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Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

Publié le mercredi 29 novembre 2017 à 01h24min

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Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

Le ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale organise les 04 et 05 décembre prochains à Ouagadougou, la conférence annuelle de gestion des ressources humaines (CGRH), session 2017, sous le thème « La rationalisation des recrutements dans la fonction publique d’Etat ». Au cours des deux jours de travaux, les membres de la CGRH mèneront la réflexion afin de proposer des outils et des mécanismes à même d’adapter à terme les recrutements aux besoins réels de l’administration.

Toute chose qui devrait permettre, entre autres, l’adéquation des effectifs avec les postes de travail disponibles et celle des compétences avec ces postes, la maîtrise de la masse salariale et celle des effectifs à travers un recrutement objectif basé sur des outils de prévision, ainsi que l’enrayement de l’oisiveté des agents en surnombre dans les structures publiques.

Cadre de haut niveau d’évaluation des actions en matière de gestion des ressources humaines, cette conférence dont la cérémonie d’ouverture est placée sous le haut patronage du Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, regroupe des membres issus des ministères en charge de la fonction publique et des finances et est co-présidée par les premiers responsables de ces départements ministériels.

Diminuer la part du budget alloué aux dépenses du personnel par la rationalisation des recrutements

L’idée de mener les réflexions sur la thématique de la rationalisation des recrutements est née du « boom démographique » enregistré dans la fonction publique burkinabé ces dernières années.

En effet, cette fonction publique, qui reste de très loin la principale pourvoyeuse d’emplois du pays, est passée d’un effectif de 94 671 agents en 2009, année d’institution de la conférence GRH, à 151 972 agents en 2016, rien que ceux relevant de la loi n°081-2015/CNT, soit un taux de croissance de l’ordre de 60,52 %. Et en prenant en compte tous les statuts autonomes confondus octroyés à partir de 2010, cet effectif s’élève à 173 017 agents, faisant passer le taux d’accroissement à 82,75%.

L’explosion des effectifs est due à une conjugaison de facteurs dont les plus significatifs sont l’absence d’outils pertinents de prévision des recrutements et la mauvaise gestion des mobilités, notamment les affectations.

En effet, le Burkina Faso a, depuis quelques années, franchi la ligne rouge en ce qui concerne la part du budget alloué aux dépenses du personnel sur le budget national. Cette part se situait à 51,6% en 2016, alors que la norme communautaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est de 35%. Et la situation pourrait empirer car la fronde sociale grandissante, avec son corollaire de revendications essentiellement à caractère pécuniaire, ne présage pas d’un avenir serein.

D’où l’opportunité des réflexions qui vont être menées lors de la présente conférence, rendez-vous devant permettre de faire des propositions fortes au Gouvernement en matière de recrutement, d’affectation, de tenue de poste, etc., afin de sonner le glas de la complaisance et de la navigation à vue en matière de gestion des ressources humaines, la seule ressource sure et pérenne dont dispose notre pays.

Du reste, il subsiste un motif d’optimisme. Le ministère en charge de la fonction publique a entamé l’élaboration de documents-guides devant servir de base à l’élaboration des outils de gestion rationnelle des ressources humaines. Reste à donc à capitaliser cette dynamique en vue de parvenir très rapidement à une utilisation optimale de ces outils, afin de rendre la fonction publique burkinabè résiliente. Et c’est, conscientes de cette donne, que les autorités burkinabè ont amorcé le tournant de la valorisation du capital humain à la fin de la décennie 90, à travers la Réforme globale de l’administration publique (RGAP). Ce tournant décisif a connu l’adoption d’un certain nombre de textes fondamentaux et la mise en place de plusieurs cadres de concertation, au nombre desquels, justement, la conférence annuelle de gestion des ressources humaines publiques (CGRH), instituée par décret n° 2009-587/PRES/MFPRE/MEF du 06 août 2009.

