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17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté : Le message du ministre en charge du développement, Mme Rosine Coulibaly

Publié le mardi 17 octobre 2017 à 16h05min

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17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté : Le message du ministre en charge du développement, Mme Rosine Coulibaly

Le 17 octobre 2017 marque le 25 ème anniversaire de la commémoration de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, instituée par la résolution 47/196 du 22 décembre 1992 des Nations Unies.

Cette année la communauté internationale nous invite à réfléchir sur le thème : « Répondre à l’appel du 17 octobre pour mettre fin à la pauvreté : un chemin vers des sociétés pacifiques et inclusives ».

Ce thème nous rappelle l’importance d’aider chaque citoyen à recouvrer sa dignité, de promouvoir la solidarité pour favoriser le vivre ensemble et d’offrir des passerelles pour une meilleure insertion de chaque composante de la société, surtout les personnes les plus défavorisées.
L’élimination de la pauvreté constitue l’un des défis majeurs de l’Agenda porté par les Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030 tout comme elle l’était pour les OMD. Le premier ODD : "Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde" est d’ailleurs dédié à cette problématique.

Au Burkina Faso, plus de quatre personnes sur dix vivent toujours en dessous du seuil de pauvreté. Cette pauvreté reste caractérisée par de fortes disparités inter et intra régionales.

Fort de ce constat, et en application de l’engagement de Son Excellence Monsieur le Président du Faso à lutter contre la pauvreté et réduire les disparités inter et intra régionales, le Gouvernement a adopté le Plan national de développement économique et social (PNDES) dont la mise en œuvre permettra la baisse de l’incidence de la pauvreté pour qu’elle soit inférieure à 35% à l’horizon 2020.

A cet effet un certain nombre de résultats clés seront atteints comme par exemple :

- un doublement de la part de la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière dans le PIB et une hausse de la part du secteur secondaire dans le PIB de 20,1% à 22,4% ;
- la réalisation d’un taux de croissance économique annuel moyen de 7,7% ;
- la création d’au moins 50 000 emplois décents par an ;
-la réalisation de la vision zéro corvée d’eau ;
- etc…..

Par ailleurs, le Programme d’Appui au Développement des Economies Locales (PADEL), lancé en novembre 2016 à Dori par Son Excellence Monsieur le Président du Faso, se positionne comme un des programmes majeurs de la lutte contre les inégalités et l’exclusion induisant l’amélioration du bien-être social.

La mise en œuvre du PADEL, qui couvrira toutes les treize régions du Burkina Faso sur la période 2017-2020, permettra de bâtir des économies locales dynamiques, prospères et inclusives au Burkina Faso.
Je réitère la gratitude du gouvernement à l’endroit des partenaires dont l’action participe considérablement à la promotion d’un développement humain durable.
Je rends également hommage à tous ces acteurs, des anonymes aux plus connus, qui œuvrent à travers de nombreuses interventions, à offrir de meilleures conditions de vie aux personnes démunies.

Cette Journée internationale de l’élimination de la pauvreté est pour tous, l’occasion de réaffirmer notre détermination à combattre et éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes.

Nos rêves ne pourront changer la face du monde que, si et seulement si, ils sont accompagnés d’actions.

Pour une élimination de la pauvreté, engageons-nous !

Hadizatou Rosine COULIBALY/SORI
Officier de l’Ordre National

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Vos commentaires

  • Le 17 octobre 2017 à 17:55, par Sidpasata-Veritas En réponse à : 17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté : Le message du ministre en charge du développement, Mme Rosine Coulibaly

    Parfois, quand on réfléchit un peu au baratin politique on se rend compte qu’on nous fait avaler de drôles de couleuvre. Voyez vous-même :
    - Qu’est-ce qu’un ministre chargé du développement ? Développement de quoi ? Si c’est du développement économique ou social, les autres ministres de l’agriculture, des finances, de la santé, des ressources animales, de l’urbanisme et autres sont chargés alors de quel développement ? À quoi sert ce ministère dit du développement ?

