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Séance exceptionnelle à l’hémicycle : Ainsi, Salifou Diallo a définitivement cédé le perchoir !

Publié le lundi 21 août 2017 à 01h19min

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Séance exceptionnelle à l’hémicycle : Ainsi, Salifou Diallo a définitivement cédé le perchoir !

Certes, ce n‘est pas la première fois que les députés se retrouvent à l’hémicycle sans leur président, Salifou Diallo. Pour des impératifs liés à sa position, l’homme était plusieurs fois absent des séances. Confiant le perchoir à ses vice-présidents. Normal ! En cette soirée dominicale, l’hémicycle était également vide de son président. Comme à ces nombreuses fois !

Sauf que, pour cette fois-ci, c’est une absence définitive ! Ce n’est plus de cette absence qui implique possible de retour. Salifou Diallo a cédé, définitivement, le perchoir de la VIIème Législature. Définitivement. Les députés et le personnel parlementaire vont devoir désormais intégrer cette réalité dans leur quotidien...
C’est ce qu’ont aussi ressenti les habitués de ce lieu, une fois à l’intérieur de la salle, les députés en place, attendant le vice-président, Bénéwendé Stanislas Sankara. Il était 16 heures ; heure du rendez-vous et les retardataires hâtaient les pas, les uns (visiblement) aussi embarqués dans les pensées que les autres.

Tristesse ! C’est l’expression partagée et véhiculée par députés et personnel de l’Assemblée nationale. A la place des éclats de rires, des tapotés et autres congratulations, ce sont plutôt les « condoléances », « courage » et « pas facile » que les élus se sont partagés. C’est dans cette atmosphère que Bénéwendé Stanislas Sankara a fait son entrée. Sans protocole et sans trop de commentaires.

Une minute de silence en la mémoire du président. Puis, un huis-clos... Pendant ce temps, sous le hall, l’on s’affaire à la mise en place du dispositif d’accueil des hommages, avec en sus, le « livre de condoléances » qui, apprenions-nous sur place, sera ouvert demain, lundi, 21 août 2017, à 10 heures par le président du Faso, Roch Kaboré. Protocoles et autres personnes compétentes s’y attelaient. En ces lieux, flottent les posters géants du disparu. Une expression... : « Repose en paix ! ». Le hall est également caractérisé par une ambiance qui n’est pas celle des autres jours. Ça devise.

Les journalistes sont bien présents, attendant la fin de la séance. Celle-ci va prendre fin après environ trois quart d’heures. Députés et personnel ressortent de l’hémicycle. Comme ils en sont entrés. C’est-à-dire les ‘’visages graves’’. « C’est une grande perte pour le Burkina. On peut l’aimer, on peut ne pas l’aimer. Mais, Salifou Diallo était un homme de consensus ». C’est l’opinion majoritairement partagée ; en « on » ou en « off ».

Pour le vice-président de l’Assemblée nationale, Me Sankara, cette « réunion exceptionnelle » avait pour seul et unique ordre du jour, le « départ prématuré du Président » de l’institution. Il s’est donc agi de partager, confie-t-il, des informations relatives aux obsèques. Sous réserve du chronogramme officiel, Bénéwendé Stanislas Sankara annonce l’arrivée de la dépouille pour mercredi, 23 août à 16h et l’inhumation à vendredi, 25 août 2017 à Ouahigouya, sa terre natale. « Il y aura également des hommages dus à son rang au Palais des sports (Ouaga 2000, ndlr) avec un passage obligé à l’hémicycle », précise-t-il.

Deuxième personnalité de l’Etat, Salifou Diallo recevra donc des hommages mérités de ses ex-collaborateurs députés, qui entendent également envoyer une délégation à Paris aux côtés des autres délégations pour le rapatriement du corps. Pour Me Sankara, il est difficile parler de Salifou Diallo. Mais, il résume : « c’était un homme extrêmement extraordinaire. Extraordinaire à tous points de vue qui, en réalité, s’est sacrifié pour le Burkina Faso, qu’il a tant aimé ».

Pour député Isabelle Ouédraogo du MPP (parti au pouvoir), c’est une grande tristesse. D’où ses condoléances à tous les Burkinabè et les encouragements à poursuivre la lutte du disparu pour le bien-être de tous. Collaboratrice, elle retient que « le président Salifou Diallo a vraiment été un homme qui a rassemblé, qui a écouté tout le monde, qui a dit toujours ce qu’il pense ». Il a également « aimé son pays et a travaillé vraiment dans ce sens ».