La conférence annuelle GRH, ses principales attributions

Depuis son institution en 2009 et ce jusqu’en 2015, 06 éditions de la conférence GRH ont été régulièrement organisées sans discontinuité, permettant d’aborder une panoplie de thèmes en rapport avec la gestion des ressources humaines publiques. Cependant, l’édition 2016 qui devait aborder la question de la rationalisation des prévisions de recrutement dans la fonction publique, n’a pas pu se tenir, pour des raisons essentiellement d’ordre calendaire. D’où la reconduction de sa thématique couplée à celle de 2017, consacrée aux outils de prévision des recrutements.

En rappel, la CGRH a entre autres pour attributions l’évaluation de la situation des emplois et des effectifs de l’Etat, l’examen du fonctionnement des organes consultatifs de la fonction publique, la définition des grandes orientations et des objectifs généraux de la gestion stratégique des ressources humaines, et l’approbation de la situation prévisionnelle des emplois et des effectifs des départements ministériels, des institutions et des établissements publics de l’Etat.

Elle veille également à une meilleure gouvernance administrative par la formalisation de stratégies de gestion des ressources humaines dans ces structures et recueille les bonnes pratiques de gestion des ressources humaines. La CGRH 2017 connaitra la participation effective des acteurs intervenant dans la gestion des ressources humaines, tant sur le volet administratif que financier. Des participants qui sont issus, aussi bien de l’administration centrale que déconcentrée.

Ministère de la Fonction publique, du travail
et de la sécurité sociale

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Vos commentaires

  • Le 29 novembre 2017 à 08:24, par Kpièrou En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    Si j’ai bien compris le texte, la conclusion que je tire est ces conférences annuelles (CGRH) ne résolvent rien. Depuis 1990, la réflexion est amorcée ; à partir de 2009, les CGRH sont mises en place et c’est à partir de cette année qu’il y a un "boom" remarquable de personnel passant 94 671 en 2009 à 151 972 en 2016 et 173 017 en 2017 au mépris du taux de 35% conseillé par l’UEMOA. C’est paradoxal.
    Je ne dis pas qu’il y a incapacité mais on remarque un problème remarquable de manque de gestion..... Où allons-nous ?

  • Le 29 novembre 2017 à 09:22, par DAO En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    Felicitation pour le thème ! Il était grand temps d’y penser : la gestion des ressources humaines sans un plan prévisionnel de dotation en personnel, basé sur les besoins à court, moyen et long terme, n’est pas tout-à-fait de la gestion de ressoucres humaines. On peut dire que la plupart des services GRH ne font que de la gestion des personnels de l’Etat (congés ; disponibilité, avancements retraite ; détachement ; affectations etc)
    je ne remets en cause la formation des GRH ; bien au contraire je sais qu’ils ont une solide formation à l’ENAM. C’est au sein des ministères qu’il faut leur donner toute la place qui leur revient et non les reduire à de simples chefs de personnel
    Dans certaines structures privées le GRH relève directement du DG qui le consulte beaucoup en matière de recrutement ; de motivation du staff etc
     !

  • Le 29 novembre 2017 à 09:41, par DAO En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    A mon avis l’effectif global des fonctionnaires ne signifie pas automatiquement qu’il y a pléthore
    la gestion previsionnelle premettra de constater que s’il y a pléthore dans certaines administrations, il y a au contraire des besoins de personnels dans d’autres !
    On pourra alors rationnaliser les recrutements !

    • Le 29 novembre 2017 à 11:14, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

      - DAO vraiment je te félicite pour cette remarque ! Au lieu de rationaliser dans toute la Fonction Publique, il faut plutôt rationaliser dans certains corps. Et ayons le courage de le dire tout net ! Ces corps s’appellent : Administration civile, Trésor et Finance, Police !

      Mon ami DAO, j’ai cru lire un jour ce ce site que tu as étudié à Toulouse ? Si oui, mon ami et frère as-tu connu l’IPSA ? Eh bien ton ami et frère Kôrô Yamyélé que je suis a enseigné dans cette École d’ingénieurs aéronautique et spatiale comme Enseignant vacataire tout en travaillant à Airbus Commercial Aircraft, connu sous le nom Airbus qui est un constructeur aéronautique européen dont le siège social se trouve à Blagnac dans la banlieue de Toulouse justement. Histoire de me remplir un peu les poches avant de revenir ici et être fermier, et c’était bien payé il faut le dire ! J’enseignais en 3ème année du cycle ingénieur, les matières suivantes :

