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Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes : Une affluence devant les guichets

Publié le mercredi 28 juin 2017 à 15h20min

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Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes : Une affluence devant les guichets

Comme annoncé par le premier ministre Paul Kaba Thiéba, le lancement du programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes (PAE/JF) est effectif depuis le 26 juin 2017 sur l’ensemble du territoire burkinabè. Le Coordonnateur du projet, le Dr Soumaïla Bitibaly a effectué ce mardi 27 juin 2017 à Ouagadougou une visite de terrain pour constater de visu les réalités du terrain.

Le programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes (PAE/JF) est effectif depuis le 26 juin dernier. Les dépôts des dossiers vont s’étendre jusqu’au 5 juillet prochain. D’ores et déjà, des jeunes et des femmes affluent devant les guichets de financement identifiés à cet effet. Le coordonnateur du programme, Soumaïla Bitibaly a indiqué que l’engouement devant les guichets montre l’intérêt que les uns et les autres portent à ce projet. « Entre hier et aujourd’hui le FAIJ a reçu 2500 personnes dans la ville de Ouagadougou. Il y a même eu par moment des ruptures de fiches de demande de prêt à certains guichets. Sinon sur le plan organisationnel, il n’y a pas eu de problème, tout se déroule normalement », a-t-il expliqué. Karim Nayété, l’un des réceptionnistes au palais des sports de Ouaga 2000, a lui aussi fait savoir qu’à leur niveau, il n’y a pas d’incident à signaler pour le moment. « Tout se déroule bien », a-t-il laissé entendre.

Issa Nikiema, l’un des candidats, dit être venu tenter sa chance. « Si j’obtiens ce financement, je vais faire l’élevage. On a tellement de projets mais, sans les sous on ne peut rien faire », a –t-il lancé.

Quant à Aïssata Ouédraogo, étudiante en fin de cycle depuis 2012, n’ayant pas encore été admise à un concours de la fonction publique, s’est investie provisoirement dans la vente des accessoires de bébé. Cette dernière a révélé qu’elle souhaite agrandir son commerce s’il arrivait qu’elle bénéficie du financement tout en espérant qu’un jour tout ira mieux pour elle.

D’un cout global de 16 500 000 000 F CFA soit en moyenne 5 500 000 000FCFA par an et ce, pendant trois ans, ce programme financé par le budget de l’Etat vise à contribuer à la réduction du chômage et du sous-emploi des jeunes et des femmes dans notre pays. A son terme, ce sont 90 000 emplois directs qui seront créés et consolidés et plus de 100 000 emplois indirects créés.

Les bénéficiaires du PAE/JF sont les jeunes titulaires de diplômes post baccalauréat, les jeunes déscolarisés et non scolarisés, les jeunes et les femmes des milieux urbain et rural, les groupements et associations professionnelles de femmes et de jeunes. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, cinq Fonds nationaux de financement abritent les différents guichets de financement : le fonds d’appui au secteur informel (FASI) ; le Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) ; le Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE) ; le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) ; le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) ; la Société financière de garantie interbancaire (SOCOGIB).

En ce qui concernent les taux d’intérêt, ils sont de :
- 0% pour les personnes vivant avec un handicap ;
- 1% pour les jeunes et les femmes ;
2% pour les jeunes titulaires de diplômes post baccalauréat.
A noter que la durée du prêt est de trois ans avec un différé de un à six mois maximum.

Aussi, Il est bon de signaler que l’accès au financement est subordonné à la production d’une des garanties ci-après : Une caution solidaire et mutuelle ; une caution morale d’un parrain ou d’un ténor ; un titre foncier ; un permis urbain d’habiter ; une carte grise de véhicule à quatre roues ou à deux roues.
A Ouagadougou, la réception des dossier s’effectue de 8heures à 17 heures, à la Maison de la culture Jean Pierre Guingané, au Palais des sports de Ouaga 2000, au Musée national et à l’Institut des sciences du sport et du développement humain ex INJPS.

Rita Bancé/Ouédraogo
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Vos commentaires

  • Le 28 juin 2017 à 16:29, par INO En réponse à : Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes : Une affluence devant les guichets

    Tous ces programmes de financement sont louables mais il reste qu’il faut permettre à ces entreprises qui vont naitre d’exister durablement en prenant des mesures exceptionnelles sur le plan fiscal. Sinon à peine on finit de rembourser les crédits et voila les structures(Impôts, Mairie et autres) déjà menacent incessamment.Permettez à ces jeunes entreprises d’assoir une base financière afin de faire face à leurs obligations fiscales et sociales.