Pour l’élue, Isabelle Ouédraogo, malgré le poids de la fatigue, et quand bien même il pouvait se retirer pour se reposer, Salifou Diallo a continué de travailler pour les populations, les Burkinabè, jusqu’à sa mort. C’est pourquoi exhorte-t-elle l’ensemble de la classe politique à s’unir pour relever les défis qu’il s’était assignés à la tête de l’institution, à savoir travailler pour le bien-être des Burkinabè.

Même perception pour député Maïmouna Ouédraogo du CDP (ex-parti au pouvoir, opposition). « Il était vraiment un homme de consensus au sein de l’Assemblée nationale. C’est une grande figure politique qui s’est éteinte. Tant pour le Burkina que pour l’Afrique. C’est un homme d’action, homme de parole, un visionnaire. Sa mort est donc une grande perte », mesure-t-elle. Député Maïmouna Ouédraogo retient surtout que pour le temps que Salifou Diallo a passé à la tête de l’assemblée nationale, un grand travail a été abattu. « ... parce qu’il voulait des résultats pour son peuple. Et chaque fois, vous l’entendez dire : il faut qu’on réponde aux aspirations du peuple. On ne veut pas de chiffres, on veut des actions concrètes sur le terrain pour pouvoir satisfaire le peuple », témoigne-t-elle, avec pour illustration, les commissions d’enquête, les missions d’informations.

Malheureusement, constate-t-elle, il ne verra pas l’aboutissement de tous ces engagements. D’où son appel à l’unité d’action et à la cohésion pour achever ce qu’il a commencé en faveur du peuple.

Oumar L.OUEDRAOGO
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 août 2017 à 02:44, par SOME En réponse à : Séance exceptionnelle à l’hémicycle : Ainsi donc, Salifou Diallo a définitivement cédé le perchoir !

    Oumar L. Ouedraogo, le journaliste talentueux, spécialiste également des grands événements. Tu as commencé à m’emballer admirablement avec tes écrits lors du putsch de septembre 2015 et depuis lors tu ne cessses de me fasciner. Chapeau à toi, tu as de la trame, sans blague. Quand on est bon, on est bon.
    Merci pour ce que tu nous fais vivre. Salif DIALLO mérite bien cette belle plume.

    • Le 21 août 2017 à 11:45, par Ka En réponse à : Séance exceptionnelle à l’hémicycle : Ainsi donc, Salifou Diallo a définitivement cédé le perchoir !

      Oui mon camarade SOME, nous sommes sur la même ligne comme tu le vois : Car j’ai toujours partagé avec joie les analyses clairvoyantes de ce talent en herbe qui est Oumar Ouédraogo, et qui a la trempe de Norbert Zongo, T. Balima, C.Paré, et tant d’autres pour défendre la vraie passion des vrais journalistes qui respectent sa déontologie à la lettre avec des mots qui transperce les cœurs. Bravo Oumar. Mon camarade SOME, j’ai lu et relu ton auto critique concernant mon message qui demandait de la tolérance à un internaute qui voulait mettre tout sur la table au moment où la famille Diallo souffrait comme toute famille qui perdrait le sien. J’utilise ma sagesse quand il le faut. ‘’’Je te dis ici que j’accorde sans réserve tes remarques justifiées. Mais ce n’est pas le moment propice pour remuer une ancienne plaie béante.’’’ Ce que je peux te dire, et surement tu le sais déjà, c’est que pour gagner en politique depuis la nuit des temps, il faut tout préméditer comme font tous les dangereux dictateurs criminels a ne cité que F. Franco, Mobutu, Blaise compaoré, Nicolas Ceausescu, Augusto Pinochet, et tant d’autres. Oui les politiques qui sont actifs et humainement, mais cruels, préméditent leurs actions, et l’arbre qui avait un tronc d’acier du pouvoir Burkinabé qui vient de tomber, préméditait au millimètre près ce qu’il faisait : Et personne, je dis personne de sa génération et la suivante après la révolution, ne peut dire qu’elle ne savait pas que le politique actif et humaniste pour certains qui est Salif Diallo, n’est pas mêler de tout le mal ou le bien de ce qui s’est passé dans notre pays depuis les 30 ans. Ce que je regrette très profondément mon camarade SOME, c’est que notre valeureux Thomas Sankara n’a pas eu tous ces honneurs du peuple Burkinabé. Puisse la terre de nos ancêtres être légère a Salif diallo.

  • Le 21 août 2017 à 06:54, par LE VILAIN En réponse à : Séance exceptionnelle à l’hémicycle : Ainsi donc, Salifou Diallo a définitivement cédé le perchoir !

