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Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

Publié le vendredi 23 juin 2017 à 00h21min

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Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

La contre-expertise dans l’identification des ADN du président Thomas Sankara et ses 11 autres compagnons d’infortune s’est aussi révélée vaine. Après les experts du laboratoire de police de Marseille en France, ceux de l’université de Santiago en Espagne également ne sont pas parvenus à trouver les ADN des victimes du coup d’Etat du 15 octobre 1987, enterrés à la hâte au cimetière de Dagnoën. Les résultats de la contre-expertise ont été portés à la connaissance des différentes parties le 19 juin 2017. C’est avec ‘’amertume’’, surprise que Me Bénéwendé Stanislas Sankara, avocat de la famille du président Sankara depuis 20 ans, a accueilli les conclusions. Par contre, cela ne met pas fin aux poursuites. D’ailleurs à l’endroit des auteurs, des complices, la moisson est fructueuse, nous a-t-il confié dans cette interview.

Lefaso.net : Déjà, rappelez-nous le contexte qui a suscité la demande de la contre-expertise…

Me Bénéwendé Stanislas Sankara : En réalité, c’est une demande en contre-expertise formulée par les ayants droits du président Thomas Sankara, mais aussi par les ayants droits de 11 autres familles. Sur les 13 victimes du coup d’Etat du 15 octobre 1987, il y a une famille qui n’a pas jugé nécessaire de demander la contre-expertise.

En rappel en mai 2015, quand il y a eu les exhumations suite à la décision du juge d’instruction d’y procéder, il y a eu en même temps une expertise balistique, une autopsie et la troisième expertise était l’identification du test ADN. Je précise que c’était le laboratoire de police de Marseille en France qui avait été commis pour faire ce travail d’identification de l’ADN, qui s’est révélé malheureusement infructueux.
Quand les résultats ont été livrés aux différentes familles, le juge naturellement a demandé les avis des uns et des autres. La famille du président Sankara avait demandé une contre-expertise. C’est donc pour cela que le juge d’instruction s’est référé à un laboratoire espagnol, notamment de l’université de Santiago qui a pris pratiquement deux ans, pour enfin transmettre les différents résultats ainsi que les prélèvements.

C’est ce résultat qui a été livré le 19 juin par le juge d’instruction aux ayants droits et leurs avocats, aux inculpés en présence également de leurs avocats ; mais aussi du commissaire du gouvernement près le tribunal militaire. Donc ce sont des résultats qui ont été officiellement communiqués à toutes les parties.

Pour me résumer, c’est une contre-expertise qui a pris sa source avant même l’insurrection. Si vous vous rappelez il y a déjà 20 ans, dans les différentes procédures que nous avons menées dans cette affaire, la question de l’identification des restes a toujours été posée.

C’était la requête des parties civiles, mais le dossier était bloqué. Avant la fuite de l’ancien président Blaise Compaoré, il n’était même pas possible d’instruire le dossier. Ce n’est véritablement que sous la transition qu’il y a eu une procédure d’instruction sérieuse qui a permis de mettre l’action en mouvement en procédant à des inculpations. L’autre pan de la procédure, c’est le test ADN qui avait été demandé…

Que disent exactement les résultats qui ont été communiqués aux différentes parties ?

La conclusion, c’est que l’expert dit qu’il n’a pas été observé un profil génétique. Cela veut dire que l’expert de l’université de Santiago a abouti aux mêmes conclusions que l’expert français, à savoir que le résultat était négatif. C’est sans équivoque. Aussi bien pour les restes du président Thomas Sankara, que pour les restes des autres 11 autres victimes. Tous les prélèvements qu’on a envoyés ont donné le même résultat…

A l’ouverture des tombes, il y a des crânes qui avaient des touffes de cheveux, des habits que certains ont reconnus, et il y a même des pièces d’identités, là c’est clair. D’un point de vue scientifique, on estime qu’on ne peut pas identifier l’ADN, c’est cela qui crée la polémique. Mais nous ne sommes pas des scientifiques, nous avons demandé à deux laboratoires qui sont de notoriété mondiale d’identifier. Ils nous disent qu’ils ne retrouvent pas. Vous comprenez pourquoi en tant que profane, on est impuissant, estomaqué, surpris…

Est-ce à dire que ce n’est pas par exemple Thomas Sankara qui a été inhumé dans cette tombe ?

Non, non, ce n’est pas ce que cela veut dire. C’est ce qui donne lieu à des spéculations et à des polémiques. Ça crée un doute, puisqu’on confronte les prélèvements des restes du président avec les prélèvements qui ont été faits sur les membres de sa famille. Mais au regard des résultats scientifiques, les experts disent qu’ils n’ont pas pu identifier l’ADN.

