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Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

Publié le mardi 19 septembre 2017 à 23h00min

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Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

Un rapport « mensonger », c’est ainsi que l’Institut polytechnique privé Shalom (IPS), qualifie les conclusions du rapport de suivi-contrôle des institutions privées d’enseignement supérieur (IPES). Classé dans la catégorie des établissements ayant refusé de recevoir l’équipe d’inspection de la Direction générale de l’enseignement supérieur (DGEsup), les premiers responsables de l’institut parlent plutôt, d’une enquête qui n’a pas été conduite selon les règles administratives. Ce mardi 19 septembre 2017, l’administration de l’IPS a organisé une conférence de presse, afin de lever le voile sur les conclusions d’une enquête, qui « discrédite » les IPES.

Ce tout premier rapport sur le suivi-contrôle des IPES, à en croire le Directeur général de l’institut polytechnique privé Shalom, Martin Kiendrébéogo, risque de ternir l’image et la réputation de certaines institutions, dont l’IPS. « Nous avons été approchés par un certain nombre de parents d’élèves, qui se demandent à la limite, s’ils ne vont pas désinscrire leurs enfants de l’IPS. Comparativement à l’année dernière, nos inscriptions ont nettement chuté » a-t-il affirmé.

Pourtant, monsieur Kiendrébéogo soutient : « L’IPS n’a pas refusé de collaborer avec l’équipe chargée du suivi-contrôle ». Puis de poursuivre : « Etant donné que l’IPS n’était pas du tout informé d’une telle activité par le ministère et face à l’impossibilité de l’équipe de fournir ses documents d’authentification et d’identification, il leur a été suggéré de passer au secrétariat prendre audience (…). Curieusement, les enquêteurs ont quitté l’IPS sans rien entreprendre dans le sens de la suggestion ».

Selon Martin Kiendrébéogo, l’enquête des établissements privés n’a pas été effectuée selon les règles de l’art. Ainsi, il soutient que les dispositions du cahier des charges précisent que l’évaluation des établissements doit être faite, selon un arrêté du ministère en charge de l’enseignement supérieur, qui définit les modalités de ladite évaluation. « L’arrêté n’a pas été pris, les institutions n’ont pas été informées » a-t-il dit. Et d’ajouter : « Il y a des règles administratives pour l’audit dans ce pays (…). Nous trouvons inadmissible qu’on fasse un rapport sur une structure sans l’avoir entendue. Nous ne remettrons pas en cause le bien-fondé de l’enquête, mais nous pensons simplement que l’équipe d’enquêteurs a bâclé son travail ».

C’est dans ce sens, selon le directeur de l’institut Shalom, que la DGEsup a par la suite, « convié les établissements qui n’ont pas été évalués ou mal évalués, à fournir des documents pour que l’évaluation puisse être reprise » a-t-il signifié, déplorant le fait que : « C’est après avoir publié un rapport mensonger qu’on revient dire, si vous estimez que vous n’avez pas été bien classé, vous pouvez envoyer des documents pour qu’on vous reclasse. Ça veut dire que le travail a été très mal fait ».

Ce n’est pas le rôle du ministère…..

« Ce qui nous conduit à rejeter ce rapport, c’est qu’à la date d’aujourd’hui, le ministère n’est même pas capable de nous dire, quels sont les établissements pour lesquels, il a donné une autorisation, selon les filières pour lesquelles, cet établissement a fait la demande » a signifié Dr Issa Kobyagda, membre du conseil scientifique de l’IPS.
De son avis, l’actualisation de la base des établissements était l’une des premières conditions de cette enquête.

Aussi, si l’Etat a dévolu la fonction de l’assurance qualité au Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), Issa Kobyagda estime qu’il ne revenait pas au ministère de se prononcer sur la qualité des institutions. ’’ Il ne s’agit pas pour l’Etat de dire, tel établissement est le meilleur, ce que l’Etat pouvait dire au sujet de ce rapport, c’est la conformité ou non de l’établissement par rapport aux dispositions du cahier des charges ».

