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Formation professionnelle au Burkina : Un avant-projet de Plan d’action opérationnel en phase de validation

Publié le samedi 15 juillet 2017 à 01h08min

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Formation professionnelle au Burkina : Un avant-projet de Plan d’action opérationnel en phase de validation

Le ministre de la Jeunesse, de la Formation et de l’insertion professionnelles, Dr Smaïla Ouédraogo, a procédé à l’ouverture de l’atelier de validation de l’avant-projet du Plan d’action opérationnel (PAO) 2017-2021 de la Politique nationale d’enseignement et de formation techniques et professionnels. C’était ce jeudi, 13 juillet 2017 à Ouagadougou.

Le « Pays des Hommes intègres » est, depuis quelques années, dans un élan de valorisation des ressources humaines, avec pour but, la facilitation de l’insertion professionnelle des jeunes. Pour rendre opérationnelle cette volonté, après l’adoption de la Politique nationale d’enseignement et de formation techniques et professionnels (en 2008), un Plan d’action opérationnel 2011-2015 a été élaboré. Etant à son terme, un nouveau Plan d’action opérationnel 2017-2021, en phase avec l’axe 2 (développer le capital humain) du nouveau référentiel, qu’est le Plan national de développement économique et social (PNDES), se devait d’être élaboré.

Près de 170 000 jeunes à former

Hassane Ouédraogo, directeur général des études et des statistiques sectorielles, du ministère en charge de la Jeunesse

Pour Hassane Ouédraogo, directeur général des études et des statistiques sectorielles du ministère en charge de la Jeunesse, cet instrument (PAO) rend opérationnel la Politique nationale d’enseignement et de formation techniques et professionnels. C’est après évaluation du plan échu, que la rédaction d’un nouveau plan a débuté. « C’est une boussole qui cadre les interventions en matière de formation techniques et professionnelles. Cela nous permet de savoir quelles sont les actions principales à mettre en œuvre durant les cinq prochaines années, combien cela va coûter, à quel moment faut-il programmer la réalisation », a-t-il expliqué.

Une vue des participants à l’atelier de validation

Ce PAO, d’un coût global de 221 milliards de FCFA (financé à 53% par l’Etat), selon les prévisions, compte former près de 170 000 jeunes sur les cinq ans. Et le ministre Smaïla Ouédraogo, compte beaucoup sur cette nouvelle « boussole » qui va garantir la qualité de la formation et déterminer quelle formation donner, comment former et qui former. Pour lui, ce plan veillera à ce qu’on ne forme pas de potentiels chômeurs, mais des jeunes qualifiés qui vont s’insérer professionnellement afin de faire œuvre utile pour le développement du Burkina. Ce, grâce à l’apport de plusieurs acteurs dont les Partenaires techniques et financiers, qui prennent part à ces travaux.

Dr Smaïla Ouédraogo, ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles

Au dernier sommet de l’Union africaine, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé de consacrer la prochaine décennie (2018-2027) à la formation professionnelle, à l’entreprenariat et à l’emploi des jeunes. Cela, sur proposition du Burkina Faso à travers son président, Roch Kaboré. Selon le ministre Ouédraogo, la prochaine étape est l’adoption du Plan d’action afin de faire la différence avec les dernières décennies. « C’est le défi qu’on s’est lancé, de faire en sorte qu’au début de la décennie le Plan d’action soit disponible », a-t-il indiqué. Ce qui naturellement évitera, a-t-il poursuivi, de naviguer à vue des années durant sans pour autant poser des actions fortes.

Déjà, à l’Union africaine, un Fonds d’appui à la jeunesse est créé et financé à hauteur de 1% du budget de l’instance continentale.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

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