      1/- Le Calcul numérique en mécanique des structures (FEM)
      2/- Le Calcul numérique en aérodynamique (CFD)
      3/- Les Systèmes intelligents distribués
      4/- La Commande des systèmes non linéaires

      Les heures n’étaient pas trop surchargées, et ces enseignements, ce ne sont pas pour des cancres comme j’en ai écouté hier à l’U.O. 1 lors de l’entretien avec Macron ! Seuls les meilleurs étudiants sont filtrés jusqu’à ce niveau si bien qu’en tant qu’Enseignant tu n’as pas des problèmes pour faire comprendre aux étudiants. Ils sont si intelligents que tu ne souffres pas du tout en les enseignant ! Foi de votre bien-aimé frere Kôrô Yamyélé.

      DAO, alors à Toulouse tu as dû faire des découvertes ? Holalalaaaa…mon ami, j’espère que tu as pu visiter :

      1/- le Capitole de Toulouse qui est un bâtiment incroyablement gigantesque, d’une architecture précise et hébergeant l’édifice de l’Hôtel de Ville ainsi que le Théâtre National du Capitole. L’élément le plus ancien du Capitole en est le donjon, construit au 16ème siècle et qui abritait la salle du consistoire des Capitouls. Je rappelle que c’est en 1190 que les Capitouls décidèrent de l’implantation de la maison commune qui a depuis pris leur nom et est devenu le Capitole, et qui est aujourd’hui au cœur de la ville de Toulouse. Depuis le Capitole a connu des modifications (Entre 1602 et 1607, une partie des bâtiments furent abattus et Pierre Souffron construisit les deux galeries entourant la cour Henri IV),

      2/- Le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse qui a rouvert ses portes en 2008, ce après 10 ans de travaux. Il abrite particulièrement des pièces d’ornithologie, de préhistoire et d’ethnographie, et sa collection compte environ 2,5 millions de pièces,

      3/- La Basilique Saint-Sernin qui est est le plus vaste édifice d’art roman en France. Effectivement avec 115 mètres de longueur, la nef avec les collatéraux mesurent 32 mètres et la voûte plein cintre de la nef s’élève à 21,10 m très exactement vous donnent l’idée de l’ampleur de ce bâtiment,

      Woooaaaaaarrrrr……cher DAO, tu as goûté aux spécialités de Toulouse ? Je me rappelle encore de :

      - Le cassoulet toulousain originaire de la ville de Castelnaudary. C’est d’un plat à base d’haricots blancs tarbais (originaires de Tarbes, ville située à 150 km de Toulouse) et de charcuterie (les fameuses saucisses de Toulouse, et le confit de canard). C’est un plat traditionnel de Toulouse dont l’élaboration remonte à l’époque de la guerre de cent ans.
      - La croustade aux pommes qui est une tarte ronde ou ovale à base de pommes arrosées d’armagnac. C’est un dessert gourmand et son originalité est que la pâte est badigeonnée de beurre qui le recouvre.

      Woui Woui Woui Woui……mon frère DAO, j’espère que tu as goûté aussi aux vins rouges de Toulouse ? Les excellents millésimes viennent des communes de Castanet, Castelnau-de-Lévis, Castelnau-de-Montmiral, Cestayrols, etc.

      A bientôt DAO.

      Par Kôrô yamyélé

      • Le 29 novembre 2017 à 14:06, par warzat En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

        C’est mieux ainsi de lire la korocratie. Mais quand des ’’étudiants’’ lui font honte jusqu’à ce qu’il écrive qu’il aurait souhaité que cela arriva après sa mort, montre toute la honte, l’humiliation qu’une personne de son âge, de son expérience a vécu hier. Tout ça n’est pas bon pour nos jeunes. Le Koro, il faudra leur dire, comme je le répète chaque fois, quand on est compétent, excellent dans ce qu’on fait, nonobstant les magouilles et les tricheries, on peut réussir professionnellement parce que de plus en plus dans ce monde globalisé, les plus riches recrutent les plus compétents. Et Dieu vous donnera toujours cette opportunité.