Etablissement formellement reconnu par le ministère en charge de l’enseignement supérieur, l’IPS a une crédibilité qui réside dans la qualité de son corps professoral et son réseau de partenaires, selon le Directeur général. L’institution enregistre à ce jour, 90 enseignants, dont 10 enseignants de rang magistral, 72 de rang B (maitres-assistants, assistants) et 8 professionnels. Martin Kiendrébéogo a par ailleurs annoncé que la DGEsup a pris l’engagement de publier un rapport complémentaire dans les meilleurs délais, en vue d’améliorer son rapport et permettre aux établissements qui le souhaitent, de fournir les documents nécessaires pour leur réévaluation.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 septembre 2017 à 23:51, par et alors ? En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    C’est plutôt vous qui êtes fautifs sinon pourquoi les autres ont été évalués et non vous ? C’est par manque de confiance que vous avez tourné l’équipe d’enquête en rond. Vous n’avez juste qu’à comparer ceux qui ont été évalués par rapport à ceux qui ne l’ont pas été. Si donc vos effectifs ont chuté, c’est normal.
    Vous dites que vous trouvez " inadmissible qu’on fasse un rapport sur une structure sans l’avoir entendue", sachez que nul ne peut prévaloir de sa propre turpitude. C’est vous qui avez refusé de vous faire évaluer, donc tant pis pour vous.
    Quant à l’accréditation du CAMES comme prétexte pour la qualité de votre établissement, sachez que la quête de la qualité est permanente. Ce n’est pas parce que vous avez monté un bon dossier cette année (en passant par les procédures douteuses que tout le monde connaît) que vous présumez que la qualité de votre enseignement est toujours bon. Le dossier du CAMES se monte une seule fois, mais l’enseignement est perpétuel ; alors, vous ne pouvez pas nous duper.
    Prochainement quand un auditeur ou enquêteur anonyme viendra chez vous, vous réfléchirez par deux fois avant de le renvoyer se balader. A bon entendeur.........!

    • Le 20 septembre 2017 à 08:51, par Le Roi En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

      RAS , Vous avez tous dit . Il a fallu que les effectifs périclitent pour qu’ils sortent du bois aux fins de limiter l’hémorragie . CQFD ( Ce qu’il fallait démontrer ) .

    • Le 20 septembre 2017 à 13:34, par g.zombre En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

      je te soutiens a 100%. Sachez que ce directeur, directeur adjoint d’une ecole doctorale de l’UO 1, fait partie de ces enseignants qui enseignent partout, négligeant leurs etudiants de l’UO 1.Il fait partie de ces enseignants responsables du chevauchement des annes academiques

    • Le 20 septembre 2017 à 16:55, par Un citoyen En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

      Tout à fait d’accord avec vous que la quête de la qualité dans l’enseignement est permanente mais je me questionne aussi sur 2 points :
      1) Est-ce que l’équipe d’inspection de la Direction générale de l’enseignement supérieur (DGEsup) a communiqué clairement avec les IPS bien avant et expliquer sa démarche en matière de suivi-contrôle de la qualité des IPS (caractère inopiné de leur contrôle ou autre ? par exemple lorsque les inspecteurs de contrôle font leur mission les gestionnaires/agents financiers/caissiers ne sont pas au courant, c’est la règle du jeu et tout le monde est au courant et coopère) ? si la réponse est NON alors la DGEsup doit revoir sa copie et ne pas léser les IPS qui n’ont pas été évalués
      2) Est-ce que tous les IPS ont été soumis aux mêmes conditions d’évaluation ? Si la réponse est OUI alors L’institut polytechnique Shalom devrait être plus flexible, coopératif, éviter la bureaucratie et répondre promptement aux questions de l’équipe de DGEsup ; car les autres IPS l’ont fait pourquoi pas EUX ?
      3) Au demeurant, chacun des parties doit tirer des leçons de cette situation pour s’améliorer dans le futur car la nation toute entière qui gagnerait.

