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L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

Publié le lundi 20 novembre 2017 à 00h29min

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L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

L’analyse suivante est un témoignage d’un enseignant d’histoire des relations internationales africaines. En remontant le fil de l’histoire, l’auteur donne un éclairage non seulement sur ce qui passe en Libye, mais encore sur les souffrances qu’endure l’Afrique en matière de gouvernance politique et de développement. Pour lui la solution réside dans la connaissance de l’histoire et dans l’action collective et synergique d’un monde juste. Et pour cela, la jeunesse a un rôle historique à jouer.

Depuis plus d’une quinzaine d’années, j’enseigne les relations internationales africaines aux jeunes africains. J’ai eu la chance dans mes classes à l’Université Libre du Burkina, à l’Université de Ouagadougou et dans d’autres instituts supérieurs au Burkina Faso d’aborder les relations entre l’Afrique et le monde dans le cadre de ce cours. Les participants sont de plusieurs nationalités : burkinabè, ivoirienne, malienne, tchadienne, nigérienne, togolaise, gabonaise, congolaise, camerounaise… L’actualité faite de traitement esclavagiste des Noirs en Libye m’invite au débat. J’aborde l’histoire des relations internationales africaines en quatre chapitres.

I. L’Afrique des grands empires

L’accent est mis sur l’Empire du Mali avec comme illustration une vidéo sur le pèlerinage de Mansa Moussa à la Mecque. Cet élément nous montre le niveau atteint par l’Afrique noire en termes de civilisation et de progrès au moment l’Europe végétait dans la misère. Cet élément nous interpelle sur la perception du pouvoir en Afrique qui se résume à la possession d’un peuple et de ses ressources par un individu. Un proverbe mooaga le traduit très bien : « Le crapaud et tout ce qui se trouve dans son ventre appartient au serpent. » Le film montre aussi une générosité qui frise un comportement de corruption et des largesses qui finissent par créer la convoitise des ressources africaines par les autres parties du monde et principalement l’Europe. C’est de cette époque que remontent les tentatives d’appropriation des richesses naturelles et culturelles africaines par l’Occident.

II. L’Afrique de la traite négrière

Etudiant en première année d’histoire et d’archéologie en 1994 à l’Université de Ouagadougou, j’ai eu la chance et le réflexe d’enregistrer une émission sur la traite négrière sur la Radio Africa n° 1. Ce support me sert aujourd’hui pour illustrer la pire des rencontres entre l’Afrique et le monde qui s’est manifestée par la traite négrière, un crime contre l’humanité. Elle a eu un impact multidimensionnel sur l’Afrique : démographique (12 -14 millions de déportés, plus de 20 millions en plus des victimes collatéraux : maladies, guerres de razzias, traversées, ...). Pour avoir la conscience tranquille, l’intelligence blanche a conçu une idéologie basée sur le conflit des images pour soutenir son action.

Le conflit des images porte sur le teint, la culture et religion :

+ Le Blanc : lumière, intelligence, race supérieure, présence divine (Europe : Empire chrétien). Amérique, Australie, Europe, Chine : Paradis.
+ Le Noir : obscurité, idiotie, barbarie, âmes gâtées (descendants de Canaan, païens ; chosifié, pièce d’inde (15-30 ans), monnaie de compte échangée contre des armes à feu, des boissons (liqueurs, vins…), des métaux (cuivre, plomb, fer…), du textile (étoffes) et de la pacotille (quincaillerie, mercerie, pipe, tabac…).
S’il existe un paradis (Europe, Amérique, Australie, Chine), il faut trouver un enfer, et comme il ne reste que l’Afrique, évidemment, l’enfer c’est l’Afrique. A travers cette idéologie, il se développe un doute sur la nature véritablement humaine de l’Homme africain.

