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Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

Publié le dimanche 22 octobre 2017 à 02h05min

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Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

Le climat sociopolitique national vient de franchir un nouveau cap. Aux maux qui altèrent le vivre-ensemble s’ajoutent le discrédit des OSC, les caprices d’une administration-poison (Bureaucratique), l’inexistence d’une opposition politique, et le désamour d’un peuple vis-à-vis d’une classe politique dont la nième intrigue détruit l’UPC. Cette absence de confiance généralisée fait courir au pays le risque de manquer de repères, de leaders en cas de besoin de mobilisation nationale.

I. Un manque de leaders politiques et de leaders d’opinion crédibles

Au pays de Thomas Sankara, la classe politique n’a pas favorisé l’émergence de nouveaux leaders. Ce manque de repères politique et idéologique contemporains profite à n’importe quel quidam comme Malam Dicko. C’est un échec des partis politiques qui, tout en recevant l’argent public pour leurs activités, n’ont pas fait leur devoir de formation de la jeunesse. À titre d’illustration, pour remplacer Salifou Diallo, on a été obligé de fabriquer sur-le-champ un « jeune leader » et de l’imposer maladroitement. Immédiatement après, la machine de destruction des partis a repris du service à travers les 13 députés frondeurs de l’UPC.

D’un autre côté, même si cette « politique politicienne » a conduit à l’épuisement de la logique des partis au Burkina Faso, les leaders d’OSC ne peuvent occuper la place, à cause de leur instrumentalisation.La méfiance des citoyens est si grande, malgré l’utilisation de la figure de Thomas Sankara. Pire, elle atteint tout citoyen qui rêve d’un destin public, puis ramollitet éloigne de la politique despotentialités.Peut-être créera-t-elle des victimes parmi les dirigeants actuels, soumis à des pressions multiformes de leurs proches pour se défaire de la politique. Si cela arrive, l’assèchement du vivier de leaders, même mauvais, va accroître l’absence de repères pour la jeunesse, puisque les leaders traditionnels ou religieux sont de plus en plus obligés de s’aligner.

II. La démagogie et la ruse politique ne sont-elles plus payantes au Faso ?

Dans une célèbre chanson utilisée par les insurgés de 2014, il est clamé haut et fort : « Tond ninapouka min » (nos yeux sont ouverts). C’est vrai ! La preuve est que dans un passé pas loin, les 13 députés de l’UPC pouvaientréussir leur coup sans difficulté. Aujourd’hui, ils sont dans le pétrin et obligés de se défendre. Peut-être que les militants aussi perçoivent les enjeux cachés : constitution de la 5ème république, lois importantes dont amnistie générale, etc... Donc leurs yeux sont ouverts !

Mais, tout cela n’est qu’une vue de l’esprit.En l’absence de culture politique, ceux-ci ne peuvent s’opposer qu’à la forme, c’est-à-dire à la « politique politicienne ». Dans le fond, ils sont restés naïfs etvictimes de l’arnaque politique servie par le MPP à travers son projet de société, sa déclaration de politique générale (DPG) et son PNDES.En quoi consiste cette arnaque,dont feu Gorba et Laurent Badomettaient en garde le gouvernement sur le danger de son inévitable échec ?

III. Le PNDES : une arnaque politique monumentale

Le grand mensonge de la DPG de Thiébaet l’arnaque du PNDES sont en train de produire leurs effets. Même si le gouvernement dépense beaucoup pour traquer les moindres réalisations au profit du PNDES, la réalité de l’analyse le rattrape. Aussi bien avec le Présimètre qu’avec tous les autres outils d’analyse orientée des politiques publiques, on aboutit à des résultats extraordinaires pour les politiciens, mais pas pour le peuple. La seule analyse sincèrereste scientifique.

Celle-ci montre toutes les insuffisances de la conception du projet de société du candidat Roch Kaboré et ses incohérences programmatiques. Elle montre aussi la faible prise en charge du projet de société par l’Administration publique, d’où sa traduction en un plan(le PNDES)inapplicable. Pour ceux qui disaient qu’il fallait prier Dieu pour que Kaba réussisse au lieu de démontrer le caractère démagogique de sa DPG, il y a fort à craindre qu’ils n’aient pas été entendus par Dieu.

Depuis 2 ans de pouvoir, le projet de société du président et son PNDES n’ont encore engendré aucune politique publique sectorielle. À la Santé, à défaut du vide c’est bien avec les orientations stratégiques du Plan national de développement sanitaire (PNDS) de Blaise que les activités sont conduites. Il en est de même pour l’éducation où le PDSEB n’a pas encore été remplacé, ainsi que de tous les autres secteurs d’activités. Il est inadmissible de conduire une nouvelle politique avec la boussole politique pour laquelle son mentor a été balayé. On peut tolérer que la Transition s’oriente avec la politique de Blaise, puisqu’elle n’en avait pas le choix, mais pas un régime arrivé au pouvoir avec un projet de société. C’est là l’arnaque !Le pouvoir et le peuple burkinabè devraient en tirer toutes les conséquences.

