LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

Publié le vendredi 1er décembre 2017 à 09h10min

PARTAGER :                          
Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage  explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

Le président français Emmanuel Macron a récemment effectué une visite officielle au Burkina Faso au cours de laquelle, il a prononcé un discours à l’université ouaga 1 professeur KI ZERBO. Au terme de son allocution, des étudiants lui ont posé des questions. Une certaine opinion notamment dure, sur les réseaux sociaux, a jugé piètre la prestation des étudiants.

Un adage populaire dit : « Un seul âne a mangé de la farine et tous en ont le museau blanchi ». Pour sûr, cette mauvaise sortie va porter un coup sur l’image du monde universitaire et partant du système éducatif national du pays des Hommes intègres.
Pourtant une sélection aléatoire aurait permis de sélectionner la bonne graine de l’ivraie. Le choix aléatoire, n’étant un choix au hasard, garantit le fait que la probabilité de choix de chaque étudiant soit non nulle. Ce qui n’était pas le cas, car il se dit que les organisateurs auraient identifiés ceux qui devaient poser les questions au président Macron. Aussi, faut-il noter que pendant que le discours se prononçait, certains étudiants qui manifestaient sur l’avenue Charles De gaulle était interdit d’accès sur le campus.

A l’avenir, nous proposons que le tirage (choix) des étudiants se fassent selon un plan de sondage stratifié, c’est à dire que l’on donne la même chance à chaque étudiant dans chaque Unité de formations et de recherches(UFR), le nombre d’étudiants par UFR étant fait au prorata du nombre d’étudiants. Les étudiants retenus pourraient par la suite être convoqués par les services de la scolarité pour avis les concernant. Cette approche dont l’implémentation est facile à l’avantage de ne pas détériorer le climat social que l’on a constaté. Il fallait simplement y penser, la science règle beaucoup de questions apparemment complexes. Le BIAIS de sélection a été fatal, nous y croyons.

Ouagadougou, le 30 novembre 2017

BEMAHOUN Honko Roger Judicaël
Statisticien/Expert en sondage d’opinions
Licence de Mathématiques de l’université de ouagadougou
Master en économie publique et statistique appliquée de l’Institut de recherche empirique en économie politique((www.ireep.org
Doctorant en économie à African SCHOOL of economics(http://www.africanschoolofeconomics.com/)
Analyste politique
Directeur fondateur de l’institut panafricain d’études de recherches et de sondages d’opinions (http://iperso.org/)
Président de l’association audace libre afrique burkina faso(http://www.libreafrique.org/ )
Skype : jeunehonko
Whatshapp : +226 74566734
Email : honkoroger@gmail. Com
Facebook : Bemahoun Honko Roger Judicae
Mobile : (+226) 70 091 245 //+226 69 6 2 62 33 /+226 62 51 51 41

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 1er décembre 2017 à 06:07, par nicholas En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    C’est dommage que cela soit ainsi mais cela enseigne aussi.Pourquoi ! parce cela donnerait une leçon de conscience a certains étudiants qui déverse les titres fanfaronnant et la rentabilité ne pas a la hauteur. Cela est dut souvent a un manque d’expérience mais on prend pas le temps de l’acquérir auprès des anciens.En plus ce qu’il faut savoir il n’est de tout le monde le langage facile c’est dire le maniement des mots même si on perd le chemin de ses idées.

  • Le 1er décembre 2017 à 06:23, par BROO En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    bonjour,
    Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun
    mon cher on avait pas besoin d’échantillon : chaque étudiant devrait pouvoir bien s’exprimer. quelque soit l’étudiant sélectionné devrait à mon avis pouvoir dire au président Macron ce qu’il avait sur le cœur. tous les étudiants sont détenteurs du Bac, donc un minimum de bagages intellectuels. du séjour du président français à Ouaga, et particulièrement de son passage sur le campus, je pense qu’il faut tirer des leçons et analyser ce qui arrive à notre système éducatifs, il faut partager les responsabilités (tous acteurs ensiegnants, étudiants, parents, ainés, decideurs, associations d’étudiants, OSC, ...) et non chercher des coupables pour avancer.

  • Le 1er décembre 2017 à 06:25, par Negblanc En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Cher confrère,
    inutile de faire un débat académique ou tout autre sur le choix des étudiants. qui vous dit que ce biais n’etait Pas voulu ? Quel que soit la méthode elle peut être contestée, la situation montre simplement que notre système éducatif n’est plus à la hauteur.

  • Le 1er décembre 2017 à 07:08, par sheiky En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Pour moi, cette mauvaise prestation ne peut être systématiquement liée au niveau de l’éducation au Faso, même si on le sait en mal. C’est effectivement une question d’organisation et reflète plutôt le niveau de la gouvernance. On s’est bien organisé pour fermer les écoles, repousser les frondeurs qui manifestaient, tenir la cérémonie, mais quand il s’est agit de choses de fonds, on est passé à côté. Je ne sais comment ça été fait, mais le minimum était de choisir au moins deux questions denses au préalable et deux questions subsidiaires. Mr BEHAMOUN, il n’y aura pas de prochaine fois. C’était une occasion qui se présente rarement et on a raté le coach devant le monde entier. Essayons juste d’en tirer les leçons à défaut de pouvoir rapidement oublier ce mauvais souvenir.

  • Le 1er décembre 2017 à 07:55, par Belco En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    c’est un faux débats. C’est la réalité de nos universités publiques. Et ca veux tout simplement dire que les bas niveau dépassent largement les niveaux acceptables . La mademoiselle Traoré qui s’est mieux exprimée fait de l’art oratoire avec ses moyens personnel ; quelle université publique fait ca ici ? Faut pas qu’on va se flatter le niveau de nos universités est lamentable.

    • Le 1er décembre 2017 à 17:30, par Patriote En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

      Belco, tu gagnerais a mieux ecrire tes textes toi meme. On dit la demoiselle au lieu de la mademoiselle. DEBAT. et non debatS, niveauX. Faut pas qu’on va se flatter, c’est quelle francais ca ? Lamentable !

    • Le 2 décembre 2017 à 09:43, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

      - Belco, bonjour (jamwaali). Moi le Kôrô Yamyélé je t’avais posé une question mais tu ne m’as jamais répondu. Donc Belco, je reprose ma question : Est-il vrai qu’on ne doit pas parler de planification familiale à tout le monde de la même manière ?