III. L’Afrique sous la colonisation

Sur la colonisation, en plus des idéologies coloniales, des explorations, des résistances aussi bien des populations africaine que des mouvements panafricanistes afro-américains et africains, de la mise en valeur des colonies assorties d’importantes transformations sociales, culturelles et économiques et des processus de décolonisation, j’utilise le discours du roi Léopold II qui a su instrumentalisé la religion pour servir ses intérêts pour montrer la perception que les Blancs avaient des Noirs et surtout les motivations essentielles de l’entreprise coloniale. Les colonisateurs ont motivé leur œuvre par des mobiles démographiques (solution au surpeuplement de l’Europe), politiques (place au soleil dans le concert des Nations : Coloniser pour exister et grandir), économiques (débouchés pour les produits manufacturés et mainmise sur les régions productrices de matières premières) et socioculturels (répandre les acquis de la civilisation industrielle, de la science, de la raison et de la liberté). Ils se sont donnés une mission civilisatrice.

IV. L’Afrique émancipée

Dans ce chapitre, il est surtout question des relations entre l’Europe et ses anciennes colonies, l’Afrique au sein du mouvement tiers-mondiste et au sein de l’Organisation des Nations Unies. Quelques éléments permettent aux étudiant-e-s de prendre conscience de la nature des indépendances africaines : des Etats pseudo-indépendants. En effet, deux films sur la Françafrique (La raison d’Etat et L’argent roi), le film malien "Bamako" d’Abderrahmane Sissako sur le procès des institutions financières internationales (Banque Mondiale, FMI et autres) et un documentaire sur le bilan du NEPAD de l’Algérien Abdenour Zahzah permettent de prendre conscience des défis de l’Afrique émancipée. A la fin de ce parcours, il me vient à l’idée qu’une seule et unique question : « A quand l’Afrique ? », posée par Joseph Ki-Zerbo.

Des sentiments mélangés ont été exprimés par les étudiant-e-s : colère, amertume, impuissance, révolte... Au fond, il s’agit d’un complexe d’infériorité intériorisée par les Africains durant plusieurs siècles comme le soutient Joseph Ki-Zerbo dans l’émission sur la traite négrière et rappelée par Maurice Bazemo du département d’histoire de l’Université de Ouagadougou, dans le documentaire sur le NEPAD : « Les noirs, vous êtes petits parce que vous êtes assis. Mais, pendant des siècles, on a passé le temps pour convaincre les noirs qu’ils sont petits, qu’ils ne valent rien, qu’ils sont les sous-produits de l’humanité et tous seuls ils ne s’en sortiront pas, alors, ils se sont assis et attendent. La solution viendra d’une jeunesse consciente, bien éduquée, en rupture avec la pratique des pouvoirs actuels en place qui ne sont que répondants des dirigeants occidentaux pour préserver les intérêts de ces derniers... » Voici certaines des raisons profondes de ce qui se passe en Libye.

Ensemble, nous prenons le temps de digérer cette histoire et petit à petit, nous nous rendons compte qu’aussi bien les Africains que les Européens sont piégés et esclaves dans ces relations de connivence incestueuse et de complicité suicidaire. Il faut absolument un dialogue entre les jeunes générations pour rompre avec ces relations infructueuses, faites d’humiliation, de complexes, d’exploitation. Un monde dit civilisé qui a appris des leçons à travers les deux guerres mondiales et les différents extrémismes ne peut se satisfaire de telles relations déséquilibrées et inhumaines.
La solution se trouve avant tout dans la connaissance de l’histoire, la vraie, dans l’identification des priorités, dans la clarification d’une vision commune salvatrice et dans l’action collective et synergique pour un monde juste, équitable et prospère. Cela passe par la prise en compte dans le changement de la réduction de toutes les inégalités et de toutes les injustices aussi bien de genre, de race, de religion, de région, d’idéologie et de statut.

Les porteurs de ce changement sont les jeunes africains et les jeunes occidentaux. Il faut associer tous les jeunes du monde car si l’Afrique souffre, le monde souffre, c’est une loi divine, celle de l’universalité spatiale et temporelle, celle de l’humanité...

Dr Poussi SAWADOGO,
Historien – Diplomate,
Conseiller andragogique/IACDI

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Vos commentaires

  • Le 20 novembre 2017 à 00:38, par Noogo En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    l’action collective et synergique pour un monde juste, équitable et prospère....le changement de la réduction de toutes les inégalités et de toutes les injustices aussi bien de genre, de race, de religion, de région, d’idéologie et de statut.