    L’homme qui a plus marqué l’histoire de notre cher Faso nous a quitté ! Nous sommes des orphelins en politiques car il était le seul ici au Faso qui pouvait temporiser les tensions dans les débats politiques, sociaux . Mon Docteur DIALLO, que ton âme repose en paix ! Que ton esprit soit avec nous ! Je pleure un grand qui nous a quitté dans des moments ou personne ne pouvait imaginer ni croire. J’étais sorti pour des cours quand soudain mon portable a sonné et je décroche, c’est alors un ami me dit patron vous aviez suivi les actualités ? Je lui ai répondu non mais tu sais quand je ne suis pas à Ouagadougou je n’aime pas suivre la télé ni écouter la radio et dis moi y a quelle nouvelle aussi importante ? C’est là il me dit non le grand Salifou DIALLO n’est plus. J’ai répondu quoi ? Tu sais qu’on s’amuse pas avec la mort ? Il m’a dit qu’il est au sérieux. Là, j’avais l’impression que quelqu’un m’avait versé une cuvette d’eau fraiche et que je trouvais à minuit où il y de délestage dans le quartier. C’était le samedi 19 août 2017 à 09 H 07. Après quelques minutes de respiration pour revenir à moi, j’ai appelé un collègue et il m’a dit que c’est vrai que la triste nouvelle se passe actuellement à la télé et radios.
    Notre cher Salifou DIALLO ! Reposes en paix ! Saches que ton séjour sur la terre est riche dans l’histoire. Ton nom seras gravé dans l’histoire du Burkina Faso. Tu es l’un les grands leaders en politique au Faso.

  • Le 21 août 2017 à 11:52, par Yacouba Aliou En réponse à : Séance exceptionnelle à l’hémicycle : Ainsi, Salifou Diallo a définitivement cédé le perchoir !

    Il est mort en athée.IL l’avait dit dans une interview à Jeune Afrique.

    • Le 21 août 2017 à 18:10, par Richa En réponse à : Séance exceptionnelle à l’hémicycle : Ainsi, Salifou Diallo a définitivement cédé le perchoir !

      Athée ou autre, c’est lui et sa conscience. Laissez-le reposer en paix maintenant qu’il est mort. Le paradis, s’il existe, ne vous appartient pas parce que vous êtes croyant. Qui êtes-vous pour juger de la foi de quelqu’un. Qui êtes-vous pour statuer de la croyance ou de la non croyance de l’autre ? Qui êtes-vous pour juger à la place de Dieu ? S’il est athée, c’était son choix et ça ne regarde que lui et sa conscience. Cela vous emmerde ? Occupez-vous donc de votre propre conscience. Appelez ça votre foi ou votre religion, ça, c’est votre problème.
      Être athée ne signifie pas qu’on ne croit en rien. L’athéisme est selon moi le refus de s’enfermer dans le fait religieux quel qu’il soit et le refus de se laisser conditionner par des théories et des dogmes religieux qui ont toujours été fabriqués par des hommes pour avoir de l’emprise sur leurs semblables (prophètes, messagers de Dieu, envoyé de Dieu et Cie) aux travers de religions qu’ils ont créées de toute pièce et dites révélées soit disant par Dieu (Descendu où et quand ? a envoyé qui pour créer une religion ? personne). Le croyant (qui se croit l’élu de Dieu) et l’athée sont au même titre de pauvres mortels qui ont cependant conscience tous les deux que la nature découle d’une force supérieure (qu’on appelle Dieu ou autre...c’est selon).
      De grâce, arrêtez de nous pomper l’air avec vos histoires de croyance, de religion, de religiosité, auxquelles vous ne comprenez rien au fond et auxquelles, au fond, l’athée a tout compris. Le fait religieux n’est qu’un fait de société conçu par des mortels comme vous et non pas par un Dieu quel qu’il soit. Votre religion, c’est votre conscience. Tel prie, tel autre ne prie pas, alors on va l’enterrer comme-ci et pas comme-ça. Voici le genre de discours lugubre qu’on entend parfois de la part de ceux qui croient être les seuls enfants de Dieu. On s’en fou, allez vous faire foutre. Vous êtes rentrés dans le coeur de quelqu’un pour savoir s’il croit en quelque chose ou pas ? Mounafica !

  • Le 21 août 2017 à 12:50, par Yacouba Aliou En réponse à : Séance exceptionnelle à l’hémicycle : Ainsi, Salifou Diallo a définitivement cédé le perchoir !

