vérité.Que le prof qui n’est pas content rende le tablier s’il est digne.
48. Le 5 décembre 2017 à 17:19, par Opinion En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
@Yameogo, ce que j’ai écrit a fait certainement très mal. Mais c’est la vérité, ce qui sont des chercheurs qui cherchent à publier des articles assez solides savent de quoi je parle. Evidemment, ne publie pas qui veut, à plus forte raison dans les revues très connues du domaine !
Le 5 décembre 2017 à 21:48, par Koala En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Ce que vous avez écrit ne peut pas même pas faire mal, d’autant que seules les personnes animées de mauvaise fois comme vous y trouveront leur compte. La réalité est que nos universités sont devenues des trous à rats comme dit un internaute. Si vous pouvez vous mirer vous même, vous comprendrez que c’est nul votre système universitaire
49. Le 5 décembre 2017 à 18:09, par facteur d impact En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Si on doit classer les Pr titulaires au Burkina en fonction du facteur d’impact de leurs publications, beaucoup se retrouveront comme assistent.
Dans plusieurs pays, il ne suffit pas de publier 2 3 4 5 pour avoir le titre de Pr. On peut publier 2 articles et avoir un facteur d’impact 10 fois plus élevé que celui-là qui a passé son temps à faire la recherche du charognard ç’a d, résultats Sem nouveauté, déjà fait et sans visibilité.
Il faut imposer les critères de publication dans nos universités pour forcer les jeunes chercheurs est allé toujours plus loin et a resté dans l’actualité du monde de la recherche.
50. Le 5 décembre 2017 à 18:14, par Génération consciente En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
L’Université de Ouagadougou est une mafia savamment organisée...Comme le disait le Dr KIEMTORE, l’UO est effectivement "un camp militaire où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer" . Il faut que le Président du Faso prenne ses responsabilités pour mettre fin à cette pratique nébuleuse intellectuelle de certains enseignants du milieu universitaire burkinabè. A quelque chose malheur est bon, la venue de Macron a démontré une fois de plus la carence des étudiants "du camp"...Les enseignants en sont responsables...
51. Le 6 décembre 2017 à 08:26, par Opinion En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
@Koala, je pense que vous n’avez rien compris de mon message ! Il s’adresse particulièrement à l’internaute Yameogo. Rechercher les posts de cet internaute et lisez ce qu’il a écrit et mes réponses à lui. Bonne lecture !
52. Le 7 décembre 2017 à 16:54, par Sidi En réponse à : Universités publiques au Burkina : « Des camps militaires où les gens décident de qui doit entrer, qui doit avancer, qui ne doit pas avancer » selon Dr Mahamoudou Kiemtoré
Je lis les interventions et j’espère que les autorités vont agir. Le jeune n’est pas le premier à témoigner sur ce fameux recrutement dans nos universités. Il y a eu d’autres témoignages qui prouvent que nos universités sont réellement gangrenées par certains individus mus par leur intérêt personnel et égoïste.
Les autorités disent de signaler les cas de malgouvernance, en voici un patent qui se présente à vous, on vous regarde. Je suis sûr que les gens continuent sur cette façon de faire parce qu’ils se disent que ça va faire bruit deux jours et après c’est fini. Il faut comprendre que tout cela participe à raviver les tensions dans le pays. HCRUN, Médiateur du Faso, ASCE-LC et même la justice doit s’autosaisir de ces cas flagrants pour éviter que des burkinabé soient brimés dans leurs droits. Ça participe à la réconciliation entre fils et fille du pays.