    Pendant que vous continuez à rêvasser de la sorte, les autres peuples, eux ne se font pas d’illusions. Pour eux, il faut qu’ils soient forts pour se défendre et faire subir les autres, c’est tout.

    Tant que l’Afrique continuera à suivre les religions des autres, parler les langues des autres, dormir sur la natte des autres, elle sera toujours complexée, diminuée, infériorisée, incapable de comprendre comment le monde fonctionne. Elle se fait toujours l’illusion que les autres sont bien intentionnés, gentils, bénévoles. Continuez de rêver....

  • Le 20 novembre 2017 à 03:17, par Ahmed En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    "...si l’Afrique souffre, le monde souffre". Ce n’est pas vrai, ni hier, ni aujourd’hui, et peut-être même pas demain. La vérité c’st que la prospérité et le bonheur des autres sont assis sur les souffrances des autres. Quand les Africains étaient esclavages, l’Europe, les USA, etc. prospéraient ; aujourd’hui c’est la même chose : les guerres en Afrique leur permettent d’avancer tous leurs agendas, que ce soit en Côte d’Ivoire, Libye, etc.

    Le seul problème des noirs c’est la méchanceté entre eux-mêmes (c’est leurs propres présidents qui collaborent avec les blancs pour exploiter leurs frères) et la naïveté (malgré l’esclavage et les immenses souffrances de l’Histoire pour lesquels la France n’a jamais présenté des excuses) les noirs, surtout francophones, continuent de croire à la "coopération", etc. C’est là le seul problème. N’allez pas chercher loin. Pourquoi les blancs cesseraient une exploitation de peuples si faciles ?

  • Le 20 novembre 2017 à 03:27, par Ange Felix En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    "Les porteurs de ce changement sont les jeunes africains et les jeunes occidentaux." C’est trop facile comme solution. En occident, ceux qui conçoivent et mettent en place les relations avec l’Afrique, c’est des vieux d’un certain âge et d’une certaine mentalité. Alors, pourquoi nos vieux à nous refuseraient d’agir pour compter sur leur jeunesse à qui ils refusent par ailleurs de céder la place : allez-ci dans les Présidences, mairies, etc., c’est des vieux qui sont là, or c’est eux qui sont en contact avec l’extérieur. Donc, moi je dirais que la jeunesse seule n’est pas responsable du changement. Les vieux doivent jouer leur partition.

  • Le 20 novembre 2017 à 06:59, par paul En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    On nous parle de racismes ailleurs alors qu’il sevi est en Afrique. Il est temps que L’UA et chaque pays prenne le probleme a bras le corps pour interpeller la Libye sur ces actes abominables et indignes.
    Ou est la communaute internationale avec ses " DROITS DE L’HOMME" ?

  • Le 20 novembre 2017 à 07:14, par Pierre En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    Docteur, toutes mes félicitations pour votre exposé. Dommage qu’il s’appuie sur des documents dont l’authenticité est pour le moins contestée.

  • Le 20 novembre 2017 à 08:02, par Hervé H En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    Très instructif. " NOUS SOMMES PETITS PARCE QUE NOUS SOMMES ASSIS" tout est dit

  • Le 20 novembre 2017 à 10:28, par Nimbrata En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    Merci Cher Ami Professeur de cet éclairage historico-contemporain. L’éveil de conscience et l’engagement de la jeunesse africaine doivent constituer le ferment de l’avenir radieux de l’Afrique. Malheureusement, cette jeunesse est très peu engagée idéologiquement, peu cultivée malgré la disponibilité de la connaissance, peu informée malgré l’omniprésence de l’information ! Il faut que la jeunesse s’assume comme l’ont fait nos pères et ancêtres qui se sont battues contre la colonisation et l’impérialisme ! Bravo encore pour ce riche écrit.

  • Le 20 novembre 2017 à 10:32, par YEUX ROUGES En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    l’esclavage existe toujours de nos jours en Mauritanie.Nos chefs d’Etats l’ignorent-ils ?Je ne le crois pas.Beaucoup d’hypocrisie.