      Il semble que pour la planification familialé, il faut s’adresser surtout aux mossis et aux peuls puisque ce sont eux qui font trop d’enfants. Voyez dans les concessions des mossis ! Ça grouille de bambins poussiéreux partout ! Et que dire des peuls ? Observez les femmes peules qui vendent le lait ou la cola en ville ! Vous ne verrez jamais une femme peule sans un bébé au dos ou sans grossesse voire les deux à la fois ! Dit donc ! Belco il parait que les cases peules bruissent trop la nuit ! Est-ce vrai que dans les campements peuls les cases sont très ’’animées’’ une fois la nuit venue ? Seuls mes frères de l’Ouest et du Sud-Ouest n’ont pas besoin de planification familiale puisque là-bas les liqueurs frelatés Tchrr-Tchrr sont entrain de planifier déjà.

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 1er décembre 2017 à 08:12, par COB En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Toujours à trouver des explications pour refuser la réalité du niveau bas de nos étudiants. Sur le terrain, on a pas besoin de la séance de questions à Macron pour s’en convaincre. Que tous les burkinabé et surtout les étudiants prennent conscience qu’ils doivent sérieusement étudier, se cultiver et se hisser à la hauteur des enjeux. Ceux qui ont posé les questions étaient des étudiants. On s’en tient à cela.

  • Le 1er décembre 2017 à 08:31, par TOKS SIIDA En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Moi je pense que globalement cette interview c’est pas la catastrophe mais il est évident que l’on pouvait mieux faire !
    Pour moi c’est la faute aux organisateurs de cette visite qui était prévue depuis bien longtemps et donc ils ont eu tout le temps de préparer.
    Il fallait exiger de la partie française une interview avec des étudiants sélectionnés (filières, niveau, tests de cultures générales et délocutions en publique) et avec des questions filtrés !
    Ils devaient parler au nom de la jeunesse africaine toute entière et non de "climatisation" et "pays des hommes intègres" etc..
    Avec ce jeune président Français c’est improductif et inutile de parler "anti-impérialisme" "des casseroles de la France Afriques" ! chers étudiants vous etes jeunes ! parlez de votre avenir et de celui de vos enfants !
    C’est pour cela nos frères africains se moquent de nous car ils ne se reconnaissent pas dans ces questions !
    Et cela devait se préparer par les organisateurs !
    Et si la partie française exige une interviewer libre et improvisé alors il faut aussi exiger le huit clôt ou autoriser seulement la presse écrite.
    On a pris des gros risques et donc il faut assumer les conséquences !
    Surtout que celui qui est en face est un animal politique habitué aux meeting et reunion de campagnes. c’est pas pour rien qu’on l’appelle "Jupiter"
    On pensais qu’il allait se faire braiser par les étudiants de Ouaga mais ils les as humiliés !
    C’est pas pour rien que cela n’a jamais été fait ailleurs en afrique par un président Français !
    Donc il y a bien un problème de niveau de l’école burkinabés mais c’est les organisteurs qui portent l’entière responsabilité de cette bérésina !
    L’ERREUR EST HUMAINE MAIS QUE LES ORGANISATEURS RECONNAISSENT ET AMELIORE LA PROCHAINE FOIS !
    ON VA AVANCER A CE PRIX !

  • Le 1er décembre 2017 à 09:12, par wayaare En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    cherchons a rehausser le niveau educatif et laissons les debats.je suis navre de voir des etudiants s.exprimer ainsi.

  • Le 1er décembre 2017 à 09:13, par L’insurgé En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    DIAKONIA et son PRESIMETRE sont le seul Responsable de cette merde. Vouyez-vous comment quelques intérêts et le laxisme peuvent brader l’image d’un pays ! Non !! J’ai mal

  • Le 1er décembre 2017 à 09:42, par Alain En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    C’est vrai qu’on a eu honte. Mais contrairement à mon frère Monsieur BEMAHOUN, je ne crois pas que ce soit un problème d’échantillonnage ; je crois plutôt que c’est un problème de préparation des étudiants présents. Tenez, rien que pour le tirage au sort de la coupe du monde prévu ce jour 01/12/2017, il y a eu hier 30/11 04 séances de répétition. Je pense qu’on aurait dû mieux preparer les étudiants et même filtrer les questions ; les questions sur l’électricité au Burkina, sur la mise en oeuvre du PNDES me semblent être hors sujet. La France n’a pas vocation à venir résoudre nos problèmes à notre place.

  • Le 1er décembre 2017 à 09:45, par Bangrenoma En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Toujours entrain de manipuler, de cadrer, non avec toutes vos connaissances je ne vois pas d’intérêt à faire des sondages pour désigner des étudiants à poser des questions. Je ferais comme Macron c’est à dire prendre les questions à la volée. Pourquoi trier si les étudiants ont les préoccupations ? Laissez les s’exprimer librement et ils ne s’emprendront qu’à eux même sinon ils trouveront des raisons pour se défaire de leurs insuffisances.

  • Le 1er décembre 2017 à 09:49, par sheiky En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Bonnes gens. Personne ne réfute le niveau des étudiants. Au contraire, mais ne soyons pas fiers que nos carences soient exposées aux yeux du monde entier. Une meilleure organisation nous aurait évité ce spectacle désagréable en mondo-vision. Le linge sale se lave en famille. Comme j’ai dit, espérons que nous en tirerons sur notre système éducatif. Il y a beaucoup de choses à faire et nous en avons les moyens. Comme toute chose, il faut un leadership fort au niveau des dirigeants. Mais je reste dubitatif avec la zénitude exagérée et la bonhomie de notre cher PF.

