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Dr Amzat Boukari-Yabara : ‘’L’Union Africaine ? Ce n’est pas une réforme, mais une révolution qu’il faut ! ‘’

Publié le vendredi 7 juillet 2017 à 14h10min

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Dr Amzat Boukari-Yabara : ‘’L’Union Africaine ? Ce n’est pas une réforme, mais une révolution qu’il faut ! ‘’

Les 3 et 4 juillet 2017 s’est tenu à Addis-Abeba (Ethiopie), le 29ème Sommet de l’Union africaine. Cette instance qui s’est déroulée sous la houlette du tandem Condé-Mahamat avait inscrit en bonne place des échanges, les sujets relatifs aux reformes et à l’autofinancement de l’organisation. Très attaché aux questions du continent, spécialiste de l’histoire politique et culturelle du panafricanisme, Dr Amzat Boukari-Yabara jette un regard critique sur cette instance suprême de l’organisation continentale, apprécie la direction de l’Union africaine avec la nouvelle équipe et se prononce sur la création du G5 Sahel.

Lefaso.net : Six mois maintenant qu’Alpha Condé et Moussa Faki Mahamat sont à la tête de l’Union africaine. Y-a-t-il quelque chose de particulier que vous avez noté sous leur direction ?

Dr Amzat Boukari-Yabara : La présidence d’Alpha Condé s’inscrit dans la présidence tournante et régionale de l’Union Africaine, mais l’élection à la présidence de la Commission de l’UA de l’ancien chef de la diplomatie tchadienne, Moussa Faki Mahamat, fut une petite surprise. Depuis janvier 2017, l’UA est donc dirigée par un tandem francophone, avec tout ce que cela contient en matière de statu quo néocolonial et d’ingérence. Pour le moment, les déclarations tapageuses de rupture avec la France tenues par Alpha Condé à Conakry ou Idriss Déby Iteno à Ndjamena n’ont pas été répétées à Addis-Abeba, et l’UA semble continuer à s’auto-congratuler sans aucune raison.

Lefaso.net : Le 29ème Sommet de l’Union africaine s’est achevé le mardi 4 juillet avec des sentiments partagés entre satisfaction et souci. Quelle est votre appréciation sur, à la fois, la participation et le contenu même des échanges ?

Dr Amzat Boukari-Yabara : De nombreux Chefs d’Etat n’ont pas fait ou ne font plus le déplacement aux sommets de l’UA, qui est une instance perdue et impuissante parmi d’autres cadres de concertation sous-régionaux (CEDEAO) ou extra-africains (ONU). Même le Roi du Maroc Mohammed VI n’a pas jugé utile de se déplacer alors qu’il a fait revenir son pays dans l’UA en janvier dernier. Invité traditionnel, le dirigeant palestinien Mahmood Abbas s’est inquiété du retour d’Israël en Afrique qui augure de nouvelles lignes de fracture après l’incapacité des pays africains à rester en dehors de la crise entre le Qatar et ses voisins arabes.

Si des pays sont venus pour signer des contrats, les échanges ont surtout validé des décisions prises ailleurs, au Conseil de Sécurité avec le G5 Sahel par exemple. Les sujets sensibles et concrets liés à la souveraineté du continent (révision des différends accords commerciaux défavorables à l’Afrique, abolition de la dépendance monétaire au franc CFA, retrait de la Cour pénale internationale, armée continentale…) ont été mis de côté pour aborder de manière théorique la réforme des institutions. Le débat sur le fonctionnement des institutions est très loin des préoccupations et des urgences des populations.

Lefaso.net : Les reformes et l’autofinancement de l’institution ont été au centre des échanges et à ce sujet, certains Etats demandent d’accélérer les initiatives tandis que d’autres prônent plutôt une démarche prudente et progressive. Dans ce contexte de divergence de vues dans l’élan à emprunter, ne faut-il pas craindre que les efforts annoncés par l’équipe dirigeante s’émoussent à un moment donné ?

Dr Amzat Boukari-Yabara : Historiquement, il y a quatre niveaux : une dizaine de pays ont toujours acquitté leur cotisation à l’UA, puis une quinzaine de pays font des efforts pour y arriver, et ensuite une quinzaine de pays qui ont de réelles difficultés à être à jour de leurs cotisations, et enfin une dizaine de pays qui sont techniquement démissionnaires pour diverses raisons. Dans les cas défaillants, nous avons des pays qui peuvent privilégier la cotisation dans l’organisation sous-régionale (CEDEAO, CEMAC…) ou des pays qui sont en réalité sous tutelle du FMI (Fonds monétaire international) et de la Banque mondiale.