IV. Aucune politique publique sectorielle nouvelle engendrée par le PNDES

Toutes les actions et investissements publics sont conduits de façon brouillonne sans cadres stratégiques structurés en politique publique sectorielle. Juste un investissement ici et là, à grands renforts médiatiques, sans valeur ajoutée pour la transformation structurelle de l’économie pourtant présentée dans le projet de société et la DPG.Quelle est la valeur ajoutée d’une distribution de ceci ou de cela dans la transformation de l’économie ? Rien ! Aujourd’hui, même si de nouvelles politiques publiques sectorielles étaient déclinées, elles et leur matrice, le PNDES, seraient techniquement impossibles à mettre en œuvre pour plusieurs raisons.

D’abord, le MPP ne semble pas avoir disposé d’acteurs compétents et dévoués pour formuler un projet de société réaliste et réalisable pour soncandidat. Mais cela pouvait être rattrapé si le président avait le charisme pour refonder sonprojet de sociétéau sein d’une nouvelle majorité présidentielle,faire de la mobilisation socialeet conduire la formulation de son plan, le PNDES. Le gigantisme des vœux pieux de la DPGde Thiéba,loin de la réalité administrative, est la preuve que cela a manqué.Le PNDES en a subi un contrecoup relevé par les partenaires du gouvernement.

Ensuite, la pertinence et l’efficacité des politiques publiques sectorielles ne valent que sur la durée du mandat présidentiel. La raison estsimple. On ne peut pas exiger d’un président élu, sur la base d’un autre projet de société, de poursuivre leprojet de son prédécesseur comme avec les politiques publiques de Blaise Compaoré. L’argument quiexcuse le MPP, parce qu’il ne dispose pas de la majorité absolue au parlement, ne tient pas. Dans la constitution du Burkina Faso, quelle que soit lamajorité en présence, le président a l’initiative des orientations stratégiques de politiques publiques.C’est pourquoi c’est son plan qui est mis en œuvre.

Si par extraordinaire, le président Kaboréréussit à se faire réélire, il n’est pas évident qu’il puisse mettre en œuvre, même sur 2 mandats,l’actuel projet de société, sauf par truchement d’une analyse erronée etd’un surendettement hors norme. Si un autre président lui succède, le PNDES ne sera jamais reconduit. En plus de n’être pas pertinent pour nos défis, il a perdu en efficacité parce qu’il n’a pas démarré et n’a pas politique sectorielle. Mieux, les effets qu’on lui prêtentcèdent à une analyse sérieuse. Enfin, cette solution est techniquement impossible.

Ce qui est faisable, c’est de boucler le PNDESdans l’attente dela traduction du projet de société du président de 2020 en plan. Le délai technique correspond à celui de l’épuisement des possibilités d’utilisation des douzièmes provisoires, conformément aux dispositions de l’article 60 de la loi organique n° 073-2015/CNTrelative aux lois de finances.Ce qui permettra d’ajuster la nouvelle politique proposée aux exigences et défis sectoriels. En cas de blocage avéré, la solution ultime restel’organisation d’élections anticipées.

V. L’État impuissant face au plus grand danger de la République

Le plus grand danger n’est ni Malam Dicko, ni les autres terroristes ou leurs complices. Le plus grand danger de la République, c’est le citoyen Burkinabè lui-même, bouclier ou poison selon son engagement patriotique. Aujourd’hui c’est Zaïda qui ne reconnaît plus à l’État le droit de lui imposer des limites parce que l’État aurait été injuste dans la distribution des droits aux citoyens. Mais depuis longtemps l’État peine à existerdans plusieurs autres secteurs et le citoyen devient plus puissant.

La plupart des administrations vivotent sans que les agents publics n’aient la possibilité d’expliquer aux usagers (citoyens) pourquoi les services publics ne peuvent plus être convenablement rendus aux citoyens. Le nombre des frustrés s’accroît à une vitesse non maitrisable dans les villes, campagnes, régions, communautés, et ICG met la situation au Sahel sous le coup de ce fait. C’est le prétexte mis en avant par les djihadistes pour envahir le Sahel. Jusqu’à quand parviendra-t-on à contenir cela ?

Dès lors qu’un seul citoyen réussira sa rébellion contre l’État, la situation s’envenimera.Les élites nostalgiques d’un pouvoir perdu trouveront de la voix et plus peut-être ! L’explosion attend à la porte de l’État et sa pression est de plus en plus forte. Il est incongru de rabaisser cette analyse aux superstitions pour admettre que l’exhumation descadavres des 13 suppliciés du 15 octobre 1987 peut être une des causes, mais le fait est là !L’État connaît déjà un essoufflement dans ses finances, à force de se saigner pour les agents publics.Cela se ressent dans beaucoup d’activités. Enfin, la contribution fiscale du citoyen est très faible, pendant qu’il exige des droits exorbitants, d’où le besoin de surendettement hors norme, pendant que la franchise des autorités dans la conduite des affaires publiques laisse à désirer.

