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Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

Publié le jeudi 13 juillet 2017 à 19h45min

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Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

Dans une note adressée aux rédactions, le Réseau Accès aux Médicaments Essentiels(RAME) alerte l’opinion publique sur son exclusion du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST. Une exclusion que le réseau qualifie de « volonté manifeste du SP/CNLS-IST de museler les vérités du RAME », à cause de « ses prises de positions critiques sur les insuffisances de la réponse nationale au VIH ». La lettre de protestation envoyée au SP/CNLS-IST et nous avons reçu copie est explicite.

Cher Dr Bakouan
Secrétaire Permanent du CNLS-IST

Le RAME a été désagréablement surpris d’apprendre par vous-même au téléphone hier, qu’il est exclu du CNLS-IST parce qu’il a démissionné de la CORAB. Pour vous, le RAME était au CNLS-IST en tant que représentant de la CORAB. Je vous prie de trouver ci-jointe une copie scannée de la lettre du SPCNLS désignant le RAME comme membre du CNLS et l’invitant à y envoyer un représentant. Vous avez alors là la preuve que le RAME est membre à part entière du CNLS-IST et qu’il ne peut en être exclu sous le motif que vous avez évoqué.

Nous vous avons envoyé même récemment un courrier pour vous signifier le remplacement de notre représentant, sans aucune réaction en retour de notre part.

Malgré votre promesse de la veille (mercredi) de corriger la situation, le RAME n’a pas encore reçu son invitation pour la session de demain. Nous soupçonnons que cette tentative d’empêcher le RAME de participer à la session du CNLS soit liée aux avis critiques que nous exprimons sur les insuffisances de la réponse nationale au VIH.

Nous restons convaincus que ces avis critiques sont nécessaires pour le renforcement de notre réponse nationale et pour l’atteinte des objectifs nationaux. C’est pourquoi nous trouvons votre démarche contraire aux efforts faits par le Président du Faso et son gouvernement pour la participation de toutes les forces vives à la gestion des affaires publiques.

Nous vous informons que nous n’acceptons pas notre exclusion et nous la dénonçons. Nous vous informons par ailleurs que, nonobstant le fait que nous n’avons pas reçu une invitation, nous serons présent demain au Palais présidentiel pour participer aux travaux de la session. Nous vous tiendrons pour responsable de tout déconvenu et désagrément que nous subirons.

Tout en vous assurant de notre détermination à défendre nos acquis et les intérêts des populations, je vous prie de recevoir mes salutations.
Cordialement !

Simon KABORE
Directeur Exécutif du Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME)| Innovateur Social ASHOKA

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Vos commentaires

  • Le 13 juillet 2017 à 19:21, par Sidzabda En réponse à : Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

    Simon, tu as beaucoup mangé dans le sida et tu veux boire le sang des personnes infectées et affectées ? tu dis souvent que le pays est à l’envers et c’est toi même qui crée cette situation. quand on vous acceptait, avez-vous demandé pourquoi on vous accepte ? c’est pas parce qu’on vous a exclu que le débat doit commencer. si tu es vraiment solide, combat toi autrement au lieu de te livrer en hors la loi

    • Le 13 juillet 2017 à 21:50, par La cour ! En réponse à : Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

      Quand on a rien à dire, on la ferme ! Simon n’a jamais fait la lutte contre le Sida, il n’a jamais dirigé une structure de lutte contre le Sida ! Simon a toujours lutté pour L’ACCESSIBILITÉ FINANCIÈRE ET GEOGRAPHIQUE des médicaments pour toute la population et par rapport à toutes les maladies ! Il à par ailleurs œuvré pour des services de santé et un système de santé qui tiennent compte des besoins des Populations !
      D’où te viennent tes histoires de manger dans le Sida là ???

    • Le 14 juillet 2017 à 09:51, par MY En réponse à : Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

      celui qui a bien manger dans le SIDA et boire le sang des personnes infectées c’est le Dr. Bakouan, cela fait combien d’année il est dans le milieu du SIDA. Si vous n’aviez rien à dire fermez la.

  • Le 13 juillet 2017 à 19:25, par L’intègre En réponse à : Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

    Nous allons tous finir par prendre les armes, pour defendre ou obtenir certains droits s’il le faut.
    C’est une question de temps !!!!Allons seulement.