La Commission a mis en place un comité de dix ministres des Finances, deux par région, afin de suivre l’instauration de la taxe de 0,2% sur les importations de produits non africains mais plusieurs pays ont en effet exprimé des réticences, soit parce que la démarche est jugée inefficace d’avance, soit parce qu’elle touche à des lignes budgétaires qui sont planifiées au-delà de 2020, date retenue par l’UA pour s’autofinancer, sans précision d’ailleurs sur le contenu des choses à financer.
Il faut retenir que la réforme et l’autofinancement de l’UA sont une question ancienne, il y a eu dans le passé des propositions et des rapports bien plus pertinents que celui livré par le comité réuni autour du président rwandais Paul Kagamé. Le recul est flagrant par rapport au Plan d’Action de Lagos en 1980, ou au rapport Adedeji de 2007. Les puissances africaines comme le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Angola, l’Egypte ou le Maroc ont également leur politique continentale qui ne passe plus forcément par l’UA, mais par la volonté de représenter l’Afrique dans les grandes rencontres internationales.

Lefaso.net : « Tirer pleinement parti du dividende démographique en investissant dans la jeunesse ». C’est le thème de ce sommet, mais visiblement, les travaux n’ont pas fait une part belle à la jeunesse. Comment peut-on expliquer cette situation ?

Dr Amzat Boukari-Yabara : Tout d’abord, le thème général retenu par l’UA pour ses sommets n’a souvent rien à voir avec le contenu médiatisé des débats. L’exemple le plus flagrant était le sommet de 2015 sur l’autonomisation des femmes et la mécanisation de l’agriculture, thème qui a été totalement éclipsé par les réunions sur les crises en Libye et au Burundi, ou sur la demande d’arrestation du président soudanais Omar al-Béchir par la justice sud-africaine.

Ensuite, il est important de rappeler que l’Afrique a connu des présidents plus jeunes que la moyenne internationale, et certains dirigeants en place depuis des décennies sont eux-mêmes arrivés au pouvoir alors qu’ils étaient dans la trentaine. Deux jours avant le sommet d’Addis-Abeba, Idriss Déby Itno et quelques dirigeants africains ont organisé à N’Djamena le Forum de la Jeunesse Panafricaine. Ce Forum n’a absolument rien à voir avec ma conception du panafricanisme, ni dans son organisation ni dans ses participants, mais il sert à quelques dirigeants pour faire croire à la jeunesse qu’elle est libre de les interpeller et qu’ils tiennent compte de leurs demandes.

Ce Forum a sans doute donné lieu à la production d’un document remis par les jeunes aux chefs d’Etat réunis, qui les feront ensuite redescendre aux ministres des tutelles, lesquels ne pourront que déplorer le fossé entre les paroles et les actes. La jeunesse africaine n’est pas une préoccupation de nos dirigeants qui pour la plupart appartiennent déjà au monde du passé.

Lefaso.net : Pour l’autofinancement, la proposition semble camper sur la taxe de 0,2% sur les produits non africains importés en Afrique. Or, en matière de commerce international, notamment dans le cadre de l’OMC, la discrimination semble contraire aux règles. L’Union africaine ne court-elle pas le risque de se voir ridiculiser par les grandes puissantes ?

Dr Amzat Boukari-Yabara : En réalité, rien n’a avancé depuis le sommet de juillet 1987 quand Thomas Sankara appelait les pays africains à faire un front commun contre la dette et les ajustements structurels. Les pays africains sont des proies faciles, car ils sont les premiers à signer des accords contraignants alors que tous les autres, et pas seulement les grandes puissances, signent des accords non contraignants. Nous suivons à la lettre des feuilles de route suicidaires, nous nous imposons des contraintes inégales, et la taxe de 0,2% qui se répercutera au final sur le dos des populations, en fait partie. Quand des Etats invoquent l’OMC pour faire part de leur doute sur l’efficacité de cette taxe, c’est qu’ils savent au fond d’eux-mêmes que l’autofinancement passe par la révision des accords défavorables aux Africains.