      • Le 20 septembre 2017 à 19:07, par Crash En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

        Voilà au moins quelqu’un qui cherche à comprendre avant d’agir. Je peux vous rassurer que les IPES n’ont pas prévenus les instituts de leur démarche et là n’est même pas le problème. Les agents qui sont venus dans nos locaux, sont venus trouver que le DG était en déplacement donc celui qu’ils ont rencontré n’avait pas l’autorisation de divulguer des informations sur l’institut sans se rassurer vraiment de qui il avait à faire, vu que ces agents n’avaient aucun papier ni badge, ni quoi que se soit qui atteste leur appartenance au ministère. vous comprenez ? Imaginez un policier sans tenue vienne vous arrêter ou vous auditionner , alors qu’il n’a même pas de pièce ou badge ou encore un mandat d’arrêt. Nous les avons demandé de passer au secrétariat prendre un rdv pour rencontrer le DG si toute fois ils sont vraiment du ministère, chose qu’ils n’ont pas voulu entendre. Ils sont passé plusieurs fois dans certaines écoles, mais à l’IPS non !

    • Le 20 septembre 2017 à 18:49, par Crash En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

      Je crois sincèrement que tu ne sais pas ce que tu dit ! L’IPS n’a pas fait tourner l’équipe d’enquête en rond. Tu crois que n’importe quelle personne d’une structure peut se permettre de donner des informations sur la structure à qui il veut et comme il veut ? Ces agents se sont présentés dans nos locaux, sans aucun papier qui atteste qu’ils sont vraiment du ministère ! pas de mandat, ni badge qui prouve vraiment leur appartenance au ministère. Deuxièmement, le DG était en déplacement et nous avons demandé aux soit disant agents de prendre un RDV avec la secrétaire pour pouvoir rencontrer la personne ou les personnes habilitées à donner des informations sur l’institut, chose qu’ils n’ont pas voulu entendre. On ne les demande pas de nous aviser avant de venir ! non, pas du tout ! Comme le DG était absent, la personne rencontrée voulait se rassurer qu’il n’avait pas affaire à des escrocs ou des pirates.

  • Le 20 septembre 2017 à 00:02, par Beloum Adrien En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    Pourquoi seulement inspecter les établissements privés et pas les établissements publics de l’état ? J’estime que le ministère est entrain de brimer de bonnes initiatives privées au profit du laxisme dans ces établissements publics où tous les privilèges sont permis d’office : diplômes reconnus, autorisation de faire le test d’intégration de la fonction publique etc....
    Prenons le cas du Centre Agricole Polyvalent (CAP) de Matourkou qui forme des Agents Techniques d’Agricuture (ATA) et des Techniciens Supérieurs d’Agriculture (TSA), tous les étudiants ayant obtenus ces diplômes au CAP de Matourkou ont des diplômes d’office reconnus par le ministère et sont d’office autorisés à prendre part au test d’intégration de la fonction publique ; par contre les étudiants des établissements privés avec leurs diplômes d’ATA et TSA obtenus dans leurs établissements ne sont pas autorisés à faire le même test d’intégration de la fonction publique ; ils sont contraints d’abord au BEP ou au BTS d’état qui sont des examens organisés sur le plan national, avant de prétendre à ce test d’intégration ; pire les étudiants du CAP de Matourkou sont exemptés de ces examens nationaux. Pourquoi cette injustice ? Sont ils plus burkinabé que les autres ? J’estime que :

    1- Les étudiants de Matourkou doivent subir les mêmes épreuves nationales pour l’obtention des diplômes du BEP et du BTS d’état comme les autres étudiants des établissements privés du Burkina.

    2 - Tout étudiant du privé ayant obtenu un diplôme d’Agent Technique d’Agriculture (ATA) ou de Technicien Supérieur d’Agriculture (TSA) doit être autorisé à prendre part au test d’intégration de la fonction publique ; car nous estimons que le test sera le meilleur moyen d’évaluation, nous éviterons ainsi de frustrer ces jeunes plein d’ambition et permettra à l’état de faire une sélection plus rigoureuse de ces techniciens d’agriculture.

