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Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

Publié le vendredi 10 novembre 2017 à 23h48min

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Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

Lors du Conseil des Ministres du 27/09/2017, pour le compte du ministère de la Santé, a été soumis un rapport relatif à la révision de l’organigramme du dit Ministère. Auparavant, un comité de relecture de l’organigramme avait été mis en place à travers l’arrêté N°2017-134/MS du 12 Mai 2017.

L’adoption de ce rapport visait une meilleure organisation du ministère de la Santé en vue de lui permettre de remplir efficacement ses missions conformément à la nouvelle vision orientée sur la gestion axée sur les résultats et du budget-programme 2017-2020 du PNDES. Dans le cadre de l’amélioration de l’organisation au sein du ministère de la santé, ce nouvel organigramme proposait une suppression d’anciennes directions générales telles :
-  La direction générale de la pharmacie, du médicament et des laboratoires (DGPML)
-  La direction générale de la santé (DGS).
Par contre des nouvelles directions générales sont crées, notamment :
-  La direction générale de la santé publique (DGSP)
-  La direction générale de l’offre des soins (DGOS)
-  La direction générale des études et des statistiques sectorielles (DGESS).

La note conceptuelle ayant accompagné cette transformation de l’organigramme du Ministère de la Santé énonçait en son point 3.1.2, les missions de la DGOS : "le programme national d’offre de soins de santé sera animé par une Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS). Cette direction générale s’occuperait de la médecine et fournirait avec un système hospitalier pyramidal les soins de qualité qu’attendent les populations à la base. Si la réflexion n’est pas encore très aboutie, des exemples existent en France, au Ghana et en Grande-Bretagne pour la nourrir. Dans les pays anglophones, un opérateur unique national est en charge de coordonner et de mutualiser les coûts et les bonnes pratiques du réseau de tous les établissements et structures de santé qui offrent des soins.

Avec la DGOS, la DGPML n’existera plus en l’état. Ses missions seront reprises d’une part par une agence nationale de la régulation pharmaceutique (réglementation, qualité, sécurité) et d’autre part par une direction technique en charge de la politique pharmaceutique et de la sécurisation des approvisionnements. Sa fonction « laboratoire » sera reprise par une direction technique dédiée à l’amélioration de la performance des laboratoires de biologie médicale. Ainsi cette direction pourrait avoir la charge de coordonner l’assurance, le contrôle et l’évaluation de la qualité du réseau des laboratoires de biologie médicale en charge des explorations diagnostiques dans le système hospitalier. La fonction « médecine traditionnelle » sera maintenue".
En somme, voilà l’argumentaire principal ayant prévalu et ayant justifié le démantèlement de la DGPML !
Mais, en quoi ce nouvel organigramme est-il un véritable gâchis, une catastrophe pour le système pharmaceutique au Burkina Faso ?

Un adage dit que lorsque le crapaud sort de l’eau et dit que le crocodile a les yeux rouges, à défaut de le croire, il faut lui accordé le bénéfice du doute ! Jusque là, dans le milieu pharmaceutique, le système burkinabè avait toujours été cité en exemple. Deux principales structures portaient haut le flambeau cette dynamique et cette notoriété : la DGPML et la CAMEG. De par leurs performances, ces deux structures étaient toujours citées en exemples comme modèles cohérents fonctionnels et efficaces. Courant 2016-2017, la CAMEG a été fortement ébranlée par une crise sans précédent. Son fonctionnement a été mis à rude épreuve. Fort heureusement, in fine, la sagesse à prévalu in extremis. La crise a été progressivement résorbée et la CAMEG retrouve de plus en plus ses forces et ses couleurs pour rendre disponibles et accessibles des médicaments de qualité.

Par contre, c’est la DGPML qui vient de prendre un coup fatal. Un K.O technique en un seul round finement mené par le comité de relecture. Le nouvel organigramme ne lui a laissé aucune chance. La pauvre DGPML a volé en éclat, défragmentée, émiettée, disloquée et éparpillée pêle-mêle sous la violence du coup fatal. N’ya t-il pas un acharnement, une volonté manifeste de casser, d’anéantir le secteur pharmaceutique progressivement, méthodiquement et efficacement construit au Burkina ?

Selon le nouvel organigramme, certaines composantes de la défunte DGPML sont désormais abritées par la DGOS notamment les trois directions suivantes :
-  La direction de la politique pharmaceutique et de la sécurisation des approvisionnements (DPPSA)
-  La direction des laboratoires de biologie médicale (DLBM)
-  La direction de la médecine et pharmacopée traditionnelle et des médecines alternatives (DMPTMA).

La même DGOS abrite aussi :
-  La direction des formations sanitaires publiques et privées (DFSPP)
-  La direction de la logistique et des urgences médicales (DLUM)
-  La direction de la qualité des soins et de la sécurité des patients (DQSS)

En soi, l’idée d’une réorganisation du fonctionnement du ministère de la santé est noble dans sa quête de performance tant recherchée à l’ère du PNDES. Cependant, cela traduit une grosse incohérence pour le système pharmaceutique. Pourquoi coûte que coûte casser, détruire, démolir et raser une structure aussi performante qu’est la DGPML pour simplement aller greffer ses organes vitaux dans un autre organisme sans aucun test de compatibilité ? Le risque dysfonctionnement et de rejet du greffon est grand. La coordination ne sera pas facile. Il ne sera pas aisé pour la DGOS d’organiser et de coordonner à la fois les activités relatives et spécifiques aux soins et en même temps celles, si sensibles, exigeantes et délicates relatives à la politique pharmaceutique.

Les missions, les compétences et les attributions de ces deux volets sont tellement différentes et si distantes. Un bicéphalisme de fait s’instaurera entre la DGOS et l’Agence Nationale de la Règlementation Pharmaceutique (ANRP) qui hériterait de certaines reliques de la défunte DGPML. Il en résultera des conflits de compétences, de querelles inutiles et des lourdeurs administratives qui plomberont la fluidité, la réactivité et l’efficacité qui ont toujours caractérisé la DGPML. Ce sera alors le début du commencement de l’effondrement du système pharmaceutique au Burkina avec son corollaire de ruptures de médicaments et de pagaille généralisée.