Au niveau de la Ligue Panafricaine – UMOJA, nous soutenons par exemple un processus en trois temps. Dans un premier temps, il faut refuser les financements venant des Européens, des Américains ou des Asiatiques, qu’ils soient en prêts ou en programmes.

La première réforme c’est donc l’arrêt total des financements non-africains. La seconde réforme, c’est l’enclenchement de la souveraineté sur toutes les ressources minières, agricoles et énergétiques du continent africain, avec une fiscalité forte sur toutes les multinationales et entreprises non-africaines présentes sur le continent africain. Il n’est pas normal que l’Afrique qui finance le monde ne puisse s’autofinancer. Il n’est pas normal que la diaspora qui est la première contributrice à l’investissement sur le continent soit également autant ignorée par l’UA. La troisième réforme, c’est la mise en place de l’architecture déjà préparée en 1963 par Kwame Nkrumah, avec une Banque centrale africaine, une monnaie continentale et un marché commun africain. Ce n’est donc plus une réforme, mais une révolution que nous devons réaliser, et cette révolution marchera si les populations sont formées aux enjeux.

Lefaso.net : Au nombre des délégations satisfaites du sommet, celle de Joseph Kabila de la RDC, en faveur de qui, l’Union africaine a dénoncé les sanctions individuelles que les Etats-Unis et l’Union européenne viennent d’infliger à une vingtaine de personnalités pour « graves atteintes aux droits de l’Homme » dans ce pays. La Conférence a condamné vertement ces sanctions et a demandé aux organisations régionales qui les prennent de les retirer. Est-ce un pas des dirigeants vers ‘’l’émancipation’’ ou un instinct de solidarité de Chefs d’Etat à un des leurs, en mauvaise posture avec des puissances occidentales au sujet de la Constitution de son pays ?

Dr Amzat Boukari-Yabara : Le cas de la RDC est désolant et votre question amène d’autres questions. Le régime de Joseph Kabila a-t-il réellement la légalité pour siéger et représenter la RDC à Addis-Abeba ? Pourquoi vient-il à Addis-Abeba pour demander de défendre les intérêts privés d’une vingtaine de personnalités tout en ignorant la situation de plusieurs dizaines de millions de Congolais ? Ce genre d’initiatives renforce l’image d’un syndicat de dictateurs alors que nous savons tous que la réussite de l’unité africaine repose presqu’exclusivement sur un Congo autonome, libéré et fort , capable d’apporter sa pleine et entière contribution. Il faudra suivre avec une extrême vigilance la manière dont le président rwandais Paul Kagamé, dont les déclarations publiques pour une Afrique souveraine sont contredites par l’ingérence de son régime en RDC, traitera ce sujet durant sa présidence de l’UA en 2018.

Lefaso.net : L’un des défis immédiats, que les Chefs d’Etat se sont assigné est la mise en place d’une Zone de Libre Echange Continentale (ZLEC) avec un taux d’ouverture des marchés à hauteur de 90 pour cent (taux accepté par la plupart des pays, tandis que sept préconisent 85%). Les pays africains sont-ils suffisamment prêts pour aller à cette ouverture commune ?

Dr Amzat Boukari-Yabara : L’intégration continentale, conformément au Traité d’Abuja de 1991, a été laissée aux Communautés économiques régionales (CER) qui sont chacune à des niveaux différents. La tripartite portée par la Communauté d’Afrique de l’Est et la Communauté d’Afrique australe concerne déjà vingt-six pays de l’Afrique du Sud à l’Egypte dans un projet d’union douanière, avec un prolongement envisagé sur la Libye, la Tunisie et l’Algérie. Le Maroc a choisi une autre direction en demandant d’intégrer la CEDEAO, tandis que la CEMAC semble vouée à devenir une dépendance de la CEDEAO.

Selon moi, aucune ZLEC servant les intérêts africains n’est possible tant que la majorité des pays de la CEDEAO et la totalité des pays de la CEMAC restent dans une structure de dépendance monétaire, commerciale et économique avec la France via le franc CFA, et plus globalement l’Europe via les Accords de Partenariat Economique (APE). Le commerce et l’industrie sont des leviers de développement certains, mais encore faut-il savoir ce que l’on produit. Pour réussir une ZLEC, il faut développer la recherche et le développement et donc les mobilités étudiantes et scientifiques intra-africaines, mettre en place une protection et une intelligence économique continentale pour éviter la concurrence déloyale, verrouiller la propriété intellectuelle africaine, et surtout définir une citoyenneté africaine pour éviter l’exemple des Nigérians qui investissent en Afrique du Sud, mais qui peuvent tout perdre du jour au lendemain pour des raisons xénophobes.