  • Le 13 juillet 2017 à 22:11, par Hamane En réponse à : Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

    Au Burkina Faso, beaucoup de gens pensent que quand tu es dans le système tu ne dois pas critiquer le système. ils te diront que soit tu es avec nous (tu te tais même sur nos meilleures bêtises) soit tu n’es pas avec nous (tu peux parler). Ces gens oublie que même dans le mariage (pour le meilleure et le pire) il arrive souvent qu’un partenaire critique l’autre dans le but d’une amélioration du vivre ensemble et de mieux faire pour une meilleure performance. L’erreur de l’UNIR/PS et du PAREN, c’est d’avoir rejoint la mouvance présidentielle, de passer le temps à manger une soupe chaude et pimenté et resté incapable de critiquer les moindre déviation par rapport à l’esprit de l’insurrection. Ces parties sont en train de se discréditer. Ici, c’est la même logique qu’on veut appliquer au RAME. Dr Bakouan, pardon, dis à ta hiérarchie qu’on peut belle et bien être du système et critiquer de bonne foi pour faire avancer les choses. le CNLS-IST devrait avoir honte d’exclure une structure comme le RAME. Malgré les divergence d’avis sur certaines questions, nous devons pouvons travailler ensemble. Je m’étais dit que les prises de positions du RAME par rapport à certaines situation au CHUYO allait leur coûter. je ne savais pas que le fouet allait venir du CNLS. Dr Bakouan et Hierachie c’est façon de vouloir faire est périmée au Faso. C’était le système Compaoré qui le faisait et à l’époque si tu faisais on te faisait et y a rien (les 3 faisait dans cette phrase ne désigne pas la même chose).

  • Le 14 juillet 2017 à 09:13, par OUATTARA Badioré En réponse à : Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

    Bonjour à toutes et à tous
    "Le RAME crie au musellement" ces mots choisis par l’auteur de cet article tombent à pic pour le docteur OUATTARA Badioré qui est abusivement victime de musellement pour avoir osé dénoncer les malversations scientifiques sur le médicament antidrépanocytaire FACA du professeur GUISSOU Innocent Pierre.
    Ce médicament est non seulement homologué au Burkina Faso mais pire il est inscrit sur la liste des médicaments essentiels : ces deux actes n’ont aucun fondement scientifique ; je les ai combattu d’abord entre nous spécialistes et aujourd’hui, je le fait publiquement et ce pour des raisons de santé publique et d’idéale de RECHERCHE.
    Le monde scientifique Burkinabè et de l’Afrique de l’ouest a été directement informé en août 2016 par ma communication sur le FACA à l’université Ouaga 1 (WANNPRES 2016)
    Le monde entier, grâce à l’enquête du journal Le Monde paru le 22 juin 2017, est informé des aspects inquiétants du FACA (Dorian Cessa, journal Le Monde 2017). Cet article, disponible sur internet est intitulé :
    "Drépanocytose : un médicament burkinabé suscite l’espoir des patients et l’inquiétude des scientifiques"
    J’espère que le RAME, les associations de lutte contre la drépanocytose et tous les scientifiques du Burkina Faso vont objectivement chercher à en savoir davantage et se prononcer publiquement sur le FACA. Je suis toujours disponible pour apporter ma part de contribution à l’édification d’un Burkina juste et honnête
    Cordialement
    Dr Badioré OUATTARA, Pharmacien d’industrie, PhD
    Direction générale de la recherche scientifique et de l’innovation (DGRSI) 70261714

    • Le 14 juillet 2017 à 16:43, par Dr Ouattara En réponse à : Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

      Dr Ouattara, ce que vous aviez dit m’a beaucoup interpellé. Je suis allé sur pubmed et je suis tombé sur un seul de vos articles (LC/MS/NMR analysis of isomeric divanilloylquinic acids from the root bark of Fagara zanthoxyloides Lam.) qui ne traite pas d’ailleurs le problème que vous évoquer ici. Comme piste de solution :
      - Publier les resultats de vos recherches dans une revue scientifique ;
      - Poser le problème à l’accademie des sciences ;
      - Saisir la justice.
      Maintenant le different qui vous oppose à vos collègues ne regardent pas nous les scientifiques.