    • Le 20 septembre 2017 à 10:21, par Tolerance En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

      Mon chère je pense que mener une discutions inutile juste vous rappelle que quant on dit BTS d’État ou BEP se sont des diplômes organiser par un etat et reconnu mais les examens organises par nos différents établissement privé Dieu seul sait dans quelle conditions sa été organise je prends un exemple quelqu’un qui va faire une formation de 6 mois dans un centre de formation pour obtenir un soit disant CAP en comptabilité comment voulez vous que cette personne puisse être autoriser a compétir avec celui qui a fait 3 ou 4 ans pour avoir le même diplôme. juste vous dire qu’on est pas contre X ou Y mais pour ma part rappeler aux fondateurs de ces différents établissement a plus d’ardeur dans la distribution du savoir.Quand ils disent ne pas être informer de la venu des contrôleurs, soyons sérieux là dans quel Etats somme nous a ma connaissance dans une structure pour le contrôle on surprend pour voire si réellement les procédures édictées sont respecter mais quant on informe sa ce n’est plus du contrôle mais de visite et dans ce cas précis l’État joue le rôle de contrôleur et les IPES les entités. Donc de grâce les IPES soyer près a tout moment car vous savez quel jour l’auditeur aux verres correcteur vous surprendra Merci !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Le 20 septembre 2017 à 14:59, par Lexys En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

      Si vous n’avez pas été partie prenante à l’organisation d’un diplôme, il peut tout de même vous être difficile de certifier la qualité de ce diplôme. L’Etat ne participant pas à l’organisation de certains diplômes dans le privé comment peut-il être certain que ces diplômes sont organisés dans les conditions minimales autorisées pour être reconnus. Est-ce que l’Etat refuse de reconnaitre les diplômes de CEPE, BEPC, BAC des établissements d’enseignement privés ? Non ; simplement parce qu’ils se sont soumis aux mêmes épreuves et dans les mêmes conditions que ceux des établissements publics.
      Les établissements publics sont régis par des dispositions conçues par l’Etat (la puissance publique) qui a le pouvoir de la reconnaissance des diplômes susceptibles d’être autorisés dans son système (administration publique). Tant que les établissements privés ne vont pas entièrement se soumettre à ces dispositions publiques dans la délivrance de leurs diplômes, l’Etat serait en droit de ne pas reconnaitre de facto leurs diplômes même si la qualité de leur enseignement n’est pas cause. Et ce n’est pas une histoire d’être plus Burkinabé qu’un autre mais une question de principe et de bon sens.

  • Le 20 septembre 2017 à 08:40, par joel En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    Vous pouvez contester mais nous, nous croyons en ce rapport. C’est du travail bien fait et qui a permis d’epingler les médiocres.

  • Le 20 septembre 2017 à 08:42, par SID PAWALEMDE En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    M. Kobyagda, votre établissement n’a pas été évalué mais vous avez simplement refusé de recevoir l’équipe et dans le rapport c’est ce qui est mentionné. Vous mettez en cause la capacité juridique de cette équipe à vous poser des questions. Alors qu’un simple parent d’étudiant devrait pouvoir vous poser les mêmes questions avant d’inscrire son enfant à l’IPS.
    Mais comme vous avez des doutes sur vous même, vous dites à l’équipe de prendre un rendez-vous au secrétariat. Continuer à dire aux parents de prendre rendez-vous au secrétariat !!!!! Sinon votre faux débat du CAMES est très mal placé. Pour un intellectuel de votre rang, venir poser ce problème du CAMES, c’est grave. Ou bien vous déposez un dossier de reconnaissance au CAMES à chaque semestre ??? Si l’équipe de la DGEsup revient sur ce rapport pour un arrangement quelconque, personne ne va la prendre au sérieux. M. Kobyagda et tous ceux qui par la suite viendraient à se plaindre des résultats de ce rapport n’ont qu’à travailler à se hisser en tête lors de la prochaine évaluation. Sinon, on ne revient plus sur ces résultats. M. Kobyagda, pourquoi, l’IPS n’a pas été classé ailleurs que "REFUS DE RECEPTION DE L’EQUIPE D’INSPECTION" ???? Foutez nous la paix oui !!!!! Vous pensez que ceux qui vous ont inscrit à ce niveau ne savent pas faire la différence entre leur main droite et leur main gauche ????

  • Le 20 septembre 2017 à 08:50, par LaViecontinue En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    Je conseille vivement aux parents d’élève de cet établissement de ré-orienter leurs enfants. En général, les structures qui sont allergiques aux différents corps de contrôle ont souvent beaucoup à se reprocher.

  • Le 20 septembre 2017 à 10:14, par sidzabda En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    Donnez leur à manger et vous serrez bien classé ! Vous même vous savez que ça se passe comme ça au pays des hommes intègres.