En outre, tel que définit, on a l’impression que les trois directions (DPPSA, DLBM, DMPTMA) jadis sous la tutelle de la DGPML seront désormais indépendantes les unes des autres sous la couvée de la DGOS. Perdre de vue que ces services forment un tout, un ensemble fonctionnel inter et intra dépendants serait largement se tromper. L’architecture et le modèle actuel de la DGPML est un tout cohérent et non un assemblage d’éléments hétéroclites qu’on peut déplacer à souhait où on veut.

D’ailleurs, quel lien y a-t-il entre d’une part l’organisation des soins et d’autres parts la règlementation pharmaceutique, la politique pharmaceutique, l’orthodoxie pharmaceutique ? Peut-on objectivement réduire tout le secteur pharmaceutique du Burkina Faso pour le caser seulement dans l’organisation des soins ? Nous pensons que non ! Le secteur pharmaceutique, ne mérite t-il pas une direction générale ? Sans doute, oui ! La DGPML a toujours été un modèle dans la sous région et même en Afrique.

Du reste, les soins au sens stricto sensus semblent commencer par le dernier acte du pharmacien qui est la dispensation du médicament. En effet, pour que les soins aient lieu, en dehors de l’automédication, il faut d’abord que le médecin examine le patient, diagnostique la maladie et prescrive un traitement ! C’est seulement en ce moment que le pharmacien dispense le médicament pour que les soins adéquats puissent commencer ! D’ailleurs ne dit-on pas que sans médicament, pas de programme de santé qui vaille ! C’est donc en amont des soins que s’exerce en majeure partie l’activité pharmaceutique. Avant les soins, il faut que le produit soit conçu et fabriqué, il faut qu’une autorité pharmaceutique évalue et certifie la conformité et la qualité du médicament, il faut que la direction de la règlementation pharmaceutique accorde l’autorisation de mise sur le marché ; il faut qu’une structure pharmaceutique importe le médicament, le stocke, puis le distribue dans les règles de l’art. Enfin, il faut que le pharmacien dispense le médicament au patient. Toutes ces activités relèvent exclusivement de la pharmacie et du monopole pharmaceutique et non pas des soins !

Dans ce nouvel organigramme, il y a donc un amalgame notoire entre activité pharmaceutique et activité de soins. Rien, absolument rien ne justifie ce mariage forcé qui est en voie d’être fait entre la pharmacie et les soins. Voilà où se trouve l’incohérence !

Cependant, il n’est jamais tard pour bien faire. Il semble que la défragmentation de la DGPML soit liée à la vision de la création de l’ANRP. Pourquoi alors cette précipitation ? Pourquoi dynamiter la DGPML alors que l’ANRP n’est même pas encore effective ? N’est-ce pas mettre la charrue avant les bœufs ? C’est ce que les Bobos balafrés disent "poser la natte, sans avoir vu la femme". Grande, risque d’être La déception avec déjà un vide juridique de fait ! L’erreur majeure, c’est de croire ou d’avoir cru que l’ANRP est incompatible avec l’existence de la DGPML.

Bien au contraire, l’idéal, c’est la coexistence et la cohabitation entre ces deux structures pour former un organisme unique dont l’ANRP serait la tête pensante avec pour rôle la coordinnation, le contrôle et la régulation tandis que la DGPML en serait le tronc contenant les organes vitaux et les membres exécutant convenablement les missions de l’ANRP. Cet organisme garderait bien efficacement la mission de protection et de promotion de la santé publique en assurant la qualité, la sûreté, l’efficacité et la disponibilité de produits de santé tout en poursuivant l’engagement de la DGPML depuis 2011, dans le processus de mise en œuvre d’un système de management de la qualité (SMQ), conforme à la norme ISO 9001:2008 dans la perspective d’être un centre africain d’excellence en matière de réglementation pharmaceutique.

Avec le nouvel organigramme tout cela sera passé à pertes sèches ! Le secteur pharmaceutique burkinabé tant félicité et envié sera condamné à revenir dans le statuquo ante des années 90 ! Ce n’est même pas un recul mais une chute dans l’abîme ! Tôt ou tard, on s’en rendra compte avec la nécessité de devoir tout recommencer.

De grâce, quittons le tâtonnement et la roue du recommencement perpétuel. Ayons la glorieuse et lumineuse vision, soyons à jamais dans le dynamisme du progrès dans la construction échelonnée et continue, la quête permanente de la cohérence et de la performance réelle, visible et sensible par tous et partout pour un Burkina meilleur.
Allons de l’avant ; ne laissons pas la nostalgie s’installer et elle s’installe inexorablement dès lors que le présent n’est pas à la hauteur du passé et présage un sombre avenir. Faisons de notre mieux, œuvrons tous pour un Burkina meilleur et que le slogan tant scandé pendant l’insurrection, le "Plus rien ne sera comme avant" ne se concrétise pas, par "Avant c’était mieux que maintenant". Nous aurons alors collectivement échoué, nos martyrs seraient morts pour rien, nos sacrifices n’auraient servi à rien.

De grâce, allons de l’avant ! Laissons la DGPML dans sa configuration actuelle. C’est une structure solide, dynamique, efficace, ayant fait ses preuves et qui ne demande qu’à être consolidée. L’ANRP serait alors la bienvenue pour compléter et réorienter les missions actuelles de la DGPML.

Qu’Allah, le Seigneur et tous les ancêtres nous aident pour que la sagesse et le bon sens prévalent comme ce fut le cas pour la crise de la CAMEG.

Ensemble, tout est possible !

La Pharmacie citoyenne

Dr Issaka SONDE
Pharmacien
Email : issaksonde@hotmail.com

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Vos commentaires

  • Le 10 novembre 2017 à 20:12, par KAFANDO En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Grand merci à vous, cher Maître pour ces détails bien claire. J’espère que ça ne tombera pas dans l’oreille de sourds.
    Vivement que Dieu sauve mon Pays le Burkina Faso qui est en passe d’emboiter le chemin vers une erreur monumentale... À cause d’un intérêt égoïste et démesuré de certains.!.

  • Le 10 novembre 2017 à 20:19, par Montreal Canada En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Pourquoi tant de réticence aux changements, les membres dévoués et intègres de la défunte DGPLM lorsqu’ils seront dans la nouvelle organisation pourront porter très haut les valeurs de cette organisation . Un bon chat lorsque tu le jettes en haut il retombe toujours sur ses quatre pattes.

