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Campagne cotonnière 2017-2018 : 731 000 tonnes de coton graine au plan national, contre 681 454 tonnes en 2016/2017, soit une hausse de 7%

Publié le jeudi 30 novembre 2017 à 01h30min

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Campagne cotonnière 2017-2018 : 731 000 tonnes de coton graine au plan national, contre 681 454 tonnes en 2016/2017, soit une hausse de 7%

L’Assemblée Générale Ordinaire de l’Association Interprofessionnelle du Coton du Burkina (AICB) s’est réunie courant octobre 2017 à Ouagadougou. Elle a analysé le déroulement et les résultats prévisionnels de la campagne agricole cotonnière 2017/2018 et s’est penchée sur la préparation de la campagne de collecte et d’égrenage du coton graine sur l’ensemble du pays.

Au cours de ses délibérations, l’AICB a relevé que des chiffres erronés relatifs à la production cotonnière nationale de la campagne 2017/2018 circulent dans la presse.
Dans le souci d’apporter l’information correcte, l’AICB voudrait porter à la connaissance de l’opinion publique que les sondages réalisés sur la base des comptages capsulaires, situent la production prévisionnelle de la campagne 2017/2018 à 731 000 tonnes de coton graine au plan national, contre 681 454 tonnes en 2016/2017 soit une hausse de 7%. Les productions se répartissent comme suit entre les différentes sociétés cotonnières du pays :

* : Données prévisionnelles

Le chiffre de 563 000 tonnes de coton graine annoncé dans la presse comme étant la production nationale attendue concerne plutôt la production de la zone de SOFITEX et non celle de l’ensemble des trois sociétés cotonnières du Burkina Faso dont la SOCOMA et FASO COTON.

Le profil pluviométrique peu favorable, marqué par des épisodes de sécheresse plus ou moins longs et par un cumul de précipitations en baisse par rapport à celui de la campagne précédente, est la raison essentielle de la baisse drastique des rendements et par conséquent de la non-atteinte des objectifs fixés en début de campagne.
Néanmoins, ce niveau de production de 731 000 tonnes de coton graine permet à notre pays de conserver son rang de 1er producteur de coton en Afrique.

L’Association Interprofessionnelle du Coton du Burkina adresse ses vives félicitations à l’ensemble des producteurs de coton du Burkina Faso pour les résultats obtenus et ce, malgré l’impact négatif du climat sur la campagne cotonnière 2017/2018.
Elle adresse par ailleurs ses encouragements aux dispositifs d’Appui Conseil des sociétés cotonnières et de l’UNPCB qui n’ont ménagé aucun effort dans leurs activités de suivi et de conseil des cotonculteurs, pour faire face aux difficultés rencontrées durant ladite campagne.

L’AICB voudrait également informer que la campagne de collecte et d’égrenage du coton graine a commencé sur l’ensemble du pays et les 19 usines en fonctionnement atteindront leurs charges maximales en début décembre 2017.

Elle encourage par conséquent toutes les Organisations de Producteurs de Coton à sensibiliser leurs membres afin qu’ils accélèrent les récoltes, qu’ils tiennent à bonnes dates les marchés pour que le coton graine soit mis rapidement à la disposition des sociétés cotonnières en vue d’une réussite parfaite de la campagne cotonnière 2017/2018.

Ouagadougou, le 28 novembre 2017

Le Secrétaire à l’Information

Ali COMPAORE
« Chevalier de l’Ordre National »

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Vos commentaires

  • Le 30 novembre 2017 à 08:13, par Maadenka En réponse à : Campagne cotonnière 2017-2018 : 731 000 tonnes de coton graine au plan national, contre 681 454 tonnes en 2016/2017, soit une hausse de 7%

