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Baccalauréat 2017 : Cris de joie, pleurs et grincements s’entremêlent après les résultats du premier tour

Publié le jeudi 29 juin 2017 à 23h27min

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Baccalauréat 2017 : Cris de joie, pleurs et grincements s’entremêlent après les résultats du premier tour

Lancé le 20 juin dernier sur toute l’étendue du territoire national, la session 2017 du baccalauréat a connu son dénouement ce jeudi 29 juin 2017. Aux lycées Marien Gouabi et Philippe Zinda Kaboré, la proclamation des résultats a été effective sans incident, du moins pour ce qui concerne les résultats du premier tour. Mais il eut plus de pleurs que de joie.

Après une année de durs labeurs, l’heure est enfin venue pour les prétendants au premier diplôme universitaire de récolter les fruits de leur travail. Des fruits, chacun a en amassé selon ce qu’il aura semé durant l’année : des cris de joie pour certains et des larmes et grincements de dents pour d’autres à l’issue de la proclamation des résultats du premier tour du baccalauréat session 2017.

« Je suis content, je suis content, je ne sais quoi dire. J’ai bossé fort et je suis récompensé. Ça me dépasse », saute de joie la candidate Nina Onadia. Difficile sinon impossible d’arracher un mot aux candidats malheureux. La première candidate malheureuse abordée, nous jeta un regard foudroyant à peine après lui avoir dit bonjour avec nos blocs notes et appareils photos en main. Alors, plus besoin d’insister, « Du courage », lui avons-nous souhaité.

Fondus en larmes, certains candidats restent inconsolables et d’autres ayant piqué des crises suite à l’échec sont conduits à l’infirmerie. Ce n’est pas la joie et les résultats déjà disponibles dans les lycées que nous avons visités le démontrent.

Une candidate malheureuse transportée à l’infirmerie au lycée Marien N’Gouabi

Au lycée Marien N’Gouabi où les candidats ont composé en option G2, sur un total de 281 candidats enregistrés au départ dans le jury 100, seulement 37 sont déclarés admis contre 80 qui iront encore tenter leur chance au second tour. Le taux de réussite est estimé à 13,17%.

Selon les statistiques livrées par le président du jury 101, Dr Calixte Kaboré, sur 280 candidats enregistrés au départ, 264 ont effectivement composé l’examen. Et on dénombre 65 admis contre 85 candidats admissibles soit un taux de réussite de 24,62% en série G2. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

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Vos commentaires

  • Le 30 juin 2017 à 10:03, par OUEDROAGO En réponse à : Baccalauréat 2017 : Cris de joie, pleurs et grincements s’entremêlent après les résultats du premier tour

    DU courage aux échoués et bonne chance aux élèves du second tour

  • Le 30 juin 2017 à 13:10, par Mèrethérésa En réponse à : Baccalauréat 2017 : Cris de joie, pleurs et grincements s’entremêlent après les résultats du premier tour

    M. OUEDRAOGO, je valide. Aux échoués, sachez que c’est pas votre année. Chaque chose a son temps, et chacun a son tour et son destin. Sachez aussi que c’est pas forcément le diplôme qui fait la réussite dans la vie. Si vous échouez quelques fois, apprenez un métier et mettez-vous au sérieux et vous allez réussir votre vie. Il y a des gens qui ont des bac + deux et font du parking et ils gagnent bien leur vie. Mais s’ils allaient s’assoir pour attendre les recrutement pour être fonctionnaire peut être leurs âges allaient dépasser les postulations des concours. Dans la vie il ne faut pas être paresseux et là tu gagnera ta vie. Que Dieu vous bénisse. Je voudrais aussi savoir si Dr Calixte KABORE est celui qui a fait Ecole Sud Koudougou ? J’ai eu un promotionnaire qui a le même nom. Merci.

  • Le 30 juin 2017 à 16:18, par à qui la faute ? En réponse à : Baccalauréat 2017 : Cris de joie, pleurs et grincements s’entremêlent après les résultats du premier tour

    Notre bac est trop dur pour rien. Pensez-vous que l’économiste, l’ingénieur, le juriste burkinabé est meilleur que ailleurs ? Non. On doit évoluer notre programme pour s’adapter au temps. Souvent l’étudiant burkinabé qui va à l’étranger se rend compte qu’il a 3 ans de plus que les autres, qu’il a cramé sa tête avec des choses inutiles. Résultat on finit ses études entre 25 et 30 ans, on travaille 25 ans pour son pays et hop la retraite : 2/3 de sa vie à prendre et 1/3 à donner => sous développement.
    Aujourd’hui il faut privilégier la rapidité à la complexité

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