    Montreal Canada

    • Le 11 novembre 2017 à 10:39, par Adolfo En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

      Mr le Montréal de Canada, les pharmaciens ne sont pas réticent au changement, mais il ne faut pas changer dans la négativité. Quand on parle du secteur pharmaceutique, c’est un secteur très important dans le système de santé, comment ce secteur très sensible peut se résumé à une sous secteur d’une direction. Ne dit on pas sans médicaments point de santé. Vous pouviez être diagnostiqué correctement par un médecin pour une pathologie, mais sans un bon médicament pouvez vous être guéri ? Les pharmaciens ne réclament pas de nomination à des postes de Directeur, mais ce qui va détruire le secteur pharmaceutique est inconcevable. As tu déjà entendu ou appris que les pharmaciens sont allez en grèves

    • Le 11 novembre 2017 à 12:13, par Jeune étudiant en pharmacie En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

      Bonjour avec tout le respect que je vous dois, je vous ferai remarquer que cette réorganisation a été dans l’article du cher aîné pointée du doigt preuves à l’appui sur son non sens, car plein d’incohérences et cela a été relevé par un professionnel du domaine dont l’avis est d’ailleurs partagé par ses pairs.
      De plus cet organigramme n’a pas selon les sources officielles du syndicat et de l’ordre des pharmaciens été soumis à ces deux instances que je viens de citer pour consultation. Il est alors normal que les pharmaciens ne se reconnaissent pas dedans. Personne je dis bien personne ne doit venir discuter des problèmes pharmaceutiques à la place des pharmaciens car ils sont des experts de leur domaine et voient les dangers que peuvent apporter de tels changements insensés. De grâce faites confiance au professionnalisme des acteurs de ce corps de métier car c’est au moins 6 à 7 ans d’études tumultueuses pour être pharmacien merci !!!!!

  • Le 10 novembre 2017 à 20:30, par Dr Joël OUOBA En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Merci au Dr SONDE pour cet article claire, concis et précis.
    On espère bien que le ministre de la santé prêtera oreilles sages comme il l’a fait lors de la crise à la CAMEG, aux professionnels du secteur pharmaceutique. Ceci pour le bien être de la population et la réussite du PNDES.
    Un système de santé sans médicaments de qualité serait un gâchis et un recul de 20 ans.

  • Le 10 novembre 2017 à 20:58, par traore mamadou En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Mr le ministre nous savons que ce projet de nouvel organigramme n’est pas le votre. Vous l’avez herité. Les consequences engendrées par la crise CAMEG sont en train d’etre absorbés par votre bon sens. Ce nouvel organisme va engendrer des consequences encore pires. Et cette fois ci on n’est pas sur de pouvoir y remedier. Pensons un temps soit peu aux malades qui en seront les premieres victimes. Il n’est pas tard pour y remedier, abondonner ce projet. Bcp de courage Mr le ministre.

  • Le 10 novembre 2017 à 21:20, par Adolfo En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Pour des intérêts égoïstes les gens sont prêts à sacrifier le secteur pharmaceutique. La santé de la population ne les préoccupent pas, peu importante. Ils entrent dans les laboratoires noires pour concevoir des textes en leur faveur tout en manipulant la conscience de la population. De toute les façons le secteur pharmaceutique ne sera pas ébranlé quelque soit leur plan machiavélique

  • Le 10 novembre 2017 à 21:28, par La vérité En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Mon ami tu as raison c’est le toukdjili avec les médecins. Tous les postes sont créés à leurs images.
    Ce sont eux qui sont SG, Diercteurs centraux, DRS et bientôt DPS, Directeurs des hôpitaux...etc. 98% des bourses pour les médecins et les autres 2%
    Continuer de dormir ils occuperont bientôt vos postes de pharmaciens, DAF, SAF, RAF et j’en passe. Réveillons nous.

  • Le 10 novembre 2017 à 22:47, par Afrique mon Afrique En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Claire de l’eau de roche. Difficile de croire qu’on veuille resumer un secteur aussi stratégique que celui en un sous secteur. Est ce a dire que le Ministre ne connait pas l’importance du médicament dans la prise en charge des maladies ? Vivement Que le Ministre revise sa position .

  • Le 11 novembre 2017 à 02:45, par Montreal Canada En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Trop de réticences aux changements, Les membres intègres et vertueux de la défunte DGPML porterons très haut les couleurs de la nouvelle organisation , Ne dit -on pas qu’un bon chat retombe toujours sur ses pattes.
    Montréal Canada

  • Le 11 novembre 2017 à 05:13, par 10sur10 En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Quand les gens sont en manque d’idées pour faire des réformes salvatrices, on se précipite pour changer l’organigramme en guise de diversion, tailler des lots pour des amis et régler des comptes. Dites-moi ce que les différents changements d’organigramme ont apporté comme gaze de changement ? Tous les 2 ans , le ministère de la santé change son organigramme ! Au lieu de rechercher l’excellence pour le bien-être des populations, ce sont des idées campagnardes indigestes qui sont servies dans les cabinets ministériels. Pour apprécier notre système de santé, il faut voir le nombre d’évacuation sanitaire et les hôpitaux qui sont devenus ni plus ni moins que des mourroirs ! Au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes, on se serre les coudes pour détruire les réussites que représente le secteur pharmaceutique à travers la crise de la CAMEG créée pour empêcher un pharmacien de réussir en tant que DG ; la décapitation de la DGPML qui est le centre de référence de l’UEMOA. Des centaines de personnes viennent de l’extérieur chaque année pour s’inspirer du modèle de la CAMEG et de la DGPML.
    Je prends l’opinion publique à témoin qu’il y’a un apparthaid au ministère de la santé du Burkina où des enseignants en manque d’inspiration ont mis dans la tête de leurs étudiants devenus patrons du ministère qu’il faut combattre le pharmacien. Toutes les politiques sanitaires échouent au Burkina parce qu’on refuse d’associer des pharmaciens compétents à l’élaboration des politiques et stratégies. Les problèmes de la gratuité des soins en sont l’illustration.Des pharmaciens ont faait un diagnostic des risques liés à la la gestion du médicament et ainsi que des propositions d’atténuation. Mais il y’a des gens qui pensent qu’ils sont nés pour donner des ordres aux pharmaciens et non collaborer avec eux. Je termine par la citation du Président Lamizana "ce pays souffre plus de la méchanceté de ses fils que son manque de ressources "

    Que Dieu sauve le Faso de ses enfants sectaires !