    Quelle honte de presenter de tels records de production et de ne pas être capable de mettre en place des ^politiques incitatives dans le cadre de la production de cultures vivrieres.
    Je crie ici toute mon indignation que le coton soit JUSTEMENT SUBVENTIONNE parce que c’est ce qui interesse l’imperialisme qui l’a introduit comme culture D’EXPLOITATION DE NOS TERRES et de nos bras valides ; que les africains crevent de faim, ou alors, les sales politiques entretenues par les valets locaux vont importer en abondance du riz PERIME d’ailleurs, alors que ce riz, nos immenses plaines aménagées de Douna Banzon Vallée du Kou, Niena Dionkélé, Bagré, Kompienga et j’en passe pour le Burkina ; les immenses plaines de la Falemé et du Fleuve Senegal, du Niger (office du Niger), en Guinée Conakry, toutes ces potentialités de production agricole de cultures vivrières sont bradées aux multinationales qui l’exploitent pour tout exporter (cas de Richard Toll dans l’immense vallée du Sénégal) et bien ailleurs.
    J’en ai un vrai haut le coeur de savoir qu’aucune orientation politique ne tende à DIRE STOP à ce bradage de nos terres arables au profit du bien être des populations africaines.
    Ce n’est plus de la honte pour les classes dirigeantes actuelles, mais au-délà de la honte, ce dont aucun terme ne me vient à l’esprit pour exprimer réellement ces attitudes de suicide organisé des peuples africains.
    Mon cri veut s’entendre dans le sens que l’on arrête d’esclavagiser les braves populations pour cultiver du coton pour l’exportation, en vue dit-on d’avoir des devises qui vont où ?????
    en france.
    Alors arrêtez maintenant cette supercherie. HAUSSE DE 7% PENDANT QUE LE DEFICIT CEREALIER NE SERA MEME PAS estimable : le misère est à nos portes avec le cfa du coton.

  • Le 30 novembre 2017 à 09:27, par sam En réponse à : Campagne cotonnière 2017-2018 : 731 000 tonnes de coton graine au plan national, contre 681 454 tonnes en 2016/2017, soit une hausse de 7%

    Il faut donner les vrais statistiques.
    Tout le monde sait que ça ne va pas cette année.

  • Le 30 novembre 2017 à 10:01, par Tignè tigui En réponse à : Campagne cotonnière 2017-2018 : 731 000 tonnes de coton graine au plan national, contre 681 454 tonnes en 2016/2017, soit une hausse de 7%

    Merci monsieur Compaoré pour cette information que vous venez de nous livrer. Ce que j’ai à vous dire monsieur Compaoré éviter de vous discréditez en voulant dédouaner la forfaiture de vos anciens collègues qui sont toujours vos amis dont l’un d’eux est actuellement le secrétaire général de l’AICB. Et c’est ce monsieur qui est tout le problème actuel que SOFITEX connaît aujourd’hui. A cause de ce même monsieur les cotonculteurs sont descendus dans la rue en 2011 pour chasser l’ex Directeur Général. Monsieur Compaoré vous êtes aujourd’hui Directeur Général de SOCOMA l’autre société cotonnière sœur de SOFITEX grâce à la privatisation de 2004 et vous êtes un ancien chef de région cotonnière de fada ; Regardez vous même le tableau que vous nous présentez ici qui est une illustration parfaite de votre production record depuis 2004. Regardez également la production de FASO COTON qui est aussi une illustration parfaite de leur production record.
    Monsieur Compaoré à ma connaissance personne n’a mit en cause la production de la campagne 2017/2018 de SOCOMA votre société ainsi que celle de FASO COTON. Le problème c’est la baisse inquiétante de la production cotonnière zone je dis bien ZONE SOFITEX. Nous ne parlons pas de la production nationale mais bien évidemment de la production ZONE SOFITEX à cause de la très mauvaise qualité des intrants livrés aux producteurs et il faut forcément que cette affaire soit mise au claire.