    • Le 20 septembre 2017 à 12:23, par Annie En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

      hélas, vous avez raison.
      Les diplômes d’Etat ne sont pas forcément des diplômes fiables, désolée. Comment se déroulent les examens d’état (CEP, BEPC, BAC, BTS, etc. ) ? La réalité va vous écoeurer, croyez-moi.
      Je pense que le ministère a manqué de "pédagogie" dans sa façon de faire. Sinon, ce travail est une très bonne chose qui aurait porté des fruits objectifs s’il avait été correctement réalisé.
      Une université peut chercher à se faire un label de qualité ; Des grandes écoles de renom qui existent délivrent bel et bien leurs "diplômes maison" qui n’ont rien à envier aux diplômes étatiques, car ces écoles privées là se sont construites en banissant la médiocrité et en cultivant l’excellence.
      Si des établissements sont ouverts, QUI a délivré les autorisations de fonctionnement ? Y a t il eu du sérieux dans la délivrance des autorisations ? et pourquoi ces établissements ont fonctionné sans être "dérangés" ?
      Le ministère doit "ACCOMPAGNER" les promoteurs privés qui, il faut le reconnaître, apportent leur pierre. Désolée, mais certaines "énormités" (des établissement à peine nés classés parmi les meilleurs) laissent croire qu’il y a eu plus un souci de dénigrement de certains établissements qu’autre chose.

  • Le 20 septembre 2017 à 11:20, par vérité En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    En vérité les IPES sont plus préoccupés par le commercial que le savoir des étudiants. on a des camarades qui devait reprendre la classe mais qui sont allés s’inscrire dans ces soit disant IPES qui se proclament de bonne qualité et mal classé. comment est-possible si vous visez l’excellence ? ce classement reflète très bien la réalité. Mr le DG de shalom, prochainement veuillez à accorder de l’importance aux équipes du ministère, et ne vous cachez pas derrière quelques reconnaissance de diplômes de CAMES pour insinué que votre enseignement est de qualité.on sait comment cela se passe.

  • Le 20 septembre 2017 à 11:45, par ngaw En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    Mr Beloum, il n y a pas d’équité sur cette terre. En effet si on voulait préserver l’égalité de chance entre tous les enfant du burkina, on allait meme pas organisé de concours sur mesures nouvelles. on allait recruté tout le monde par concours direct. avec votre BAC ou BEPC vous pouvez faire le direct.

  • Le 20 septembre 2017 à 13:11, par Zemosse En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    Le label cames est de nos jour bancal. Il faut egalement évaluer les universités publiques car les critères pour passer MA, MC, Prof titulaire sont dépassés. Que dites vous d’un professeur titulaire qui passe son temps à faire des dizaines de publications scientifiques pour sa promotion et qui n’à rédigé aucun document pédagogique au profit des étudiants ? C’est triste a reveler mais c’est la réalité. Je peux vous citer des noms de prétendus grands professeurs titulaires qui, jusqu’à leur retraite n’ont rédigé aucun document pédagogique au profit de leurs etudiants. Presque tous les enseignants candidats au cames n’ ont jamais été suivi lors de leurs cours. Et pourtant cette clause est exigée par le cames qui ne contrôle rien.alors n’allez pas me dire que les enseignants des universités publiques sont dignes de confiance ou sont les meilleurs

  • Le 20 septembre 2017 à 13:27, par Wayarnaba En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    En réalité vous cherchez à justifier votre refus de recevoir les enquêteurs. Malheureusement, vous avez été maladroit. Parce-que tout laisse croire que si les inscriptions ou réinscriptions à cette rentrée n’avaient pas chutées, vous passeriez une éponge sur le rapport du ministère. Mais hélas ! Qu’à cela ne tienne, il vous est difficile de faire la preuve que le rapport vous été préjudiciable du point de vue du taux d’inscription. Là où je tombe des nues, c’est le fait de vouloir dénier à l’Etat le rôle de contrôler la qualité des établissements. C’est bien son rôle chers messieurs sinon l’école risque de déformer au lieu de former.
    Vivement que ce contrôle s’étende aux établissements publics.