      • Le 29 novembre 2017 à 14:09, par DAO En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

        mon cher frère et ami Koro Yamyélé ! oui je suis in ancien de Toulouse où j’ai passé Presque 6 ans
        j’étais étudiant en droit à l’Université des sciences sociales Paul Sabatier à l’Arsenal
        je connais bien sûr tous ces endroits celebres de Toulouse Du reste j’ai habité à deux pas de la basilique Saint Sernin !
        Donc tu es un grand y a longtemps hein ! puisque tu as enseigné dans les grandes écoles en France !!! (rire)
        toi tu peux dire que tu as vraiment bouffé l’argent des blancs....
        moi j’étais plutôt un manutentionaire smicar célèbre connu sur tous les grands chantiers de nettoyage ; de construction et j’en passe ; pour joindre...les 4 bouts ! j’ai travaillé, un moment à l’usine job vers Blagnac...
        suis hors du pays mais pas loin du pays ! j’y serai en decembre si Dieu le veut

        bien à toi !

        • Le 29 novembre 2017 à 15:38, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

          - Mon frère et ami DAO, je suis très au sérieux sur ce que je te dis. Je n’ai pas été manutentionnaire tout de même mais j’ai connu de nombreux étudiants africains qui faisaient du déménagement (transporter des bagages dans un camion ou un minibus, le suivre pour aller décharger à destination). J’en ai connu aussi qui faisaient la vandange. Ils portaient de gros paniers et y jetaient les grappes de raisin qu’ils coupaient au séccateur. Ce sont les viticulteurs qui les employaient et beaucoup se plaignaient du fait que les paysans payaient mal.

          En gros mon ami DAO, j’ai vraiment partagé mon savoir et aujourd’hui j’ai beaucoup de mes anciens étudiants qui sont mécaniciens d’avions, pilotes, chefs de projets, pilotes dans des armées, etc. et je t’assure mon ami que plusieurs d’entre eux ne m’ont pas oublié, et c’est pourquoi en fin d’année, je croûle sous les cadeaux. Certains m’écrivent pour me demander des des lettres de recommandations ou chercher des informations. Qu’ils soient à Toulouse, à Genève à Lausanne, aux USA et j’en passe, ils ne m’ont pas oublié et c’est aussi pourquoi je les béni jours et nuits. Je crois que je suis toujours présents dans les coeurs de plusieurs d’entre eux. Merci mon frère.

          Par Kôrô Yamyélé

        • Le 30 novembre 2017 à 08:15, par Ka En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

          Dao, je complète les dires de notre ami Kôrô Yamyélé, en disant qu’il y a pas de sous-métier pour réussir. Nous autres, les étudiants des années 1970 qui ont emprunté les bateaux en 3e classe de Dakar a Marseille pour rejoindre nos foyers à travers toute la France avec des bourses de 500 francs Français de l’époque n’avaient aucun choix que de travailler au noir pour pouvoir survivre. Comme mon ami Kôrô yamyélé, j’ai opté la technique en entant un matheux, car de l’école primaire au lycée, on aimait les maths qui étaient nos points forts, et nos cervelles étaient bourré des règles de Pythagore comme une puisse d’un calculateur. A l’époque, les plongeurs des cuisines des restaurants parisienne, de Lyon, Dijon, Strasbourg, Montpelier, Toulouse, ou dans les vignes de Bordeaux pour les vendanges, étaient les lieux ou tous les étudiants Burkinabé très travailleurs fréquentaient pour pouvoir joindre les deux bouts.

          Quant à moi ou d’autres étudiants, avec nos connaissance des maths, à Paris on donnait des cours d’appuis aux étudiants fils à papa comme ceux des planteurs Ivoirien, Gabonais, Togolais qui avaient besoins de nos appuis pour avancer. Ceux qui sont arrivé après nous les Kaloulé à Strabourg, les Jean-Baptistes Ouédraogo a Mulhouse, Les Roch Kaboré a Dijon, Les François Ouampousga Kaboré a Montpelier ou de Lyon, sont liés avec nous a la maison des étudiants Burkinabé a Fessart (Paris) qui était un lieu politisé, et qui nous permettait de nous épaulés tous dans la survie de tout en chacun. Pour te dire DAO, que tous les décideurs du Burkina, de l’ère du président S. Lamizana a nos jours, qui étaient des étudiants en France ou a ailleurs, ont passé par ton chemin. Oui le chemin de mon ami et promo Kòrô Yamyélé dans l’enseignement technique correspond à notre voie, dont j’ai aussi choisi pour donner ma petite pierre au développement de notre pays comme professeur en technologie qui m’a conduit a d’autres postes de responsabilités. DAO revient nous, le pays a besoins des compétences pour avancer.