Les raisons, c’est-à-dire les intempéries, la mauvaise conservation des corps (exposés de façon littérale à la surface), peuvent être une des causes. Mais je précise que je ne rentre dans ces rasions parce que je suis avocat, pas expert génétique.

Notre rôle en tant qu’avocat c’est de rapporter exactement ce que le juge nous a communiqué. Nous avons même demandé qu’on nous donne copie des deux rapports et nous attendons la réaction du juge.

Dans le cadre de ce dossier, il y a des personnes qui ont été inculpées, certaines ne peuvent-elles pas situer si c’est effectivement à Dagnoen que Thomas Sankara et ses compagnons ont été enterrés ?

Je ne trahis pas le secret de l’instruction. Si vous remontez, par voie de presse il y a 30 ans, certains avaient déjà fait leurs témoignages. Ce qu’ils ont vu, ce qu’ils en savent, ils en ont parlé. Il y a des témoignages, mais également des éléments scientifiques qui résultaient de l’autopsie et de l’enquête balistique qui viennent charger ceux qui sont retenus. Voilà pourquoi je dis que le fait de n’avoir pas identifié l’ADN n’est pas une occasion de disculper les présumés coupables.

Après les résultats de la contre-expertise, quelle est la suite ?

La procédure ne s’est jamais arrêtée. Par exemple, pendant que les experts cherchaient l’ADN, le juge a continué des auditions, des confrontations, et à faire des commissions rogatoires. Maintenait ce qui peut venir, c’est l’inhumation des restes. C’est une étape possible. Il s’agira aussi de continuer la procédure par rapport aux infractions qui ont été dénoncées.

N’oubliez pas que ceux qui sont aujourd’hui inculpés sont poursuivis pour plusieurs chefs d’infractions. Assassinat, faux en écriture publique, recel de cadavres, complicité…donc les infractions sont établies. La question qui est posée au juge d’instruction qui cherche à charge et à décharge des éléments de preuve, est de pouvoir établir la culpabilité au regard de la responsabilité pénale.

Le problème d’identifier l’ADN venait préciser l’identité des victimes du coup d’Etat du 15 octobre 1987. C’est vrai qu’aujourd’hui, c’est de l’amertume de ne pas pouvoir identifier l’ADN du président Thomas Sankara et de ses compagnons. C’est même un gout amer que nous avons à travers la gorge, mais cela n’enlève en rien à la poursuite aux plans juridiques et judiciaires du dossier. Le juge d’instruction continuera à faire son travail, peut-être jusqu’à prendre une ordonnance de clôture et de renvoi devant une juridiction de jugement.

Maintenant les résultats de l’expertise balistique est une piste, puisqu’on a découvert dans les tombes des balles qui permettent même de savoir quelles sont les armes qui ont été utilisées. Pendant les exhumations, il y a même certaines familles qui ont reconnu des objets appartenant au défunt.

Au regard de ces éléments, je pense qu’à ce stade, le juge d’instruction a beaucoup d’éléments d’appréciations. Ce qui crée le gout d’inachevé, c’est que si l’ADN était certifié de façon indubitable, cela permettait à tous ceux qui cherchent la vérité, qui luttent pour la mémoire du président Thomas Sankara , de savoir où sont ses restes.
Mais ça ne fait pas un frein à la procédure, c’est ce qui m’intéresse en tant qu’avocat. Ce n’est pas un élément qui constitue un obstacle à la procédure.

Mais comme beaucoup ont pu l’écrire, l’énigme Sankara est qu’il est resté immortel et il est partout. C’est ce que je retiens en définitive. Mais d’un point de vue la justice, si depuis 30 ans tout concorde à dire qu’il a été assassiné, la justice doit faire son travail jusqu’au bout pour appréhender ses assassins, les juger conformément à la loi pour la vérité juridique et pour l’histoire. C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites.

Si la famille n’avait pas demandé et si le juge ne voulait pas d’ADN, il pouvait juste se limiter à la balistique. Tout comme il pouvait se limiter à l’autopsie, il pouvait aussi se contenter des témoignages…Même ceux qui sont inculpés ont reconnu certaines choses. Mais chacun se défend en disant qu’il y avait un contexte, un mobile, ceci ou cela. C’est un travail au niveau de la défense et du juge dans la reconstitution les faits pour tirer les conséquences en droit.