  • Le 11 novembre 2017 à 05:29, par hum En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    "Ce sera alors le début du commencement de l’effondrement du système pharmaceutique au Burkina avec son corollaire de ruptures de médicaments et de pagaille généralisée." Qui commande le medicament pour le peuple ? DGPML ou CAMEG ?

  • Le 11 novembre 2017 à 05:35, par Serein En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Docteur, je trouve très réducteur le fait de limiter la notion de SOINS à l’administration des médicaments après que le pharmacien les ait délivrés. Et les patients qui sont soignés sans prise de médicaments ? Ceux qui reçoivent juste des conseils d’éviction de substances allergisantes, de mesures hygieno-dietetiques, etc. ne sont-ils pas soignés ? Ceux qui bénéficient d’autres traitements médicaux non médicamenteux ne sont pas soignés ?
    Je suis d’avis avec vous que le demantelement de la DGPML sans la mise en route de l’ANRP pose problème et peut être à l’origine d’un recul. Mais je ne suis pas d’avis que la DGPML soit conservée dans sa configuration avant le nouvel organigramme (que je n’approuve pas totalement non plus). La DGPML était devenue comme réservée au seul pharmacien (certains parlent de sanctuaire, temple, église, mosquée du pharmacien). Que le pharmacien ait le monopole pharmaceutique est normal. Mais le monopole pharmaceutique ne veut pas dire le monopole sur le médicament, encore moins (et là pas du tout) sur le laboratoire, la pharmacopée et médecine traditionnelle. Et quand on regarde sur les aspects ayant trait sur le médicament, le laboratoire, la pharmacopée et médecine traditionnelle, ne nous chatouillons pas pour rire. La DGPML n’a pas engrangé les résultats escomptés juste parce que la DGPML s’est renfermée sur les pharmaciens et les préparateurs en pharmacie, excluant les autres acteurs du système de santé.

  • Le 11 novembre 2017 à 06:04, par l’indien En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    C’est de bonnes guerres chers pharmaciens et préparateurs d’état en pharmacie.

  • Le 11 novembre 2017 à 06:51, par Bougoumbarga En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    De la part des acteurs de ce Secteur, c’est dommage que leur conception sur la Santé Publique soit de cette façon. Tout le monde sait comment évolue ce nébuleux secteur. En effet, gants sont par eux pris de façon constante pour empêcher la "libéralisation du médicament" or, tout le monde crie et prône "la Santé pour tous". Qu’ont-ils (pharmaciens qui sont des opérateurs privés comme tous commerçants) à voir dans l’Organisation de leur Ministère pour imposer des créations de postes si ces derniers, tout en allant dans le sens de la satisfaction populaire, semblent ne pas convenir à ces "Acteurs Privés" ? Tout d’abord, il y a cette empêchement qu’ils imposent depuis l’ère colonial (système français), l’ouverture par des truchements conditionnels aux nouveaux arrivants. Ensuite, ils trichent sur les médicaments par eux vendus ou à vendre en tripatouillant les "Structures des Prix" de ces médicaments pour voler les utilisateurs qui n’ont pas le choix. Puis, en complicité avec les Médecins et les Producteurs des médicaments à travers leurs Délégués locaux, ils imposent subtilement les produits à plus larges Marges bénéficiaires aux malades sans scrupules. Et enfin, ils font tout pour ne pas faciliter la vulgarisation des médicaments génériques en complicité avec les Centrales de Dépôts et de Ventes nonobstant les efforts soutenus de l’Etat et ses Partenaires pour consolider ce volet de la Santé qui est d’importance. On se rappelle d’un d’entre qui à l’époque, Ministre de la Santé, bloquait sciemment des Ouvertures d’Officines simplement parce qu’il n’appréciait pas les Candidats à l’ouverture et osait exigé d’Institutions Financières de la place à lui virer "immédiatement je vous prie", de fortes sommes parce qu’il voulait acheter des Véhicules Peugeot 505. Aujourd’hui, se retrouvant Opérateur privé de la Pharmacie, il se met (parce qu’il fait partie du Syndicat des pharmaciens) à réclamer une désorganisation du Ministère qu’il a géré jadis. Même si c’était la Révolution. Ils sont pathétiques ces pharmaciens. S’enrichir et s’enrichir, voilà quels sont leurs réels soucis.

    • Le 11 novembre 2017 à 12:15, par SOOKE En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

      Bouboumbarga,
      Drôle de raisonnement !
      C’est pathétique !

    • Le 11 novembre 2017 à 16:54, par nekre En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

      Merci à Bougoumbarga pour le long développement et la contribution.. Des 2 choses l’une. Soit vous ignorerz ’importante du pharmacien et la place du médicament dans notre politique de Santé Publique soit vous ětes un de ces médecins aigris à 2 pas de la retraite et dont la carrière s’est résumer à chasser du PHARMACIEN ( ils sont nombreux aux côtés du ministre Medah). Pour votre gouverne, sachez que le syndicat des pharmaciens regroupe tous les pharmaciens du Burkina Faso ( officinaux, pharmaciens du publique, consultants...inscrit à l’ prdre)..Tout pharmacien conscient dans ce pays ne peut pas ne pas interpellé par ce nouvel organigramme qui nous ramène 2 décennies en arrière. Si vous mettez en lumière la recherche du profit des pharmaciens, pour ma part, je dis qu’on ne peut pas laisser fourre la merde dans un secteur aussi vital pour notre pays.

    • Le 12 novembre 2017 à 02:00, par 10sur10 En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

      Vous êtes un intellectuel de bas étage ! Vous racontez des balivernes ! Lorsqu’on ne comprend pas les choses, on reste humble dans ses propos ! La fixation des prix de médicaments essentiels se fait par arrêté interministériel. Les populations souffrent des anarques de tout genre organisées dans les structures de santé que du prix réel du médicament ! Le secteur pharmaceutique est un secteur organisé où tout est sous réglementation stricte ! Sa désorganisation profitera moins aux professionnels de santé médiocres comme toi qui pensent pouvoir tirer profit de la situation. Il y aura une confusion total entre les sources d’approvisionnement et la catastrophe sanitaire n’est plus loin. Il faut que chacun réfléchisse sur la portée de ses actes
      Je sais que les porteurs de ces idées funestes pour la système de santé déjà hors circuit. Il faut que le ministre ait le courage de revenir sur cette trouvaille incongrue de DGOS !