  • Le 29 novembre 2017 à 10:38, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    ‘’Rationaliser les prévisions de recrutement dans la Fonction Publique’’ !

    - Je ne sais pas qui a accouché cette idée saugrenue mais pour moi c’est un complot des vieux fonctionnaires décrépits qui sont tapis dans la Fonction Publique pour écarter les jeunes de cette même Fonction Publique. J’avais dit ici il y a longtemps que le recrutement massif chaque année des administrateurs civils à former par l’ENAM allait poser un problème. Voilà aujourd’hui ! Il sont si nombreux qu’on ne sait plus où en mettre, et ils noyautent les postes de conseillers, de DRH dans les autres ministères. Il y en a un qui est même SG à la Défense !

    Autrement dit il y a mieux à faire ! Il faut envoyer tous ceux qui ont 57 ans et plus à la retraite d’office ! Bien évidemment sauf dans la Recherche et la Médecine ! Tous les autres doivent vider les lieux ! Il faut avoir le courage de le faire et non jouer à la félonie. Certaines fonctions comme les ingénieurs d’agriculture, d’élevage, des eaux et forêts, et bien d’autres sont inutiles à partir de 57 ans ! A croire que nos dirigeants manquent d’idées et d’initiatives ! Et le Ministre Clément P. SAWADOGO et le PM PKT vont se rendre complices de cette situation ! L’histoire les jugera. J’ai des propositions à faire :

    1/- Demandez d’abord par ministère, tous ceux qui veulent aller d’office à la retraite en leur proposant un accompagnement : Tracteurs, Motoculteurs, motopompes, etc. ou autres comme équipements pour s’installer à leurs comptes, à crédit et subventionnés,
    2/- Proposez une majoration de 5% de l’indemnité de départ à la retraite anticipée pour ces gens.
    3/- Rationaliser les recrutements dans certains corps et non dans la Fonction Publique et ces corps où il faut rationaliser s’appellent : l’Administration, le Trésor et les Finances, la Police ! Ayons le courage de le dire francement et froidement !

    Vous verrez qu’il y aura beaucoup de volontaires car beaucoup à cet âge, reste à la Fonction Publique simplement parce qu’ils sont bloqués : ils n’ont pas investi et n’ont pas d’économie. Et c’est l’espoir de satisfaire ces deux besoins qui les font rester à la Fonction Publique. Sinon qui ne veut pas être libre de gérer son temps comme il veut ?

    - Chers Gouvernants, vous manquez d’idées et d’initiatives ! Vous ne savez que bavarder sans demander les avis de vos concitoyens sur les situations d’envergure nationale !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 29 novembre 2017 à 10:55, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    ’’......la maîtrise de la masse salariale et celle des effectifs à travers .......ainsi que l’enrayement de l’oisiveté des agents en surnombre dans les structures publiques’’.

    - Quelle platitude ! Il faut simplement réhausser les niveaux de recrutement pour certaines fonctions, c’est tout ! Au lieu de demander niveau 4ème pour un sapeur pompier, demander au moins le BEPC avec preuve de niveau terminale, Infirmier d’État et Sages-femmes à amener au niveau Licence BAC+3, et tous ces enseignants ’’mouta-mouta’’ qui abrutissent les élèves comme on en a vu hier avec les questions posées au Président Macron ! Niveau BAC pour le primaire et minimum Master 2 pour enseigner au 1er Cycle universitaire avec obligation d’être doctorant pour progresser plus tard vers le second cycle pour y enseigner ! Et vous verrez que par effet de décantation ou de filtre, beaucoup iront automatiquement vers les enseignements techniques pour s’auto-employer !