    • Le 29 juin 2017 à 12:48, par VERITAS En réponse à : Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes : Une affluence devant les guichets

      Je suis parfaitement d’accord avec vous INO
      Les programmes sont souvent lancés sans une explication claire des differentes taxes qui pourraient etre appliquer sur ces micro entreprises en creation ou soit dejà créer.
      Aussi le programme concerne ouaga meme s’il vont l’etendre sur tout l’etendu du trritoire il faut bien le noter dans l’ecrit afin que tous les Burkinabè soient au meme niveau d’information_sinon y’a un pretendu non dit qui pourrait arrangé pas mal d’opportunistes.
      Un suivi miticuleux doit etre mis en place pour la mise en oeuvre reelle de ces programmes par ce que souvent nous constatons que les agents meme de ces dites programmes n’ccompagne pas reelement les usagers des services en quete d’information, un mouta mouta interne qui dit pas son nom.. donc projet d’accord mais verité limpide et intégrité dabord.

  • Le 28 juin 2017 à 18:05, par DEMBELE En réponse à : Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes : Une affluence devant les guichets

    les autres ville du pays sont pas concernées ou qoui ? ou il faut se rendre à OUAGA ?

  • Le 28 juin 2017 à 18:52, par ado En réponse à : Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes : Une affluence devant les guichets

    C’est une bonne initiative. Mais qu’on nous dise la vérité sur ce financement. Si le plafon pour un projet ne peux dépasser 100.000fr ou 200.000fr cfa je me demande si cela pourai réduit le chaufage. Même avec 1millions au pays il sera très dur de mettre un projet solide et durable en place.

  • Le 28 juin 2017 à 20:59, par Cequejenpense En réponse à : Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes : Une affluence devant les guichets

    Bonne initiative. Mais je trouve le delai du 05 juillet trop court. A moins qu’on ne soit a la recherche de l’effet populiste par les affluences monstres... Il est clair que la grande majorite de ces candidats au financement seront rejete parce que leurs projets sont mal ficeles (pression du temps) ou alors parce qu’il y a des militants proches du pouvoir qu’il faut satisfaire en priorite (la, j’espere me tromper).

    Ensuite, l’autre probleme est l’efficacite de ces credits qui seront accordes.
    Je proposerais que les differents Fonds (Faij, Fasi, FAPE...) aillent plutot vers les personnes que l’inverse.
    Concretement, que les equipes de ces structures approchent les jeunes dans leur quartiers, les commercant dans leur boutiques et les artisants dans leurs ateliers pour des seances d’echange sur leur travail, les points forts et les faiblesse, les besoins en formation et en financement, etc. Ensuite essayer avec eux de reflechir a une perspective a court et moyen terme. C’est la meilleurs facon de connaitre les besoins specifique de chaque acteur et de se faire une idee sur la gestion de son affaire et sa vision. Enfin, selectionner les plus promettant et leur apporter un accompagnement (credit, formation, comptabilite, etc).
    Certains de ces commerces et artisants emploi deja des jeunes et ont la possibilite d’embaucher d’autres. Il faut leur permettre de le faire mais aussi de revaloriser et pereniser les emplois qu’ils ont deja cree avec un cahier de charge bien clair.
    Je suis convaincu que la procedure en cour verra beaucoup d’echec malgre le suivi annonce. Une entreprise qui se cree avec un million est parfois tres vite rattrape par un besoin de financement. A moins qu’ils n’aient tous pour projet que l’elevage de poule pondeuses au point de saturer le marche. Et crier ensuite "rag kabeye"

  • Le 28 juin 2017 à 21:01, par Sidbeyondo En réponse à : Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes : Une affluence devant les guichets

    Je suis maintenant convaincu que le MPP ne fait qu’imiter maladroitement le CDP dans ses actions en faveur des populations. L’exemple est trop flagrant pour ne pas être souligné (voir l’article du Fasonet du 13 juin 2014 pour s’en convaincre). Malgré le tapage médiatique, le projet autonomisation des jeunes et des femmes rappelle le Programme Spécial de Création d’Emploi pour les jeunes et les Femmes (PSCE/JF) et les guichets entreprenariat initiés par le CDP en mai 2014 dans le cadre des mesures sociales. Cette opération d’octroi de crédits aux jeunes et aux femmes n’a pu être finalisée à cause de l’insurrection et la transition a poursuivi et modifié la sélection des bénéficiaires. Cependant, le guichet entreprenariat pour les femmes avait été combattue farouchement par le MPP par un communiqué très critique. En particulier, Salif Diallo, lors d’un meeting MPP à Zorgho en fin mai, "en faiseur de rois", s’est négativement illustré en demandant aux femmes de prendre comme elles veulent les crédits du Fonds burkinabè pour le développement économique et social parce que dès leur arrivée au pouvoir, ceux-ci seront supprimés et elles n’auront pas à rembourser. Les montants proposés à l’époque étaient de 2 millions à 50 millions pour les individus et les associations en fonction de la qualité des projets soumis et un fonds de garantie de 500 millions avait été placé à la SOFIGIB. La durée de remboursement était 5 ans maximum et le taux d’intérêt de 4%.