    Monsieur Compaoré je vais vous poser deux (02) questions et je veux que vous me répondez honnêtement sur la questions.
    1) Depuis que vous êtes à SOCOMA comme Directeur Général vos cotonculteurs se sont déjà plaint de la qualité des produits ?
    2) Depuis que vous êtes à SOCOMA comme Directeur Général le personnel s’est déjà plaint de votre gestion ?
    La raison elle est très simple à connaître parce que tout simplement si vous ne pouvez pas vous comportez comme votre collègue DG de SOFITEX est que SOCOMA est totalement privé le propriétaire est là il a les yeux sur la gestion donc Vous ne pouvez pas faire la même chose.
    Pour votre information vous savez très bien que dès la nomination du DG actuel de SOFITEX qui est d’ailleurs l’ancien secrétaire permanent de la filière coton vous avez applaudis parce que vous alliez manger. Et très vite il a été récupéré par votre cercle le conduisant ainsi dans une implacable erreur de fraude massive.
    Quand il a prit fonction vous convenez avec moi que les nomination qu’il a fait était catastrophique et le résultat est là. Son conseiller et ami frère lui a imbibé dans la souillure. Une gestion catastrophique, alarmante et pitoyable. Le vol à grande échelle et les paysans n’ont que leurs yeux pour pleurer.
    Monsieur Compaoré qui est le fournisseur potentiel d’engrais NPK à SOFITEX ? C’est bien CIPAM ! Je vous informe qu’ils ont retiré le marché à CIPAM pour donner à un autre fournisseur qui a causé tout ces dégâts. qui fourni l’engrais UREE ? les pesticides ? Vous voyez éviter d’écrire du n’importe quoi personne ne t’a demandé ce travail. SOCOMA à un bon résultat point barre. La SOFITEX a des techniciens qui vont s’expliquer. Toutes les usines de SOCOMA tournent à l’heure actuelle mais à SOFITEX les paysans refusent toujours de récolter le coton parce qu’on leur a volé leurs bénéfices. Les usines jusqu’à cette date ne tournent pas par manque de coton. De toute les façons les dirigeants de ce pays risque leurs mandat prochain à cause de cette sale histoire qu’ils essayent d’étouffer. Des individus qui s’enrichissent sur le dos des braves paysans et pas le moindre rappel à l’ordre. Je ne sais pas sur quelle planète nous sommes !

  • Le 30 novembre 2017 à 12:55, par adams En réponse à : Campagne cotonnière 2017-2018 : 731 000 tonnes de coton graine au plan national, contre 681 454 tonnes en 2016/2017, soit une hausse de 7%

    Bonjour,
    Je viens ici répondre à Maadenka, par rapport à son post.
    Sache que dans un pays, il faut trouver des ressources pour financer le développement et payer les salaires des fonctionnaires .Cet argent ne se fabrique pas, donc le pays doit vendre à l’étranger (coton ; or ; bovins et autres ) pour avoir des devises. QUE LES GENS LE VEULE OU PAS,LE PAYS DOIT DONC FAIRE DU COTON pour cela sachant que c’est la seule ressource agricole ou il Ya une société bien organisée dans le domaine.
    Supposons que tous les paysans cultivent du maïs et du mil. Cela est une bonne chose pour les gens de la ville et les fonctionnaires par ce qu’ils vont payer le sac à VIL PRIX (2500 Frs/sac) .
    Mais les paysans vont vendre combien de sacs de maïs pour subvenir à leur dépense (scolarité, santé habitat, mariages, voyages ...etc ). C’est aussi une façon pour te dire qu’il faut trouver au moins une culture de rente FIABLE pour leur besoin monétaire. Pour le moment, seul le coton les assure un prix énumérateur garanti .
    Il faut savoir raison gardé dans toute chose arrêter ces genres d’idées en analysant certains paramètres pour enfin te dire que le problème de coton va au delà des EMOTIONS que souvent les gens développent et que si secteur du coton ne va pas, LE GOUVERNEMENT AURA DU MAL A PAYER SES FONCTIONNAIRES, et LA MISERE GAGNERA NOS VILLAGES....sans compter les autres activités qui seront touchés (transport, énergie et commerce).
    A moins que c’est cela que vous voulez ?

  • Le 30 novembre 2017 à 17:53, par fc En réponse à : Campagne cotonnière 2017-2018 : 731 000 tonnes de coton graine au plan national, contre 681 454 tonnes en 2016/2017, soit une hausse de 7%

    Finalement, la campagne n’est pas aussi mauvaise que le disait les pro OGM et un certain François Traoré, chantre des OGM et des pesticides à tout va ! et, ces complices de Monsanto commençaient déjà à dire que le coton Bt résout tous les problèmes et que si la campagne est mauvaise, c’est parce que l’on a arrêté le coton OGM. Comme si la résolution d’un problème technique permet soudain de produire beaucoup plus ! la nature est cynique car elle vous rappelle vite à l’ordre. exemple : les mauvaises herbes résistent à Monsanto et les insectes au Roundup ou à l’OGM Bt !

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