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Hôtel Sopatel Silmandé : Le torchon brûle entre direction générale et travailleurs

Publié le dimanche 4 juin 2017 à 22h26min

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Hôtel Sopatel Silmandé : Le torchon brûle entre direction générale et travailleurs

Depuis avril 2017, l’atmosphère est délétère du côté de l’hôtel Sopatel Silmandé. Des travailleurs en mouvement pointent un doigt accusateur sur la gestion du nouveau directeur général avec en sus, plusieurs travailleurs licenciés. La direction générale, à son tour, s’en défend et maintient sa décision de licenciement, malgré la lettre de demande d’annulation du ministre de la culture, des arts et du tourisme. Le directeur général et ses proches collaborateurs ont tenu à cet effet une conférence de presse dans l’après-midi de jeudi, 1er juin 2017 au sein de l’hôtel.

De la grève déclenchée le 29 avril 2017, le responsable du capital humain (directeur des ressources humaines, ndlr), Ibrahim Zabré, a relaté qu’à l’analyse des charges des services, présentée par les responsables des contrôles le vendredi, 7 avril 2017, il est apparu une dotation du service des étages/buanderie en produits d’accueil (bonnets de douche et vanity kit) alors que le niveau de l’activité en matière d’hébergement n’appelait pas les quantités indiquées. « Le directeur général a donc demandé au responsable des contrôles d’approfondir les vérifications sur le mouvement des stocks de ces produits et il s’est avéré que le transfert était fictif », a affirmé M. Zabré. Un audit a donc été réalisé par les auditeurs de Valoris Holding et un inventaire exhaustif des stocks de l’Economat effectué par un huissier. Selon le responsable du capital humain, les résultats de l’audit révèle entre autres « des écarts énormes » entre les stocks théoriques et physiques de l’Economat, la création par le contrôleur/receveur d’un bon de réception fictive suivant le bon de commande N°B201610-01082 du 8/10/2016 concernant respectivement dix paquets de cinquante de bonnets de douche…, la création par le contrôleur/receveur d’une demande interne étages-buanderie fictive LA1704-00051, l’affectation fictive par le contrôleur/receveur au service des étages-buanderie.

Ici, le responsable du capital humain, Ibrahim Zabré (au milieu) et le directeur général Oumar à sa gauche

« Suite au transfert fictif décelé plus tôt et confirmé après audit, le receveur a été licencié après lui avoir donné l’occasion de s’expliquer par écrit. Quant à l’Econome, une copie du rapport d’audit lui a été transmise pour observations et avis sur les manquants, lesquelles observations ou avis doivent être appuyées par des pièces probantes. L’intéressé n’ayant pas pu justifier ces manquants, la procédure de son licenciement avait été engagée. En guise de protestation à cette démarche de la direction générale qui fait suite aux manquements graves constatés dans la gestion des stocks des produits et marchandises, certains travailleurs, notamment des délégués du personnel, ont observé cette grève illégale pour exiger le départ du président du conseil d’administration, du directeur général et du responsable du capital humain. Ils invoquent plus tard un ‘’multiplicité des licenciements abusifs’’ au nombre de onze selon les grévistes, pourtant nous n’avons enregistré, à la date du 29 avril 2017, que sept cas de licenciement dont un en 2015, trois en 2016 et trois en 2017 », a exposé Ibrahim Zabré, précisant que les procédures ont été « scrupuleusement respectées » dans le cadre de ces licenciements. Selon les animateurs de la conférence, la grève est inopinée, sans préavis, accompagnée d’occupation de l’enceinte de l’hôtel par les grévistes qui ont refusé l’accès aux lieux de service aux autres travailleurs.

« Ils étaient 95 à aller en grève. Ils ont tous eu des lettres d’explication et 29 d’entre eux ont été sanctionnés. Ils ont appelé certains à être solidaires », a souligné le directeur général de l’hôtel, Oumar Sall. Après des investigations, 29 meneurs, dont huit délégués du personnel, ont été identifiés et licenciés. A ce jour, a-t-il dit, 54 agents ont repris le travail et un personnel temporaire a été recruté pour faire fonctionner l’hôtel.