  • Le 20 novembre 2017 à 10:38, par Nimbrata En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    Un épisode du premier film qui ne manque pas d’intérêt : Pendant que l’Europe se battait pour se mettre à la lumière, le passage de Kankan Moussa au Caire a entraîné une dévaluation de l’or !!!! C’est extraordinaire de constater que l’Afrique Occidentale, aujourd’hui réduite en "mendiant larmoyant" comme dirait l’autre, ployée aujourd’hui sous le poids de la dévaluation mécanique imposée par la France, a joué un rôle déterminant dans l’économie mondiale ! Il faut qu’on nous rappelons cela régulièrement à la jeunesse africaine mais aussi au monde entier. On ne doit plus laisser les autres se foutre de nous !

  • Le 20 novembre 2017 à 10:44, par lepeul En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    Bonjour,
    n’allez pas chercher loin, regarder comment les boys ou les boyesses sont traités chez nous en Afrique.
    On cherche toujours à mettre nos problèmes sur le dos des autres.
    Le problème est que le noir n’est pas belliqueux, on n’est par nature docile et gentil envers les autres surtout blanc , arabe asiatique. Alors que nous sommes dans un monde ou il n’y a plus de morale , et le plus malin en profite toujours.
    Francois Compaoré à propos de Sankara :

    Que retiendrez-vous de Sankara ?

    Je l’ai beaucoup fréquenté. J’aimais son côté idéologue. Il parlait bien, il était convaincant. Mais il y a un monde entre l’idéologie et l’exercice du pouvoir. Son défaut était de ne pas le comprendre.
    Voila on ne veut rien changer ni rien inventer dire oui oui oui et avoir la paix.
    l’Afrique a besoin d’idéologie, pour inventer et créer une autre manièré de voir les choses

    • Le 20 novembre 2017 à 14:24, par Kôrô Yamyélé En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

      - Hey Poulo (Malal Poulo le berger), tu ferais mieux de retourner suivre tes boeufs en brousse avec une gourde d’eau boliiru accrochée à ton épaule, un bâton de gaagaru sous l’aisselle en jouant de la flûte duuliaaru et de rentrer dans les marres pette te laver et piétiner la boue et enlever les talme (tubercules de nénuphars) pour griller et manger nƴaama pour calmer ta faim yolbere, au lieu d’écrire dans l’internet ici. Mais je suis content de toi tout de même mais je conteste ce que tu dis dans ton écrit. Pour moi, le noir ou kaaɗo n’est ni docile, ni gentil. J’en veux pour preuve l’intolérance et la méchanceté avec lesquelles les haaɓe traitent les peuls fulɓe en brousse le ladde jusqu’à incendier parfois leurs campements.

      Et puis Poulo, j’ai l’impression que ce sont les mossis et les peuls qui se multiplient vite hein !? Tu n’as pas remarqué Poulo que tu verras jamais une femme peule vendre du lait ou de la cola en ville sans un bébé au dos, ou enseinte ou encore les deux à la fois !? Poulo, à croire que les cases dans les campements peuls bruissent trop une fois que la nuit tombe, ou bien mon ami (kamgal heewu le cuuɗi fulɓe jemmal naa noy Poulo) ?

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 20 novembre 2017 à 13:59, par En avant la revolution En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    la vente des esclave en libye c’est l’arbre qui cachait la forêt. L’esclavage est dans le quotidien des arabes, il est dans leur religion, c’est dans leur sang. Africain reveillez vous.
    boyccotez tout ce qui vient des pays arabes car l’esclavage s’y pratique depuis et encore. Ne prenez plus les vols Royal Air maroc, Air Algerie, Mauritanie, Tunisie, etc. D’ailleur ne disent-ils pas qu’ils sont du Maghreb ? (C’est quel continent ca ?)
    L’Arabie Saoudie, et le Quatar même pipe même tabac concernant l’esclavage.
    A qui la faute ? Nos dirigeant Africain d’abord qui sont les torche cul du monde, et qui ont vendu l’Afrique. Ensuite il faut s’en prendre à nous meme parce qu’on laisse en place ces diregeant corrompu et de plus nous consommons les produits importés de nos oppresseurs. Faites l’etat des lieux de nos terres cultivables en afrique, des forets ; vous verrez les chefs d’Etats Africains ont tout vendu. Le réveil sera dure pour les Africains. C’est maintenant qu’il faut agir. Oeil pour oeil dans pour dent.
    Les Arabes et les occidentaux tuent pour de l’argent et bien boycottons leurs produits. Il faut frapper la ou ils ont mal c’est a dire leurs portefeuille. Les occidentaux sont la cause de ce commerce d’esclaves en libye. Ils ont tué Khaddafi créer la chienlit puis ont payé les passeurs libyen pour bloquer le flux des migrants vers l’europe. Alors ces derniers vendent nos frères comme esclaves pouyr compenser. Sortez la tete qu cul tout de meme pour comprendre ce qu’il faut pour arreter l’immigration, car c’est simple ; Tout de même, vous pillez l’afrique, vous affamez nos populations, vous mettez au chomage nos jeunes, nous spolliez les terres, pour pillez les ressources naturelles ; qu’esperez vous. La solution de l’immigration est dans ce quiest cité plus haut. Ensuite vous faites l’eloge de vos ville pour dire comment elles sont belles et comment on y vit confortablement. Mais que pensez vous nos jeunes privé de leurs avenirs feront ? Nous allons vous envahir a ce rythm car n’ayant plus rien à perdre. Mais avant nous allons balayer tous ces dirigeants corrompus. Abolir les CFA, fermer les base militaires instrument l’oppression occidentales.

