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Cadre de concertation des acteurs de la microfinance : La finance digitale au cœur des réflexions de la 9e édition

Publié le vendredi 27 octobre 2017 à 14h55min

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Cadre de concertation des acteurs de la microfinance : La finance digitale au cœur des réflexions de la 9e édition

La 9e édition du Cadre de concertation des acteurs de la microfinance (CNCAM) s’est ouverte ce jeudi 26 octobre 2017 à Ouagadougou sous le thème « La finance digitale au Burkina Faso : quelle contribution pour une inclusion financière réussie ? » Une occasion pour les acteurs du secteur de réfléchir sur la contribution de la finance digitale pour l’inclusion financière des populations.

Avec un taux de bancarisation estimé à 37,86% en 2015, le Burkina Faso a encore du chemin à faire pour atteindre un taux de bancarisation beaucoup plus important. De ce fait, la microfinance s’avère être l’une des solutions pour atteindre un taux beaucoup plus élevé de bancarisation et tendre ainsi vers l’inclusion financière des populations les moins nanties et souvent exclues du système financier.

La forte utilisation des technologies de l’information et de la communication, avec notamment un taux de pénétration du téléphone mobile estimé à 75% offre ainsi une opportunité aux acteurs du système financier de développer des solutions innovantes pour atteindre le maximum de personnes possible, surtout celles vivant en milieu rural. D’où le thème de cette 9e session du Cadre de concertation des acteurs de la microfinance « La finance digitale au Burkina Faso : quelle contribution pour une inclusion financière réussie ? »Le choix de ce thème n’est pas fortuit à en croire Karfa Fayama, secrétaire permanent pour la promotion de la microfinance.« Nous avons choisi ce thème en lien avec l’évolution actuelle de la microfinance qui utilise les moyens digitaux pour les transactions financières. », explique-t-il

Rosine Sori/Coulibaly, ministre de l’économie, des finances et du développement a pour sa part souligné qu’ « Au Burkina Faso, les services financiers digitaux se révèlent être le moyen le plus efficace pour offrir des produits et services financiers accessibles et moins onéreux au regard du fort taux de pénétration de la téléphonie mobile qui est de 75%. »

Propos partagés par hadja Ouattara/ Sanou, ministre de l’économie numérique et des postes qui estime que la finance digitale est une opportunité pour l’Afrique afin « d’inclure les exclus du système financier classique. » Et d’ajouter que le gouvernement travaille donc à renforcer l’infrastructure numérique de base, à la sécuriser et à créer un cadre juridique et règlementaire favorable aux transactions électroniques et à la finance digitale. »

Au cours de ces deux jours de travaux, deux sous-thèmes seront abordés. Le premier sous-thème s’intéressera à « L’Etat des lieux de la finance digitale au Burkina Faso. » et le deuxième sous-thème au « Rôle et responsabilité des acteurs dans le développement de la finance digitale au Burkina Faso. »Et à l’issue de ces concertations, les résultats des travaux pourraient être exploités dans la finalisation de la Stratégie nationale de finance inclusive en cours d’élaboration.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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