Juridiquement en quoi l’identification des restes est importante dans la recherche des assassins ? Pour le commun des mortels, il faut plutôt chercher qui sont ceux qui ont tiré et les commanditaires, que de s’échiner à faire des tests sur le restes des défunts …

Oui, l’histoire liée à l’assassinant du président Thomas Sankara fait qu’aujourd’hui il y a beaucoup d’anecdotes, beaucoup de choses se disent et chacun y va de son commentaire. Deuxièmement, tous ceux qui ont été sauvagement tués le 15 octobre 1987 ont été enterrés nuitamment selon les témoignages, à la sauvette. Ceux qui ont eu le courage d’aller le 16 octobre sur les tombes, se sont rendu compte que c’était des corps plus ou moins exposés.

Je ne pense pas qu’aucun membre de la famille ait été présent et a pu identifier les corps avant qu’on les inhume. A ce stade si on vient vous dire qu’on a la possibilité d’un point de vue du droit de prospecter et s’assurer que c’est effectivement Thomas Sankara qui était inhumé là ; c’est un droit inaliénable que la famille disposait pour avoir le cœur net. C’est qui a d’abord guidé la démarche de la famille Sankara. Ne serait-ce que par dignité de la personne humaine, je pense qu’il fallait le faire.

Troisièmement, pour nous autres profanes, chercher le test ADN était une évidence. Nous pensions qu’avec les membres de la famille qui ont donné leur sang pour la confrontation, cela aboutirait. Il y a 20 ans, on ne pensait même pas qu’on pouvait ouvrir la tombe. Sous Blaise Compaoré on a vu tous les manèges pour bloquer le dossier. N’eut été l’insurrection, peut-être que ce dossier était certainement dans un tiroir. Mais à la faveur de la lutte de notre peuple, de cette quête, de cette aspiration pour la justice et pour la démocratie, le peuple burkinabè s’est imposé une justice qui a permis d’ouvrir le dossier Thomas Sankara.

C’est pourquoi cette requête qui émanait de la famille a été en réalité prise en compte par le juge d’instruction qui lui-même a demandé qu’on puisse d’abord exhumer pour qu’il constate qu’il y a des restes dans les 13 tombes présumées. L’autre élément, c’était de s’assurer ce qu’étaient ces restes, c’est ce travail qu’il a essayé de faire.
Les tombes ont été ouvertes en présence des membres des familles. Là, on a découvert effectivement des ossements, des morceaux d’habits que certaines familles ont reconnus. C’était insoutenable, certaines familles ont même refusé de venir. C’est plus que du cannibalisme quand on regarde, on se demande comment des êtres humains peuvent faire ça à leurs semblables. Encore qu’il s’agissait des frères d’armes et des amis, comprenez que le choc est grand.

Certains en se fondant sur des valeurs traditionnelles, ont estimé qu’il n’était pas indiqué d’exhumer des restes et même de les envoyer à l’étranger pour des examens…

Non, dépassons ça pour aller de l’avant. Il y en a qui ont même dit qu’il ne va pas pleuvoir quand on a ouvert les tombes. Le Burkina Faso est un pays qui a besoin de progresser avec aussi la science. Si la science peut nous permettre d’aller de l’avant dans la vérité juridique, il faut l’exploiter. Pourquoi nous avons des tribunaux modernes ?

Comment la famille du président Thomas Sankara a accueilli les résultats de la contre-expertise ?

Moi-même je trouve cela un peu choquant. La première fois, on a plus supporté en se disant que si c’était infructueux à Marseille, ailleurs les résultats seraient concluants. Mais comme cela prenait du temps, on a commencé à se poser des questions et on nous a rassurés que c’est la complexité des restes humains qui fait que l’expert traine. Puisque les restes ont quitté un pays pour aller à un autre en suivant des procédures, il fallait aussi des autorisations administratives pour rapatrier les prélèvements et les résultats.

Mais quand on a dépouillé et qu’on nous a lu qu’il n’a été observé aucun profil génétique pour ces marqueurs, on savait que les résultats étaient négatifs, c’est attristant. Les espoirs se sont estompés. Mais ce désespoir n’a pas du tout touché notre persévérance dans la recherche de la vérité et la lumière. Bien vrai on n’a pas trouvé d’ADN, mais cela ne veut pas dire qu’on n’a pas tué Sankara. Il est en chaque burkinabè, il vit parmi nous, dans son peuple. Mais qui l’a tué, qui a fait qu’il n’est pas physiquement là, est-ce qu’on l’a séquestré ? De ce point de vue, le dossier demeure entier et le juge a la responsabilité de dire qui a fait quoi, voilà pourquoi on ne s’est pas du tout découragé. On est restés stoïques et la lutte continue.