    Vive le panaficanisme.

  • Le 20 novembre 2017 à 14:56, par John En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    Je vous remercie de votre écrit. Je trouve cependant votre argumentation/démonstration un peu trop vague. J’imagine qu’il s’agit d’un résumé d’un écrit ou d’un ouvrage plus volumineux ou d’un cours, mais il vous appartient d’avoir comme fil conducteur l’élaboration de lien précis et pertinents avec le problème libyen soulevé. Il en est de même des solutions que vous proposez en guise de conclusion qui sont trop vagues et peu originales. Quand on signe Dr dans un écrit, celui-ci attire une attention et un intérêt chez d’autres intellectuels (d’autres Dr vous lisent) qui ont des attentes élevés quant à l’originalité et à la pertinence de votre contribution au débat concerné. En tant qu’intellectuel et de surcroît historien, il faut également faire la différence entre ce qui pourrait relever d’une épopée et ce qui pourrait relever des faits réels. Un film relève de la fiction et même s’il est bâti sur une part de faits réels, l’intellectuel doit avoir un recul pour plus d’objectivité.

  • Le 20 novembre 2017 à 15:25, par wendlassida En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    ce qui se passe maintenant en libye n’est rien d’autre que la conséquence des dérives d’une fameuse "communauté internationale" qui a jeté le nourrisson avec l’eau du bain.
    "liberté et démocratie en libye........ liberté et démocratie en libye....... liberté et démocratie en libye...", voila maintenant où ns en sommes.
    On en arriverait pas à cette barbarie si KHADAFI était encore la.
    "tous les peuples du monde méritent leur destin et leur histoire..." NZ

  • Le 20 novembre 2017 à 15:38, par A. Keita En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    C est desolant de voire tout un professeur d histoire Des relations internationals faire une analyse aussi simpliste Des rapports entre humains , peuple et Etats. Je suis triste pour ces furtures dirigeants qui ne comprendront pas l ampleur de la tache qui Les attendra lorsqu ils seront aux Affaires. Je ne sais pas si c est par naivete ou manque de connaissances mais Les relations internationals sont basees sur la domination, la puissance, Les rapports de forces.A croire que la jeunesse Des dominants s aligneront avec ceux Des dominees est une abberation, manque de vision , d objectivitee et une meconnaissance total Des R.I. L histoire Des guerres, l explosion Des budgets militaire malgres Les crises, la course au nucleaire( coree du Nord, l Iran) demontrent que pour survive I’ll faut etre puissant ou capable de se defendre. Regarder la Coree du Nord. Un pays qui a l economie de pays sous developpe mais qui a comprit que la defense nucleaire est sA seule chance de survive. Si kadafi n avait pas renoncer a son programme l otan n oserait pas l attaquer. Aujourd hui , avec leur soit disant droit de l homme , Les puissants essayent de nous endormir avec Des conceptes moin violents et humains pour assoire leur domination tells que democratie, mondialisation, baton et carrote, soft et hard power, ONG, mais tous se rapporte a la puissance. Alors Mr le Dr apprennez a nos futures leader comment innover pour contrer cette domination culturelle, economiques et spirituelle au risque d etre recoloniser. Ils n hesiteront pas briser Les regles qu ils ont eux meme etabli ou a remettre tout a plat lorsqu ils se sentent menance. D ailleurs ils l on fait Dan’s le passe avec le passage de l etalon or pour imposer le dollars comme monnaie d echange internationale. De nos jours, ils accusent la chine de manipulation de devise et veulent meme se retirer Des traites parcequ ils perdent. Les jeunes en Occident suivent Les traces de leur devanciers Dan’s la domination en etudiants leurs vies et oeuvres ampiles dans Les universites. Donc ils sont conscients que pour garder leur niveau de vie ou posseder Des iPhones il faut qu une dixaine de congolais meurt par jours Dan’s l eboulement d une mine de terres_rare au Nord kivu.Donc reveillons nous. Merci