  • Le 1er décembre 2017 à 10:10, par Akhenaton En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Mon cher gros gros beaucoup de diplômes la. Il faut savoir que même en faisant comme tu dis, l’échantillonnage n’a rien à voir et faire ici. On. Aurait procédé comme tu dis et le fiasco aurait été pire. Le choix n’a rien à voir avec la capacité à bien parler. On a de très grands enseignants très bien qui ont du mal à s’exprimer ou à faire passer un message. Au delà même des questions nous parlons ici du manque de préparation des étudiants choisis. Ils auraient même fait un bon boileau qu’on ne se serait pas plains. L’art oratoire, le parler en public n’ont rien à voir avec un quelconque plan d’échantillonnage. On. Se félicite tous de la prestation de demoiselle Traore, oui mais la vérité est que comme nous l’avons vu sur le net, elle est rompue à cet exercice. Tout comme le président Macron, qui a toute une équipe avec lui pour le préparer, et beaucoup d’exercices. Bref. J’ose seulement espérer que au delà du choix de X ou de y que l’on tire objectivement les enseignements et aller de l’avant. La préparation et l’accompagnement en amont des personnes choisies, la vulgarisation des techniques oratoires et l’art de parler. Voilà. Quand au système éducatif, que voulez vous, depuis qu’on s’est inscrit dans la formation de masse, ca ne donner que cela. Cela fait combien d’années que le élèves ne rédoublent quasi plus au primaire encore mois etre exclu sauf au CM2. Des éleves qui passent avec 1 de moyenne selon les instructions. Pour ceux qui ne sont pas au courant renseignez vous. D’autre part, l’orthographe n’a plus tellement d’importance. Fame=femme et ça passe. À cela, il faut ajouter le mode de recrutement même des instituteurs et des enseignants. Il y’a lieu de revenir à l’ancienne, dictées et étude de texte. Et enfin, comme dans tous les corps métier ici au Faso, la morale et la conscience professionnelle ont foutu le camp. Bref. Mon cher, faut garder ton plan de sondage. Ici c’est le Faso.

  • Le 1er décembre 2017 à 10:23, par A qui la faute ? En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Vous êtes statisticien, normal de faire la publicité de votre boutique.
    Mais force est de constater qu’il y a un problème. Ce n’est pas à l’université qu’on apprend à conjuguer le verbe être, le verbe avoir. Non c’est au CM1. Les étudiants ont bien reflété notre société. On parle bcp de grands sujets mais on ne cherche pas à avoir l’objectivité, le niveau intellectuel pour creuser ces thèmes.
    Remarques :
    Plus de signature que de texte, ça aussi c’est burkinabé.
    quand vous êtes en doctorat, pas besoin de dire que vous avez une License , ça aussi c’est burkinabé

  • Le 1er décembre 2017 à 10:31, par CT En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Je partage entièrement l’avis de celui qui avcuse le Presimètre et Diakonia, il ne faut pas chercher loin. C’est déplorable et ça doit nous faire refléchir

  • Le 1er décembre 2017 à 10:31, par BANGOSMANN En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Les gars, notre système éducatif est en souffrance. Reconnaissez-le. Ici il n’y pas eu de problème d’échantillonnage. Les étudiants qui sont dans la salle sont assez nombreux pour être représentatifs des étudiants. Les questions reflètent réellement le niveau des étudiants. Au lieu de bosser, on prend le temps à grever, à réclamer. on n’a que de droit, on n’a pas de devoir. c’est vraiment lamentable. Voila les résultats.

  • Le 1er décembre 2017 à 10:45, par Le sage En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Quand les étudiants (moi y compris) passent plus de temps dans les rues à manifester et dans les restaurants universitaires, on ne peut s’attendre qu’à de tels résultats ! Nous grevons pour l’amélioration des repas servis dans les restaurants universitaires, mais jamais, sinon rarement, pour l’amélioration de la qualité des cours et des conditions de travail.

  • Le 1er décembre 2017 à 10:51, par Jonassan En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Non, non, c’est le niveau REEL de nos étudiants : La majorité ne s’est ni concevoir, ni écrire comme il faut. C’est le résultat de la génération COPIER-COLLER. Les enseignants le savent bien, pour vous faire comprendre il ne faut pas s’exprimer en français correct.
    NORMALEMENT un étudiant quelque soit son bord politique, sociale ou année, a un minimum, ce qui n’est pas le cas. Je parie, qu’un choix au hasard (probaliste) aurait donné sensiblement le même résultat sinon pire tant qu’on introduira pas le niveau dans l’échantillon à prendre et là, ce n’est pas trop de dire que c’est comme s’il aurait fallu chercher UNE AIGUILLLE DANS UNE BOTTE DE FOIN.

  • Le 1er décembre 2017 à 11:07, par Le revolutionnaire En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    On a sélectionné les étudiants tonnaux vides pour venir verser nos figures par terre.
    ce ce qui sepassent en Afrique et surtout au Burkina Faso ce sont les cancres qui sont prets à ller s’exprimer ce sont les cancres qui courrent pour chercher les postes ministérielles et DG et quand ils sont aux affaires quelle catastrophe. Reardez la plupart de nos ministres ce sont en général les derniers de leur promotion beaucoup ont triché pour avoir leur diplome et vous voulez que ces sinistres réalisent quelque chose de bien. Si les dirrigeants étaient intélligents ils auraient suggéré au moins uns question intélligente car c’est eux qui ont choisi ceux qui devaient participer. Si c’était Sankara qui était là il aurait répondu au Chef d’Etat Français pour lui craché toutes les vérités. Domage domage domage.
    Nous avons des étudiants bien formés très intelligents très compétents issus de nos universités publiques la preuve allez voir dans les institutions internationales les grandes sociétés En conclusion cessez d’attaquer sans analyse le système éducatifs, les enseignants sont très compétents mais nous avons certains qui veulent parvenir à l’argent sans travailler

  • Le 1er décembre 2017 à 11:09, par Kobinaba En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Mr Bemahoun j ai beaucoup apprecie votre intervention sur une radio de la place mais aujourd hui je vois pas l interet ici de vos differents titres.Que ceux qui vont croirent a une jalousie a la Burkinabe soit rassures pcq mon intervention ne va pas dans ce sens.C est dernier temps je reconnais plus mes compatriotes si ce n est pas des commis de l Etat qui se presentent El hadj un tel...c est Dr un tel.On aime trop les details nous Africains.Copions ce qui est bien chez les autres.La plupart des dirigeant en europe ont des Doctorat mais les journalistes ignorent ces titres que j appelerais garniture.Quant au sujet lui meme tout choix aurait ete critiquable.Ici il est plutot question du niveau d ensemble de nos etudiants.Il n est pas normal qu un etudiant ayant obtenu le BAC ne puisse pas tenir un bon debat en Francais et etre coherent et logique.