    "Cette coïncidence ne signifie pas grand-chose pour cet indécrottable athée issu d’une famille de musulmans, mais beaucoup y verront a posteriori le début de sa résurrection". (Publié le 19 janvier 2016 à 10h26 — Mis à jour le 19 janvier 2016 à 10h27. Par Rémi Carayol"

    • Le 21 août 2017 à 18:11, par Richa En réponse à : Séance exceptionnelle à l’hémicycle : Ainsi, Salifou Diallo a définitivement cédé le perchoir !

      par Richa

      Athée ou autre, c’est lui et sa conscience. Laissez-le reposer en paix maintenant qu’il est mort. Le paradis, s’il existe, ne vous appartient pas parce que vous êtes croyant. Qui êtes-vous pour juger de la foi de quelqu’un. Qui êtes-vous pour statuer de la croyance ou de la non croyance de l’autre ? Qui êtes-vous pour juger à la place de Dieu ? S’il est athée, c’était son choix et ça ne regarde que lui et sa conscience. Cela vous emmerde ? Occupez-vous donc de votre propre conscience. Appelez ça votre foi ou votre religion, ça, c’est votre problème.
      Être athée ne signifie pas qu’on ne croit en rien. L’athéisme est selon moi le refus de s’enfermer dans le fait religieux quel qu’il soit et le refus de se laisser conditionner par des théories et des dogmes religieux qui ont toujours été fabriqués par des hommes pour avoir de l’emprise sur leurs semblables (prophètes, messagers de Dieu, envoyé de Dieu et Cie) aux travers de religions qu’ils ont créées de toute pièce et dites révélées soit disant par Dieu (Descendu où et quand ? a envoyé qui pour créer une religion ? personne). Le croyant (qui se croit l’élu de Dieu) et l’athée sont au même titre de pauvres mortels qui ont cependant conscience tous les deux que la nature découle d’une force supérieure (qu’on appelle Dieu ou autre...c’est selon).
      De grâce, arrêtez de nous pomper l’air avec vos histoires de croyance, de religion, de religiosité, auxquelles vous ne comprenez rien au fond et auxquelles, au fond, l’athée a tout compris. Le fait religieux n’est qu’un fait de société conçu par des mortels comme vous et non pas par un Dieu quel qu’il soit. Votre religion, c’est votre conscience. Tel prie, tel autre ne prie pas, alors on va l’enterrer comme-ci et pas comme-ça. Voici le genre de discours lugubre qu’on entend parfois de la part de ceux qui croient être les seuls enfants de Dieu. On s’en fou, allez vous faire foutre. Vous êtes rentrés dans le coeur de quelqu’un pour savoir s’il croit en quelque chose ou pas ? Mounafica !

  • Le 21 août 2017 à 15:54, par Parlement En réponse à : Séance exceptionnelle à l’hémicycle : Ainsi, Salifou Diallo a définitivement cédé le perchoir !

    Dans la vie d’une nation, chaque citoyen, comme toute personnalité joue son rôle de son mieux avant de mourir. Les bons et mauvais exemples des uns et des autres, doivent servir de leçons pour les générations montantes afin de corriger les insuffisances et renforcer les acquis. En ces moments de deuil pour Salif Diallo,la nation doit lui rendre les hommages dignes de son rang. Cependant, le temps presse, car le délai légal de 15 jours pour l’élection d’un nouveau président de l’Assemblée, échoit le 02 septembre 2017.Il appartient au Chef de l’Etat, de faire acte de clairvoyance, pour que la majorité présidentielle puisse choisir un président du parlement qui soit à la hauteur de la mission. Une personne dynamique, un rassembleur pour bien diriger l’auguste Assemblée dans l’intérêt général de la nation. Etre président du groupe parlementaire du MPP n’est pas un droit logique pour mériter la présidence du parlement. De même, être un vice-président de l’Assemblée n’est pas non plus un droit d’accéder au perchoir surtout quand on est issu d’un parti minoritaire allié de la majorité. Donc l’actuel premier vice président de l’Assemblée nationale doit faire preuve de modération et ne pas oublier ses propos et attitudes qui ont offensé la classe politique et ses anciens camarades de l’opposition. Le temps des va –t’en guerre politique est désormais révolu au Burkina pour faire place au dialogue, au consensus et à la valorisation des mérites et compétences de chaque Burkinabè.

  • Le 22 août 2017 à 07:17, par Remaniement En réponse à : Séance exceptionnelle à l’hémicycle : Ainsi, Salifou Diallo a définitivement cédé le perchoir !