Mais où en sommes-nous avec le dossier en lui-même ? Quand va-t-on assister à la clôture de l’instruction et au jugement du dossier ?

Le juge d’instruction est maitre de sa procédure. Le dossier a des ramifications. Si le juge estime qu’il a suffisamment d’éléments pour rendre une ordonnance, il va le faire. S’il estime qu’il n’a pas d’éléments, il va rendre une ordonnance de non-lieu comme on l’a vu dans l’affaire Norbert Zongo. Mais nous, nous pensons que le juge a suffisamment d’éléments, d’indices pour soutenir à charge que les infractions qui ont été commises le 15 octobre 1987 sont réelles, établies. Maintenant qui ont des auteurs, des co-auteurs, des complices ?

Il y en qui sont aujourd’hui inculpés, en liberté provisoire, certains sont incarcérés et d’autres sont en fuite comme Blaise Compaoré qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Le juge continue de chercher d’autres. Là, la recherche n’est pas infructueuse. A l’endroit des auteurs, des complices, la pêche a donné, la moisson est fructueuse.

On a fait compte rendu à la famille à qui il appartient de prendre une décision pour qu’on notifie au juge d’instruction. Nous sommes des courroies de transmission, on n’est pas là pour prendre une décision, on est là pour conseiller, assister, défendre les intérêts de nos clients et leur assurer une garantie de leurs droits devant la justice…
Au regard de tous les éléments dont il dispose, il appartient au juge de situer les responsabilités et prononcer les peines le plus rapidement possible. Cela me fait maintenant 20 ans, mais je rends grâce à Dieu, aujourd’hui je suis fier de voir qu’il y a des jeunes avocats qui sont prêts pour la relève. Aussi longue sera la nuit, le jour viendra…


Lire aussi : Affaire Thomas SANKARA : Entre secrets d’Etat, mystères et Justice


Interview réalisée par Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 23 juin 2017 à 02:16, par SOME En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Je me contenterai de relever certains points :

    « …le laboratoire de police de Marseille en France qui avait été commis pour faire ce travail d’identification de l’ADN… » qui a decidé de cette commission ? Est-ce en commun accord avec les familles des victimes, les plaignants et avec l’accord de leurs avocats, ou cela a-t-il été imposé et par qui ?

    « … C’est donc pour cela que le juge d’instruction s’est référé à un laboratoire espagnol,… » a partir du moment ou il y a contestation, comment le juge peut-il decider tout seul de l’instance d’analyse . Le choisit-il tout seul sans prendre avis des parties ? Et comment la defense peut-elle accepter cette procedure là ?

    « …l’expert de l’université de Santiago a abouti aux mêmes conclusions que l’expert français, à savoir que le résultat était négatif. C’est sans équivoque. Aussi bien pour les restes du président Thomas Sankara, que pour les restes des autres 11 autres victimes. Tous les prélèvements qu’on a envoyés ont donné le même résultat… » Attendez : vous voulez nous faire croire a ca ?! ce laboratoire se targue d’etre un des meilleures au monde a ce que je comprends, mais autant d’elements ils ne peuvent meme pas et ce pour 11 personnes !!! Et pas un seul, meme pas un seul !

    « …A l’ouverture des tombes, il y a des crânes qui avaient des touffes de cheveux, des habits que certains ont reconnus, et il y a même des pièces d’identités, là c’est clair. D’un point de vue scientifique, on estime qu’on ne peut pas identifier l’ADN… » Quelle aubaine ! De quoi reve un legiste Il y a meme les cheveux, parties qui contiennent toute votre vie depuis votre naissance meme. Mais autant d’elements ce laboratoire, un des plus competents ne peut rien trouver et ce pour 11 personnes !!! Et pas un seul ; meme pas un seul !

    « Ce n’est pas un élément qui constitue un obstacle à la procédure. » Certes mais c’est un element qui debloquerait toute la procedure. A cette etape, il suffit d’un rien pour faire avancer tout tres vite ou tout detruire.

    « …les experts disent qu’ils n’ont pas pu identifier l’ADN. » ca veut dire quoi identifier un ADN ? Ah ! ces braves EXPERTS !

    « … Les raisons, c’est-à-dire les intempéries, la mauvaise conservation des corps (exposés de façon littérale à la surface), peuvent être une des causes. » des corps, ossements etc sont restes des millions d’annees et ont subi toutes les intemperies les plus inimaginables, mais ont permis d’identifier un ADN , mais ici au sahel, c’est pas possible au bout de 27 ans seulement. Mais cela est possible avec Tumai et autres qui sont restés enfouis sous la fournaise, la vegétation et inondations du sahara depuis des millions d’annees. Des cadavres ont survecu aux glaciations aux secheresses les plus extremes, aux tremblements de terre, aux eruptions volcaniques, etc etc mais ils ont toujours permis l’identification par ADN. Ces tombes a Dagnoen ont-elles connu ces cataclysmes là ? Certainement que NON ! Mais là on ne peut rien trouver.