Oumar Sall

Selon les animateurs de la conférence, le 14 septembre 2015, les travailleurs avaient observé une grève « illégale similaire ». La direction générale avait, affirment-ils, accédé à tous les points de leur plateforme revendicative, sauf celui relatif à la révision de la grille salariale « pour des raisons évidentes de rendement de la société ».

Quid de la lettre de demande d’annulation signée du ministre de tutelle ?

Par une lettre signée du 19 mai 2017 et adressée au président du Conseil d’administration de l’hôtel SOPATEL Silmandé, le ministre de la culture, des arts et du tourisme, Tahirou Barry, invitait « à surseoir sans condition aux licenciements, à annuler les décisions déjà prises concernant les 25 licenciements et les 12 suspensions et à reprendre sans délai les concertations devant aboutir à un règlement amiable de la crise ». Sur cette question, le directeur général dit louer cette démarche du ministère qui vise à trouver des solutions, mais estime qu’il est difficile de revenir sur la décision. ‘’On loue cette initiative de vouloir apaiser les choses. Cependant, c’est parfois très compliquer, dans une entreprise de service, qui a une clientèle exigeante…, de pouvoir aller dans ce sens ; on est obligé de prendre certaines décisions. (…). On le fait pour la bonne marche de l’entreprise. Ceux qui sont licenciés, ça va être très difficile et très compliqué de revenir sur la décision’’, a réagi M. Sall pour qui, cette ‘’rigueur’’ n’est ni un manque de respect ni un défi au courrier du ministre de tutelle.

L’historique des ressources humaines, selon les conférenciers

Ibrahim Zabré

Le 16 août 2012, l’Etat burkinabè a bien voulu concéder à SOPATEL SA, les activités de l’hôtel Silmandé par un contrat de gestion d’une durée de 20 ans. SOPATEL SA a repris l’hôtel avec l’ensemble du personnel dont l’effectif était estimé à 94. Elle a signé un contrat de travail avec chacun d’entre eux pour compter du 1er septembre 2012. Après ces « recrutements », les travailleurs, placés en position de chômage technique durant 22 mois pour raison de rénovation, bénéficiaient du tiers de leur rémunération mensuelle. Au terme de la rénovation, l’hôtel a repris ses activités le 1er juillet 2014 avec les 94 employés sus-mentionnés. Mais, à la faveur d’une mesure gouvernementale, il a été accordé la possibilité de retraite anticipée aux agents ayant accompli 180 mois de cotisation et qui sont à moins de cinq ans de la retraite, SOPATEL SA supportant le reste des cotisations dues à la caisse nationale de sécurité sociale. 20 personnes ont manifesté leur intérêt pour ce départ volontaire et ont vu leur requête aboutir.

Dans l’optique de résorber le déficit induit par ces départs anticipés et en vue de redynamiser les différents services, des recrutements de personnel ont été opérés d’année en année. Toujours selon la direction générale, des avantages ont été accordés au personnel. Il s’agit de l’accès à la cantine depuis 2014, des prêts scolaires sans intérêts depuis 2015, la prise en charge sanitaire à hauteur de 80% depuis mars 2016, des primes d’encouragement à tous les employés à la fin des exercices 2015 et 2016, l’avancement au mérite.
O.L.O
Lefaso.net


Encadré :

Les grévistes pointent et persistent … !

Quelques jours avant la tenue de cette conférence, les grévistes rencontrés n’ont pas voilé leur déception vis-à-vis de la gestion actuelle de la direction générale. Plusieurs faits et propos sont attribués surtout au nouveau directeur général. Campés depuis plusieurs jours en face de l’entrée nord de l’hôtel, ils ont confié que le nouveau directeur général a, dès son arrivée, jugé le nombre pléthorique. Il aurait ainsi procédé à l’annulation d’un projet de recrutement de 25 agents (dans le cadre d’une extension de l’hôtel). Toujours selon eux, au même moment où il procédait aux licenciements, il recrutait des cadres pour l’hôtel. Ils citent en exemples, des agents venus d’autres pays à cet effet. Ils n’ont pas manqué de mots pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme abus de pouvoir et manque de considération à l’égard des travailleurs, de la justice burkinabè et des autorités (se référant à la lettre d’annulation adressée par le ministre de la culture, des arts et du tourisme).