Résultats : les agents publicssont dans l’angoisse d’un retard de salaire, les citoyens dans la peur d’un défaut de paiement,les gouvernants dans une bulle et le peuple dans une espèce d’insécurité financière, économique etsociale. La réconciliation et la justice sont devenues une arlésienne. Reste à savoir combien de temps durera la patience desuns et des autres ? Comment crieront-ilsleur rage au président ? Quelle forme prendra cette rage ? Face à cela, l’enjeu exige la sagesse de tous : regarder les choses avec réalisme et courage pour trouver des solutions !

VI. Effacer l’effet des antagonismes politiques par des élections anticipées

La vieille classe politique n’a pas fini d’exposer ses antagonismes dans ses querelles sans finqui prennent en otage le peuple et la vie publique nationale. Au nom de quelle logique une petite poignée, fût-elle éclairée, peut-elle posséder indéfiniment tout lepatrimoine du pays de père en fils et la confisquer pour sa descendance ?C’était le sens de la lutte qui a coûté la vie à Sankara. Il ne faudrait pas se tromper de combat et crier avec la même élite spoliatrice l’avènement d’une justice qu’elle ne désire point. Leur condescendance est suspecte et surtout malsaine en ces dates anniversaires de nos luttes.

Pourquoi aucun crime économique et de sang ne peut être jugé ? Pourquoi le Général Diendiéré demande-t-il vainement à être jugé ? Pourquoi contrairement à lui le général Djibril Bassolé désire se soustraire par des artifices ? De quelle vérité a-t-on peur et qui a peur ? Pourquoi la Turquie a pu juger ses milliers de comploteurs plus vite que notre petit nombre d’accusés ? Pourquoi malgré les avantages exorbitants, les magistrats sont incapables de s’émanciper et de dire le droit ? Pourquoi l’on ne veut pas de la justice ? Peut-elle encore assurer la cohésion sociale et l’unité nationale ? Cette justice est-elle compétente pour régler les crises soixantenaires de nos hommes politiques dont la résultante est la situation actuelle ? À qui profite cette situation ? Pourquoi l’on ne souhaite pas la réconciliation ?

Toutes ces questions traduisent l’échec personnel d’un homme : Roch Marc Christian Kaboré, le président du Faso !Dans tous les cas, lorsqu’un peuple est en péril, comme c’est le cas actuellement au Burkina Faso, le plus grand tort revient toujours au berger qui conduit le troupeau. Si Moïse avait désobéi à Dieu au point de l’irriter plus que ce qu’il a laissé faire, c’est tout le peuple Juif qui n’aurait jamais vu la Terre promise, pas seulement Moïse. Dans nos traditions, il y a des moyens plus subtils de corriger les errements d’un chef.

Mais nous sommes dans les temps modernes. Et la seule voie légale est celle des élections anticipées. Roch doit partir par des élections anticipées si l’on veut sauver le Burkina Faso du chaos ! Mais pas avec la CENI actuelle !L’histoire nous met en garde par un « sage » de l’Afrique centrale,qu’on n’organise pas des élections pour les perdre. Et cette CENI budgétivore n’est pas une garantie de transparence. Quand on aime l’argent, on s’expose facilement à la corruption !

Ousmane DJIGUEMDE
oustehit@hotmail.fr

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Vos commentaires

  • Le 21 octobre 2017 à 15:29, par Citoyen LAMBDA En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Chapeau bas à Mr DIGMENDE . Hélas le BURKINA FASO va effectivement sombré dans le chaos total et la déliquescence par la faute d’un président qui refuse de s’assumer ,avec un premier ministre qui n’est objectivement pas à la hauteur de la fonction ,de nombreux ministres incompétents et irresponsables, plus préoccupés par les affaires juteuses qui peuvent les rendre rapidement riches que par la bonne gestion et le bon fonctionnement de l’Etat . Cela fait combien de temps ,que des citoyens burkinabè de bonne foi ,comme l’auteur de cet article Mr DIGMENDE, tirent sur la sonnette d’alarme ,mais RMCK s’en fout éperdument . Il parait qu’il banalise tout .La chienlit s’est solidement installée au nez et à la barbe du gouvernement incapable d’affronter le désordre généralisé .C’est à croire que le PF n’ a pas autour de lui des vrais conseillers ,amis ,parents ,camarades de parti pour lui dire la gravité de la situation du pays et la nécessité impérieuse pour lui de prendre des décisions courageuses et sans complaisance pour redresser la machine étatique avant qu’il ne soit trop tard . Pourtant ,la rumeur court qu’en privé ,il reconnaît les limites de son premier ministre .Ecoutez si RMCK sait aussi qu’il ne peut pas diriger le pays, pourquoi ne pas avoir le courage de démissionner . Nous sommes quand même 19 millions d’hommes et de femmes burkinabè . Et de compétents ,de compétentes ,qui ont le sens de l’ETAT il y en a à la pelle ;Il suffit de bien regarder dans notre administration publique pour les dénicher . En tous cas ,il faut être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître la véracité du diagnostic de Mr DIGMENDE et les dangers futurs qui guettent le BURKINA FASO dans son existence même en tant que Etat .