Lefaso.net : A ce jour, le continent se caractérise également par des foyers de tensions, des conflits armés…, et le président de la Commission de l’UA projette d’œuvrer à taire les armes d’ici à 2020. L’Afrique a-t-elle vraiment la chance d’y parvenir ?

Dr Amzat Boukari-Yabara : 2020, c’est la fin du mandat du président de la Commission, c’est aussi l’année retenue pour avoir un autofinancement de l’UA. Ce sont les promesses d’un entrant, et tous les prédécesseurs à ce poste ont suscité un espoir vite éteint par la marge de manœuvre réduite. Sans armée continentale, sans technologie militaire propre et sans moyen de pression économique ou énergétique, les Africains ne pourront pas assurer leur sécurité. Pour ce qui est des conflits internes, l’UA a une responsabilité morale, notamment quand les conflits interviennent dans des cadres électoraux, mais aussi quand ils résultent d’actions non-africaines comme l’agression de la Libye par l’OTAN. Je pense que l’assassinat de Kadhafi à la suite d’une intervention occidentale illégale au regard du droit international a marqué la mort du système onusien, et l’UA a refusé d’en prendre acte en menaçant d’un boycott les instances politiques et financières qui en portent la responsabilité.

Lefaso.net : Le G5 Sahel a été lancé au cours du week-end écoulé à Bamako, en présence des Chefs d’Etat des pays membres et du président français. Quel commentaire pouvez-vous faire à ce sujet ?

Dr Amzat Boukari-Yabara : La guerre contre le terrorisme imaginée depuis Washington, Londres et Paris, a contraint les pays africains à renoncer progressivement à toute forme de souveraineté militaire . Ainsi, quand le président nigérien Issoufou (Mahamadou) se félicite de la mise en place du G5 Sahel en espérant que cette force deviendra une mission onusienne équivalente à celle qui opère au Congo, nous voyons que nos dirigeants sont embrigadés dans le jeu des pompiers pyromanes. Le Mali est en train de devenir le nouveau Congo ouest-africain car toute la région du Sahel est encore plus riche et stratégique qu’on ne l’imagine.

Lefaso.net : Le G5, à peine lancé que les pays membres ont appelé à l’aide internationale. N’est-on pas bien parti pour tomber dans la dépendance totale ?

Dr Amzat Boukari-Yabara : L’entêtement ou l’obligation des présidents africains à s’inscrire dans ce genre de dépendance pose le problème fondamental de la loyauté et de la responsabilité politique. Depuis les accords militaires imposés au moment des indépendances jusqu’aux dernières résolutions obtenues par Paris auprès du Conseil de sécurité concernant les missions onusiennes au Sahel ou en Centrafrique, nous sommes pris en otage dans des priorités qui ne sont pas les nôtres (éducation, santé…) mais celles de la « communauté internationale » (sécurité, croissance économique…).

Certes, des nations africaines peuvent renoncer à leur souveraineté si cela leur permet de régler ensemble des problèmes de nature économique ou sécuritaire qui sont individuellement insolubles. Certains de ses problèmes sont juridiquement insolubles en raison des frontières héritées de la colonisation. Pour notre espace ouest-africain, la France, à l’origine de ces frontières, manipule l’histoire pour proposer à ses anciennes colonies un cadre commun mais sous sa supervision, et donc pour la défense de ses intérêts. C’est la reproduction du pacte colonial élargi à d’autres acteurs européens et américains, avec une entrée sous conditions de la Chine.

Le fait que le président Emmanuel Macron se soit déjà autant investi, avec deux déplacements au Mali en moins de deux mois de mandat, est un déni de souveraineté du pays concerné, qui confirme une recolonisation efficace et subtile. Lui, contrairement aux anciens présidents français, est né bien après la décolonisation, et certains Africains ont peut être crû, un peu comme pour Barack Obama, qu’il serait « différent », alors qu’il fait du neuf avec du vieux.

