LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Développement d’infrastructures hydrauliques : Journalistes et OSC à l’école de la Directive de la CEDEAO

Publié le mercredi 13 septembre 2017 à 15h13min

PARTAGER :                          
Développement d’infrastructures hydrauliques : Journalistes et OSC à l’école de la Directive de la CEDEAO

L’ONG Eau Vive Internationale a organisé, mardi 12 septembre 2017 à Ouagadougou, un atelier de sensibilisation des journalistes et des représentants de la société civile sur la Directive de la CEDEAO relative au développement d’infrastructures hydrauliques en Afrique de l’Ouest. C’est une directive qui consiste à baliser et à donner des éléments pour qu’il y ait des impacts moins négatifs dans l’implantation desdites infrastructures dans les communautés.

Sensibiliser et informer les médias, la société civile et les populations sur l’importance de la Directive de la CEDEAO sur les grandes infrastructures hydrauliques en Afrique de l’Ouest afin d’initier une veille citoyenne sur son application, c’est l’objectif global de cet atelier organisé mardi par l’ONG Eau Vive international. Ils étaient une trentaine de participants à cet atelier au cours de laquelle trois présentations ont été faites. La première présentation a porté sur la Directive, la deuxième sur les incidents du barrage de Bagré pôle au plan social, économique et environnemental et la présentation troisième a concerné sur les études d’impact antérieures.

Dans sa présentation sur la Directive de la CEDEAO sur les grandes infrastructures hydrauliques en Afrique de l’Ouest, le Pr Hamidou Garane a expliqué le processus d’élaboration et d’adoption de la Directive, son contenu et ses enjeux au plan social, économique et environnemental.

Quand aux autres présentations, les experts ont mis l’accent sur les expériences et les leçons tirées des barrages en Afrique de l’Ouest de façon générale et plus spécifiquement sur le barrage de Bagré et l’évolution des études d’impacts environnementales dans la réalisation des barrages. Ceux-ci ont également parlé des défis liés à la mise en œuvre de la Directive.

Cet atelier sur la Directive de la CEDEAO est capital dans la mesure où la sous-région compte plus de 150 grandes infrastructures hydrauliques. C’est en cela que le représentant du Réseau des Parlementaires burkinabè pour l’Eau Potable, l’Hygiène et l’Assainissement, le député Emmanuel Lankoandé a souligné que ledit atelier est d’un grand intérêt pour les populations en ce sens qu’elles doivent être informées sur la Directive de la CEDEAO. « Une chose est d’adopter les textes pour les populations mais une autre est que celles-ci s’approprient ces textes et qu’elles participent à l’élaboration et à la mise en œuvre des projets », a-t-il indiqué.

Un fait que le Directeur pays de Eau Vive, Dr Zakari Bourama a appuyé en laissant entendre que les infrastructures hydrauliques ont des incidences positives au niveau de la population mais qu’elles peuvent également induire un certain nombre d’incidences négatives qu’il faut baliser, d’où l’objet cette Directive ». Pour ce faire, il a souhaité que toutes les informations concernant la Directive soient diffusées largement par l’entremise des médias afin qu’elles puissent atteindre les populations.

A l’issu de cet atelier, plusieurs recommandations ont été formulées. Ce sont entre autres, l’appropriation de la Directive et la proposition de projets de lois et de réglementation relative à la Directive par le ministère en charge de l’Eau, une large diffusion des lignes directrices et la Directive de la CEDEAO et la création d’un réseau de journalistes.

Yvette Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Changement climatique : La planète envoie des signaux