    • Le 13 novembre 2017 à 10:27, par Paligba En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

      Ils me font rire quand ils disent qu’ils luttent contre les médicaments de la rue.

  • Le 11 novembre 2017 à 07:05, par LEFORGERON En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Bonjour,

    Ce qui m’intéresse le plus dans tout cela, c’est que le ministère publie les prix de vente des médicaments génériques que la CAMEG achète et revend (comme la paracétamol et autres..). Nous remarquons que les pharmacies vendent la paracétamol avec un bénéfice de 200% ce qui n’est pas admissible dans le processus de vente.

    Cordialement,

  • Le 11 novembre 2017 à 08:19, par SIMPORE Adama En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Évitons le tatonement dans la politique de nos gouvernants. Qu’est ce qu’on est en train de faire dans cette histoire ? Il faut encore combien de temps pour arriver au bout de cette mission. Il faudra 3 ans pour former les responsables de nouvelles directions, 3 ans pour former le personnel à comprendre leur mission, 2 ans pour recruter de nouveau personnel et peut être plus de 2 autres années pour mettre en oeuvre cette mission. En tout il faut attendre 10 ans pour que la phase de mise en oeuvre des actions de la DGOS puisse commencer oubliant que ce n’est pas sûre que Roch sera toujours au pouvoir. Et si ce n’est pas le cas on sera en train de subir le retour à la case départ. Et où est ce qu’on va ? Arrêtons la politisation de nos institutions surtout la tentative de vouloir récompenser nos compagnons politiques car dans la santé on n’en a pas besoin !

  • Le 11 novembre 2017 à 08:27, par Adama SIMPORE En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Évitons le tatonement dans la politique de nos gouvernants. Qu’est ce qu’on est en train de faire dans cette histoire ? Il faut encore combien de temps pour arriver au bout de cette mission. Il faudra 3 ans pour former les responsables de nouvelles directions, 3 ans pour former le personnel à comprendre leur mission, 2 ans pour recruter de nouveau personnel et peut être plus de 2 autres années pour mettre en oeuvre cette mission. En tout il faut attendre 10 ans pour que la phase de mise en oeuvre des actions de la DGOS puisse commencer oubliant que ce n’est pas sûre que Roch sera toujours au pouvoir. Et si ce n’est pas le cas on sera en train de subir le retour à la case départ. Et où est ce qu’on va ? Arrêtons la politisation de nos institutions surtout la tentative de vouloir récompenser nos compagnons politiques car dans la santé on n’en a pas besoin !

  • Le 11 novembre 2017 à 08:46, par Un lecteur avisé En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Je remercie le Dr SONDE pour son écrit qui permettra aux plus hautes autorités du pays d’analyser et de comprendre la situation actuelle du ministère et d’anticiper pour rattraper les errements éhontés d’un ministre et ses conseillers toxiques en manque de programme innovant sur les menaces sanitaires en cours. Votre rôle Mr le ministre c’est d’assoir une politique sanitaire basée sur la prévention, les soins curatifs le développement des soins innovants pour endiguer les menaces sanitaires en-cours tels que la dengue,le paludisme,la méningite et toutes les autres pathologies.Au lieu de cela votre noble combat à votre sens est de liquider la DGPLM.
    Dite moi Mr le ministre en quoi la disparition de la DGPLM va améliorer le système de santé dans notre pays ?
    Faites attention car vous risquez d’endosser une lourde responsabilité de votre vie si vous rester camper dans votre arrogance digne d’une ère Napoléonienne.
    Quittez vite dans ça car votre date de péremption est proche si vous n’y prenez garde.

  • Le 11 novembre 2017 à 09:03, par KOUDBILA BAGRE En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Vraiment moi je ne comprends rien. Un jeune ministre vient, il enlève un DGPML à la hauteur, le remplace par une jeune dame dynamique mais sans expérience et voilà... on change tout et on casse la CAMEG qui aujourd’hui en plein paludisme n’a ni solutés, ni perfuseurs.... et j’en passe. Un autre ministre vient et est applaudis car très sage et aime dialoguer... Malheureusement lui aussi s’entoure de quelques personnes ressources dont même des pharmaciens orgueilleux... et voilà ce qui arrive ;.. il casse la maison des pharmaciens croyant bien faire mais hélas....
    D’ici quelques jours cela va se sentir.... car les ruptures vont s’aggraver et les pauvres vont continuer de mourir sous le regard impuissant des soignants. Même les grossistes privés qui veulent importer rapidement quelques produits en rupture sont bloqués car le système à été détruit sans penser à un système de remplacement immédiat. d’ici le 15 décembre nous sentirons les effets des actes qui ont été posés sans concertations élargies des acteurs concernés.
    Le conseil que j’ai à donner à Monsieur le Ministre c’est qu’il est un haut gradé et bien respecté... utiliser ces atouts pour vous faire entourer..... sinon les hommes passent mais leurs actions bonnes ou mauvaises seront toujours citées en référence à leur nom.
    Bon vent à nous tous.... vivement que la santé des populations soit une préoccupation des acteurs actuels. A ce rythme c’est mieux de passer ce ministère à l’opposition car les acteurs choisis travaillent contre notre programme présidentiel.