  • Le 20 novembre 2017 à 16:16, par c’est foutu En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    Laisser l’histoire a part. Nous n’allons plus nous laisser faire c’est tout.
    Maintenant ca sera oui pour oui dent pour dent.
    Les profits faciles en Afrique seront difficile pour beaucoup d’entre eux car c’est le seule langage qu’ils comprennent.
    C’et par qu’ils arrive a faire des affaire ce nous qu’ils reviennent.

  • Le 20 novembre 2017 à 20:17, par Bantoamba En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    Mon chèr Dr. C’est avec grande déception que j’ai lu votre texte. Cette déception va crescendo actuellement quand je pense que non seulement vous êtes historien de formation, mais pire vous enseigner l’Histoire dans les universités. Je ne vais pas m’attarder sur l’ensemble des points évoqués, mais exclusivement sur le point II : l’Afrique de la traite négrière. Vous expliquez les perceptions où les raisons de la légitimation de la traite négrière par les européens. Puis c’est tout. Je m’attendais à ce que vous évoquiez la traite arabo-musulmane qui fut la première (13 siècles) et qui a fait autant de victimes que celle judéo-chrétienne, et qui fut en terme de déshumanisation, plus cruelle et plus féroce que celle judéo-chrétienne (les hommes étaient automatiquement castrés avant tout débarquement et les statistiques disent que sur 100 personnes castrées, seul 20 survivaient). Quand on sait que le racisme tire une grande partie de ses origines dans cette pratique, celui que vit nos frères et soeurs dans les pays arabo-musulmans en général et en Lybie en particulier qui a valu cet écrit commandait que vous en parliez. Le bon historien n’est d’aucun temps, ni d’aucun peuple, nous enseignait Marc Block, et cela tout historien de la première heure le sait. Convaincu dans l’absolu qu’on ne peut avoir fait une thèse de doctorat en Histoire africaine et ignorer la traite arabo-musulmane, deux hypothèses se dégagent de votre texte. Soit il s’agit là d’un cas flagrant de malhonnêteté intellectuelle, soit d’un manque de courage intellectuel pour donner une information historique juste. Un petit frère déçu de la platitude de l’écrit de son grand frère !

  • Le 21 novembre 2017 à 08:23, par Omso En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    NE NOUS MASTURBONS PAS LA CONSCIENCE CAR LA MEILLEURE DES MANIERES A LUTTER CONTRE L’ESCLAVAGE DE NOS FRERES ET SOEURS MIGRANTS, EN LIBYE ; C’EST DE PROCEDER A LA CREATION D’EMPLOI.
    IL FAUT K LES AUTORITES CREENT LES EMPLOIS CE KI POURRAIT DIMINUER VOIRE EMPECHER LES JEUNES D’ABANDONNER LEUR PAYS POUR UNE QUELCONQUE AVENTURE OU DU MOINS MESAVENTURE.
    .

  • Le 21 novembre 2017 à 09:03, par Le vigilant du Sahel En réponse à : L’esclavagisme libyen et le drame africain : « A quand l’Afrique ? », réinterroge Dr Poussi SAWADOGO

    Cessons de rêver. Les Pays n’ont que des intérêts, pas d’amis. Je valide l’analyse de l’internaute 14, A. Kéita.

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