  • Le 20 septembre 2017 à 13:34, par Beloum Adrien En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    Mr Ngaw je n’ai jamais parlé d’équité mais d’injustice dans le traitement des étudiants dans le cas spécifique de filière Agriculture, selon qu’ils viennent du CAP de Matourkou ou des instituts privés . Je constate que ceux du CAP de Matourkou sont plus favorisés que ceux de l’IPA (Institut Polytechnique Africain) par exemple qui sont contraints au BEP et BTS d’état avant de prétendre au test d’intégration de la fonction publique, malgré qu’il soit reconnu et bien classé par les équipes d’inspection du ministère ; pourtant les étudiants bénéficient des mêmes contenus enseignés et de l’encadrement des mêmes formateurs que ceux du CAP de Matourkou.

    • Le 21 septembre 2017 à 10:00, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

      - Beloum Adrien, attention ! Ne confond pas vitesse et précipitation !! Je suis fermier de longue date et en la matière le Kôrô Yamyélé que je suis s’y connait parfaitement. Le CAP/Matourkou, c’est du béton avec un back-ground impressionnant. Ton IPA créé hier seulement ne peut pas se comparer au CAP/Matourkou même si quelques-uns de vos enseignants viennent de là-bas ! Pour ton info, sache que :

      1/- Le Cap de Matourkou a été créé en 1963 par décret N°358/PRES/ECNA du 13 Juillet 1963 et a bénéficié du transfert du Centre d’Apprentissage de Saria dès le 1er Octobre de la même année,
      2/- Le CAP de Matourkou occupe un périmètre de 1.437 hectares, répartis entre les bâtiments administratifs, les logements des enseignants, les dortoirs des élèves, les salles de cours, les terrains de jeu, les terres agricoles et les aires de pâturages,
      3/- Le CAP de Matourkou a formé plus de 4.850 personnes tous cycles confondus puis la formation continue de plus de 700 agents de Projets et ONG dont la SOFITEX. La première promotion du cycle des Ingénieurs d’Agriculture est sortie en 2011. Je te dis aussi que tous les agents d’élevage, eaux et forêts faisaient le tonc commun au CAP de Matourkou avant de rejoindre l’ENESA ou l’Ecole de Dinderesso pour se spécialiser chaqun dans son domaine,
      4/- Le CAP de Matourkou a abrité un laboratoire construit et équipé par Israel et il a une grande bibiothèque en étage même,
      5/- Je prends simplement l’exemple du volume horaire des cycles ATAS et TSA pour te montrer le gabarit du CAP de Matourkou : Les cycles couvrent 4 semestres :
      - Semestre 1 : 320 heures de cours, 55 heures de TD, 225 heures de TP soit 600 heures,
      - Semestre 2 : 340 heures de cours, 35 heures de TD, 225 heures de TP soit 600 heures
      - Semestre 3 : 355 heures de cours, 50 heures de TD, 195 heures de TP soit 600 heures,
      - Semestre 4 : Stage pratique de 700 heures (Comme dans la ferme du Kôrô Yamyélé par exemple).

      Je reçois des stagiaires de ce centre régulièrement et donc je connais bien le CAP de Matourkou qui m’invite quelques fois aux soutenances de ses étudiants

      CONCLUSION : Ne compare pas le CAP de Matourkou à ton IPA car il est encore loin d’avoir le gabarit du CAP de Matourkou. Il lui faut encore travailler longtemps

      Par Kôrô Yamyélé

    • Le 21 septembre 2017 à 10:49, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

      - Et puis cher Beloum Adrien, pour ta gouverne voici la liste des Directeurs généraux qui se sont succédés au CAP de Matourkou (Si ma mémoire m’est encore fidèle) :