    • Le 1er décembre 2017 à 14:47, par Opinion En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

      Je rejoindrai l’internaute Kobinaba pour décrier cette façon lamentable de nous les Africains de présenter nos diplômes et nos titres. Aujourd’hui, on n’a pas besoin d’étaler cela sur la place publique. Quand on est réellement instruit et compétent, ce sont les gens qui chercheront à connaître vos titres et vos diplômes par l’intermédiaire du net. Ils chercheront vos "footprints" et vous découvreront. Pas besoin d’accompagner son nom avec des diplômes et des titres. Comme le disait un ami camerounais, c’est la "nomenclature africaine". Arrêtons ça et restons simplement humble. Mon message va aussi à l’encontre de ces enseignants qui refusent qu’on s’adresse à eux sans utiliser le titre de Dr. ou de Prof. Pour moi, c’est tout simplement minable. Ailleurs, les sommités n’ont pas besoin d’étaler leurs titres, mais tout le monde sait ce qu’ils valent en terme de diplômes et de connaissance !

  • Le 1er décembre 2017 à 11:38, par warba En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Il aurait fallu responsabiliser les organisations des etudiants telles l’ANEB et les deux autres pour preparer les questions et les laisser designer parmis eux ceux qui douvent les poser .Le role du facilitateur aurait ete de recadrer certaines questions,d’eviter les redondances.L’aneb aurait pu poser 4 questions et les autres 4 questions.Mais par peur des etudiants on a tout bricole.Nous attendons la semaine prochaine une reaction musclee de l’UGEB et de l’ANEB sur cette intrusion du politique dans les libertes et franchises universitaires.Notre president ne s’ est pas comporte de maniere satisfaisante.

  • Le 1er décembre 2017 à 11:47, par Wend song siida !!! En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Bonjour à tous,même si on les a sélectionne,ils devraient pouvoir s’en sortir,même un paysan sait ce qu’il veux et est capable de se défendre et de s’exprimer.les manifestants ne voulaient pas de Macron,puis qu’avant son arrivé ,ils ont commencé à s’agiter,qui est fou pour amener des gens qui ont l’intention de gâter une manifestation d’être honorer à cette même manifestation !

    • Le 1er décembre 2017 à 15:24, par Le Vigilent En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

      Vous avez parfaitement raison.
      La mauvaise foi amène les gens à dire qu’on a bâillonné ceux qui sont restés dans la rue pour manifester contre l’impérialiste et dénoncer le fait que le Burkina ait accepté d’accueillir et de donner l’opportunité au chef de file de l’impérialisme et du néo-colonialisme de s’adresser à la jeunesse burkinabè.
      On pourrait leur demander s’il aurait fallu que le président Macron sorte dans la rue pour livrer son massage et échanger avec la jeunesse estudiantine, y compris ceux qui manifestaient contre sa présence au Burkina.
      Au Burkina, l’on veut souvent d’une chose et de son contraire.

  • Le 1er décembre 2017 à 12:26, par Gramaton En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Bonjour

    Je pense que c’était bien des étudiants non ? Si oui c’est le niveau qui est mis en cause.

  • Le 1er décembre 2017 à 12:30, par Jerkilo En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Ce n’est pas sûr que la méthode de sélection proposée aurait mieux donné. Pour celui qui a enseigné ou fait des enquêtes d’opinion auprès des étudiants (qu’ils soient de l’UO ou d’autres établissements publics ou privés), la baisse du niveau est évident ou patent et décrié par des acteurs avertis du système éducatif depuis longtemps. Il ne faut pas attendre des échanges oraux d’un président Français avec des étudiants burkinabè pour prétendre le découvrir subitement. C’est tout le système éducatif (de la base au sommet) qui a sombré.

  • Le 1er décembre 2017 à 12:33, par Ibrahima SENE PIT/SENEGAL En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    De Gaulle à Dakar le 26 août 1958, et Macron à Ouaga le 28 Novembre 2017 :

    Même arrogance coloniale face aux pancartes de la jeunesse africaine !

    Voilà presque 60 ans, ou 59 ans plus précisément, qu’un Président de la République Française lance un défi dédaigneux aux peuples d’Afrique occidentale française, à la face de sa jeunesse qui exige la fin de la domination coloniale pour l’Indépendance nationale.

    Face à cette jeunesse mobilisée, le 26 Août 1958 à Dakar, porteuse de pancartes, le cri exaspéré de De gaule de « si vous voulez l’Indépendance, prenez – la, le 28 Septembre 1958 », est devenu ; ce 28 Novembre 2017 à Ouaga, avec Macro, « si vous voulez quittez le CFA, faites – le dès demain ! La décision appartient à vos Chefs d’Etat » !

    Pour réussir cette humiliation de tous nos peuples d’Afrique Francophone, un pauvre étudiant, qui n’a rien compris dans le débat sur le CFA, a été honteusement instrumentalisé pour réclamer, au nom de la jeunesse africaine, « l’or » de nos peuples que la France aurait confisqué afin d’en user pour continuer à nous asservir à travers le CFA !

    Quel pain béni, pour ce « petit De Gaule » qui se prend pour « Napoléon Premier », pour lui jeter à la face, d’un ton goguenard, « dites- moi où cet or est planqué en France » ?

    Le désarroi de l’étudiant, face à cette réplique pleine de dédains, est à la mesure de l’humiliation publique qu’il a ressentie, et qui ternit toute l’image de grandeur du peuple Burkinabe, par la complicité évidente des autorités politiques et académiques de ce « Pays des Hommes Intègres » !

    Sankara, dont le nom emblématique a été instrumentalisé lors de cette grotesque cérémonie, devrait se remuer dans sa tombe » au même instant !

    C’est cette situation psychologiquement très avantageuse pour Macron, qui lui a permis de dire, avec tout l’aplomb qu’on lui connait, que « l’avantage du CFA actuellement, c’est la stabilité monétaire qu’il procure aux Economies africaines », en omettant de dire que cette « stabilité monétaire » est due à l’ampleur de nos réserves dont les 50% sont logées dans un Compte d’Opération du Trésor Français », et non grâce au soutien financier de la France !

