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Réseau gestion des connaissances au Burkina : Les activités officiellement lancées

Publié le mercredi 22 juin 2005 à 07h45min

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Le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) en collaboration avec la fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) a procédé au lancement officiel des activités du Réseau de gestion des connaissances au Burkina (RGC-B). C’était mardi 21 juin 2005 dans la salle de conférence des Archives nationales à Ouagadougou.

"Dans le contexte de mondialisation, aujourd’hui, l’expertise nationale doit apporter sa contribution à l’édification d’économies prospères pour lutter efficacement contre la pauvreté", tels sont les mots de Mme Odile Bonkoungou, secrétaire générale du gouvernement à l’occasion du lancement officiel des activités du Réseau de gestion des connaissances au Burkina (RGC-B), mardi 21 juin 2005 aux Archives nationales. Elle a ajouté que c’est maintenant un paradigme de dire que le renforcement des capacités institutionnelles et humaines est véritablement le maillon manquant du développement économique et social de nos pays.

En effet, pour la secrétaire générale du gouvernement, "le renforcement des capacités individuelles et institutionnelles des secteurs publics et privés participe à la gestion efficiente et à l’utilisation des compétences techniques et scientifiques nationales en faveur d’un développement socio-économique durable".

Un pont entre la recherche et les acteurs du développement

Le secrétaire exécutif de l’ACBF, le Dr Soumana Sako a relevé qu’en Afrique il y a une prise de conscience grandissante que l’impulsion du développement n’est uniquement induite que par des déterminants tels que l’accumulation du capital technologique ou les dépenses d’infrastructure publiques, mais surtout par l’accumulation des connaissances. Pour lui, de nombreuses conférences et ateliers ont mis l’accent sur l’importance des savoirs comme facteurs clés d’impulsion du développement.

Il a noté un déficit de communication entre le milieu universitaire et de la recherche, les décideurs politiques et autres acteurs du développement. D’où, "la nécessite de créer des réseaux de gestion des connaissances qui établirait le pont entre la recherche et les acteurs du développement socioéconomique dans l’optique d’une meilleure gestion du devenir de l’Afrique".

La mise en place de structures tel le réseau de gestion des connaissances au Burkina s’inscrit selon le Dr Sako, dans un programme cohérent dont l’ambition est de faciliter au niveau de l’ACBF et des pays africains, le partage des connaissances pour une bonne gouvernance, une croissance soutenue et une réduction de la pauvreté.

Bachirou NANA (nbachir1@yahoo.fr)
Sidwaya

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