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« Le développement, c’est comme le soleil, on ne peut pas le cacher avec la main », exalte le maire de Toma, Malik Garané

Publié le jeudi 27 juillet 2017 à 00h55min

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« Le développement, c’est comme le soleil, on ne peut pas le cacher avec la main », exalte le maire de Toma, Malik Garané

Sur initiative de son exécutif, la commune de Toma a sonné la mobilisation de ses filles et fils résidant à Ouagadougou et environnants. Au cœur de cet appel du 22 juillet 2017 : les défis et les stratégies de développement de la commune. « Coup d’essai, coup de maître », de l’avis de nombreux participants à ce cadre qui a fait le plein de ressortissants de la salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs. Maire de cette commune urbaine (chef-lieu de la province du Nayala, dans la région de la Boucle du Mouhoun), Malik Garané revient, via cet entretien, sur les contours de cette rencontre studieuse. Occasion également pour le bourgmestre de revenir sur la vision de son équipe pour la circonscription avant d’exhorter l’ensemble des ressortissants de la localité à un sursaut pour une cause : le développement local !

Lefaso.net : A quoi répond une telle initiative de mobilisation des ressortissants de la commune ?

Malik Garané : Nous sommes dans un contexte de décentralisation, qui implique qu’il faut faire du développement local. Et qui parle de développement local dit mobilisation des ressources locales d’abord ; tant sur le plan matériel, humain que financier. En termes de ressources, le constat est que la commune de Toma regorge d’énormes ressources humaines qui, si elles arrivent à fédérer les énergies, peuvent poser des actions très concrètes en faveur du développement local. C’est pourquoi, nous avons estimé qu’il était nécessaire de regrouper et échanger avec les filles et fils ressortissants de la commune et, partant, partager avec eux notre vision de développement de la commune. Ce, pour qu’ils puissent aussi nous conseiller, partager leurs préoccupations et donner leurs contributions afin que, main dans la main, nous puissions œuvrer au développement de la commune.

Lefaso.net : De façon concrète, quels ont été les aspects abordés au cours de ces échanges ?

Malik Garané : Nous avons d’abord procédé à la présentation de la commune ; beaucoup sont à Ouagadougou, ils connaissent la commune, mais pas évident que ce soit dans ses moindres détails. Donc, c’était important d’y revenir pour leur présenter les potentialités, mais également les contraintes de développement auxquels nous faisons face. Dans cette partie présentation de la commune, nous avons abordé également le Schéma Directeur d’Aménagement Urbain (SDAU) de la ville d Toma qui n’est pas encore adopté. Ensuite, nous avons abordé les formes de contributions possibles de ressortissants d’une collectivité au développement de ladite collectivité. A ce niveau, on a fait un zoom sur le financement des actions d’accès à l’eau potable et à l’assainissement à travers notamment un partage d’expériences de communes sœurs (commune de Pâ), qui sont un peu avancées sur ces questions. L’appui de la GIZ (Coopération allemande, ndlr) à la commune en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement a été abordé en détail. Enfin, nous avons présenté aux ressortissants, une short-liste de projets que nous jugeons prioritaires pour le développement de la commune.

Lefaso.net : Que peut-on retenir comme propositions faites par les participants à ce cadre ?

Malik Garané : Il faut d’abord observer l’engouement autour de ce cadre ; ce constat s’impose, c’est le premier élément très positif qu’on retient. Comme vous l’avez constaté vous-même dans la salle, tous les intervenants ont apprécié cette initiative d’échanger avec les ressortissants sur la vie de la commune, les questions de développement, etc. Un autre point capital est qu’à l’unanimité, les gens admettent qu’il va falloir qu’ils contribuent au développement de la commune, abandonner les thèses libres pour aller à l‘action ; de quelle que manière que ce soit. Tous sont donc prêts à apporter leur pierre à l’édification de la commune. Un autre aspect soulevé est qu’on est unanime qu’il faut aller au développement, mais avec la manière, de la méthode ; c’est en cela qu’il est ressorti qu’on doit encore approfondir l’analyse de certains de nos projets pour qu’ils soient plus faisable afin de bénéficier de financements pour leur mise en œuvre.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Oumar L. OUEDRAOGO
(oumarpro226@gmail.com)
Lefaso.net

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