  • Le 11 novembre 2017 à 09:48, par Phil En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    l’argumentaire de l’auteur est basé sur la soit disant performance de la défunte DGPML et sa notoriété internationale
    En témoigne ces différentes affirmations
    "Pourquoi coûte que coûte casser, détruire, démolir et raser une structure aussi performante qu’est la DGPML"
    "La DGPML a toujours été un modèle dans la sous région et même en Afrique"
    "la DGPML et la CAMEG. De par leurs performances, ces deux structures étaient toujours citées en exemples comme modèles cohérents fonctionnels et efficaces"
    "Le secteur pharmaceutique burkinabé tant félicité et envié"
    "C’est une structure solide, dynamique, efficace, ayant fait ses preuves"

    je trouve que c’est trop facile de s’auto féliciter ou de s’auto satisfaire
    Si la démarche se veut scientifique, il faudrait qu’on nous dise en quoi cette direction était si performante que cela
    Pour ma part en tant qu’acteur du système de santé, je n’en suis pas si sûr que cela

  • Le 11 novembre 2017 à 10:27, par jerkilo En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    A chaque remaniement ministériel, c’est un perpétuel recommencement au niveau des organigrammes des ministères. Si le soucis de la performance est la raison des changements fréquents dans l’organisation des départements ministériels, pourquoi ne pas faire un audit (même interne) pour voir les forces et les faiblesses avant d’engager la réorganisation de l’institution ? En outre le travail du comité n’exclut pas la possibilité d’associer un plus grand nombre au projet en permettant des échanges lors d’un CASEM qui réunit tous les partenaires. Pourquoi s’acharner à supprimer ce qui marche bien et qui fait référence ?
    Le latin dit "Errare humanum est, perseverare diabolicum". Il n’est pas tard de revoir la copie. Le MENA est un exemple de reprise d’organigramme approuvé en Conseil des ministres.
    Que la sagesse prévale pour le bonheur de nous, les usagers de la santé.

  • Le 11 novembre 2017 à 11:39, par La dignité En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Avec la DGPML, ce n’était pas sûr que tout le monde était satisfait. Alors, pourquoi ne pas essayer le nouveau et travailler à faire rayonnement le secteur pharmaceutique davantage tout en permettant les autres aussi de progresser ( Laboratoire).

  • Le 11 novembre 2017 à 13:09, par Zak En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Quand on parle de changement en Afrique , on voit tout de suite des mentalités qui sont refractaires aux changements avec un péssimisme a peine voilé ... les pays africains trouveraint mieux a créer des systemes de sante qui sont propre a leur realité au lieu de chaque fois faire du copier coller ... Mes chers amis pharmatiens je pense que vous avez tord jusqu a preuve de contraire parceque les reformes du ministere de la sante refletent nos realités en séparant les choses pour mieux les controler...

    En bon entendeur !

  • Le 11 novembre 2017 à 13:16, par Un lecteur avisé En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Je remercie le Dr SONDE pour son écrit qui permettra aux plus hautes autorités du pays d’analyser et de comprendre la situation actuelle du ministère et d’anticiper pour rattraper les errements éhontés d’un ministre et ses conseillers toxiques en manque de programme innovant sur les menaces sanitaires en cours. Votre rôle Mr le ministre c’est d’assoir une politique sanitaire basée sur la prévention, les soins curatifs le développement des soins innovants pour endiguer les menaces sanitaires en-cours tels que la dengue,le paludisme,la méningite et toutes les autres pathologies.Au lieu de cela votre noble combat à votre sens est de liquider la DGPLM.
    Dite moi Mr le ministre en quoi la disparition de la DGPLM va améliorer le système de santé dans notre pays ?
    Faites attention car vous risquez d’endosser une lourde responsabilité de votre vie si vous rester camper dans votre arrogance digne d’une ère Napoléonienne.
    Quittez vite dans ça car votre date de péremption est proche si vous n’y prenez garde.

  • Le 11 novembre 2017 à 13:56, par Un lecteur avisé En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Pour les prix des produits allez dans les cliniques privées de soins.le perfuseur qui coûte 100cfa à l’officine vous est facturé à 1000cfa.pour ceux qui ont fréquenté en hospitalisation et qui détiennent des factures n’ont qu’à visiter la ventilation des tarifs et vous comprendrez.ce n’est pourtant pas des pharmaciens qui gèrent ces cliniques. Pour une hospitalisation de 10 jours d’un parent dans une clinique de médecine privée ,j’ai dépensé 500 000 cfa .j’ajoute que les produits utilisés étaient des génériques venant de la CAMEG.Nous sommes dans quel pays ? Eh ! arrêtons les calomnies inutiles.Soyons sincère dans une démarche constructive et non le dénigrement. Si votre ambition est de détruire les pharmaciens sachez que vous les médecins n’allez pas les remplacer.un dernier mot si aujourd’hui vous penser que vous êtes fort, demain nous nous en dira long.Alors tranquillos.

  • Le 11 novembre 2017 à 15:01, par Un fou En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Avis au lecteur. Pour réussir au ministère de la santé il faut éviter de nommer des Médecins.pourquoi
    quand on nomme un médecin,il ne s’entoure que de médecin.Comme c’est le cas actuellement. SG Medecin tous les DG medecin.presque tous les conseillers médecins c’est avoir une vue restreinte car la santé n’est pas que seulement médecine.

    si c’est un pharmacien il ratisse large. Il nommera
    des Medecins ,des Pharmaciens ,des Dentistes des Biologistes et et mêmes des acteurs compétents hors du secteur publique .c’est une vision large.

    si c’est un non acteur de la santé il fera comme le pharmacien.

    quand tous les acteurs réfléchissent ensemble on aboutit à des résultats tengibles.

    je demande aux autorités d’en tenir compte la prochaine fois afin de ne pas mettre en péril notre système de santé.

  • Le 11 novembre 2017 à 15:02, par Un citoyen En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Mr le Président du faso,dans votre programme de politique sanitaire pour les 5 ans à venir, je pense que la gratuité des soins pour les enfants de 0 à 5 ans ainsi que les soins destinés aux femmes enceintes (soins et césariennes) occupe une place de choix dans votre vision. Le premier ministre de la santé a échoué lamentablement et vous l’avez muté dans un autre département.cause crise à la CAMEG.(Médicaments.)
    un autre arrive au lieu de mettre en pratique la lettre de mission à lui assignée,il est tout comme son prédécesseur venu s’attaquer à la profession pharmaceutique .(Medicaments)
    De grâce Mr le Président,s’il n’y a pas de Médecin capable de conduire votre programme de santé selon votre vision ,vous trouverez d’autres acteurs de la santé ou non pour conduire à bon port votre programme. Souvenez vous que des Ministres non médecin ont réussi là où des apprentis sorciers veulent bouffer des pharmaciens. (Médicaments).
    Mr le Ministre Si vos stéthoscopes ne sont plus utiles pour l’exercice de votre métier,trouvez vous d’autres voies de salut et laissez les pharmaciens en paix.