      • Le 16 juillet 2017 à 10:59, par OUATTARA Badioré En réponse à : Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

        Bonjour Dr OUATTARA, Badioré OUATTARA vous remercie pour vos conseils
        Voyez-vous, le chef d’orchestre des travaux sur le FACA à savoir le professeur Innocent Pierre GUISSOU a mis la charrue avant les bœufs
        Aucun fil conducteur scientifiquement crédible ne relie environ 30 ans de recherche sur le FACA. Le Burkina Faso et tous ceux qui ont travaillé avec lui ont leur image ternie. Dr Badioré OUATTARA est doublement interpellé car je suis burkinabè et je suis le premier auteur de l’article scientifique auquel vous faîtes référence ; contrairement à ce que vous dites c’est cet article qui parle pour la première fois de burkinabines et ces molécules sont dans les écorces de racines de Fagara zanthoxyloides Lam (Rutaceae), composantes du FACA
        Il est important de souligner que les partenaires de la Belgique (Université Libre de Bruxelles et Université de Liège) se sont très vite démarqués du FACA à cause des cardiotoniques du Calotropis procera Ait (Asclepiadaceae) dont les écorces de racines sont l’autre composante du FACA. Certes j’ai travaillé sur le FACA mais l’essentiel de mes recherches est focalisé sur le Fagara zanthoxyloides Lam (Rutaceae) pour la mise au point d’un sirop antidrépanocytaire destiné aux nourrissons et petits enfants

        Ce n’est pas à docteur Badioré OUATTARA seul de saisir telle ou telle instance car pour tous ceux qui veulent d’un Burkina à bâtir sur la vérité les preuves des malversations scientifiques sur le FACA ne cessent de s’accumuler dans nos bibliothèques et sur internet depuis 1990 (avec des études précliniques insuffisantes et surtout fausses "LE FACA" a été administré dans un processus d’étude clinique à des enfants )

        Pour un professeur d’université se réclamant pharmaco-toxicologue, comment peut-on entamer une étude clinique sur un nouveau médicament en 1990 (thèse de Feu/ docteur Alain OUATTARA) et ne publier qu’en 1998 des résultats de toxicité générale aiguë en rapport avec ce médicament ?

        La première erreur du professeur Innocent Pierre GUISSOU est d’avoir abandonné la recette du tradipraticien de Fô, Feu/ monsieur Jean TANOU au profit d’une nouvelle formule plus riche en Calotropis procera Ait et avec moins de Fagara zanthoxyloides Lam ; contre toute logique scientifique, il a augmenté dans son nouveau médicament (gélules FC 90_26) la teneur du composé le plus toxique et le moins efficace sur les drépanocytes (cf thèse N° 19 de Alain OUATTARA 1991 bibliothèque UFR/SDS université OUAGA 1)

        En 1995 il invente la dénomination FACA dans un article sur l’efficacité du dit médicament ; mais le drame est que ce sont les résultats des gélules FC 90_26 de 1991 qui sont plagiés sous le titre FACA alors que la composition quantitative des deux types de médicaments sont différentes (cet premier article sur l’efficacité du FACA parle d’un rapport de 1/9 pour ces deux composantes ; il est disponible sur internet) Je précise que le FACA homologué depuis 2010 au Burkina Faso a les mêmes composantes que celui évoqué en 1995 mais ils sont mélangés dans un rapport de 3/7 ; sans distinction les résultats de recherche sur les gélules FC 90_26 et ceux de ces deux types de FACA sont abusivement mélangés : ce syncrétisme scientifique n’honore personne

        En 1998 l’article (M. LOMPO et al.) sur la toxicité générale aiguë (DL50) du FACA est aussi disponible sur internet ; non seulement la chronologie de parution de l’article (I.p. GUISSOU et al. 1995) sur l’efficacité du FACA et celui sur sa toxicité n’est pas rassurante, en plus la méthode d’évaluation de cette DL50 qui serait de 600mg/kg en I.P est totalement fausse. Cette DL50 sous-évalue la toxicité du FACA car elle n’a pas tenu compte entre autres, de l’effet de filtration (voir à la page 56 de cet article "la méthode de préparation des solutions de travail" )

