Forces de défense et de sécurité : Un cross pour renforcer la cohésion
A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, les personnels féminins des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont organisé le samedi 25 novembre 2017 un cross populaire. Par cette activité, elles ont voulu renforcer et matérialiser la cohésion entre les femmes travaillant dans ces différents corps.
Elles étaient issues de la Police nationale, municipale, de la Gendarmerie, de la Brigade de sapeurs pompiers, de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP), de l’Armée de l’air, de la Douane et de l’école nationale de la police à prendre part à ce cross initié par les femmes policières.
C’est même une habitude pour elles. Pour l’activité, elles se sont donné rendez-vous à 5h45 minutes. Sur une distance de dix kilomètres, elles ont du footing en arpentant les rues de Ouagadougou. Elles étaient accompagnées, comme il fallait s’y attendre, par des hommes engagés pour la cause. « Ce jour n’a pas été choisi au hasard. Car au plan international, on appelle ça seize jours d’activisme. Pendant ces seize jours, le monde entier mène des activités pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles. Au Burkina Faso, nous avons voulu marquer ce jour par un cross pour ensemble dire non aux violences faites aux femmes et aux femmes », a expliqué le commissaire de police Yves Zombré/Boni.
Pour une cohésion
« L’unité fait la force », a-t-on coutume de le dire. Les femmes policières l’ont également compris. Par le cross, c’est aussi la cohésion qui est en ligne de mire pour ces femmes. « Nous voulons prendre un engagement avec la population et entre nous forces de défense et de sécurité pour un raffermissement de nos liens pour aller en rang serré. Nous sommes des agents de sécurité et nous avons de cette cohésion entre nous et entre nous et la population. Si nous allons vers la population sans une cohésion entre nous, je crois qu’il va être difficile d’être en cohésion avec la population », a ajouté le commissaire Yves Zombré/Boni.
L’initiative a rencontré l’adhésion de leurs sœurs des autres corps FDS. « Nous sommes venues soutenues nos sœurs policières dans leur initiative et leur dire que nous adhérons à la lutte contre les violences faites aux femmes et pour la cohésion entre FDS », a soutenu Marguerite Diabouga, sergent à la Base aérienne.
72 heures de sensibilisation
Marquer fortement leur rejet de ces violences, les policières, à l’origine du cross, entendent mener des activités de sensibilisation sur trois jours. Il s’agit notamment des conférences sur les violences faites aux femmes et aux filles, l’incivisme et des conférences-débats sur le leadership féminin.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