    • Le 22 octobre 2017 à 08:18, par Soka En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

      « Le plus grand danger de la République, c’est le citoyen Burkinabè lui-même, bouclier ou poison selon son engagement patriotique. » Curieusement, au lieu que l’article qui se veut constructif ne propose un remède au principal mal identifié, il propose de changer le président. C’est plutôt le citoyen qu’il faut inviter au changement, à défaut de le changer !
      M. Guigemdé utilise un langage « technique » pour donner une impression d’objectivité, pour finalement conclure avec un projet politique (agenda caché). Affirmer que rien ne va, c’est de l’agitation et de la suggestion négatives pour pousser les gens à voir le mal partout, même là où ça va. C’est une technique de communication (publicité) éprouvée dans les sociétés libérales (capitalistes) où il faut conditionner les esprits afin qu’ils consomment ce qu’on leur propose : Et il suffit d’appeler cela « objectivité », « réalisme », « progrès », « modernisme », « mode »… pour dissuader quiconque d’aller contre !
      L’article aurait dû chercher à sensibiliser le citoyen sur sa responsabilité face la situation nationale, plutôt que d’agiter l’épouvantail pour que les esprits fassent de la place à son candidat.
      M. Guigemdé, si vous insultez l’intelligence des Burkinabè, vous risquez d’être surpris, tout comme vos mécènes !

  • Le 21 octobre 2017 à 15:52, par elouss En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Le Chaos pour mois, c’est quand des intellectuelles se mettent à croire qu’une élection anticipée dans la situation bien décrite qui est la nôtre est la panacée !
    On passera tout notre temps à faire des élections anticipées chaque fois que nous rencontrons des difficultés puisqu’on dira : C’est le chef qui manque de leadership il faut l’enlever. Oui nous avons besoin de leadership mais nous avons surtout besoin de citoyens engagés pour la constructions de la cité et qui ne se dérobent point de leurs responsabilités. IL est vrai qu’il faut plus de transparence dans la gestion de la chose publique pour rétablir une confiance entre les gouvernants et les gouvernés. Cela aussi relève de la responsabilité de tous, il faut l’exiger, il faut l’imposer. Si les citoyens ne sont pas capables de cela il ne sert à rien de changer de gouvernants ! Je ne crois pas à la chance (de tomber sur un bon type à coup d’élections !) comme approche de désignation de nos dirigeants.
    Merci pour cette réflexion bien argumentée.

  • Le 21 octobre 2017 à 16:02, par Malick Sawadogo En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    C’est ça le Burkina ! il y a trop de rêveurs dans ce pays ; le danger dans ce pays est le professionalization de la politique-laissons la politique aux politiciens et vaquons à nos occupations pour nous developer en fortifiant de manière durable notre secteur privé ; l’avenir du pays viendra de là et non des criques intenpestives sur les gouvernements et leurs ramifications.

    • Le 23 octobre 2017 à 00:26, par Un fils de Solenzo En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

      Vous êtes naïf ! Le politique contrôle le secteur privé de 2 manières ; soit il se substitue au privée par des prete-noms soit il empêche le vrai privé à s’exercer. Le dernier point se concrétise soit en favorisant les prete-noms qui sont 100% incompétents ou il exige des cartes de membre de partis politiques

  • Le 21 octobre 2017 à 16:31, par Paix En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    qui vous inspire une telle analyse ? l’aigreur et non le patriotisme

  • Le 21 octobre 2017 à 16:48, par tororoso En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Franchement mon ami, Vive la Liberté d’expression. Et vive ROCK et le pouvoir actuel grâce auxquels, on peut faire un écrit basé sur rien, et qui se conclut par une demande d’élections anticipées.
    Je me rends compte que les mêmes commis des 27 ans de pouvoir de BC d’avant l’insurrection ont repris du service.
    C’est bien. Je pense que vous arriverez à déclencher la phase tronquée de la révolution du peuple... En effet, on a jamais eu de révolution gentille, or on a obligé le peuple Burkinabé à l’être en 2014.
    si ça se trouve on approche de l’épilogue.
    Les mêmes gens bornés, malcauseurs et aveuglés par l’argent sont entrain de refaire les mêmes idioties.
    J’imagine au Finish que c’est pour préparer le terrain au retour de l’ancien Champion !!!, Puisque la Côte d’Ivoire ne semble plus si sûr et que le TOGO, décrit toujours comme un lieu possible de Replis des exilés est aussi de moins en moins sûr, il ne lui reste plus que le bercail ou peut-être le Maroc.
    C’est pour ça. Un proverbe Mooaga je crois nous enseigne que ’On ne lapide jamais sa patrie avec du Granite. il faut faire semblant en utilisant de l’argile’