  • Le 11 novembre 2017 à 15:09, par BANGOSMANN En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Le nouvel organigramme, en soit , n’est pas mauvais. Mais je trouve qu’il est assez lourd pour notre système de santé. Cet organigramme comprend 3 directions générales avec plusieurs directions techniques (plus d’une vingtième), des DRS (13), des DPS (45) et Directeurs des hôpitaux (70). Dans un contexte de rareté de ressources, comment pourra-ton faire fonctionner toutes ces directions ?
    Je pense que notre système de santé ne mérite pas encore un tel organigramme. c’était mieux d’aller avec l’existant et faire au fur et à mesure des retouches et on avance. Pour cela la DGPML méritait d’exister.
    un citoyen

  • Le 11 novembre 2017 à 15:21, par Bien lu En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Très bonne lecture de la situation. Cela permettra d’éclairer les lanternes de certaines personnes qui ne comprenaient pas pourquoi ces agitations dans le secteur pharmaceutique. Mais c’est pas grave pour ceux qui font semblant de ne rien comprendre.

  • Le 11 novembre 2017 à 18:52, par cequoa En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Ils ont ébranlé la CAMEG ; maintenant ils s’attaquent à la DGPML.
    Ils copient ce qui se passe en France(un "expert" est passé par là en empochant au passage des frais de mission de consulting) qui, elle même, est en train de réorganiser le secteur s’étant rendu compte de son efficacité limité( lenteur administrative, pas les bonnes personnes aux bons postes ...)
    Il faut consolider les acquis, Il faut reformer seulement si besoin mais de grâce ne casser pas pour reconstruire sur des hypothèses théoriques d’un autre temps et sous d’autres cieux.
    Avons nous la sécurité sociale pour tous eau Burkina ?
    Dejà faites vacciner la population contre la dengue épidemique qui fait des ravages en ce moment, la fièvre thyphoide, .. les hepatites ; ça coûtera nettement moins cher que ce projet mal venu.

  • Le 11 novembre 2017 à 18:56, par Adolfo En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Quant on pale de médicaments, on parle pas de bonbons. Le médicament est très délicat à ce sens qu’il peut soigner s’il est bien utilisé ou tué s’il mal utilisé. C’est pour ça qu’une discipline a été créée depuis des antiquités pour enseigner les médicaments et cette discipline s’appelle la pharmacie. Au Burkina le pharmacien generaliste fait sept (07) ans d’étude et pour la spécialisation le PhD c’est cinq (05) ans d’études tout comme le médecin fait 5 ans. Bien vrai que pendant le cursus universitaire ils font un peu de l’anatomie, de la sémiologie, la clinique, les pharmaciens ne ce sont jamais substitués aux médecins. Tout comme les médecins pendant leur cursus universitaire ils font un peu de la pharmacologie mais ne voudrait pas dire qu’il faut prendre le contrôle du secteur pharmaceutique.

  • Le 11 novembre 2017 à 21:49, par Vigilance En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Vraiment moi je ne comprends rien. Un jeune ministre vient, il enlève un DGPML à la hauteur, le remplace par une jeune dame dynamique mais sans expérience et voilà... on change tout et on casse la CAMEG qui aujourd’hui en plein paludisme n’a ni solutés, ni perfuseurs.... et j’en passe. Un autre ministre vient et est applaudis car très sage et aime dialoguer... Malheureusement lui aussi s’entoure de quelques personnes ressources dont même des pharmaciens orgueilleux... et voilà ce qui arrive ;.. il casse la maison des pharmaciens croyant bien faire mais hélas....
    D’ici quelques jours cela va se sentir.... car les ruptures vont s’aggraver et les pauvres vont continuer de mourir sous le regard impuissant des soignants. Même les grossistes privés qui veulent importer rapidement quelques produits en rupture sont bloqués car le système à été détruit sans penser à un système de remplacement immédiat. d’ici le 15 décembre nous sentirons les effets des actes qui ont été posés sans concertations élargies des acteurs concernés.
    Le conseil que j’ai à donner à Monsieur le Ministre c’est qu’il est un haut gradé et bien respecté... utiliser ces atouts pour vous faire entourer..... sinon les hommes passent mais leurs actions bonnes ou mauvaises seront toujours citées en référence à leur nom.
    Bon vent à nous tous.... vivement que la santé des populations soit une préoccupation des acteurs actuels

  • Le 11 novembre 2017 à 21:49, par fraternel En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Pas d’accord avec monsieur Sonde quand il dit que la DGPML devrait rester comme telle. En quoi la partie laboratoire est spécifique aux pharmaciens ? la partie laboratoire d’analyse médicale est plus médicale que pharmaceutique. je vois toutes les erreurs qui sont faits du faits que ce sont des pharmaciens qui dirigeaient cette direction. ils n’ont pas fait médecine. accepterez qu’un médecin dirige la partie pharmaceutique parce qu’il a fait pharmacologie ? même l’organisation générale des laboratoire dans le pays est un gâchis. Il ya mieux plus performant, moins budgétivore avec les moyens humains et matériels disponible en ce moment.

  • Le 11 novembre 2017 à 22:02, par Lumière En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Grand merci à vous, cher Maître pour ces détails très clairs qui ouvrivront même les oreilles de sourds de naissance. A moins que l’on soit celui qui se dit aveugle avec une AV de 10/10 ODG.

    Que DIEU bénisse notre cher Pays le Burkina Faso.
    Que DIEU protège notre Burkina intègre....... A cause d’intérêts égoïstes, cachés et démesurés de certains.!.
    Que DIEU lave la conscience de mon pays et rétablisse le bon sens et l’amour de la cohesion

  • Le 11 novembre 2017 à 22:44, par jerkilo En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    J’aurais souhaité avoir un feedback sur les reproches faites au texte que j’ai envoyé ce matin, pour de futures contributions plus fructueuses

  • Le 11 novembre 2017 à 23:01, par Sidzabda En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Tougouri, tu n’auras jamais ce que tu demandes pour la simple et unique raison que le pharmacien s’enrichi sur le dos du consommateur. c’est un ordre, il décide de la fixation des prix avec des variance de 10f. remarque si une pharmacie n’est pas construite à niveau (surtout à Ouaga), c’est que le pharmacien est en location. une fois qu’il arrive à acquérir la parcelle, il construit à niveau. chez le pharmacien, un produit ne se périme pas, lorsque la date de péremption s’approche, il renvoie et prend d’autres produits. selon un délégué médical, si tu achète un produit à 6 000 f en pharmacie, les 3 000f sont pour le pharmacien. et pire, ils refusent de vendre certains médicaments génériques car très peu bénéfiques

