Cette cérémonie de lancement nationale est en prélude de celle régionale qui se tiendra le 25 août prochain à Korogho en Côte d’Ivoire. Puisque six pays des régions du Sahel notamment le Burkina, le Mali, la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le Tchad et le Niger son signataires du projet SWEDD avec l’appui de la banque mondiale et de l’UNFPA.

Selon le coordonnateur national du projet, Abdoul Karim Ouédraogo, dans la région du sahel, la situation socio-sanitaire et économique reste marquée par une forte croissance démographique avec des taux de mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile toujours élevé. Et c’est pour contribuer à améliorer cette situation que le projet SWEDD a été créé. Et, a-t-il signifié c’est un montant de 20 milliards de F CFA qui a été alloué au Burkina pour le pilotage de ce projet. « Nous remercions les autorités administratives, coutumières, religieuses et toute la population de Bobo pour leur présence au lancement. Aussi nous les invitons à toujours s’y mobiliser pour les activités en cours de cette campagne qui sont entre autres les plaidoyers, les séances de sensibilisation, la caravane de presse et des prestations de service », a-t-il dit.

Le premier adjoint au maire de la commune de Bobo, Martin Coulibaly s’est dit Honoré que la ville de Bobo Dioulasso abrite cette cérémonie de lancement. Si bien qu’il s’engage à sa façon de sensibiliser la population de la ville de Sya pour que ces maux qui freinent le développement du pays soient vaincus.

Le conseiller technique du ministre de la Santé, représentant dudit ministère, Dr Lassané Bagagnan, a noté que la majorité des populations dans les pays de la région du Sahel vivent avec moins d’un dollar par jour et plus de 11 000 personnes sont confrontées à la faim et à toute sorte de menaces avec un rythme de croissance démographique en moyenne 3% par an, si fait que la population du Sahel pourrait atteindre 400 millions d’habitants d’ici 2060.

Donc, à son avis, l’autonomisation économique des femmes et filles constituent un issu pour contribuer à la maîtrise de la pauvreté et entraîne l’accélération de la transition démographique dans la perspective de la réalité du dividende économique. Quant à la représentante du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), Dr Edwige Adékambi Domingo, si bien qu’elle néglige pas les autres facteurs, mais à plutôt mis l’accent sur la planification familiale, qui pour elle vise à améliorer la demande pour les services de santé reproductives, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle en favorisant les changements sociaux et comportementaux et l’autonomisation des femmes et des adolescentes.

Parce que selon la représentante de l’UNFPA, la situation de la femme et de la jeune fille au Burkina est caractérisée par des inégalités en droits, sur le plan économique, éducatif, sanitaire et socioculturel qui fragilisent leur pleine contribution au développement économique et social du pays. Le Docteur Domingo a aussi attiré l’attention de la population sur l’intérêt qu’a le Burkina Faso d’investir sur la femme. A titre d’exemple, a-t-elle poursuivi, le certificat d’étude primaire (CEP) de cette année 2017, les 10 premiers dans la plupart des régions sont en majeur partie composée de filles.