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Soutenance de mémoires à l’ISIG : Les étudiants se sont tirés à bon compte

Publié le vendredi 24 juin 2005 à 07h18min

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Une quarantaine d’étudiants de l’Institut supérieur d’informatique et de gestion (ISIG) ont soutenu leurs mémoires de fin de cycle. A bon compte, ils se sont tirés.

Les étudiants en fin de cycle de l’Institut supérieur d’informatique et de gestion (ISIG), une grande école privée d’enseignement supérieur ont soutenu avec brio leurs mémoires, qui d’ingénieur, qui de DESS. C’était le week-end dernier sous la supervision du directeur général du groupe 3 IL (l’Institut d’ingénierie informatique de Limoges), Dr Ali Mankar Bennis.

Pour mémoire, entre l’école d’ingénieurs de Limoges et l’ISIG, il existe depuis 2000 un partenariat fécond par le biais duquel, les élèves ingénieurs de l’ISIG en fin de cycle sont reçus à Limoges au 3 IL pour trois mois de cours complémentaires. C’est au terme de ces cours complémentaires et à l’issue d’un stage pratique de six mois au pays, que ces étudiants sont autorisés à soutenir leurs mémoires devant des jurys professionnels présidés par le directeur général du groupe 3 IL.

Aux soutenances cette année, 38 étudiants ont pris part, pour soit le titre d’ingénieur, soit pour le grade de DESS. Leurs mémoires, « d’une pertinence thématique et d’une utilité pratique » abordent pour l’essentiel les problématiques que posent ou qui se posent aux Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans ce monde en pleine évolution et en perpétuelle mutation.

Entre autres thèmes évoqués, on peut citer « la sécurité des réseaux informatiques au sein des sociétés d’Etat ou privées, la gestion des bases de données, l’informatisation des archives de certaines structures comme la Télévision nationale burkinabè, la protection des œuvres informatiques ». Autant de thèmes d’intérêt qui, au-delà de leur caractère théorique, et selon l’appréciation du Dr Ali Mankar Bennis sont d’excellents outils d’application en ce qu’ils offrent des propositions de solutions aux problèmes posés. Dans l’ensemble, les soutenances se sont bien déroulées et les candidats se sont tirés à bon compte.

A preuve, les notes attribuées par les différents jurys vont de 12 à 18. C’est ce travail de qualité qui fait aujourd’hui la renommée de l’ISIG, non seulement au Burkina Faso, mais aussi à l’extérieur du pays. D’où l’accueil par cet Institut en passe d’être sous-régional, d’étudiants tchadiens, ivoiriens, maliens, etc. Les diplômes que délivrent l’ISIG sont reconnus par le CAMES.

En outre, et grâce à l’action partenariale avec l’école d’ingénieurs 3 IL de Limoges, l’Institut burkinabè d’informatique et de gestion figure en bonne place sur le répertoire du ministère français de l’Education en tant que « Centre de formation de niveau appréciable ». Les étudiants de l’ISIG, outre les particuliers, proviennent pour la plupart de grosses sociétés comme l’ONATEL, la SONABEL, l’ONEA et les banques qui y envoient leurs informaticiens à la conquête du DESS ou du titre d’ingénieur. Nantis des diplômes de l’ISIG, rares sont les étudiants voués au chômage.

Cette année par exemple, une dizaine de ces étudiants (les ingénieurs) sont engagés volontaires universitaires des Nations-Unies à Madagascar, au Rwanda... D’une centaine d’étudiants à sa création en 1992, l’ISIG a franchi aujourd’hui le seuil du millier. Un motif de satisfaction dont se réjouit le directeur général de l’Institut, Isidore G. Kini. Comme il aime à le dire, « l’ISIG ouvre les portes du 3e millénaire par le succès en permettant de maîtriser aujourd’hui les technologies de demain ».

Sita Tarbagdo
Sidwaya

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