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Campagne cotonnière 2017-2018 : La SOFITEX ouvre son premier marché-coton dans la région cotonnière de Diébougou

Publié le jeudi 12 octobre 2017 à 19h00min

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Campagne cotonnière 2017-2018 : La SOFITEX ouvre son premier marché-coton dans la région cotonnière de Diébougou

Dans le cadre de son opération « jumelage intégral », la Société Burkinabè des Fibres Textiles (SOFITEX), a procédé à l’ouverture de son premier marché-coton dans la région cotonnière de Diébougou, précisément à Gagnimè, département de Oronkua, le lundi 09 octobre 2017. Aussi, la délégation a saisi cette même occasion, pour rendre visite à des « producteurs exemplaires » de la région, afin de les féliciter pour le travail de qualité qu’ils ont fait et les encourager à des récoltes précoces.

La journée du lundi 09 octobre 2017, a eu lieu le lancement de la campagne de commercialisation du coton par la SOFITEX au grand bonheur de nombreux producteurs de l’or blanc, dans la région cotonnière de Diébougou. Une journée particulière et importante pour les producteurs de coton du Burkina Faso et en particulier ceux de Gagnimè. En effet, le 28 septembre dernier à Houndé, le directeur général de la SOFITEX, monsieur Wilfried Yaméogo, procédait au lancement de la campagne de commercialisation, de collecte et d’égrenage du coton graine 2017-2018. C’est suite à cela qu’une délégation avec à sa tête le conseiller technique du DG de la SOFITEX, Joël Tankoano, s’est rendue à Gagnimè pour honorer les braves cotonculteurs du Sud-ouest. Aussi, les autorités de la commune de Oronkua ont fait le déplacement de Gagnimè pour marquer cet évènement de leurs empreintes aux cotés des responsables de la SOFITEX.

La cérémonie de lancement de la campagne de commercialisation dans cette zone cotonnière a été ponctuée par des discours et de nombreuses activités, notamment par une danse traditionnelle, un défilé par les femmes de la région et une course cycliste au profit des jeunes.

A en croire monsieur Tankoano, le choix de Oronkua pour abriter cette cérémonie de lancement de la campagne de commercialisation du coton graine dans la zone cotonnière de Diébougou n’est pas fortuit. En effet, Oronkua est le département le plus gros producteur du coton de la région du Sud-Ouest en 2016-2017. Ainsi, 23% du coton précoce du Sud-Ouest (octobre-décembre 2016) venait de Oronkua soit 2730 tonnes, donc près de 60% de sa production. En outre, cette année, la région cotonnière envisage récolter environ 45 000 tonnes de coton graine.

Par ailleurs, le choix du « jumelage intégral » pour le lancement de la commercialisation dans la région cotonnière de Diebougou en dit long sur l’engagement des acteurs à œuvrer à la réduction des couts par une meilleure programmation des marchés en adéquation avec la logistique et le plan de charge des usines de la SOFITEX.

Le « jumelage intégral » consiste ainsi à peser et à convoyer directement dans les caisses, les balles de coton.

« Le premier avantage de cette méthode c’est que, l’évacuation du coton suit en même temps que les pesées. Le deuxième avantage c’est que le poids que vous mettez dans la caisse est connu et il n’y a plus de problème de surdosage, de surcharge, la qualité du coton est préservée et tout le monde y gagne », a indiqué Ibrahim Dayo, chef de région cotonnière de Diébougou.

Selon lui, le bilan à mi-parcours de la zone cotonnière de Diébougou est satisfaisant, « dans la mesure où les objectifs fixés seront atteintes puisque nous espérons avoir 45 000 tonnes pour cette campagne 2017-2018 », a-t-il laissé entendre. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 octobre 2017 à 19:25, par Maadenka En réponse à : Campagne cotonnière 2017-2018 : La SOFITEX ouvre son premier marché-coton dans la région cotonnière de Diébougou

    Après toutes ces performances dans cette culture "de rente" , la meilleure forme de "servitude rendue comme volontaire" (puisque c’est toute l’impression que l’on a), j’ose croire que les greniers de cereales et de toutes les sortes de cultures vivrières seront "ventrus" comme cela se doit afin que les populations ne soient pas l’objet d’assistance alimentaire toute créée, orchestrée savamment avec la complicité de servants locaux qui ont procedé à tout ce cirque.
    Je souhaite que les populations laborieuses de cette region (un des grands greniers de ce pays) ne se fassent plus asservir à ce point.
    CULTIVONS CE QUE NOUS CONSOMMONS ET CONSOMMONS CE QUE PRODUISONS
    tel doit être notre CREDO, la meilleure attitude qui sied pour nous.

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