      1er Mr SERIBA Amadou (il fut Co-Directeur parce que le Directeur était un blanc français dont j’ignore le nom). Très bon ce monsieur que j’ai connu. Un monsieur que la Révolution a ennuyé avec les TPR avant de le foutre la paix car rien ne l’inculpait !
      2ème Mr RAPADEMNABA Raphaël (il fut aussi Co-Directeur parce que le Directeur était un blanc français dont j’ignore le nom). Très galant ce monsieur que j’ai connu ! Il fut formé dans la vieille École d’Ingénieurs en France. Très compétent ! Un monsieur que la Révolution a aussi ennuyé avec les TPR avant de le coller la paix car n’ayant rien de substantiel à lui reprocher,
      3ème Mr OUATTARA Karamotié (il fut également Co-Directeur parce que le Directeur était un blanc français dont j’ignore le nom),
      4ème Mr SINARÉ Félix. Un monsieur très calme et très bon. Il avait fait commander des souliers pour les étudiants du CAP de Matourkou et les étudiants désignaient ces souliers par le sobriquet de ‘’Les Sinare’’ du fait que la couche superficielle de ces souliers se décollaient comme s’ils muaient. Malheureusement il n’a pas duré et est décédé tôt (paix á son âme). Il fumait un peu trop !
      5ème Mr SOUBEIGA Gilbert. Je l’ai connu et c’est un qui faisait du zèle au temps du CNR, et qui voulait se faire remarquer. Il a fait organiser une marche de soutien au CNR et les étudiants ont marché 10 Km pour aller au Haut-Commissariat de Bobo (actuel Gouvernorat) pour remettre une lettre de soutien au CNR. Malheureusement avec son excès de zèle, il a entraîné les étudiants du CAP de Matourkou à se remuer et le CNR l’a relevé. Il fut Directeur Régional de l’Agriculture du Nord à Ouahigouya. Là-bas aussi il s’arrêtait devant le grillage pour noter lui-même les noms des agents retardataires. Sous lui, un enseignant de Biochimie du CAP de Matourkou, très compétent, très excellent, fut licencié par le CNR pour contre-révolution chronique, et pourtant ce monsieur était chaque fois présent à ses cours mais refusait totalement certaines bassesses qu’on lui demandait tel que marcher pour soutenir le CNR. Cet enseignant super-intelligent, je l’ai connu aussi. C’était un peul et il était très mince. Très intélligent en tout cas !
      6ème Mr OUEDRAOGO Yabru
      7ème Mr LOMPO Fimba Julien que je connais également. Il fut Chef de projet du CES-AGF à Yako. Très compétent et très honnête, les bailleurs de fonds avait demandé qu’il aille diriger un autre grand projet dans l’Est. Son ‘’parent’’ Premier Ministre en son temps voyait cela d’un mauvais œil car il allait lui ‘’faire de l’ombre’’ dans la région selon lui. Il a demandé à Salif Diallo alias ’’Gorba’’ alors ministre de l’Agriculture de confier le projet à un autre. Ce qui fut fait et Salif Diallo a envoyé un de ses parents de Ouahigouya y être directeur du projet. Allez-y chercher aujourd’hui les résultats de ce grand projet et revenez on va en parler !
      8ème Dr COMBARY Abdoulaye. Je le connais très bien ce monsieur. Très aimable, très courtois. Il fut Ministre Délégué à l’Agriculture et il fut le plus accessible ministre que j’ai connu dans ce pays. Il aimait à se faire appeler simplement ’’Mr Combary’’ au lieu de ’’Dr Combary’’. Il fut un haut cadre de l’AGHRYMET à Niamey, puis DG de l’ISPEC à Cotonou avant de revenir au Burkina son pays. C’est un des rares docteurs en malherbologie dans ce pays. Je me demande même s’il y en a encore ! A sa retraire, il est allé en pèlerinage et se repose aujourd’hui en El Hadj respecté dans son quartier et dans sa mosquée de prière à Ouaga,
      9èm Mr HEMA D. Félix, très bonace celui-ci, et sans histoire !
      10ème Mr OUATTARA Alassane, très bonace également et ne complique pas du tout la vie !
      11ème Pr OUEDRAOGO Georges Anicet
      12ème Dr SEGDA Zacharie. Mais je ne sais pas si c’est lui qui est toujours là ou pas.

      Donc Beloum toi et ton IPA, calmez-vous un peu les nerfs !