Toutes les armées africaines qui ne sont pas issues des luttes de libération sont des armées qui ont été constituées sous la période coloniale, parfois sur une base ethnique, avec des hommes déjà formés dans le respect et la soumission à l’autorité coloniale. Cet endoctrinement fait qu’après les indépendances, il était facile pour Paris, ainsi que pour Londres mais de manière plus discrète, de trouver des généraux ou des colonels dévoués, Thomas Sankara étant l’une des exceptions. Ce qui doit retenir notre attention, c’est donc la fin progressive des dirigeants africains d’un certain âge, qui, formés sous le colonialisme et devenus expérimentés, avaient su manœuvrer avec le néocolonialisme pour bloquer finalement tout projet d’unité africaine. La bataille du panafricanisme se joue sur la formation politique et historique des nouvelles générations pour tirer les leçons du passé.

Interview réalisée en ligne par Oumar L. Ouédraogo
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Vos commentaires

  • Le 7 juillet 2017 à 02:58, par Teo En réponse à : Dr Amzat Boukari-Yabara : ‘’L’Union Africaine ? Ce n’est pas une réforme, mais une révolution qu’il faut ! ‘’

    Voilà qui est bien dis. En résumé, l’Afrique ne saurait se construire en dehors d’une Afrique unie & forte et c’est ce à quoi la jeunesse africaine doit travailler dès à présent. L’avenir se prépare aujourd’hui.

  • Le 7 juillet 2017 à 09:06, par Hussein En réponse à : Dr Amzat Boukari-Yabara : ‘’L’Union Africaine ? Ce n’est pas une réforme, mais une révolution qu’il faut ! ‘’

    Très pertinente interview ! On ne peut déplorer l’état de conscience et le manque d’intelligence de nos grands frères qui sont les présidents actuels des états africains. Hors nous avons une et une seule chance : évoluer dans le Panafricanisme !

  • Le 8 juillet 2017 à 05:37, par Afrique Consciente En réponse à : Dr Amzat Boukari-Yabara : ‘’L’Union Africaine ? Ce n’est pas une réforme, mais une révolution qu’il faut ! ‘’

    Oui chers freres africains, il n’y a de voie de salut en dehors d’un NATIONALISME aigu et un PATRIOTISME sans faille à travers une AFRIQUE UNE qui ne parle que d’une seule voie ; les autres peuples n’en sont que l’image éloquente et c’est comme tel tous les panaficanistes nous l’ont toujours démontré.
    Soyons UNIS fiers dans notre africanité que nous devons défendre coûte que coûte vaille que vaille.
    Nous devons avoir un HYMNE de l’Afrique qui est enseignée dans toute l’Afrique
    L’impérialisme a tant peur de ce gros bloc naturellement uni, mais qui est si artificiellement décousu pour servir ce dessein macabre. Tous ensemble, déconstruisons ce paradigme d’une Afrique balkanisée en micros états comme le Lesotho, Malawi et nous avons la force face à l’ennemi qui ne dort pas.
    La patrie ou la mort Nous vaincrons l’impérialisme diviseur pour règner.

  • Le 8 juillet 2017 à 05:42, par Afrique Consciente En réponse à : Dr Amzat Boukari-Yabara : ‘’L’Union Africaine ? Ce n’est pas une réforme, mais une révolution qu’il faut ! ‘’

    Oui chers freres africains, il n’y a de voie de salut en dehors d’un NATIONALISME aigu et un PATRIOTISME sans faille à travers une AFRIQUE UNE qui ne parle que d’une seule voie ; les autres peuples n’en sont que l’image éloquente et c’est comme tel tous les panaficanistes nous l’ont toujours démontré.
    Soyons UNIS fiers dans notre africanité que nous devons défendre coûte que coûte vaille que vaille.
    Nous devons avoir un HYMNE de l’Afrique qui est enseignée dans toute l’Afrique
    L’impérialisme a tant peur de ce gros bloc naturellement uni, mais qui est si artificiellement décousu pour servir ce dessein macabre. Tous ensemble, déconstruisons ce paradigme d’une Afrique balkanisée en micros états comme le Lesotho, Malawi et nous avons la force face à l’ennemi qui ne dort pas.
    La patrie ou la mort Nous vaincrons l’impérialisme diviseur pour règner.

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