    - Là encore vous manquez d’idées et d’initiatives ! En fin de compte j’ai même pitié de vous À commencer par le PM PKT ! A ce rythme il doit se résoudre à rejoindre les champs sur les hautes terres arides du Sourou ou du Nayala parce qu’il ne pourra pas exploiter les bas-fonds aux terres lourdes de la Vallée du Sourou !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 29 novembre 2017 à 11:00, par ya woto En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    Il était temps de se penser sur la question.S’il est vrai que la rationalisation s’avère impérative, il faut souligner que la ligne rouge franchi en ce qui concerne la part du budget alloué aux dépenses du personnel sur le budget national est dû en parti par le fond commun qui ne fait que augmenter.Le montant est estimé a 50 milliards de nos francs pour cette année.

  • Le 29 novembre 2017 à 11:15, par karama karama En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    Dans notre fonction publique il n’y’a pas de pléthore comme on veut nous faire croire. C’est la mauvaise gestion des ressources, inégalement reparti , et faiblement utilisé : à Ouagadougou il y’a combien d’enseignants, parfois nous avons 5 enseignants par classe.
    Quant à la masse salariale, même gestion, le traitement d’un seul juge suffit à payer beaucoup de fonctionnaires catégorie A ; et que dire de nos institutions qui engloutissent plus de la moitié de cette masse, et le fonctionnaire croupit toujours dans la pauvreté n ’arrivant pas à joindre les 2 bouts.

  • Le 29 novembre 2017 à 11:25, par ZAROS En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    Le problème n’est pas cette évaluation ou cet examen de la situation qui devient incontrôlable. Il convient d’associer les différents acteurs (les gestionnaires des ressources humaines, les administrateurs, les financiers et surtout les syndicats) à cette table d’analyse et de réflexion et prendre la ferme résolution d’appliquer les recommandations qui seront assorties de ces travaux. Que les considérations politiques laissent la place à une application des recommandations sans discrimination pour une gestion optimale des ressources humaines de nos administrations.

    • Le 29 novembre 2017 à 15:43, par DAO En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

      je suis parfaitement d’accord avec vous ! il faut laisser la politique en dehors de tout ça pour pouvoir monter un dossier technique impeccable et credible
      je propose 3 étapes dans l’exercice :
      1 évaluation des besoins dans chaque administration sous la direction du GRH
      2 une fois le travail terminé par ministère, une comission de validation regroupant tous les GRH sous la présidence du ministre en charge de l’Administration publique pour valider les prévisions
      3 l’adoption en Conseil des Minsitres du rapport de validation
      Pas de mesures nouvelles ! ce sont des recrutements paralèlles en dehors des procedures regulières de recrutement et qui donnent lieu à des abus !!
      je ne suis pas partant pour la participation des syndicats dans le travail d’évaluation des besoins ; car j’estime (je peux me tromper) que les syndicats n’ont rien à voir dans la determination des besoins de l’Administration en tant qu’employeur
      Losrqu’il s’agira de determiner les condtions de travail, les syndicats seront alors impliqués obligatoirement
      Pour une Administration publique moderne, les gestionnaires pourrait valablement s’inspirer de quelques methodes de gestion dans le secteur privé ; le service de l’inérêt general serait encore mieux assuré.

  • Le 29 novembre 2017 à 12:34, par Rasta En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    pour limiter la forte mobilité des fonctionnaires et l’affairisme dans les affectation qui pénalisent certaines régions comme l’Est, le Sahel ............... . je propose de recruter les agents par commune et les gérer comme des agents communaux. si la personne ne veut plus rester dans la commune, qu’il démissionne et laisse la place à certains candidats potentiels.

  • Le 29 novembre 2017 à 15:08, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    Va falloir diminuer de façon drastique le lot des ARH et GRH, grincheux du fait que généralement ils ne profitent pas des activités perdiemées. Alors leur venin ils le déversent sur les dossiers des autres. Des dessous de table pour des corrections ! il y en a partout

  • Le 29 novembre 2017 à 15:21, par Monsieur Ouedraogo En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    Honte à vous. Protection sociale et non sécurité sociale.

