LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Programme d’autonomisation des jeunes et des femmes : Rendez-vous le 19 novembre pour la remise des premiers chèques

Publié le jeudi 14 septembre 2017 à 23h37min

PARTAGER :                          
Programme d’autonomisation des jeunes et des femmes : Rendez-vous le 19 novembre pour la remise des premiers chèques

En prélude à la cérémonie officielle de remise des premiers chèques aux promoteurs de micro-projets ayant postulé aux financements du Programme d’autonomisation des jeunes et des femmes, Soumaïla Bitibaly, le coordonnateur dudit programme, était face à la presse, le jeudi 14 septembre 2017, à Ouagadougou.

La date du 19 septembre 2017 a été retenue pour la cérémonie officielle de remise des premiers chèques aux promoteurs de micro-projets ayant postulé aux financements du Programme d’autonomisation des jeunes et des femmes (PAEJF). Elle aura lieu à la salle de banquets de Ouaga 2000 à partir de 9 heures. C’est entouré de ses collaborateurs que le coordonnateur dudit programme, Soumaïla Bitibaly, l’a annoncé lors d’une conférence de presse organisée le jeudi 14 septembre 2017 à Ouagadougou.

Pour mémoire, les différents fonds à savoir le Fonds d’appui au secteur informel (FASI), le Fonds d’Appui à la Promotion de l’Emploi (FAPE), le Fonds d’Appui aux Activités Rémunératrices des Femmes (FAARF) et le Fonds d’Appui aux Initiatives des Jeunes (FAIJ) ont reçu plus de 100 000 dossiers de demande de financement. Mais après un premier traitement, ces opérateurs ont évalué 91 720 dossiers recevables sur toute l’étendue du territoire pour un besoin de financement estimé à plus de 78 milliards de francs CFA.

13 471 micro-projets présélectionnés

« A ce jour, le nombre total de dossiers présélectionnés est de 13 471 micro-projets soit 3 426 par le FAIJ, 5 867 par le FAARF, 2 589 par le FASI et 1589 par le FAPE », précise M. Bitibaly, qui explique que l’opération s’est faite sur la base de certains critères. Il s’agit, en effet, de la cohérence du projet, de la potentialité économique et de création d’emplois, de la qualité de la garantie, de la rentabilité du projet, du montant sollicité (…). M. Bitibaly a également cité d’autres critères non moins importants, dont la localisation du projet, la signature des contrats et un certificat d’engagement.

Les « heureux » promoteurs présélectionnés recevront des SMS et pourront aussi consulter les listes sur les différents sites de dépôts des dossiers à partir du 16 septembre prochain. Les chèques des présélectionnés vont de 100 000 FCFA à 1 500 000 FCFA.

16,5 milliards de F CFA injectés dans la mise en œuvre du programme

Poursuivant, le conférencier du jour a rappelé l’engagement pris par le Premier-ministre, Paul Kaba Thiéba en faveur des jeunes et des femmes, lors de sa déclaration sur l’état de la nation le 14 avril 2017. Avant de se réjouir de l’effectivité du PAEJF dont le montant s’élève à 16,5 milliards de F CFA sur trois ans (2017-2019). « Aujourd’hui, nous sommes heureux de constater que le programme est en marche depuis la phase de l’opération de dépôts des dossiers de demande de financement qui s’est déroulée sur toute l’étendue du territoire jusqu’à la présélection. Initialement prévu du 26 juin au 5 juillet 2017, nous avons dû prolonger la date au 7 juillet pour donner plus de chance aux porteurs de projets de pouvoir déposer leur offre », a-t-il confié. Aussi, vue l’affluence qu’il y a eu devant les guichets, il s’est félicité de l’engouement suscité par ce programme.

Des difficultés

Toutefois, il convient de souligner que les activités d’un tel programme ont rencontré des difficultés dans leur déroulement. Au nombre desquelles, l’affluence des derniers jours alors que les postulants avaient la possibilité de déposer leur dossier dans de meilleures conditions ; les ventes de fiches falsifiées, les imitations des cachets et de signatures, etc. « Concernant le FAPE, beaucoup sont venus déposer des attestations. Pourtant parmi les critères, nous avons exigé les diplômes puisque nous parlons de chômage. Un étudiant qui n’a pas fini, on ne peut pas le considérer ici comme une population cible », ajoute M. Bitibaly. Ces désagréments, le coordonnateur Bitibaly a promis de les régler pour améliorer les prochaines phases.

Par ailleurs, quelques préoccupations ont été émises au cours des échanges avec les journalistes. Au nombre de celles-ci figure le nombre de dossiers présélectionnés en ce qui concerne les personnes ayant un handicap. Quant à la spécificité du programme, le coordonnateur a rétorqué que « si quelqu’un a déjà contracté un prêt actuellement dans un fonds, cette personne ne peut pas bénéficier du PAEJF. Nous travaillons avec ceux qui veulent démarrer une activité mais qui ont des soucis pour le faire », a-t-il précisé.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Portfolio

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique