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Commerce du bétail et de la viande en Afrique de l’ouest : bientôt un certificat vétérinaire mutuel

Publié le mercredi 13 septembre 2017 à 23h49min

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Commerce du bétail et de la viande en Afrique de l’ouest : bientôt un certificat vétérinaire mutuel

Le projet West Africa Trade & Investment Hub a organisé un atelier du 12 au 14 septembre 2017 à Bobo-Dioulasso sur la mise en œuvre des recommandations de la rencontre à Abidjan sur les normes sanitaires et zoo sanitaires règlementant le commerce du bétail et de la viande en Afrique de l’Ouest.

Le bétail, troisième produit d’exportation représente 15 à 6 milliards de francs CFA soit 30% des recettes d’exportation du Burkina. Des échanges commerciaux de la filière bétail viande se sont développés avec des pays voisins notamment le Mali et la Côte d’Ivoire où la demande est croissante.

Cependant, au niveau des frontières, des contrôles sanitaires et vétérinaires sont effectués pour vérifier que les produits animaux qui rentrent sur le territoire d’un autre pays sont bien conformes à la législation de ce pays. Par exemple, lorsqu’un bétail quitte le Burkina pour la Cote-d’Ivoire et que l’exportateur détient l’autorisation d’exporter avec un certificat qui lui est délivré, arrivé à la frontière, les ivoiriens peuvent encore soumettre le bétail à un autre contrôle.

Ce contrôle frontalier bien qu’il minimise le risque d’introduction des maladies constitue une véritable tracasserie qui peut être une entrave aux échanges commerciaux. En effet, lors d’un atelier à Abidjan, le projet Trade Hub avait fait le constat selon lequel la reconnaissance mutuelle des certificats vétérinaires lors des échanges entre les trois pays n’était pas effective et des recommandations avaient été soumises.

C’est dans ce but que ce second atelier organisé à Bobo-Dioulasso (BURKINA) est une opportunité pour les trois pays pour amorcer le processus de reconnaissance mutuelle des certificats vétérinaires. L’objectif visé est le libre-échange entre les représentants desdits pays sur les dispositions et procédures organisationnelles en vue d’aboutir à un plaidoyer auprès des décideurs politiques et à une harmonisation et reconnaissance mutuelle des certificats vétérinaires établis pour les exportations du bétail.

Selon Seydou Koanda, directeur régional des ressources animales et halieutiques des Hauts Bassins représentant le ministre des Ressources Animales et Halieutiques du Burkina, cette reconnaissance faciliterait et augmenterait le volume des échanges commerciaux.

A l’issue de l’atelier, un projet de modèle de certificat sanitaire commun aux trois pays sera élaboré, un projet de protocole de collaboration entre les services vétérinaires des trois pays établi, et un plan de plaidoyer élaboré en direction des ministres des trois pays concernés.

Pour Bill Noble représentant de West African Trade & Investment Hub, l’organisation de l’atelier à Bobo-Dioulasso est une poursuite de la dynamique du projet Trade Hub en vue de favoriser l’application de la reconnaissance mutuelle des certificats vétérinaires délivrés pour l’exportation des animaux le long du corridor Abidjan Bamako et Abidjan Ouagadougou.

Le projet accompagne depuis plusieurs années la COFENABVI (Confédération des fédérations nationales de la filière Bétail Viande) et ses fédérations nationales dans l’amélioration du commerce bétail viande en Afrique de l’Ouest.

Haoua Touré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 14 septembre 2017 à 08:01, par Ka En réponse à : Commerce du bétail et de la viande en Afrique de l’ouest : bientôt un certificat vétérinaire mutuel

    Oui appliqué le code de déontologie des journalistes au Burkina à la lettre, et de sanctionner de manière impitoyable tout manquement pour attentatoires à la liberté religieuse est a salué. Mais avant, ‘’’est que l’état revois sa copie sur les prédications des Imams radicaux dans les mosquées, et les pasteurs escrocs vendeurs des âmes dans les églises. Tolérance zéro dans le milieu des radios locaux d’accord : Mais quand ont vois que dans les mosquées des imams radicaux, ils se permettent de prêcher devant leurs fidèles en disant que de nos jours le Sourate 19 Maryam : ’71. qui dit ‘’’Il n’y a personne parmi vous qui ne passera pas par [L’Enfer](13) : Car [il s’agit là] pour ton Seigneur d’une sentence irrévocable. 72. Ensuite, Nous délivrerons ceux qui étaient pieux et nous y laisserons les injustes agenouillés’’. ‘’’Quel est donc ce dieu sadique qui crée les humains pour les braiser uniquement en enfer ?’’’ L’islam est une religion qui enseigne la paix, la tolérance, mais si un journaliste entend ces malfrats d’imams radicaux qui instrumentalisent cette religion de paix en demandant d’appliquer quelques sourates mal traduites, c’est de se demander dans quel monde nous sommes. C’est de même pour quelques pasteurs assoiffés d’argent qui promettent a leurs fidèles des réussites, des guérisons, dont ils n’ont pas la foi de le demander à Jésus ni à son père qui est aussi notre père le Dieu tout puissant maître de la vie et de mort. Avant de donner des leçons aux autres concernant ces attentatoires, il est préférable de prendre le mal par la racine, en sanctionnant les prêches des malfrats imams radicaux, et les pasteurs escrocs, pour une prêche des sourates du coran, et les versets de la bible qui vont pour la tolérance et la paix dans le monde.

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