  • Le 29 novembre 2017 à 15:29, par Shalom En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    il faut avoir le courage de revoir le recrutement dans la fonction publique. il ne répond a aucun besoin.

  • Le 29 novembre 2017 à 15:44, par SIDBALA En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    Rationaliser s’il le faut afin d’éviter de recruter des gens qui se tournent les pouces dans les bureaux sans rien avoir à faire. Pour ce qui est du salaire, je l’ai déjà dit ici, tôt ou tard, il faudra corriger les injustices, car, à diplôme égal, on ne peut pas comprendre que l’un est payé à plus de 1 000 000 F CFA et l’autre a à peine 200 000 F CFA. Si la raison avancée c’est de dire que celui qui perçoit 1 000 000 F CFA relève d’un pouvoir, alors il faudra savoir que les autres relèvent du pouvoir EXÉCUTIF. Il n’y a pas un seul agent de la fonction publique qui ne relève d’un des pouvoirs que sont le législatif, le judiciaire et l’exécutif. Rationaliser et viser l’équité nous permettra de sortir des multiples grèves et d’avancer sans frustration aucune. En ce qui concerne les fameuses normes de l’UEMOA, il faut que les gouvernants leur disent que sans l’équité dans le traitement salarial des fonctionnaires mêmes les projets et programmes qu’ils veulent mettre en œuvre connaitront des difficultés car la fronde sociale est et restera telle tant qu’il y aura cette injustice criarde.

  • Le 29 novembre 2017 à 18:41, par IL En réponse à : Ministère de la Fonction publique : Rationaliser les prévisions de recrutement, un impératif de survie

    "(...) Cette part se situait à 51,6% en 2016, alors que la norme communautaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est de 35% (...)"

    Ce pourcentage ne s’arrêtera pas de croître jusqu’à ce qu’on atteigne la limite (qui est de 100%). En effet, le secteur public, comme vous l’avez si bien dit, est le premier pourvoyeur d’emplois. Tout le monde, après avoir été formé dans les centres de formation de chômeurs (pardon, dans les universités, écoles et autres instituts) veut intégrer la fonction publique car c’est le seul endroit où on peut avoir du travail. ENAREF, Douanes, ... Tout le monde veut les fonctions où on sera bien payé. On oublie très vite que le Burkina ne vend presque rien et que donc ce pays-là n’a pas de ressources. D’ailleurs même, l’élite burkinabè n’arrête pas de chanter à qui veut l’entendre que le Burkina n’a pas les moyens. Pourtant, c’est cette même élite-là qui se taille la grosse part du gâteau avec des salaires faramineux (plus d’un million de francs CFA par mois, dans un pays où le SMIC frôle à peine 30 000 francs CFA !) Ce n’est pas normal !

    Plutôt que de chercher à limiter le nombre de fonctionnaires, l’Etat gagnera à limiter les salaires de tout le monde ! J’aurai appris (donc une info pas vérifiée mais facilement vérifiable) que les gendarmes - qui mettent leur vie en danger tous les jours pour que nous puissions dormir tranquille - sont payés 150 000 francs CFA par mois. Avec 150 000 francs CFA par mois, on peut tous bien vivre au Burkina.
    Que tous les fonctionnaires (y compris président, ministres, députés) soient payés 150 000 francs CFA (tous avantages confondus) par mois et on verra si la masse salariale ne va pas baisser ! C’est parce que certains veulent prendre plus d’un million de francs CFA par mois (sans compter les nombreux et gras avantages) tout en forçant les autres à prendre une misère que l’on voit toutes ces revendications à n’en pas finir !

    Mettez en application ma proposition (que tous soient payés 150 000 francs CFA - tous avantages confondus- par mois) et on verra si les revendications ne vont pas cesser et la masse salariale diminuer.

    Sinon, la masse salariale continuera à gonfler jusqu’à ce qu’on prenne tout le budget pour payer les salaires. Lorsque cela va arriver, il n’y aura plus rien pour développer ce pays et on sera en faillite. Alors, ce sera grave pour tout le monde : riche comme pauvre, oppresseur comme opprimé !

    A bon entendeur, salut !

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