  • Le 21 octobre 2017 à 16:49, par en verité je vous le dis En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    De grâce laisse les gens tranquille.tous ce que tu as cité est connu .chaque peuple mérite son dirigeant.Pas un seul yota pour une éventuelle élection.le jour ou le peuple en aura assez les résultats se feront voir.Quand vous êtes dehors de la gouvernance vous êtes des savants analystes mais une fois qu’on vous met dedans toutes vos théories deviennent utopiques.Si tu es jeune commence à former tes jeunes frères sur l’intégrité car c’est avec eux seul que nous pouvons reformer les choses et non avec ces vieux véreux qui ne soucient mème pas des jeunes

  • Le 21 octobre 2017 à 16:50, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    ’’D’abord, le MPP ne semble pas avoir disposé d’acteurs compétents et dévoués pour formuler un projet de société réaliste et réalisable pour soncandidat........ Le gigantisme des vœux pieux de la DPGde Thiéba, loin de la réalité administrative, est la preuve que cela a manqué.’’.

    - Cher Guiguemdé, en effet c’est très juste votre analyse et moi le Kôrô Yamyélé j’avais déjà relevé celà il y a longtemps. Aucune politique sectorielle n’existe et celle qui semble exister est le PNSR 2 en voie d’adoption, mais là aussi elle n’est pas en synergie avec les 14 secteurs du PNDES qui ont été construits sans tenir compte de ce qui existait déjà. J’avais averti, mais en vain ! Et puis j’ai dit que le PM PKT s’est entouré de trop d’économistes dans cette affaire et non de technocrates. Ce sont de bons théoriciens qui savent falsifier les chiffres mais le commun des burkinabè veut du concret. Exactement comme vous l’avez dit : ’’Tond niina pukamè’’.

    CONCLUSION : Le Gouvernement de RMCK a échoué avant l’arrivée !

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 22 octobre 2017 à 08:22, par Soka En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

      Kôrô qui voit et sait tout à l’avance, je te propose d’être plus utile en préparant ta candidature pour les prochaines élections (peut-être anticipées). Merci d’assurer, Kôrô !

    • Le 22 octobre 2017 à 15:37, par Mafoi En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

      "et moi le Kôrô Yamyélé j’avais déjà relevé celà il y a longtemps","J’ai toujours dit que dans ce pays....","Moi Kôrô Yamyélé je vais vous dire ceci :","Un vocabulaire que vous venez de découvrir avec le Kôrô Yamyélé","Et puis j’ai dit que le PM PKT s’est entouré de trop d’économistes dans cette affaire et non de technocrates","Le Gouvernement de RMCK a échoué avant l’arrivée" ......etc,etc...!Et ce sont entre autres les inepties du jour de ce sénile qui sait tout alors qu’Einstein n’avait pas la même certitude que toi lorsqu’il comptait mettre à jour la bombe à hydrogène.A supposer que le président du Faso se décide de renverser la table comme le président de la Turquie afin de nous débarrasser de toutes les pourritures,tu seras encore le premier à sortir du bois pour critiquer.En effet tout le monde l’avait constaté avec ces juges corrompus dans l’affaire de Zabré parceque ton fils est magistrat.Même chose pour les financiers avec le fond commun car il semblerait que là aussi,ta fille se gave dedans.Donc c’est pas au Faso qu’on verra une personne plaidée contre un membre de sa famille qui aurait contrevenu gravement à la loi.En effet,tout le monde réclame justice mais il ne faut pas qu’elle touche un proche,un ami sinon ce sont des sorties hasardeuses sur le forum,des conférences intempestives,des marches,des menaces etc....!
      Conclusion:Que ceux qui pensent comme toi que rien n’est possible avec les dirigeants actuels,ne gênent pas ceux qui veulent essayer faire bouger positivement les choses dans ce pays et pour cela,ils ont un quitus de 5 ans.Après,vous avez le temps de les chasser dans les urnes surtout le premier d’entre eux à savoir le PF si son bilan est jugé trop néfaste pour le pays

  • Le 21 octobre 2017 à 16:53, par Bili Bili En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Toi tu es un comedien. Vas chercher du travail car Papa Blaise ne sera plus jamais aux affaires.

  • Le 21 octobre 2017 à 18:07, par moi meme En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Vivement que nos chers autorités de par une décision saine donne de l espoir aux populations qui ne savent plus où mettre la tête. Le pays est asphyxiés financièrement, educativement, moralement, judiciairement. Moi mon souhait, serait que les autorités engagent des échanges qui permettront aux gouvernants de tirer leçon, car il est important d apprendre du voisin ou de l ennemi car c est d eux il ya le plus souvent la vérité

  • Le 21 octobre 2017 à 18:13, par Coucou En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Felicitation.Mais trop long sans apporter grand chose.C est encore des intellectuel comme vous autre qui ont ecrit le pgrm du President.Nos intellectuel aime trop le confort de la critique tant que c est pas eux.On a vu des gens ici comme le Pr Loada a l epreuve de la gestion des Homme.La seule verite le Burkinaba d aujourd hui est difficile.