    - Dans l’article, il est question d’éliminer la pauvreté. Que veut-on éliminer ? La pauvreté ? Qu’est-ce que c’est que la pauvreté ? La maladie, la faim, l’absence ou le manque de moyens financiers, matériels ou humains, la corruption et la mal gouvernance, l’exploitation des paysans coton cultures et autres ouvriers agricoles ou d’usines ? C’est quoi la pauvreté qu’on veut éliminer à coup de conférences ?
    Que de belles couleuvres à avaler ! Et souvent, nous nous prêtons aux jeux des falsificateurs nationaux et internationaux !

    • Le 18 octobre 2017 à 13:06, par Kôrô Yamyélé En réponse à : 17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté : Le message du ministre en charge du développement, Mme Rosine Coulibaly

      - Voilà ! Toi au moins tu as compris la réalité des faits ! En effet, mais on ne combat pas ni n’éradique pas la pauvreté avec du brouhaha et des discours ! D’ailleurs le terme ’’Pauvre’’ est une insulte. Quel est le paramètre pour dire que quelqu’un est pauvre ? Même si je n’ai qu’un seul repas par jour mais si je suis heureux dans ma tête, je ne considère pas comme pas pauvre. Ensuite en traitant quelqu’un de pauvre, on l’insulte en réalité. La preuve : essayons chacun de traduire le mot ’’Pauvre’’ dans n’importqe quelle langue du Burkina et on se rendra vite compte que Kôrô Yamyélé que je suis a bien analysé ce terme. En dioula c’est ’’Fantan’’, en mooré c’est ’’Talka’’, etc. C’est comme une injure !

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 17 octobre 2017 à 18:00, par Manifeste cp1 En réponse à : 17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté : Le message du ministre en charge du développement, Mme Rosine Coulibaly

    L’homme noir avec son Hypocrisie , pour éliminer peu être cette pauvreté
    Il faudra supprimé le poste de représentants du chef de l’état qui est en
    Mission 22jours sur 30 j.
    Que le président accepté de faire déplacement à l’extérieur comme un
    Président d’un pays pauvre PPTE. Réduire le nombre des agents pour
    Pour évite coûte de des frais de mission.accepté de dormir dans des
    Hôtel moindre coût. Il faudra seulement accepté qu’on est pauvre et que dans
    Région Ouagadougou qu’on toujours des écoles en paillote.
    Et que nos ministres accepté de roule en Peugeot 308 les secrétaires généraux
    En 206 les directeurs des départements unc simple indemnité de 45000f
    Les chef des services 20000f . Ou bien pays des motos pour chaque directeurs pour
    Les départements dans la de pour directeurs et autres.

    Pas de développement sans sacrifié et défi quiconque démontre le contraire !
    On ne peut pas éliminer la pauvreté en circulent dans des VX et des (avions parterre)
    Véhicule TRÈS très luxueuse. Et vivre dans château à des centaines de millions.
    Nous fonctionnaires nous pour se sacrifié pour le développement de notre nation !
    Ais a condition que nos dirigeants nous respect
    Jours et nui ! Qui ne connais pas qui ???
    Nos fonctionnaires des régions et les provinces et départements en transports
    En commun .
    Et nous allons voir que en 2020 nos candidates se déplaceront en transports en commun
    Entre les différents villages pour compagnes.

  • Le 17 octobre 2017 à 20:40, par YAABA En réponse à : 17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté : Le message du ministre en charge du développement, Mme Rosine Coulibaly

    Marché financier de l’UMOA : Le Burkina à la recherche de 30 000 millions de FCFA

    Le pays des Hommes intègres se retourne une fois de plus vers le marché financier régional pour mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat du Burkina.

    D’un montant de 30 000 millions de FCFA, l’offre d’adjudication se caractérise ainsi qu’il suit : d’une durée de six mois, le taux d’intérêt de l’offre est multiple avec une valeur nominale unitaire d’un million de FCFA. La date de valeur de l’offre est prévue pour le mercredi 18 Octobre 2017 et celle de l’échéance le mercredi 17 avril 2018.