    « Nous avons même demandé qu’on nous donne copie des deux rapports et nous attendons la réaction du juge. » Ah bon ! parce que avant le juge ne vous l’avait pas donnée et vous vous ne l’aviez pas exigée ?

    « Voilà pourquoi je dis que le fait de n’avoir pas identifié l’ADN n’est pas une occasion de disculper les présumés coupables » Oui mais c’était une piece clé (a charge) qui est fondamentale.

    « Maintenait ce qui peut venir, c’est l’inhumation des restes. C’est une étape possible. Il s’agira aussi de continuer la procédure par rapport aux infractions qui ont été dénoncées. » en plus clair cela veut dire quoi ? Voila ceux qui savent faire appel aux traditions quand ca les arrange. Donnez nous des noms : nous saurons ceux qui travaillent en dessous pour classer cette affaire.

    « La question qui est posée au juge d’instruction qui cherche à charge et à décharge des éléments de preuve, est de pouvoir établir la culpabilité au regard de la responsabilité pénale.  » il doit donc rechercher tous les elements d’une facon qui permette d’arriver a la verite des faits et non les bacler ou les biaiser.

    « …c’est de l’amertume de ne ‘amertume dans ce contexte là ? pas pouvoir identifier l’ADN du président Thomas Sankara et de ses compagnons. » les mots ont des sens et ne sont jamais innocents. C’est quoi l’amertume ici ?

    « …on a découvert dans les tombes des balles qui permettent même de savoir quelles sont les armes qui ont été utilisées. Pendant les exhumations, il y a même certaines familles qui ont reconnu des objets appartenant au défunt. » Parce que les balles durent plus longtemps ! de plus on peut savoir a qui elles appartenaient comme dotation.

    « …Sankara est qu’il est resté immortel et il est partout. C’est ce que je retiens en définitive. » non sankara n’est pas immortel. La pereuve il est mort et vous etes en train de le tuer encore plus. En definitivr, nous retenons que JUSTICE DOIT ETRE FAITE

    « Mais d’un point de vue la justice, si depuis 30 ans tout concorde à dire qu’il a été assassiné… » vous disposez de la procedure clé qui allait demontrer incontestablement qu’ils ont été assassinés conformement aux affirmations de temoins, y compris oculaires et parties prenantes. S’il y a des balles de fusils ou autres, encore mieux : la signature est faite ; on cherche quoi d’autre encore ? Ou se trouvaient ces balles là ? Donc a qui appartiennent-elles ? Bien sur on trouvera une explication pour ne pas etre sur de la balistique au vu du contexte de confusion de l’epoque. Et le tour est joué.

    « C’est un travail au niveau de la défense et du juge dans la reconstitution les faits pour tirer les conséquences en droit. » or il se trouve que l’on dispose de possibilites pour mener plus facilement ce travail, mais on ergote autour.

    « …le peuple burkinabè s’est imposé une justice qui a permis d’ouvrir le dossier Thomas Sankara. » alors ne nous l’enterrez pas de facon si honteuse !

    « C’était insoutenable, certaines familles ont même refusé de venir. C’est plus que du cannibalisme quand on regarde, on se demande comment des êtres humains peuvent faire ça à leurs semblables. Encore qu’il s’agissait des frères d’armes et des amis, comprenez que le choc est grand.  » Mais attendez là : donc il y avaient beaucoup de piecess a conviction reconnaissables a l’œil nu ! D’où vient ce fait que c’est inexploitable ? Caveut dire quoi « inexploitable » ? Donc on connait les smiltaires qui ont fait le boulot !

    « … non nous a rassurés que c’est la complexité des restes humains qui fait que l’expert traine » ; n’importe eleve du seconddaire sait que ceci est faux. Aujourd’hui, en quelques heures, on peut le savoir. Comment travaille la police scientifique quand ils attrappent des criminels. Leur faut-il attendre Deux ans pour avoir les resultats ? Non ! Jamais !