  • Le 21 octobre 2017 à 18:30, par KOBINABA En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Mr Guiguemde que reproches tu exactement a cet CENI actuel ?Je suis sur que si on decide d aller a des election anticipee mtnt des grinceux comme vous seront nombreux a crier au scandale car ce sera des milliards jettes.Meme si on reprend les election aujourd hui ca risque fort d etre les meme car ayant deja le pouvoir d Etat et les avantages qui vont avec.Pendant qu on y est j espere que vous avez preparer votre candidature vous qui vous croyez tres bon.Gare a la desillusion a la Ablasse.

  • Le 21 octobre 2017 à 19:26, par Gangobloh En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    On entendra et verra tout dans ce pays . On parle au nom du peuple eu pretend défendre son intérêt. Mais tout le monde a les yeux ouverts. Tu me donnes à manger, je lutte pour toi . Comme dirait les go d’Abidjan, tu ne m’arranges pas , ne me dérange pas .

  • Le 21 octobre 2017 à 21:07, par RV En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Rien à dire ! Impeccable mon frere. Sauf que ce peuple mérite ces dirigeants.
    Les nations se crée à travers de grandes tragédies. Il faut une misère innommable pour que les burkinabé se ressaisissent. C’est ne plus le pays des hommes intègres mais des homme désintégrés.

  • Le 22 octobre 2017 à 08:00, par kouadio En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    M. Guiguemde a produit quelque chose qui requiert des connaissances et une capacite d’analyses. On peut ne pas etre d’accord avec lui mais il a des arguments. Ceux qui ne sont pas d’accord doivent aussi argumenter au lieu des injures ou voir des pro-blaise dans toute critique. Celui que vous voyez dans vos cauchemards ne fait aucune declaration, donc laissez le en paix et travaillez a ameliorer les conditions de vie des burkinabe.

    • Le 22 octobre 2017 à 15:06, par L’œil de Cain En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

      Mr kouadio, sachez que des milliers de Burkinabe le voyaient, votre mentor et dieu-sur-terre, dans leurs cochemards a partir du 15 octobre 1987 et jusqu’au 31 octobre 2014. Actuellement tous ces gens ont le sommeil tranquile et souhaitent le retour au Burkina de votre mentor qui est actuellement exile volontaire dans un pays voisin ou son sommeil est trouble, chaque jour que Dieu fait, par des cochemards terrifiants sur toutes ses tres nombreuses victimes innocents qui le hantent et reclament justice. Peut-etre tes-vous egalement hante par certaines de ces victimes dont vous n’etes pas etranger a la disparution tragique ?!

  • Le 22 octobre 2017 à 08:08, par Takreban En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    C’est tout de même symptomatique ce monsieur fait son analyse de la situation au lieu de faire une contre analyse si on n’est pas d’accord avec lui, non on insulte ! Tout ça montre que son analyse a du vrai. On va cas même pas dire que les choses vont bien au pays des désintégrés comme dit l’autre, et que l’avenir s’annonce rose !

  • Le 22 octobre 2017 à 09:09, par LAÏCO En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Parfaitement d’accord avec vous Mr Djigemdé . Votre analyse est impartiale et vos ressentis sont communs à tous les citoyens honnêtes de ce pays . A titre d’exemple vous dites : « Résultats : les agents publics sont dans l’angoisse d’un retard de salaire, les citoyens dans la peur d’un défaut de paiement,les gouvernants dans une bulle et le peuple dans une espèce d’insécurité financière, économique et sociale ».
    Parfaitement d’accord avec vous également quand vous parlez de la faillite au niveaux des réalisations du gouvernement . En effet on a tous l’impression que ces réalisations quoique utiles sont exécutées de manière brouillonne à tel point qu’on n’arrive pas à les inscrire dans la matrice du PNDES .
    La commune rurale de Tangaye vient par exemple de bénéficier du lancement d’un ambitieux programme de développement , mais quid de la paternité de ce dernier ? la Banque Mondial ou le Président Kaboré ?

  • Le 22 octobre 2017 à 09:41, par Sidbéwendé Zoungrana En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Des Elections anticipées ? Pourquoi faire ? Pour répondre à quelle urgence, sinon blocage politique ? Pour satisfaire à quels souhaits du Peuple ? Si les demandeurs éventuels tiennent à une telle Action, politiquement importante, qu’ils s’expliquent et justifient son bien-fondé. Si ces demandeurs estiment qu’ils sont si impatients pour attendre la fin du Mandat politique en cours, ce serait plus objectif et idoine de leur part d’en donner les Causes et les raisons pouvant et devant motiver leur empressement. Qu’ils arrêtent de distraire les gens pour les amener davantage dans leur trou honteux. Si le ridicule tuait, les initiateurs de telles idées devraient être pourris à 50 mètres sous terre. Que le CDP soigne son "Amnésie récurrente" et comprenne qu’on ne les a pas renvoyé, chassé pour leur permettre de revenir si rapidement avec ces genres de comportements qui restent "irresponsables et illogiques" en pensant qu’ils sont assez mûrs pour revenir, tant les ardoises par eux laissées n’ont pas encore été lavées. Je ne pense pas qu’en trois (3) ans, ils aient eu le temps de penser, réfléchir, déceler et comprendre les conneries qu’ils ont faites et mieux, pour avoir pris suffisamment conscience de leurs conneries pour s’être amendés suffisamment pour qu’on leur fasse confiance. Cette idée par "eux avancée" est et reste du "Non-sens" pour le moment. Qu’ils attendent les choses en leur temps et retiennent une fois de plus que les plaies par eux ouvertes ne sont jusque-là, pas cicatrisées pour être réveillées. A bon entendeur, Salut.

