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PSCE/JF 2017 : Un programme de lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes et des femmes au Burkina Faso

Publié le lundi 30 octobre 2017 à 00h10min

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PSCE/JF 2017 : Un programme de lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes et des femmes au Burkina Faso

Le programme spécial de création d’emplois pour les jeunes et les femmes (PSCE/JF) a organisé le samedi 28 octobre 2017 à Bobo-Dioulasso, une rencontre d’échanges et de dialogue avec les jeunes et les femmes du contingent 2017 déployés sur les chantiers de développement du Burkina Faso. Placée sous la présidence du Dr Smaila Ouédraogo, ministre de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, cette rencontre s’est tenue sous le thème « La contribution du PSCE/JF à l’atteinte des objectifs du PNDES ».

L’amphithéâtre de l’École Nationale des Enseignants du Primaire (ENEP Bobo) a refusé du monde ce samedi 28 octobre 2017 à l’occasion de la cérémonie de mobilisation des jeunes et des femmes dans le cadre du Programme Spécial de Création d’Emplois pour les Jeunes et les Femmes (PSCE/JF). Debout dans la salle ou assis sous les arbres, ces derniers n’ont pas voulu se faire conter l’évènement. En effet, cette forte mobilisation a été saluée par le ministre Smaila Ouédraogo qui, selon lui démontre l’attachement que la population des Hauts-Bassins a pour le Burkina Faso et l’illustration parfaite de l’intérêt qu’elle accorde aux efforts du gouvernement en faveur des jeunes et femmes.

A l’en croire, cette initiative vient renforcer les actions du ministère en faveur de l’emploi des jeunes et des femmes. Cependant, il n’a pas manqué de rappeler que les données objectives se rapportant à la problématique de l’emploi au Burkina Faso montrent que de nombreux jeunes de notre pays sont sans emploi et les statistiques en sont révélatrices.

Toutefois, il reste convaincu que c’est en améliorant l’employabilité des jeunes et des femmes, en développant leur esprit de créativité et d’entreprise que « nous parviendrons ensemble à faire de nos jeunes et femmes de véritables acteurs de développement économique et social ».

Ainsi, c’est dans cet élan de volonté que le gouvernement du Burkina Faso a initié en novembre 2012, le PSCE/JF qui se présente comme un outil incontournable de lutte contre la pauvreté. Cet outil a été présenté à l’ensemble de la population des Hauts-Bassins et singulièrement à celle de la ville de Sya.

En effet, au cours de cette rencontre, il s’est agit pour les acteurs du ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, de donner une visibilité aux actions entreprises par le PSCE/JF en termes de promotion d’emplois au profit des jeunes et femmes ; de situer le bien fondé du programme dans la lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes et des femmes ; de présenter les autres opportunités qu’offre le ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles ainsi que la vision de monsieur le ministre pour le département en charge de la jeunesse et de recueillir les préoccupations des jeunes et des femmes et y apporter des réponses. Ces préoccupations qui se résument entre autre à la création d’emplois pour les jeunes et femmes à travers l’accompagnement du MJFIP. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 30 octobre 2017 à 07:08, par Ka En réponse à : PSCE/JF 2017 : Un programme de lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes et des femmes au Burkina Faso

    Tous ceux-ci sont beau théoriquement pour berner une jeunesse en manque de cadres, des décideurs dépourvus de toute vision concrète pour les donner l’espoir de réussir dans l’avenir. Parler du chômage d’une jeunesse d’un pays comme le Burkina, n’est productive si on ne met pas en avant la formation professionnelle à long terme que de produire à 100% des compétences avec des masters d’Université sans pratique qui gonflent les chômeurs a longue duré. ‘’’’’La solution pour désengorger le chômage des jeunes et des femmes de notre pays, c’est la formation et les placements dans les entreprises avec des promesses d’emplois.’’’’’ Quitter son bureau cossu de ministre a Ouaga et aller à Bobo avec des discutions théoriques sans parler officiellement quoi faire avec la pratique qui reste la clé, est de tromper la jeunesse avec des langues de bois. Pour moi si le Burkina est arrivé à cet stade avec le chômage qui conduise la jeunesse à la dérive et fini à commettre l’irréparable qui est de se laisser berner par les miettes des Djihadistes, c’est que nos décideurs ne se mettent pas dans leur crane que les problèmes de la jeunesse sont à long terme et dépasse donc l’horizon politique qui est celui de les appâter et les manipuler pour avoir des voies a la prochaine élection. Tant qu’on aura affaire à des dirigeants, cadres et autres décideurs, dépourvus de toute vision (malgré les chants des griots (grillons) a cet rencontre a BOBO, des décideurs qui essaient de nous faire croire qu’ils en ont une, pourtant zéro a la clé, les problèmes de la jeunesse ne feront que perdurer et même s’aggraver et prendre de l’ampleur, si des racines de formation professionnelle destinées à former et alimenter des compétences aux PME et PMI.

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