    Ce faisant, il a voulu faire oublier que « c’est la sortie de ces 50% du Trésor Français » dont il est question, pour permettre à nos Etats, à travers la BCEAO, de gérer cette « stabilité » elle-même, en toute indépendance vis-à-vis des autorités politiques et monétaires françaises, et de la Banque Centrale Européenne !

    C’est en cela que consiste les revendications de notre jeunesse concernant le CFA, et non, une quelconque restitution de notre « or » que la France aurait conservé !

    Face aux difficultés économiques et financières rencontrées par la CEDEAO pour se doter d’une « monnaie commune en 2020 », la proposition du Président du Niger, de « faire une monnaie commune de l’UEMOA avec nos réserves, serait la première phase de la réalisation de ce projet communautaire ».

    Ce serait la véritable voie pour sortir « nos 50% du Trésor Français », pour les confier à la BCEAO qui devrait définir un « panier de devises » pour y arrimer cette nouvelle monnaie, afin de nous libérer de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne !

    C’est à cette Indépendance monétaire commune à la quelle aspirent nos peuples et notre jeunesse, et non la « sortie individuelle de nos Etats du CFA, en mettant fin, individuellement aux accords monétaires avec la France, pour tout pays qui le voudrait », comme le suggère Macron !

    L’Histoire a suffisamment démontré à nos peuples qu’une sortie individuelle du CFA est périlleuse, et porterait atteinte aux acquis de convergence de nos Economies au sein de l’UEMOA.

    Par contre, cette sortie collective, comme le propose le Président du Niger, consolide nos acquis et ouvre de réelles perspectives pour réaliser le projet de monnaie commune CEDEAO, sans précipitation, ni lenteur coupable.

    Cela permettrait de convaincre les sceptiques de la faisabilité de la monnaie CEDEAO sur la base de l’expérience engrangée avec la nouvelle monnaie commune de l’UEMOA.

    Les dirigeants politiques des pays d’Afrique Occidentale et d’Afrique Equatoriale Française de l’époque de De Gaule, à l’exception notoire de la Guinée, n’ont pas osé mobiliser leurs peuples pour prendre leur Indépendance le 28 Septembre 1958, mais, au contraire, ils les ont mobilisés pour refuser l’Indépendance au cri de « Oui la France » !

    Face à ce nouveau défi de Macron ce 28 Novembre 2017 à Ouaga, nos Chefs d’Etat de l’UEMOA, vont- ils, Soixante ans après, répéter l’ « Histoire », en disant « Oui au CFA ! » qui a perpétué le joug colonial sur nos peuples jusqu’à ce jour, et en disant « Non aux propositions du Président du Niger » ?

    L’Histoire va- t – elle, chez nous, « se répéter une première fois comme une « comédie » ? Mais aujourd’hui, cette « comédie » serait tragique » pour nos peuples qui vivent sous leurs yeux, le tragique retour de la « traite de leurs fils, réduits en esclaves », jusque dans leurs propres terres, en Libye !

    Le défi narquois de Macron ce 28 Novembre 2017 à Ouaga, doit être relevé avec dignité par nos Chefs d’Etat, appuyés par notre jeunesse déjà mobilisée à cet effet !

    Fait à Dakar ce 29 Novembre 2017

    Ibrahima SENE PIT/SENEGAL

    • Le 1er décembre 2017 à 19:09, par Ras-sablga En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

      Mr Sene toutes mes felicitations pour la qualite de votre intervention meme si je ne partage pas totalement votre analyse.Le probleme de l Afrique a plus un probleme de Gouvernance que de Monnaie.Arretons de Mentir en faisant croire aux Jeunes qu avec 50 pour 100 de nos reserves on va se developper comme par enchantement.C est tout a fait votre droit de trouver Macron condescendant et tout ce que vous voulez mais moi je dis que mon destin a moi ne depend que de moi.Je souhaite que vous ne soyez pas comme votre compatriote beau parleur(Tidiane Gadio)qui au finish se revellera grand predateur et en prison en USA.C est le vrai probleme de l Afrique.Comment une Bande de corrompus peut amener le Developpement.Aie le courage de tourner ton regard vers l angola le Nigeria Guinee Equatorial les 2 Congo.Ayons simplement le courage de nettoyer chez nous et le reste suivra.Les Blancs ne sont pas venu tues Sankara c est son Ami intime qui l a fait.Moi je vais jamais choisir libressement d aller en aventure plutot en enfer alors que chez moi j ai pleins d opportunites.Si la aussi il ya responsabilite tournons nous vers nos dirigeants.

    • Le 1er décembre 2017 à 21:40, par fidèle En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

      Quelle arrogance ? soyons sérieux, pour une fois, assumons nous ! on parle de créer une monnaie commune pour 2020 et, donc, à priori pour sortir du F CFA, et, bien mon cher ami sénégalais, bossez et travaillez pour que cela se fasse et ne venez plus en donneur de leçon pour parler et ne rien faire comme vous avez en trop l’habitude ! Agissez, bordel de merde et soyez pour une fois arrogant pour faire le job ! Malheureusement, depuis, 2 jours, le Sénégal est au chômage technique pour la fête du Maouloud ! et, au final, une semaine sans travailler comme d’habitude au pays de la Téranga ! Monsieur le sénégalais, faites le job en interpellant votre président sénégalais, les burkinabè sont très bien capable de le faire également et, les burkinabè pourraient le faire comme ils avaient chasser Blaise en 48 heures top chrono !

  • Le 1er décembre 2017 à 13:16, par Wassa En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    On peut dire tout ce qu’on veut ou chercher des boucs émissaires sur le piètre niveau des intervenants. Ce qu’il faut retenir c’est que tout cela est un indicateur fiable sur le niveau d’ensemble de l’éducation au Burkina Faso. Tous les étudiants n’ont pas autant de lacunes, loin s’en faut. Les coopérants enseignants ou chercheurs qui séjournent au Burkina font le même constat : le niveau général des étudiants est très faible. Au lieu de ruer dans les brancards et pondre des articles pour se faire voir, asseyons-nous et acceptons tout bonnement cette réalité qui est le décrochage du niveau académique afin de faire des propositions dans le but d’y remédier. Reconnaître ses propres faiblesses, c’est se donner les moyens de les corriger. Cela ne donne rien d’attendre le passage de la tempête pour venir étaler ses incongruités dans des articles comme celui du Sir Bemahoun.