    • Le 12 novembre 2017 à 16:42, par Dr Michel TRAORE En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

      Heu !!!!
      Cher Sidzabda ! Je te félicite d’avoir eu le courage de dire tout haut, ce que tes autres collègues sournois disent tout bas.
      Votre haine viscérale contre le pharmacien et par delà contre le secteur pharmaceutique est lié au fait que le pharmacien s’en sort relativement mieux que le médecin. Le problème est que, toi, tout comme tes ainés et maitres haineux et envieux des pharmaciens, réduisez le secteur pharmaceutique uniquement à l’officine !
      Si c’est cela votre problème, ce n’est point tard. La fac de Zogona est toujours là, et ça ne dure que 7 ans. Allez vous réinscrire ! On a vu comment vous bavez avec la pharmaco de Pr GUISSOU que vous faites uniquement en 6eme. Juste un petit module d’à peine 20H. Le pharmacien fait ça tout le long du cursus.
      Chacun à choisi ! Eh bien que chacun assume son choix professionnel !
      Bientôt ce ne sera pas des étages mais des gratte-ciels que les pharmaciens édifieront !
      Pauvre Burkina !!!

  • Le 12 novembre 2017 à 00:14, par Mninda En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Combien de fois, faut il rappeler au président du FASO qu’il a remplacé la peste par le choléra au ministère de la santé ?Barry a bien raison sur son appréciation du président du Faso.

  • Le 12 novembre 2017 à 07:14, par sidwaya En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    eh, affaires de leadership au Burkina.ce qui est arrivé au MENA est entrain de venir à la santé.

  • Le 12 novembre 2017 à 15:50, par Interrogateur En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    J’ai juste pour ma part une question à poser au docteur SONDO pour son cri de cœur : êtes vous allés voir les autorités du ministère de la santé pour leur faire part de vos préoccupations concernant ce nouvel organigramme ?

  • Le 12 novembre 2017 à 21:31, par Noraogo En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Attention ! Le Ministre de la santé est infecté par le virus YADA YADA.Evitez de vous faire contaminer.pour le moment il n’y a pas de traitement et son agonie est certaine c’est pourquoi il est atteint de troubles cochléaire.

  • Le 12 novembre 2017 à 23:08, par missiri En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Wahou les éléphants se battent pour quelles raisons ? ou se rangeront les laisser pour compte ?
    Jusque là le gâteau était bien partagé : tu assures le contrôle et la gestion du système et moi je profite de la caverne d’ALI BABA (CAMEG) . qui a voulu empiéter sur le territoire de l’autre pour qu’on arrive à cette situation ?
    les pharmaciens qui ont commencé à se former en santé publique espérant eux aussi être aux commandes ou les médecins ont -ils voulu faire un contrôle absolu en prenant la décision de fermer la caverne . tenez vous la réaction des pharmaciens illustre bien la situation ce sont les étudiants en pharmacie qui ont été les premiers à se manifester avant que le syndicat n’arrive
    Dans tous les cas le plus important n’est là . la question qui mérite une réponse est la suivante : qui qui payera les frais de ce conflits
    en ce cela qu’une décision neutre s’impose et soyez certain les autorités actuelles du ministère ne sont pas en crise d’initiatives pour résoudre ce problème et en tenir compte dans le management inclusif

  • Le 13 novembre 2017 à 16:43, par Yamyelé En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Je pense que la défunte DGPLM meritait très sincèrement une retouche très sérieuse sur le plan organisationnel au regard de son rôle de réglementation des produits pharmaceutiques vu que c’est à ce niveau que nous interagissons avec elle et avions constaté des dysfonctionnements de plus en plus criards depuis un certain temps. En effet, il nous a été donné de constater un ralongement progressif des délais d’homologation des produits pharmaceutiques qui passe de 3 à 4 mois avant l’insurrection à pratiquement 12 mois sinon plus de nos jours avant l’obtention des notifications relatives au dépôt des dossiers de demande d’homologation. A cela s’ajoute l’augmentation exponentielle des frais d’enregistrement incompris par la plupart qui passe de 300 000 fcfa à 1500 000 fcfa par produit . Avec de tels frais, nous sommes devenus de loin les plus chers dans la sous région alors que les autres pays sont au maximum entre 300 000 à 500 000 fcfa. Cette politique de la DGPLM vise sans aucun doute à empêcher et à limiter l’arrivée de nouveaux entrants dans le domaine aussi bien les laboratoires pharmaceutiques tout comme les agences de promotion de produits pharmaceutiques puisse que ces dernières sont liées aux premiers par des contrats de promotion. La défunte DGPLM a travaillé à protéger également les interets des laboratoires dejà présents ainsi que les structures de promotion déjà établis qui avaient pu enregistrer leur produit avant l’entrée en vigueur de la décision en les faisant payer pour enregistrer à 300 000 fcfa. Cette mesure discriminatoire devrait être revue par la nouvelle structure qui non seulement pourrait ramener les frais au moins à la moyenne des frais des pays de l’espace UEMOA au maximum à 500 000 fcfa, mais aussi envisager la nécessité d’appliquer les mêmes tarifs à tous les laboratoires que les produits aient déjà été homologués ou non. Aussi la nouvelle structure devra s’organiser à réduire le temps de réponse pour la ramener à des délais acceptables de 3 à 4 mois comme par le passé. Pour ma part, tout en souhatant bonne chance à la nouvelle direction, et comme on le dit si bien gouverner c’est prévoir, lui suggère beaucoup de lucidité et de discernement afin que le changement soit bénéfique à tous les burkinabé.

  • Le 16 novembre 2017 à 06:10, par tamboura_pamadou@yahoo.fr En réponse à : Nouvel organigramme du ministère de la santé du Burkina Faso : Un énorme gâchis pour le système pharmaceutique, selon Dr Issaka SONDE

    Je crois que pour nous citoyens, nous souhaitons une santé de qualité et accessible par tous. Les autres luttes de postes, c’est l’affaire des professionnels de la santé.
    Courage

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