    Paix à son âme .Le décès de Salif Diallo nécessite un remaniement ministériel pour la rentrée gouvernementale de septembre 2017 .Ce n’est quasiment un secret pour personne que la moitié de la trentaine de ministres actuels ont été promus par Salif au forceps, au mépris de l’équilibre des autres acteurs du pouvoir, qui avaient aussi le droit d’avoir un quota équilibré dans la responsabilisation au sein de l’exécutif. Sans pour autant tomber dans l’esprit du sectarisme du clan Salif ,il ne faut pas renvoyer systématiquement du gouvernement tous ses protégés, mais recadrer l’équipe en remerciant certains de ses partisans qui ont eu des comportements nocifs pour l’avancée du travail gouvernemental. Il s’agit notamment des 5 ministres suivants :
    1) Rosine Sory /Coulibaly (ministre des Finances) pour ses guéguerres avec les agents des finances qui ont entrainé une grève inédite d’un mois du trésor au Burkina..
    2) Jean Claude Bouda(ministre de la défense) pour mettre fin aux clivages de division de l’armée selon les ambitions claniques du défunt.
    3) Maurice Dieudonné Bonané(ministre de l’habitat) pour ses propos discourtois envers les acteurs du bâtiment(architectes, promoteurs immobiliers…).Il faut mettre fin à la prise d’otage de la promotion immobilière par son ministère pour des intérêts claniques inavoués et de blocage des lotissements. Ce monsieur a trop longtemps joué un rôle d’espion contre le président Kaboré au profit du défunt depuis le CDP jusqu’au MPP.
    4) Smaila Ouédraogo (ministre de la jeunesse et de la formation professionnelle).Après avoir perturbé le système sanitaire national quand il était ministre de la santé, ce monsieur est en train de politiser et de régionaliser les fonds destinés à l’entrepreneuriat des jeunes au profit des jeunes de Ouahigouya.
    5) Alpha Barry (ministre des affaires étrangères).Ce jeune ministre à l’allure infantile, est en train de rendre ridicule la diplomatie burkinabè. Il a été parachuté au ministère par le défunt sans aucune expérience dans la gestion des affaires publiques. Ce monsieur est plutôt un affairiste prête-nom du défunt à travers la partie visible de l’iceberg qu’est Radio Omega. Ce jeune ne saurait justifier le titre du plus grand milliardaire du gouvernement. Il faudrait aussi remercier le président de l’ASCE-LC, le Pr IBRIGA ,un des conseillers occultes du défunt afin que l’ASCE-LC puisse travailler librement et objectivement.

  • Le 22 août 2017 à 11:22, par Ka En réponse à : Séance exceptionnelle à l’hémicycle : Ainsi, Salifou Diallo a définitivement cédé le perchoir !

    ’’’A’’’ l’internaute remaniement : Nous n’en sommes pas là encore : Que ça soit les contres ou les pour de Salif Diallo, nous sommes en deuil. Pour vous dire qu’un système comme celui laissé par l’éternel calculateur Salif Diallo ne se change pas par une claque du doigt, ni radicalement comme vous le pensez : A moins que vous soyez au prochain conseil des ministres a la place du président Roch Kaboré pour rectifiez les choses à votre guise. Je répondais a une personne sur Zoodomail qui posait des questions similaires aux vôtres, mais lui, il était précis en disant qui pourra remplacer l’éternel diviseur pour régner qui était Salif Diallo ? Pour moi, tout est claire ! En ouvrant le livre de condoléance à l’assemblée nationale, le président Roch Kaboré a bien fait savoir au peuple Burkinabé qu’un actif de la politique Burkinabé s’en est allé, mais nous devons continuer le combat. Lui qui reste l’un des troncs d’acier de l’état, je pense que tout a déjà été mis en œuvre pour la suite après la chute de celui qui faisait le froid et le chaud du paysage politique du Burkina depuis ces 30 dernières années. Et je confirme en disant que depuis ce 31 Octobre 2014 ou le peuple et la jeunesse ont dit que ‘’’Rien ne sera plus comme avant,’’’ tout décideur arrivant au palais de KOSSYAM réfléchi deux fois avant d’agir. Pour vous dire cher remaniement, que les remplaçants de ceux qui se disent irremplaçables sont déjà autour du tronc d’acier qui est Roch Kaboré : Car l’alternance politique du Burkina avec la jeunesse voulue après l’insurrection est une réalité pour un Burkina en quête du développement. Le banquier et économiste Roch Marc C. Kaboré a bien compris la leçon, c’est pourquoi j’ai confiance qu’après Blaise Compaoré, Salif diallo, Diendéré Gilbert, ‘’’’Rien ne sera plus comme avant au Burkina.’’’ Ayez la patience, car ça ne durera plus 27 ans.

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