  • Le 1er décembre 2017 à 13:31, par DLLN En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Est ce une question de statistique ? Non ! d’expression orale et de niveau de culture ? oui !
    Si ceux qui n’étaient pas sûr d’eux avait tout simplement lu un ecrit bien formulé on en serait pas là.. ;Les questions que l’on devine, répondaient toutes aux attentes...Ici il est question d’EXPRESSION !

  • Le 1er décembre 2017 à 13:42, par yelmion En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    La prestation de l’ensemble des étudiants a été lamentable et honteuse, tant du point de vue de la forme que du fond. Mais, à qui la faute ? On sait que c’est le Présimètre qui a organisé cette rencontre de Mr Macron avec les étudiants. C’est lui qui a choisi parmi les 200 questions postées celles qui devaient être posées au Président français. Sur quelle base ? De plus, les quatre étudiants sélectionnés n’ont bénéficié d’aucun encadrement. Enfin, à défaut de les préparer sur certains thèmes que Mr Macron ne pouvait manquer d’aborder dans son discours, pourquoi ne leur avoir pas au moins demandé de bien suivre ce discours, de prendre des notes à partir desquelles ils pourraient poser des questions ? Faire preuve d’une telle incompétence et d’un tel manque de rigueur pour une cause aussi importante pour la nation burkinabè, est tout simplement inacceptable et condamnable. Quelque part, ça ressemble à du sabotage. Ailleurs, des sanctions auraient été déjà prises contre les responsables de Présimètre. Et puis, pourquoi pousser ces étudiants à parler du passé colonial, d’impérialisme, d’exploitation de nos ressources et autres devant quelqu’un qui dit qu’il est comme eux issu d’une génération qui n’a jamais connu l’Afrique comme un continent colonisé et qu’il se refuse à toujours revenir sur les mêmes représentations d’hier, en concluant que leur responsabilité à tous n’est pas de s’y enferrer. Enfin, cessons de toujours parler des dossiers Thomas Sankara, Norbert Zongo. Ces dossiers sont entre les mains de la justice. Laissons la faire son travail et pensons à notre avenir, à notre formation, au développement de notre pays. Ce n’est pas en criant tout le temps justice pour Thomas Sankara, pour Norbert Zongo qu’on construit son avenir et son pays. Que ces dossiers soient jugés ou pas, il faut bien que notre pays avance. Pendant que Mr Macron leur parle de leur avenir, des conditions de leur formation, eux, ils lui parlent, d’ailleurs de façon maladroite et discourtoise, des dossiers Thomas Sankara, Norbert Zongo et de François Compaoré. Il leur a répondu. En quoi cela leur promet-il un bel avenir ? En quoi cela a t-il contribué à améliorer leur formation ? Les étudiants auront plutôt intérêt, comme l’a conseillé Mr Macron, à se concentrer sur leur avenir au lieu de dépenser leurs énergies à ressasser le passé et à parler de dossiers de gens qu’ils ont connus à peine ou peut être même pas. En fait, nous sommes tous responsables de ce qui est arrivé face au Président français. Nous avons trop politisé notre jeunesse au détriment de sa formation. Nous avons favorisé l’incivisme, l’intolérance et la violence en son sein. Alors, pour répondre à Mr Honko, je ne suis pas sûr qu’avec la meilleure méthode de sélection qui soit, on puisse éviter ce genre de catastrophe, à moins que nous nous remettions en cause et revoyions tous ensemble et sur tous les plans, l’éducation de notre jeunesse.

    • Le 1er décembre 2017 à 21:27, par pauvre Ki Zerbo ! En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

      Malheureusement, cela ne fait pas honneur à Joseph Ki Zerbo, grand historien, dont l’université porte son nom depuis très récemment et c’est bien dommage. Après cet exercice, on devrait changer le nom de l’université pour lui trouver le nom d’un bonnet d’âne jusqu’à ce que le niveau soit acceptable et laver cet affront. Car, oui, c’était une HONTE NATIONALE ! Donc, pour moi, c’est une double honte ! Le défi est énorme car le niveau de l’université burkinabè est descendu très bas en l’espace d’une quinzaine d’années. Ne pas le reconnaitre, c’est jouer à la politique de l’autruche. Après, les étudiants qui sont diplômés de cette université ne doivent pas s’étonner s’ils ont chômeurs car beaucoup d’employeurs en ont marre d’embaucher des diplômés qui ne savent rien faire. Regardons nous droit dans les yeux, car cela ne sert à rien de s’apitoyer sur notre sort si on ne veut pas s’en sortir.

  • Le 1er décembre 2017 à 15:44, par MAXWELL En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    De mon point de vue, le fait de prendre le présimètre comme référentiel a contribué à dérouter complètement les étudiants quant au choix des questions. Le présimètre consacre le devoir de redevabilité de nos dirigeants vis à vis de la population du Burkina. Donc c’est tout à fait normal que les questions posées semblaient plus s’adresser au président Burkinabé qu’au Président Français. Et puis pourquoi tirer au sort les étudiants qui doivent poser les questions quant on sait qu’il n’est pas donné à tout le monde de prendre la parole en public. On aurait pu demander à chacune des université de choisir un étudiant très éloquent et très décomplexé car il s’agit de cela également au Burkina.Nous avons été éduqués de manière à avoir une attitude très réservée, très humble, nous empêchant même souvent de regarder notre interlocuteur en face. Prenez juste un débat entre un Burkinabé qui n’a séjourné qu’au pays et un de la diaspora, vous verrez tout de suite la différence. Nous avons de grands intellectuels burkinabé qui n’osent pas prendre la parole dans les rencontres internationales alors que des ressortissants de certains pays sont à l’aise dans cet exercice. Enfin je penses que la portée internationale des questions à poser par les étudiants n’a pas vraiment été pris au sérieux. Si on avait fait des répétitions en situation réelle ouvert au grand public dans l’un des amphis des universités choisies, on aurait eu des remarques et suggestions sur la pertinence des questions. Ce qui aurait permis de rectifier le tir. N’oublions pas que le monde entier était tourné vers le Burkina à l’occasion de la visite du président français.Sinon nous n’avons pas à rougir du niveau de nos étudiants car dans certaines universités en Afrique, en Europe ils sont dans le peloton de tête et assez souvent majors de promotion. Nous avons des professeurs agrégés, des cadres de l’administration ou du privé issus de nos université et il faut en être fier.

