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Journée de promotion des industries culturelles et créatives : La 5e édition se penche sur les opportunités du net

Publié le mardi 20 juin 2017 à 22h15min

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Journée de promotion des industries culturelles et créatives : La 5e édition se penche sur les opportunités du net

La 5e édition de la Journée de promotion des industries culturelles et créatives (JPICC) a eu lieu ce mardi 20 juin 2017 à Ouagadougou. En marge de la fête de la musique, les acteurs se sont réunis au CENASA pour parler des opportunités qu’offrent les technologies de l’information et de la communication dans la promotion de la musique. « La musique à l’ère du numérique : quel modèle économique et quelles perspectives pour la filière ? », c’était le thème de cette année.

Les Technologies de l’information et de la communication ont investi tous les secteurs d’activité, la musique n’est pas en reste. En un clic, le créateur peut faire voyager son œuvre à travers le village planétaire, sur plusieurs plateformes. A l’occasion de la 5e édition de la Journée de promotion des industries culturelles et créatives (JPICC), la Direction de la promotion des industries culturelles et créatives a choisi le thème, « la musique à l’ère du numérique : quel modèle économique et quelles perspectives pour la filière ? ».

Pour le directeur de la promotion des industries culturelles et créatives, cette 5e édition de la JPICC sans discontinuer, témoigne de la volonté des premiers responsables de booster les industries culturelles et créatives au rang des secteurs pourvoyeurs d’emplois et générateurs de revenus.

« Nous avons de quoi espérer qu’au sortir de ces JPICC, comme le veut bien le thème de la présente édition, la musique burkinabè saura s’adapter aux nouveaux contextes et s’aligner sur la même longueur d’onde que les technologies de l’information et de la communication », a poursuivi Ardiman Traoré pour qui, il était important d’entretenir les acteurs culturels sur les outils de l’ère actuelle qui permettent de conquérir le marché international.

« L’avènement des TIC et du stockage numérique a apporté de profonds changements dans la façon de produire, de distribuer et de consommer la musique. Bon nombre d’artistes ne maitrisent pas toujours ces outils et sont donc restés en marge de cette évolution », a pour sa part relevé le ministre en charge de la culture par la voix de son conseiller technique. C’est pourquoi le thème de cette présente édition a été salué.

Quant à Valérie Kaboré, marraine de la JPICC 2017, par ailleurs représentante du monde de la culture à la chambre du commerce et d’industrie du Burkina, les technologies de l’info-com sont une opportunité à saisir pour contourner certains fléaux qui minent l’essor de l’industrie culturelle.

« Les pirates ne nous font pas des cadeaux. Si la réflexion tourne autour d’un nouveau modèle économique, c’est parce qu’on a envie de barrer la route à ceux qui attendent que le créateur finisse son œuvre pour se sucrer sur son dos ». La réalisatrice de la série à succès ‘’Ina’’, estime donc que la Direction de la promotion des industries culturelles et créatives a bien choisi ce thème, qui selon elle est d’actualité au niveau international. « Cela va permettre aux créateurs de vivre de leurs métiers. Créer c’est déjà beaucoup de sacrifice et quand vous ne pouvez pas vivre de votre art, c’est encore plus compliqué », a poursuivi Valérie Kaboré.
En tout, elle a rassuré de son engagement à œuvrer à la chambre de commerce et d’industrie afin que le monde des industries culturelles et créatives bénéficie de meilleures conditions pour son épanouissement.

S’adapter ou rester en marge

Avec les technologies de l’information et de la communication, il y a des nouveaux modes de production, de distribution et de consommation des œuvres musicales. Il faut donc que les artistes et créateurs s’adaptent, se forment et maitrisent ces nouveaux outils pour la promotion de leurs œuvres.
Cette journée a donc été mise à profit pour faire la situation de la musique burkinabè sur le web, renseigner les acteurs sur les avantages liés au numérique, expliquer aux acteurs comment vendre les productions musicales en ligne. Le directeur général du Bureau Burkinabè du droit d’auteur a ainsi entretenu l’auditoire sur le thème principal de l’édition. Wahabou Bara a présenté les nombreux avantages d’internet pour les artistes et créateurs.

« Les opportunités du marché américain », également n’ont plus de secret pour les artistes burkinabè, grâce à Gérard Koala coordonnateur du festival Ouaga-New York qui a donné une communication sur la thématique.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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