  • Le 22 octobre 2017 à 09:54, par Burkièndé En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Je ne suis ni MPP, ni CDP, ni de ces partis politiques de l’opposition sans visage. A vous lire, je dirai que vous faites le procès d’un gouvernement, qui n’est qu’un dérivé halogéné du CDP.
    Si en 30 ans l’organe n’a germé que des bactéries(germes), que dirais-je de son dérivé ? Le MPP étant un produit dérivé du CDP produira certainement des virus, que si on ne fait pas attention deviendra un cancer pour la nation. Exemples : le terrorisme que le Burkina n’a jamais connu ; les Kolgweogo(milices).
    L’échec programmé est aussi dù en grande partie du BNP(bureau national politique) du MPP. Certaines personnes font figures unitiles dans ce BNP, car n’ayant aucune base électorale( le cas de ce monsieur Patrice D). Ce monsieur ne peut rassembler dans son village natal sans parler de la règion-est.
    A qui la faute ? les burkinabètes.

  • Le 22 octobre 2017 à 10:02, par rabo En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    L’auteur semble mettre sur le dos de notre Président actuel tous les maux du pays.
    Je marque mon accord pour vos interrogations suivantes :
    " Pourquoi aucun crime économique et de sang ne peut être jugé ? Pourquoi le Général
    Diendiéré demande-t-il vainement à être jugé ? Pourquoi contrairement à lui le général Djibril Bassolé désire se soustraire par des artifices ? De quelle vérité a-t-on peur et qui a peur ? Pourquoi la Turquie a pu juger ses milliers de comploteurs plus vite que notre petit nombre d’accusés ? Pourquoi malgré les avantages exorbitants, les magistrats sont incapables de s’émanciper et de dire le droit ? Pourquoi l’on ne veut pas de la justice ? Peut-elle encore assurer la cohésion sociale et l’unité nationale ? Cette justice est-elle compétente pour régler les crises soixantenaires de nos hommes politiques dont la résultante est la situation actuelle ? À qui profite cette situation ? Pourquoi l’on ne souhaite pas la réconciliation ? "

    Mais, je marque mon désaccord pour la conclusion suivante " Toutes ces questions traduisent l’échec personnel d’un homme : Roch Marc Christian Kaboré, le président du Faso ! " .
    Et vous enfoncez le clou davantage en poursuivant " Dans tous les cas, lorsqu’un peuple est en péril, comme c’est le cas actuellement au Burkina Faso, le plus grand tort revient toujours au berger qui conduit le troupeau."

    Pour ma part, la situation actuelle est la résultante de toutes les politiques menées depuis notre indépendance. Et quant vous dites que "Leur condescendance est suspecte et surtout malsaine en ces dates anniversaires de nos luttes", vous omettez qui a organisé, financé et dirigé toutes ces multiples luttes dont le seul tort du peuple est de pleurer ses morts sans avoir tiré aucun bénéfices de ces (lisez ces et non ses) luttes.

    Je suis stupéfait quand des gens disent qu’ils ont mené des combats (activement : penser, organiser et réaliser) et qu’au total, aujourd’hui, vous n’avez pas accès à un système de santé, d’éducation, de formation, etc., viable, aucun pouvoir économique face à des richesses immenses d’un petit nombre et j’en passe. Qu’aucune loi ne vous protège efficacement contre les détournements criminels, jamais interrompus quel que soit le régime ?

    Essayer d’avoir une loi qui rendre imprescriptibles tous les détournements de biens publics et on saura que votre lutte a abouti. Sinon, vous serez toujours le jouet de malins politiciens.

    • Le 22 octobre 2017 à 17:39, par Kouda En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