    « S’il estime qu’il n’a pas d’éléments, il va rendre une ordonnance de non-lieu comme on l’a vu dans l’affaire Norbert Zongo » On voit où cela nous amenés concernant Norbert Zongo. Ou si vous commettez une erreur plus ou moins volontaire…

    « Nous sommes des courroies de transmission, on n’est pas là pour prendre une décision, on est là pour conseiller, assister, défendre les intérêts de nos clients et leur assurer une garantie de leurs droits devant la justice… » que dire ? Ca fait plus que inquieter.
    SOME

  • Le 23 juin 2017 à 06:55, par Zemosse En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Pauvre Benewende Sankara. Il est dans la mangeoire, il ne dit plus rien .Farama à raison de démissionner. N’est pas Homme politique integre qui veut mais qui peut et a la volonté.

  • Le 23 juin 2017 à 06:57, par L’homme du peuple En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Le problème du dossier Thomas sankara c’est la personne de Me sankara lui même.Tant qu’il mettra toujours son intérêt personnel et égoïste en avant avec son parti satellite, rien ne sortira de ce dossier. IL faut que Me démissionne du dossier pour permettre un dénouement rapide .Le peuple Burkinabé attend impatiemment que la vérité sorte.Me sankara s’est servit du dossier depuis des années pour se faire une place au soleil. La famille sankara doit prendre ses responsabilités en retirant le dossier à ce politicard en perte de vitesse pour qui le dossier Thomas sankara n’est certainement plus une priorité.

  • Le 23 juin 2017 à 07:46, par zwwa En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    je vais vous dire le veritable probleme de la justice burkinabe, au lieu de vouloir decouvrir la verite, non el ve coller la verite des gens a la realite, c’est pour cela aue on a tous cs souci de justice la....

  • Le 23 juin 2017 à 08:11, par Samba Diallo En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Enfin, nous, nous attendons de voir. La justice et rien que la justice pour notre père.

  • Le 23 juin 2017 à 08:21, par WHISKY En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Pour nous l’essentiel c’est le bon boulot du 15 OCTOBRE 1987 la date de la libération du PEUPLE sous le joug de la DICTATURE de ce CRUEL CRIMINEL ! Vive la liberté Vive le 15 OCTOBRE 1987 Pour la démocratie ou la mort nous avons VAINCU

  • Le 23 juin 2017 à 08:43, par Basga En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Je demande aux experts de prélever des restes dans les tombes voisines pour déterminer leurs ADN. Si positif, cela voudrait dire qu’une substance a été utilisée pour détruire L’ADN des corps des suppliciés du 15 Octobre. Sinon qu’on conserve bien les restes des corps, car un jour peut-être que la science avec d’autres innovations arrivera à identifier les victimes. Un peu comme les tests de dopage dans le monde du sport.

  • Le 23 juin 2017 à 09:32, par adenise En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    C’est plus que du cannibalisme quand on regarde, on se demande comment des êtres humains peuvent faire ça à leurs semblables. Encore qu’il s’agissait des frères d’armes et des amis, comprenez que le choc est grand.

  • Le 23 juin 2017 à 09:45, par chapité En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Quelqu’un peut il me dire si Benewendé Sankara a le droit de continuer à gérer son "cabinet d’avocat" tout en étant député qui plus est 1er vice-président ?
    Travailleurs de Faso Fani excusés du peu.

  • Le 23 juin 2017 à 11:13, par Fox En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Maître franchement tu me fatigues en fin de compte avec ce dossier. Est-ce tu peux tu peux me laisser respirer un jour. Laisses notre HEROS se reposer en paix là où il est, car avec toi, je suis convaincu que ce dossier ne connaitra jamais de dénouement et d’ailleurs risque plutôt de trainer un quart de siècle encore. Donc laisses tomber ta comédie... Néanmoins merci pour tout. Cordialement !

  • Le 23 juin 2017 à 12:13, par KOGLEWEOGO NATIONAL En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Thomas Sankara est déjà justice dans mon sang, dans mon cœur et dans ma famille. Même mort l’histoire écrite sur la tombe de Sankara dépasse celle de Blaise et même des policiens actuels. Maître Sankara j’ai été d’accord de votre choix de se rallier au MPP, mais il faut leur dire que le changement souhaité est pour le moment en souffrance. Utilisation personnelle des biens de l État,manque de transparence dans la gestion de la chose publique,favoritisme, hausse des frustrations, pas de plan de travail,...sont les maux qui caractérisent notre Administration et notre gouvernance

  • Le 23 juin 2017 à 12:28, par molotov En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Décidément est ce que la veuve pourra enfin faire son deuil ainsi que les veuves des 12 malheureux suivants qui ont accompagné thom Sank dans le supplice du 15 oct87 : le professeur d’université Sibiri Aain Zagré, le journaliste Babou Paulin Bamouni, les employés à la présidence Fréderic Liemdé et Bonaventure Compaoré, les sergents chefs Emmanuel Bationo et Amadé Sawadogo, Adjudant Christophe Saba, Sergent-chef Emmanuel Bationo, le caporal Yeyé, le soldat de 1ère classe Noufou Sawadogo le soldat de 1ère classe Der Somda, le soldat de 1ère classe Wallilaye Sawadogo ??
    PAIX À LEURS ÀMES.
    Le temps l’autre nom de DIEU fait son oeuvre et les "rectificateurs" qui ont muté en pseudo-democrates paieront tôt ou tard jusqu’au dernier kopeck de leur ignominieuse forfaiture.