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 20 septembre 2017 à 14:11, par par kone En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    je suis du même avis que Beloum Adrien enfaite il y’a l’établissement privé d’agriculture(IPA) qui est en règles avec ce contrôle d’inspection mais qui ne sont pas autorisés à faire le test d’integration qu’ils doivent d’abord faire le BEP et le BTS avant de pouvoir prendre part à ce test et pourtant c’est les même enseignants de Matourkou qui les forment ils ont aussi les mêmes volumes horaires hors nous voyons des établissements privés de formation comme tu merci pr(L’ENEP ,la santé...) qui prennent part à ce test aux même titre que ceux du publique je trouve vraiment que c’est une injustice hors nous somme tous des Burkinabé je pense que ces aux niveau du test qu’ on déterminera les meilleurs élèves et étudiants ont doit soumettre tout le monde aux même pieds d’égalité dans le cas contraire ceux du Moutourkou aussi doivent faire le BEP et le BTS

  • Le 20 septembre 2017 à 14:12, par bassolet D En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    Hum. c est pas chez vous que des etudiants ont raté leur DTS et ensuite on les a appelé en septembre pour dire qu ils peuvent avoir leurs diplomes (DTS) a condition de s inscrire en Licence ? c est quelle morale vous avez la ???

  • Le 20 septembre 2017 à 14:59, par HEMA. A En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    Si vous êtes prévenus vous allez préparer de faux documents conformes c’est pourquoi l’audit a été inopiné, on vous connait dans falsification vous là, c’est exactement comme les commerçants le font ils vont prendre de fausses huiles pour embouteiller vendre quand on les attrape ils crient au scandal. Koh wooo le taux des inscription a baissé par rapport à l’an passé, dites plutôt que Dieu dans sa miséricorde a délivré ceux qui ne se sont pas encore inscrits dans les faux établissements là. Hannnnhannn.

    Ce rapport est irrévocable comme la décision de la FIFA.

  • Le 20 septembre 2017 à 15:12, par kabore En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    Quand on est bon, on est prêt à tout moment. Informer à l’avance permet à tout un chacun de se préparer( fabriquer des faux documents) et cela fausse souvent les contrôles.j’encourage personnellement ces contrôles inopinés.

  • Le 20 septembre 2017 à 15:42, par Vraiment En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    Monsieur KIENDREBEOGO. Votre établisma a à se reprocher. Corriger vous au lieu de vous plaindre. Si on fait une enquête sur vos réajustements des notes, on va vous fermer. Nous sommes dans un pays de Savane

  • Le 20 septembre 2017 à 16:53, par BKG En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    Vous là apprenez à respecter les gens. Il fallait se soumettre au test. C’est parce que vous avez quelque chose à vous reprocher que vous vous êtes soustraire au contrôle. Mais je crois que de façon général les écoles au Faso tant publiques et que privés souffrent du manque de conscience professionnelle des acteurs de l’enseignement. J’ai été membre de jury plusieurs fois à l’université de Bobo car ayant encadré des étudiants. Ce que j’ai constaté lors des soutenances est le fait qu’un bon nombre de professeurs membre du jury ne lise le document que pour déceler des fautes d’orthographe ou mauvaise formulation de phrase, c’est-à-dire qu’ils se préoccupe de la forme mais Ils ne se préoccupent pas du fond du document. A l’université de Bobo beaucoup de professeur ne sont pas à la hauteur. On peut avoir un doctorat et ne pas pouvoir rendre ce qu’on appris. Il semblerait que les école public ne soumettent pas leurs étudiant a BTS d’état. Ce qui me parait un peu bizarre. L’état aussi doit soumettre ces étudiant au BTS d’état là cela permettrait de jauger le niveau de chaque école

  • Le 21 septembre 2017 à 22:01, par Caleb En réponse à : Rapport sur la qualité des établissements d’enseignement supérieur : L’institut polytechnique Shalom rejette les conclusions

    L’inconvénient des contrôles inopinés, c’est de se retrouver dans une situation où la personne sensée vous renseigner est absente. Une structure sérieuse ne permettrait pas que n’importe quelle personne de la maison renseigne, non pas des parents d’élèves mais des agents soit disant agissant au non du ministère de tutelle. C’est en cela que la réaction de IPS est responsable. Je suis chef d’établissement privé au niveau secondaire. Le jour où mon ministère de tutelle s’invite chez moi pour une pareille enquête sans m’informer au préalable par une note officielle, je les enverrai paître ou c’est la justice qui nous départagera. Il y a des règles à toute chose. Il faut pas donner l’impression au gens qu’on travaille alors qu’on pose les bases de la déchéance.

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