        En 2006 dans le mémoire N° 24 soutenu à UFR/ SDS par monsieur TAMINI Sya F. Bienvenu, la méthode utilisée pour doser les cardiotoniques sous-évalue leur teneur dans le FACA (voir communication WANNPRES 2016 de docteur Badioré OUATTARA à l’université OUAGA 1)

        En 2013 c’est la méthode utilisée par le laboratoire de contrôle de qualité de U-PHARMA, différente de celle ayant permis d’avoir l’homologation du FACA, qui a occasionné la mise sur le marché d’au moins deux lots de FACA de mauvaise qualité

        En conclusion, avant 2013, entre collègues, je me battais pour que les travaux erronés du prof. I.P. GUISSOU soient repris afin de sécuriser scientifiquement le FACA ; la goutte d’eau qui fit déborder le vase est la mise sur le marché en 2013 de gélules FACA sur-dosées et sous-dosée en poudres médicinales. Malgré la présences des données enregistrées par le laboratoire de contrôle de qualité de U-PHARMA attestant ma version des faits, les prof. Innocent Pierre GUISSOU, Rasmané SEMDE et le ministre de la transition Jean Noël PODA, sans preuve, ont soutenu le contraire en disant que U-PHARMA respectent les normes internationales dans la production du FACA. Pour me discréditer au près des uns et des autres, beaucoup d’insalubrités furent accolées à mon image et je fus victime de beaucoup d’abus administratifs. Le docteur Badioré OUATTARA ne demande à personne de l’épauler s’il est dans le tort ; mais si j’ai raison et que les uns et les autres restent en spectateurs coupables, prêt à bondir et s’approprier les fruits de ma lutte, ils ne font du tort qu’à eux- mêmes car DAME NATURE A UNE CONSCIENCE et LES CAUSES SE SUFFISENT A ELLES-MÊMES

        En ce qui concerne vos conseils judiciaires, le docteur Badioré OUATTARA a déjà saisi la justice (Tribunal administratif et pénal) des dossiers FACA ; un premier verdict fut rendu en 2016 et naturellement la vérité a primé sur le mensonge ( Jugement N°171/16 du 8 novembre 2016 ; Dossier N°053/15 du 27 mars 2015 : Affaire OUATTARA Badioré contre Etat burkinabè). Certes pour gagner du temps les défenseurs de "l’Etat" ont interjeté un Appel en janvier 2017 ; à défaut d’arguments pour me contrer, ils disent attendre "LA DECISION DE JUSTICE" pour la suite du procès ; c’est le document le plus complet que la justice remet aux protagonistes après le jugement. Ce document fut disponible depuis le 13 février 2017 ; mes avocats l’ont eu le 09 mars 2017 et jusqu’à présent (juillet 2017) je n’ai reçu aucune réaction du défenseur de l’Etat burkinabè (Agent Judiciaire du Trésor) et du Conseil d’Etat qui est la nouvelle instance devant statuer sur ce dossier.

        Afin de montrer par un support écrit la mauvaise foi des défenseurs de "l’Etat" , mes avocats ont remis le 06 juin 2017 à l’Agent Judiciaire du Trésor la DECISION DE JUSTICE qu’il prétend attendre pour la suite du procès ; le bordereau de transmission du dit document fut cacheté et signé le 06 juin 2017 par lui. Cette preuve que l’Agent Judiciaire du Trésor (AJT) a bien reçu la DECISION DE JUSTICE fut envoyée le 19 juin 2017 au Conseil d’Etat avec un bordereau de transmission qui fut aussi signé et cacheté par cette structure le 19 juin 2017.
        Il ne revenait pas au docteur Badioré OUATTARA de donner un document administratif à une structure devant défendre l’Etat burkinabè ; je l’ai fait pour confondre et montrer au monde entier le mauvais visage de l’Etat que nous devons tous combattre afin que ce pays émerge
        Il y a donc suffisamment de preuves montrant que ce dossier FACA est une bombe pour ceux qui, pendant environ 30 ans, ont utilisé l’argent de l’Etat burkinabè et produire de faux documents scientifiques POUR UNE FULGURANTE ASCENSION ACADÉMIQUE. Si les uns et les autres pensent que c’est à Badioré OUATTARA seul qu’un tort a été commis alors qu’ils croisent les bras ; dans le cas contraire l’auto saisine à tous les niveaux (Santé, Recherche, Justice,...) serait la preuve d’une maturité scientifique