    Par Molotov (le marteau )

  • Le 23 juin 2017 à 12:34, par lavipère En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    LILY A DES GENS QUI N’ONT PAS INTÉRÊT A CE LE DOSSIER THOMAS SANKARA ABOUTISSE, CAR ILS ÉTAIENT LES ACTEURS DE PREMIÈRE LIGNE POUR SON ASSASSINAT ET ILS ONT TOUT FAIT POUR SE MAINTENIR AU POUVOIR. SUIVEZ MON REGARD.

  • Le 23 juin 2017 à 13:09, par yaa siida En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    chapeau bas à vous l’avocat défenseur de droit de l’homme pour ces 20 ans de lutte et autres dossiers criminels. quelque soit la durée de la nuit le soleil apparaitra. laissez ceux qui parlent comme ils veulent car ce sont des enfants qui n’ont rien connu.

  • Le 23 juin 2017 à 13:39, par Nabiga En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Alors vous pensez que la France et les autres impérialistes laisseront jaillir la vérité sur la mort de Sankara ? Même si Sankara était mort hier ces gens ne trouveront aucun profile ADN. Les amis réveillons nous. Je lance un appel à tous et a la famille de Sankara d’envoyer les restes de Sankara chez POUTINE en Russie et vous verrez la vérité éclater. A cause de l’injustice et les manipulations des occidentaux certains pays Africains, arabes et j’en passe se rapprochés de Poutine. Suivez mon regard vous qui êtes des personnes averties sur la politique et l’actualité internationales. Réveillons nous.

  • Le 23 juin 2017 à 13:57, par Kitueparlepe Periparlepe En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Sibiri Zagre Patrice etait du camp des tueurs. Il a ete pris par son propre jeu. Il n’ est pas un martyr.

  • Le 23 juin 2017 à 14:12, par Toēenga En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Whisky, en fait on ne demande pas d’aimer Thomas sank ou pas. Peut être que ton parent est tombé sous son régime, si c’est le cas on peut te comprendre sans te justifier. On veut la justice pour que des burkinabe ne soient plus tuer pour quoi que ce soit. En fait c’est ça. Il faut fermer la porte à l’impunité pour nous qui vivont et Pour nos descendant. Pour te dire que quelque soit la personne qui a été assassiné, il faut la justice peu importe sa couleur. En d’autres termes si c’est thom qui avait tué Blaise on allait aussi réclamer justice.

    Non lieu dans l’affaire Norbert zongo pour absence de preuve : deux erreurs dans cette phrase. Le pouvoir avait mis dans la bouche des journalistes le mot affaire qui est moins choquant que assassinat. Et les journalistes ont repris le refrain sans la moindre analyse. En fait de preuves, il ya des boulevards de preuves. Et Thomas sank, j’ai l’impression qu’on veut tuer aussi ces boulevard de preuves pour arriver à un non lieu.

    Justice pour tous les burkinabe assassinés de 1983 à ajdh.

    Toēenga

  • Le 23 juin 2017 à 14:27, par Ouiya En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Oh !Hommes, pourquoi cherchez-vous parmi des restes mortuaires, celui que Dieu a envoyé personnellement pour éclairer le Peuple noir à partir du Burkina Faso ? Je vous le dis en vérité, SANKARA fut un Extra-Terrestre et les petits humanoïdes que nous sommes n’avons pas encore atteint un niveau scientifique qui nous permette de lire le génome d’un ENVOYE SPECIAL de DIEU. Vous chercherez et vous ne trouverez pas car DIEU est insondable.

  • Le 23 juin 2017 à 15:36, par Sidbewindin Somande En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Ce qui me fait tres mal dans cette tragedie, c’est l’opportunite que l’Avocat ou les Avocats de la famille Sankara ont donnes aux assassins de nous insulter une fois de plus et d’assassiner encore Thomas.
    Comment comprendre que les avocats acceptent que tous les prelevements vont dans le meme laboratoire et de surcroit en France, Pays indexe comme faisant parti de ceux dont le crime profite ? Pourquoi pas au moins simultanement deux laboratoires dans de Pays different ?
    Je pense qu’on insulte notre intelligence quand on nous dit qu’il n y a pas de resultat. Les avocats ont pretes le flanc.