    A la date d’aujourd’hui, plus de 4 milliards ont été octroyés à des femmes entrepreneures par le FBDES et elles sont bien suivies pour rembourser. Les fonds dégagés par le gouvernement de l’époque pour le financement des entreprises et des activités rémunératrices des femmes d’un montant de 5 milliards de FCFA n’étaient pas l’argent de Blaise. Mais, les femmes auraient pu rembourser leurs prets sans trop de difficultés si la situation économique nationale n’était devenue aussi désastreuse. Salif a menti et flatté publiquement les femmes car son objectif était d’arriver au pouvoir mais elles ne n’ont pas suivi ses mauvais conseils.

    Actuellement au pouvoir, c’est avec une grande surprise qu’on voit le MPP répliquer maladroitement la même opération pour flatter les femmes et les jeunes. En effet, les montants proposés sont insignifiants (de 100 000 FCFA à 1 500 000FCFA) pour créer des entreprises viables. Ce sont des micro-crédits insuffisants pour de vrais projets d’entreprises. Par ailleurs, les fiches circulent dans les différentes régions du pays et les femmes MPP y sont mobilisées discrètement par les responsables locaux du parti pour les remplir. J’en ai été témoin oculaire. Autant dire que l’opération en cours est politisée alors que le MPP critiquait le CDP de le faire pour préparer le référendum. Pour quelles raisons le MPP privilégie actuellement ses militants ? Les femmes apolitiques crédules vont s’aligner en masse et peiner pour s’inscrire sur les sites désignés à Ouaga pour ne rien avoir. Compte tenu de la modicité de l’enveloppe, celles qui seront sélectionnées pour le financement seront prioritairement les femmes du parti MPP. Il s’agit visiblement d’une opération de redistribution d’argent aux femmes et aux jeunes militants du parti pour leur donner "leur part du gâteau" ou pour les mobiliser en vue des batailles à venir (référendum constitutionnel). Par ces temps de misère, ce n’est pas rien me dira-t-on. Mais, dans ce cas qu’ils donnent sans discrimination à tous les nécessiteux et soient transparents. Sinon, c’est une opération populiste et un leurre pour des citoyens en quête de financement. Toujours les miettes pour mieux vous tenir soumis et moutons. Que Dieu nous sorte de cette manipulation et misère morale et économique.

  • Le 29 juin 2017 à 13:30, par James En réponse à : Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes : Une affluence devant les guichets

    Le projet est louable et il reste beaucoup à faire. Il faut que l’Etat prenne ses responsabilités pour que les 5 500.000.000 soient utilisés en bonne et due forme car nous en avons mare des détournements avec des réceptionnistes souvent inconscients, mal intentionnés.

  • Le 29 juin 2017 à 20:08, par SIDZABDA En réponse à : Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes : Une affluence devant les guichets

    Rien d’innovant ce n’est que la continuité de la politique de financement des jeunes ,femmes et commerçants par le dernier gouvernement TIAO et les montants étaient plus intéressants que ceux proposés par le présent projet ;
    GOUVERNEMENT KABA ayez le courage de poursuivre les bons projets lancés sous BLAISE COMPAORE et cessez les saupoudrage du genre programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes qui n’est d’autre qu’une forme de regroupement des anciens programmes de financement (FAIJ,FASI,FARF).
    L’Etat est une continuité et là où des programmes ont permis d’engranger des victoires contre le sous développement et la pauvreté, poursuivez les à défaut de nouvelles visions et stratégies.
    Et cessez les fanfaronnades et tapages.

  • Le 14 juillet 2017 à 07:58, par ouedraogo souleymane En réponse à : Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes : Une affluence devant les guichets

    slt moi je crois qu’il faut dissoudre toutes ces structures rattachées aux ministere de l’emploi car j les considere budgetivore donc unitile

  • Le 14 juillet 2017 à 08:08, par ouedraogo souleymane En réponse à : Programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes : Une affluence devant les guichets

    svp où on en est avec le fonds de 500 millions annoncé pendant le depot des dosssier du (PAE/JF) ? je pose cette question car cest prevu qu’un montant de 500 millions sera placé a la SOFIGIB par l’etat et geré par le FBDES

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