    • Le 1er décembre 2017 à 21:09, par FC En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

      Pourquoi prendre le présimètre comme référence pour un tel exercice ? Franchement, on fait tout et n’importe quoi dans ce pays sans réfléchir même si c’est Diakonia qui le fait ? Toute ONG qui se respecte est bonne là où elle est professionnelle et cela s’arrête là. Si on avait pris quelques bons professeurs de l’université et les prendre pour briefer les étudiants sur les principaux sujets que Macron allait aborder, on aurait eu un résultat bien plus satisfaisant. Mais, comme avec Diakonia, "il y a de l’argent à gagner", on ose faire ce qu’ils disent sans prendre le recul pour analyser et critiquer si nécessaire. Voilà, nous sommes d’abord esclave de nous mêmes comme le disait Sankara : « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère". 30 ans après sa mort, la leçon n’a pas été retenue par nos étudiants. A qui la faute ?

  • Le 1er décembre 2017 à 16:26, par passakziri En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Moi je prèfère nepas mettre tous les étudiants car ce serait mettre tous dnas la même tasse, alors que la Soeur Salimata Traoré par exemple ne mérite pas ca. Disons qu’il y’avait du très bon, du bon et du très mauvais la dedans. Ainsi est composée la société, instruite ou pas.

    Passakziri

  • Le 1er décembre 2017 à 16:39, par y’en a marre En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    WO WO WO
    ARRÊTONS DE TROP PARLER CE SONT LES DIRIGEANTS NOIRS AFRICAINS QUI NE VALENT PAS LA PEINE !!!

  • Le 1er décembre 2017 à 16:43, par Africa En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Franchement, acceptons notre naufrage collectif et réfléchissons sur les voies et moyens pour une remise en cause de nos certitudes et autres façons de faire. Ce que nous avons vécu n’honore pas notre pays, encore moins sa jeunesse universitaire. Il est temps de se réappoprier le mot d’ordre de l’Union Générale des Étudiants Voltaïques (UGEV) du début des indépendances :
    " Former des cadres techniquement compétents et politiquement conscients". Ici, politique ne veut pas dire le jeu partisan qui s’est délocalisé su le campus. C’est surtout un effort continu de recherche et de prise de conscience des enjeux du monde et des aspirations de notre société.
    Nos carences sur le plan de la méthode et de l’organisation ont contribué au fasco. Le Présimètre et Diakona étaient-ils les mieux indiqués pour prendre en charge un tel évènement dans un milieu universitaire bourré de talents ? Le Président Senghor du Sénégal disait que le problème en Afrique, ce n’est pas le manque de savoir ; le problème, c’est le manque d’organisation et de méthode dans tout ce que nous entreprenons. C’est pourquoi il avait créé la Direction Générale de l’Organisation et Méthode (DGOM) rattachée à la présidence de la République. Lorsqu’on y entrait, on était plus ou moins destiné à diriger une haute Administration si l’on faisait ses preuves ; autrement, les moins outillés étaient virés sans état d’âme. La recherche de l’excellence est à ce prix.
    Si nos étudiants s’étaient auparavant documentés sur le Président français, ils se seraient rendu compte, non seulement de sa jeunesse, mais surtout de son excellent parcours académique (lycée jésuite d’Amiens -synonyme de rigueur, puis lycée Henri IV à Paris -synonyme de l’excellence, Bac S (C chez nous) mention très bien, ENA, Philosophe du droit). Bref, le parcours d’un jeune premier.
    Qui a prêté attention à l’affirmation du président Français qui dit qu’il est lui aussi anti-impérialiste ? Il est sincère en le disant. Pourquoi parmi les questions posées, il n’y a eu aucune interpellation pour comprendre le fonds de sa pensée ? En effet, il aurait pu dire que depuis la chute du mur de Berlin en 1989, l’impérialisme a changé de nature ; il malmène tous les pays du monde y compris la France. Cet impérialisme sont des multinationales tentaculaires qui passent leur temps à faire de l’optimisation de toute sorte : fiscale, sur les bénéfices par des délocalisations, sur les gains financiers au détriment de la force de travail provoquant le chômage structurel et un état de précarité des travailleurs. L’ancien président français, François Hollande ne disait-il pas que son grand ennemi, c’est la finance ?. Il l’a payé cher.
    .

  • Le 1er décembre 2017 à 17:10, par legrand En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Comment un étudiant peu poser une question, pourquoi utilise t’on les normes française en génie civil pourquoi pas la norme burkinabé ou africaine ? c’est dangereux il faut voir

  • Le 1er décembre 2017 à 17:12, par Yamakazi En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Slt !!! Moi je ne sais pas ce que dit Mr Bemahoun !!! Il faut reconnaître que le niveau de nos étudiants est à déplorer quelque soit ce qui c’est passé sans les coulisses je crois que cela n’a rien à avoir avec leur niveau en tant normal pour quelqu’un qui a le Bac devrait cas même s’en sortir...particulièrement j’etais moi même issu du ministère de l’enseignement même nos bailleurs de fond disent que notre système éducatif est obsolete il faudrait passer à des réformes voir supprimer bcp de choses...en ce qui concerne le niveau du français c’est pas les étudiants seulement mais tout le corps éducatif (enseignants, élèves, étudiants) à ceci on peut même ajouter nos responsables (députés, ministre, directeur)...etc. suivez mon regard...
    Reconnaissons qu’il y’a bcp de choses à faire...!!!

  • Le 1er décembre 2017 à 19:57, par Paratziri En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Nos autorités MPPistes sont passées par leur allié de l’ombre, le Monsieur de DAKONIA, pour concocter leur plan de mise à l’écart des éléments de l’ANEB jugés "incontrôlables". Voilà ce que ça a donné : LA HONTE POUR TOUT UN PAYS !