  • Le 23 juin 2017 à 17:29, par Nabiga En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Ha !! Sidbewindin somande tu me rejoins. J’ai proposé qu’on envoie les reste de Thomas en Russie chez Poutine et on aura la vérité. Le fait même d’impliquer la Russie va remuer le cocotier et la France et autre deviendront fébriles. Et par là beaucoup de secrets sortiront. Regardez actuelment comment Poutine inspire la peur et la panique à ces occidentaux, Poutine trouble leur sommeil. Alors appelons Poutine. Sinon nous perdons du temps pour rien. Il serait judicieux de proposer à la veuve et à ses enfants d’explorer la piste russe pour demander de l’aider. Dernierement le Nigeria a voulu payer des armes avec les américains pour lutter contre Boko haram et les américains ont refusé. Alors Buhari s’est orienté vers Poutine et a eu gain de cause. Que dire du général lybien actuelment qui veut libérer la libye et qui est rejeté par les occidentaux. Il s’est tourné vers Poutine. Imaginer un peu la merde que les occidentaux foutent en syrie, n’eut été la réaction de Poutine à l’heure Damas n’existerait plus. À l’heure La Russie maintient un équilibre dans le monde.

  • Le 23 juin 2017 à 18:12, par SOME En réponse à : Affaire Thomas Sankara : « C’est triste de ne pas pouvoir identifier l’ADN, mais cela ne met pas fin aux poursuites », Me Bénéwendé Sankara

    Sountogo, tu touches du doigt la vraie question lorsqu’il ecrit "Avec la complicité de maitre, ils sont arrivés à démystifier le cimetière de dognoen autrefois lieu de pèlerinage pour les VRAIS sankaristes qui venaient de partout à travers le monde entier. Pour un petit poste à l’AN, il a accepté profaner la tombe et fait disparaitre les restes de notre très cher presi. Dieu vous voit toi et ton boss. Pitié pour vos âmes !!"

    Toutes les strategies ont été pensées et repensées et utilisées pour detruire definitivement Thomas sankara. Outre la destruction des documents, archives et autres, outre la destruction des témoins humains, ils ont infiltré, pour ne pas dire qu’ils ont créé des partis dits sankaristes avec leurs hommes à eux, pour mieux contrôler comment et dans quel sens doit evoluer cet heritage de thomas sankara.

    Là aujourd’hui ils sont arrivés a la gare de destination et Me Benewende l’apprenti qui a aidé a transporter le lourd fardeau des cadavres dans les tiroirs pendant 27 ans, a recu son salaire en bon judas. Il tente maintenant de s’en debarrasser afin qu’on n’entende meme plus parler d’un certain thomas sankara, sinon que sous la forme d’un conte mythique qu’on raconte aux enfants dans ses vieux jours pour se glorifier des ses prouesses de jeunesse.

    Oui la profanation et la desacralisation de cet espace de Dagnoen fait partie de la strategie pour achever de tuer Thomas sankara. Si on a dissout le corps de thomas sankara comme on l’avait fait pour Lumumba, c’est parce qu’ils etaient conscients de la valeur de leurs symboles pour les peuples et qu’une seule marque de presence de thomas sankara se transformerait en symbole ingerable qui leur couterait tres cher. Alors il faut faire tout disparaitre et par tous les moyens. La meilleure arme de destruction radicale est l’arme psychologique, l’arme culturelle.

    Aujourdh’ui le temps ne joue pas pour les vrais sankaristes. Et comme par hasard, c’est apres la mort de Valère somé que l’on acheve thomas sankara. Mais ils se trompent royalement : le peuple n’a pas dit son dernier mot. Celui qui a diné avec le diable sans etre le diable ne devient un ange : il reste un diable, meme s’il est un demi-diable. Chacun a sa categorie : on ne change pas d’espece du jour au lendemain. c’est une loi de la nature. Alors celui qui dine avec celui qui a diné avec le diable fait partie de l’espece des diables, malgre toutes ses manoeuvres de cameleon equilibriste pour ne pas se faire decouvrir ou pour justifier ce qui ne peut jamais l’etre.

    En Afrique on ne profane jamais un cadavre, pas meme celui de son ennemi. Celui qui le fait a taché de leur ignominie la terre des ancetres et en portent toute l’entiere responsabilité devant Dieu, devant les Ancetres, devant l’Histoire et devant le Peuple.
    LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS
    ON NE TUE PAS LES IDEES
    SOME

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