    A noter que l’Agence UMOA Titres assure l’organisation matérielle de l’émission, en coordination avec la Bceao.
    Du reste, le Burkina Faso, prévoit quatre autres émissions de Titres publics pour ce dernier semestre de 2017.

    Balguissa Sawadogo
    Ecodufaso.com/Ecodafrik.com

  • Le 18 octobre 2017 à 12:52, par TOME de Boromo En réponse à : 17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté : Le message du ministre en charge du développement, Mme Rosine Coulibaly

    En réalité l’une des causes de notre pauvreté est la mentalité de nos intellectuels qui ne réfléchissent plus pour construire mais pour détourner et piller les ressources du peuple pour s’enrichir. Voyez-vous il y a un texte pris sous la transition pour diminuer les dépenses de l’Etat en ce qui concerne les prises en charges des participants lors des ateliers et séminaires. Ce texte supprimait la prise en charge des résidents à un atelier... Mais que voyons-nous aujourd’hui ? Toutes les directions centrales à Ouaga se vident pour tenir leurs rencontres principalement à Koudougou, Ziniaré, Kaya ou Bobo. Koudougou manque permanemment de chambres d’hôtel. Les intellectuels ont contourné l’idée du texte. Et maintenant l’Etat dépense plus qu’avant. Les autorités signent les TDR et autorisent ces rencontres.
    Bref ! nous avons une mauvaise gestion du dénier public. Je me demande si le burkinabè mérite-t-il encore l’appellation "Homme intègre" ?

  • Le 18 octobre 2017 à 12:54, par TOME de Boromo En réponse à : 17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté : Le message du ministre en charge du développement, Mme Rosine Coulibaly

    En réalité l’une des causes de notre pauvreté est la mentalité de nos intellectuels qui ne réfléchissent plus pour construire mais pour détourner et piller les ressources du peuple pour s’enrichir. Voyez-vous il y a un texte pris sous la transition pour diminuer les dépenses de l’Etat en ce qui concerne les prises en charges des participants lors des ateliers et séminaires. Ce texte supprimait la prise en charge des résidents à un atelier... Mais que voyons-nous aujourd’hui ? Toutes les directions centrales à Ouaga se vident pour tenir leurs rencontres principalement à Koudougou, Ziniaré, Kaya ou Bobo. Koudougou manque permanemment de chambres d’hôtel. Les intellectuels ont contourné l’idée du texte. Et maintenant l’Etat dépense plus qu’avant. Les autorités signent les TDR et autorisent ces rencontres.
    Bref ! nous avons une mauvaise gestion du dénier public. Je me demande si le burkinabè mérite-t-il encore l’appellation "Homme intègre" ?

  • Le 18 octobre 2017 à 16:26, par Kôrô Yamyélé En réponse à : 17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté : Le message du ministre en charge du développement, Mme Rosine Coulibaly

    - SIDZABDA, sacré estomac d’hyène, il est grandement temps pour toi de fermer ta grande et large gueule, sinon c’est moi qui la fermarai à coups de pieds ! Je me suis auto-donné comme mission de te faire déguerpir du net. Je vais te traquer jusqu’à ce que tu t’en ailles ! Tu l’auras voulu !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 18 octobre 2017 à 17:52, par Soro Abdoulaye En réponse à : 17 octobre, Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté : Le message du ministre en charge du développement, Mme Rosine Coulibaly

    Mme la ministre la discrimination n’est pas bonne. C’est pas parce que c’est vous qui pilotez le FADEL qu’il a droit de citer devant des projets comme les filets sociaux géré par le Ministère de la Femme. Qui du reste est le ministère qui est au coeur de la lutte contre les inégalités sous toutes ses formes. C’est injuste qu’ à ces instants ou nous devons mettre en commun les efforts d’oú qu’ils viennent, vous faites une exclusion aussi injuste. Je vous prie Mme la ministre de reconsidérer vos propos et reconnaître à chacun son mérite.
    Vive le Burkina Faso et à bas le secteurisme des institutions.

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