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Energies renouvelables : Le renforcement des capacités des spécialistes

Publié le mardi 16 décembre 2003 à 10h41min

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Un atelier régional de formation sur les Energies renouvelables et leurs applications a ouvert ses portes le 15 décembre 2003 à Ouagadougou. La formation prévue pour durer cinq (5) jours, va permettre aux participants venues d’Afrique Centrale, Occidentale et du Maghreb, de consolider leurs connaissances en matière de l’acquisition et de la gestion des énergies non polluantes, gratuites et inépuisables.

Renforcer les capacités des spécialistes pour une meilleure maîtrise des énergies nouvelles et renouvelables, c’est dans cette perspective que s’est ouvert l’atelier de Ouagadougou. Durant cinq (5) jours, les participants venus de 10 pays d’Afrique (Bénin, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo et Burkina Faso) vont être dotés d’un savoir et d’un savoir-faire en vue de mieux s’approprier le facteur soleil.

Avec cette appropriation, l’épineuse question de l’électrification à laquelle les pays africains sont confrontés, sera résolue et à travers elle, la problématique du développement dans son ensemble. Cela parce que la production des énergies nouvelles et renouvelables, de l’avis des organisateurs, va permettre aux pays africains d’atteindre une autonomie énergétique et s’affranchir ainsi du pétrole dont l’importation creuse souvent le budget des Etats.

Le Dr Ousman Benchikh, responsable des Energies renouvelables à l’UNESCO, a affirmé "qu’il ne peut y avoir le développement durable que si on résoud le problème de l’électrification".

Cette affirmation est surtout valable pour le continent africain où 75% des populations- dont 82% dans la partie subsaharienne n’ont pas accès à l’électricité. Il poursuit que c’est pour remonter la pente que l’UNESCO soutient depuis 1952 les activités de promotion de l’énergie.

Le représentant du SG de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO, le Dr Oury Donghol Diallo pour sa part, a estimé que "l’utilisation des énergies renouvelables est la seule alternative pour électrifier le milieu rural tout en préservant l’environnement". Convaincre de la nécessité du soleil par exemple, pour la satisfaction des besoins fondamentaux en matière d’énergie, l’ISESCO va initier dans la période de 2004-2006, un programme de conservation et de gestion des énergies renouvelables et des technologies y relatives.

Par ailleurs, le discours d’ouverture prononcé par le représentant du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, M. Larba Kangoyé, a laissé entrevoir la pertinence et l’actualité du présent atelier. Il a expliqué que les énergies renouvelables "constituent des raisons d’espérer...". Selon lui, ces dernières vont procurer à l’Afrique une énergie non polluante, gratuite, inépuisable pour la conservation des produits pharmaceutiques, l’éclairage individuel et collectif, le pompage de l’eau, etc.

L’atelier de Ouagadougou est le fruit de la collaboration entre l’ISESCO, l’UNESCO et l’IEPF (Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie.

Alassane KARAMA
Sidwaya

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