        Par ailleurs en plus du dossier précédent (tribunal Administratif dont la suite est au niveau du Conseil d’Etat), un dossier au niveau du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou (N° 6209 p du 23 décembre 2015 où, entre autres les professeurs Innocent Pierre GUISSOU, Rasmané SEMDE, IRSS, U-PHARMA, DGPML,.. sont poursuivis par OUATTARA Badioré). Ce dossier aussi suit favorablement son processus

        Cordialement !
        Docteur Badioré OUATTARA, Pharmacien d’industrie, PhD
        Direction Générale de la Recherche scientifique et de l’Innovation (DGRSI), 70 26 17 14

  • Le 14 juillet 2017 à 09:27, par La loupe En réponse à : Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

    Bonjour chers amis de la toile. Vraiment c’est méchant de la part des dirigeants du SP/CNLS vis-à-vis du Réseau d’Accès aux Médicaments Essentiels (RAME). Comment on peut exclure un réseau qui travail pour l’accès aux services de santé (OCASS). Rappelez-vous que c’est ce réseau qui mène des enquêtes sur l’accessibilité des populations aux services de santé, sur les mesures de gratuité et la disponibilité des produits. Je dis ça parce que au niveau de la région du centre-nord beaucoup de patients ont témoigné qu’ils ont été enquêtés lors de leur passage dans les formations sanitaires et qu’ils ont apprécié l’initiative et surtout l’approche des leurs agents. Bonne chance nous tous !

  • Le 14 juillet 2017 à 10:22, par Segara En réponse à : Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

    Le "musellement" est le système du système de la lutte contre le VIH et autre politique de santé et droits humains au Burkina Faso et ailleurs dans la région. Lorsque nous nous positionnons en avis contradictoire, les personnes ne voient plus la construction que les résultats du débat apportent, elles sont plûtot préoccupées parce qu’elles voient leurs intérêts menacés. Malheureusement, tout le système est régit par cela.
    Je pense que cette lettre du RAME est un précédent qui doit approfondir la discussion.
    Ce système capitalisme qui nous renvoie dans un fondamentalisme économique nous a tellement engourdi que nous faisons peu d’effort de réflexions sur nos engagements personnels et communautaires.

  • Le 16 juillet 2017 à 07:33, par ZMM En réponse à : Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

    Bonjour, permettez-moi de m’introduire dans ce débat avec le peu de connaissance que j’ai du RAME. Pour commencer je tiens à rappeler que le RAME est l’un des initiateurs si non l’acteur principal pour insister sur le fait, de la victoire sur la gratuité des ARV,et bien d’autres encore. je m’insurge contre le premier intervenant qui a raisonné en personne ignorante de tout ou jaloux du RAME.S’il vous plait ne vous fait pas maudire en avançant de tel propos dans un public qui connait mieux la situation. s’il est vrai que l’homme ne peut atteindre la perfection, il est aussi vrai humble de reconnaitre certains efforts à leur juste valeurs. Nous sommes et nous seront toujours là pour soutenir le RAME qui n’a fait que aidé à corriger des situations d’abus. Courage !!!

    • Le 18 juillet 2017 à 00:59, par Yameogo Edouard En réponse à : Exclu du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, le RAME crie au muselement

      Bonjour les chers militants de lutte contre le sida.
      J’ai lu avec beaucoup d’attention l’exclusion du Rame du Conseil National de lutte contre le sida et le Rame qui crie au musellement.
      Pardonnons nous, faisons balle à terre et revenons sur la table de discussion pour cultiver l’amour et la compréhension. c’est dans la solidarité que nous pouvons vaincre le vih-sida qui a un autre visage "la division".
      Attention et maitrisons nos émotions par peur que nos partenaires Techniques et financiers... Le linge sale se lave en famille.
      Tous mes encouragements et félicitations au S/PCNLS et au RAME pour leurs contributions et multiples efforts dans la lutte contre le vih-sida au Burkina faso. Cultivons la paix, car notre Dieu est amour.
      Soyons tous bénis de Dieu.

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