  • Le 1er décembre 2017 à 21:00, par honteux ! En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Proposition sans grand intérêt car vous ne dites pas ce qui s’est passé en amont. Plus grave, vous étalez vos titres comme si cela confirme ce que vous dites plus haut ! A chaque fois que je vois un catalogue de titres de ce style, c’est que cette personne n’est pas crédible. Mais, mon dieu, on vole bien bas ! Car, même si ces étudiants étaient des cancres, on aurait pu s’attendre à des questions d’un autre niveau : Le PNDES, c’est Rock et non Macron, Pour les normes : si c’est un futur ingénieur en génie civil ou architecte, je ne lui donnerais jamais un marché... car il n’a rien compris ! Au delà, il se pose la question de savoir s’ils apprennent une méthode de travail à l’école à savoir : écouter un discours, noter les points saillants, les points abordés ou pas, analyser, etc. Et, réfléchir à formuler une question cohérente. Mais, hélas, non ! Avec le sommet Europe-Afrique, dès le lendemain, personne n’a osé posé la question des APE qui va tuer des filières entières de notre économie ! A croire, que personne ne lit d’articles de journaux ou de livres sur le sujet et c’est bien triste. Quand j’assiste à des débats/Ateliers... ou autres comme des conférences de presse, on s’aperçoit qu’une bonne partie des questions est du même style comme l’histoire de la climatisation de l’amphi ! Alors, je formule le voeux que nos étudiants vont bosser et relever le défi de donner des leçons d’économie car personne n’a eu le courage de lever son doigt pour dire qu’il l’étudie. Franchement, nos étudiants du pays des hommes intègres ont versé la figure par terre car ne pas avoir le courage de se signaler, c’est accepter toute sorte de domination. Bossons, bossons, pour se libérer du formatage de nos élites dirigeantes complice des occidentaux qui nous domine.

  • Le 1er décembre 2017 à 22:01, par Cyrille En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Qu’est ce que vous gagner à étaler vos titres comme si vous étiez le seul intellectuel dans ce pays ? L’humilité précède la gloire. Eh oui ce sont les sondages qui tuent nos pays parce que l’échantillon n’est pas représentatif et de plus ne reflète pas les réalités dans ce pays.

  • Le 2 décembre 2017 à 06:28, par Abotchi En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Bonjour
    En tant que togolais et surtout en tant qu’africain résidant en france
    j’ai attendu ce moment-là comme une heure de vérité avec une jeunesse représentative
    de tout le continent....
    J’ai abandonné mes patients, le temps de cette rencontre,
    mais moi aussi j’ai versé ma figure par terre.
    J’ai juste retenu tamou-tamou.
    Pour le reste, je suis triste et inconsolable car il n’y aura pas de
    de séance de rattrapage
    Je ne pense pas que les choses se seraient mieux passées avec
    des Togolais, Ivoiriens, Congolais ou autres. (Peut-être des étudiants anglophones ???)
    Ceux qui nous ont mis ainsi par terre savent se reconnaître et savourent le résultat
    escompté.
    Les étudiants ne sont que des victimes de cette culture de la médiocrité.
    PAUVRE AFRIQUE !!!!

  • Le 2 décembre 2017 à 16:32, par lesaint En réponse à : Face à face Emmanuel Macron - étudiants à l’université : « Le mauvais échantillonnage explique la piètre prestation des étudiants » selon Honko Roger Bemahoun

    Comment acquiert-on le titre de Statisticien/Expert ? Ce titre me semble sur emprunté, voire galvaudé ces derniers temps ! Statisticien Démographe ; Statisticien Géographe ; Statisticien Gestionnaire ; Sociologue Statisticien etc.

    M Bemahoun, je ne doute pas que vous ayez compris la méthode (la technique) des sondages (les plus simples j’entends, qui ne dérivent que de la règle de trois, c’est ce que me suggèrent vos nombreux diplômes non spécialisés en statistique), mais en avez-vous saisi l’esprit, le sous-jacent philosophique ? le pourquoi et le pour quoi avant le comment ? Le cadre contextuelle ? l’histoire ? le courant de pensée et le champs théorique auxquels ils se rattachent ? les alternatives méthodologiques ? etc. En tout cas votre écrit me laisse dans le doute...

    Tout ceux qui ont touché à la statistique à un niveau non élémentaire vous dirons que c’est une science difficile. S’il vous plait, respectez ceux qui travaillent dur, qui conçoivent et qui publient.

    On gagnerais à normaliser le corps des statisticiens à l’image de ceux bien discret des Architectes, Médecins, Pharmaciens, Actuaires, Avocats, Experts Comptables, Géomètres, etc. Parce qu’ils ont en charge la mesure (au sens métrique) qui permet la planification et l’évaluation des stratégies dans la plupart des domaines. Ce rôle transverse est trop important et complexe pour qu’on le laisse exercer de façon hasardeuse ou approximative. Vous trouverez les statisticiens dans ce rôle, aussi bien dans les entreprises privées que dans les institutions publiques ou les centres de recherches. En général ils sont tout de suite reconnaissable à l’oeuvre, mais ils ont pour désavantage leur nombre et la méconnaissance qu’on leurs interlocuteurs de leur technicité et/ou de l’utilité de la statistique (je ne parle pas ici de chiffres statistiques mais bien de science). Et comme c’est une science difficile, certains s’usent en l’absence de pratique. C’est pourquoi il faut mettre cette science au cœur des actions publiques en lui donnant de la matière à produire et en la normalisant.

    Pour revenir au sujet, la rencontre du président Macron avec les étudiants était à inscrire dans un cadre historique et être préparé de ce fait avec le plus grand soin. Le président Macron s’est préparé, son staff également. Mais notre comité d’organisation, y compris nos autorités ont fait preuves de légèreté en ne saisissant pas la dimension de l’événement. Les grandes problématiques d’intérêt dans un tel contexte sont connues. Le monde, et la jeunesse, attendaient les réponses du président Macron à ces problématiques, lui même s’y était préparé. Les personnes posant les questions devaient juste être choisies pour les véhiculer au mieux, soit par ce qu’elles représentent (Leader d’opinion jeune, personne ressource, etc.) soit par leur capacité à les traduire avec toute la charge émotionnelle qu’elles impliquent (bonne expression orale, corporelle, voire théâtral). De telles personnes ne sont pas cachées dans nos universités, elles sont connues !!!!!

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Plongez dans l’univers infini de Space Fortuna Casino