      Merci rabo,
      Je suis rassuré quand je lis votre analyse car vous me convainquez qu’il y a encore des personnes au Burkina qui sont capables d’appréhender les vrais enjeux, ceux qui sont le fondement de notre vie collective.
      Si vous observez bien, beaucoup de personnes (politiciens, "intellectuels", OSC, associations...) ne sont motivées que par leurs gains personnels et avantages immédiats et ceux de leurs proches plutôt que le bien-être collectif.
      Que valent tous nos efforts, tous nos engagements, toutes nos luttes si nous sommes incapables de nous entendre sur un minimum commun que tous poursuivrons, indépendamment de notre couleur politique ?
      Je veux parler d’accès à un système et des soins de santé de qualité à coût abordable, accès à un système éducatif et de formation performant pour nos enfants, accès à des infrastructures physiques, sociales... de qualité, accès à un logement décent, accès à un emploi décent (je ne parle pas forcément de la fonction publique mais de tout emploi créateur de valeur pour la société), accès à la justice y compris la justice sociale et économique.
      Dans quel monde vivons nous si nous sommes insensibles à la détresse humaine, matérielle et financière des personnes âgées qui souffrent atrocement dans leur chair ?
      Quel monde voulons nous bâtir si nous sommes insensibles à la détresse des personnes "faibles", quelque que soit la cause de cette faiblesse ?
      Que voulons nous bâtir quand nous ne faisons du "bruit" que pour être appelé à nous servir au lieu de servir la collectivité ?
      Comment pouvons nous qualifier une classe dirigeante et associés incapable de discuter et s’entendre sur le minimum commun évoqué plus haut, que tous s’engageront et s’efforceront de poursuivre ?
      Pour finir, je répète que je partage entièrement votre analyse.

  • Le 22 octobre 2017 à 10:35, par Bougoumbarga En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    "Vu sous cet angle, on s’accorderait à dire qu’il y feu dans la demeure". Cependant, lorsque Mr. Guiguemdé fait allusion à "l’irréalisabilité du PNDES parce selon lui fort ambitieux et inimaginable, même sur deux mandats", il perd de vue la Situation désastreuse que le Parti gagnant est venu trouvé ; situation que Blaise et son Equipe ont créée en partant, même si "les Occupants du jour en ont fait parties) . Je conviendrai avec lui et bon nombre d’Economistes le confirmeront, si d’aventure RMCK et le MPP réussissaient à relever leur challenge (relancer l’Economie Nationale par le PNDES), ils s’en iront un jour en laissant de sérieuses Ardoises comme l’ont fait Maurice Yaméogo avec son RDA, Sangoulé et Saye Zerbo etc. Nos enfants, pendant 50 ans et plus auront la lourde charge de rembourser les Dettes qui seront contractées. Cela, personne n’y pourra absolument rien ; l’International ne pouvant, gratuitement du reste, nous faire dons de ces 18 000 milliards FCFA à nous annoncés pour nous refaire une Santé Economique. Ne nous leurrons pas car cela n’arrivera jamais. C’est dire qu’avec cette idée d’Elections anticipées ainsi avancées et recommandées, celui-là qui aura l’avantage de remplacer l’occupant actuelle, même en renonçant au PNDES n’aura d’autres solutions que la Voie des Endettements. A moins qu’il ne soit la planche à billets pour librement imprimer ce qu’il nous faut pour cela. Donc Mr. Guiguemdé, sans toutefois décrier votre analyse, je vous inviterais à plus de réalisme dans vos dires et, de dissocier les problèmes "Technico-financiers" des problèmes "Politico-politiciens". Leur mariage ne peut que diluer le bien-fondé de votre analyse et vous amènera "hors sujet". Il est dit que c’est celui qui est assis qui sait comment lutter. Le CDP, pour ses réclamations "A volo" pour dire qu’ils sont les meilleurs n’ont pas fait mieux. Bien au contraire. Ils nous ont dans la merde que nous vivons aujourd’hui. Ils en sont de ce faite, partis les poches personnels et privées bien remplis. Qu’on ne s’y trompe pas. Au lieu de passer par les raccourcis que sont les Intellos tels Mr. Guiguemdé pour exiger l’écourtement du Pouvoir actuellement afin d’y revenir, ils (CDP-nouvelle version et ses membres) auront intérêt à prendre leur "Mal" en patience pour attendre leur tour. Et là aussi, il leur faudra présenter "Patte blanche" qu’ils ont assez médité les conneries par eux faites 27 années durant, qu’ils en ont tiré les leçons s’y rapportant, qu’ils se sont amendés pour recueillir la "Confiance par eux perdue au devant du peuple". Autrement, ce sera "Peine perdue"

  • Le 22 octobre 2017 à 19:19, par Moi-meme En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    N’importe quoi. Ma grande joie est que Blaise soit parti. Point bar. Tu es un nostalgique de Blaise

  • Le 23 octobre 2017 à 06:31, par le citoyen libre En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Quelle alerte ! méditons et commentons sur ces propos. Prenons ce qui est pertinent et rejetons ce qui est abusif.
    merci pour la réflexion.

  • Le 23 octobre 2017 à 07:45, par Mariamatou En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Hé Burkina Faso... Tout le monde est devenu expert en politique. Élection anticipée... et puis quoi encore. Tchrrr... Vous pensez que nous sommes des moutons... Si vous aimez le pays comme vous le dite, aidez a construire au lieu de voir le diable partout. Ceux qui continuent de tirer les ficelles dans l’ombre ils sont connus et ça ne passera pas.

  • Le 23 octobre 2017 à 12:14, par Bili Bili En réponse à : Burkina Faso : Une entrée dans l’antichambre du chaos nécessitant des élections anticipées

    Toi tu es un comedien. Vas chercher du travail car Papa Blaise ne sera plus jamais aux affaires.

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