Les grévistes déclarent ‘’connaître’’ leur nouveau directeur général qui ne serait pas à sa première expérience du genre. « … Le nouveau directeur général, on ne peut pas dire qu’on ne le connaît pas, parce qu’il a fait Hôtel Azalaï, son tout premier poste de DG. Il a été licencié là-bas… », ont dévoilé les porte-paroles des grévistes, précisant que son départ (d’Azalaï hôtel) trouve sa source dans un cas de « licenciement abusif ». ‘’Il est parti à Bamako et là aussi, il a été licencié. (…).’’, ont affirmé les grévistes pour qui, au-delà du problème actuel, l’hôtel souffre d’insuffisances liées à la privatisation. Mais en attendant, ce qui préoccupe, c’est le dénouement de la situation actuelle à savoir, reconsidérer les décisions sus-querellées.

O.L.O
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 juin 2017 à 06:45, par warzat En réponse à : Hôtel Sopatel Silmandé : Le torchon brûle entre direction générale et travailleurs

    Le privé ne peut pas fonctionner comme l’administration publique. Les agents indélicats ou insuffisamment productifs sont remerciés dans le privé. Les impôts se fichent éperdument de pertes liées à des malversations de certains de vos agents qui plombent vos résultats.
    C’est à ne rien comprendre à l’attitude de certains travailleurs : on manifeste pour faire libérer les boss d’une société qui ont fait du faux et de l’usage de faux sous prétexte de sauver’’ des emplois’’, d’autres manifestent pour empêcher le renvoi de travailleurs voleurs qui font des commandes fictives. Les responsables de l’hôtel devront les remercier et les poursuivre pour recouvrer leur argent. Ce sont de vieilles méthodes de détournement (commandes et livraisons fictives) certainement d’anciens de la boite qui refusent le changement, se croient tout permis et prennent les gestionnaires pour des cancres. La plupart n’a pas de diplôme et a été formé sur le tas chez des patrons expatriés. Aujourd’hui, il y a au Burkina des écoles qui forment des jeunes dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration avec à la clé des CAP et des bacs pro. Il faut renvoyer ces voleurs et recruter ces jeunes.

  • Le 3 juin 2017 à 16:05, par lagitateur En réponse à : Hôtel Sopatel Silmandé : Le torchon brûle entre direction générale et travailleurs

    Ce que moi je peux dire de tout cela, c’est que si les cas de malversation sont vraiment prouvés comme le dit la Direction générale, je ne peux comprendre que des délégués de personnel digne de ce nom déclenchent une grève, de surcroît illégale, pour soutenir les coupables. Si ces gens ont volé, ils doivent subir la rigueur des textes. Le délégués ont parfois des prises de décision hasardeuse et irréfléchies. De cette manière, ils ont conduit leurs collègues dans une grave faute qui leur coûte cher ajour d’hui. J’ai l’impression que depuis l’insurrection populaire, tout le monde croit qu’il a le droit de tout faire, foulant aux pied les textes. Alors que vous savez bien que trouver un emploi de nos jours n’est pas chose facile, vous jouez avec vos carrières comme vous jouez au PMU’B.
    Je comprends bien le jeune Ministre Tahirou Barry, mais aucun Ministre ne peut intimer l’ordre à une société privée de rependre des travailleurs licenciés. Seule la justice peut le faire, si elle juge le licenciement abusif, alors que je n’ai lu nulle part qu’elle ait été saisie et pris une décision dans ce sens.

  • Le 3 juin 2017 à 17:56, par Mogho En réponse à : Hôtel Sopatel Silmandé : Le torchon brûle entre direction générale et travailleurs

    Voilà un papier trop difficile à lire parce que le journaliste n’a pas traité l’information pour le public.Qu’il comprenne le sujet par lui-même d’abord puis le traite et enfin nous le propose !

  • Le 4 juin 2017 à 17:26, par Voltaïque Indigné En réponse à : Hôtel Sopatel Silmandé : Le torchon brûle entre direction générale et travailleurs

    Ces travailleurs de Silmandé comme ceux de l’Onatel qui ont des réflexes de fonctionnaires doivent changer de paradigme. L’état imcompetent et laxiste qui ne contrôle rien n’est plus aux affaires : c’est des managers qui sont au commande. Face à la concurrence vous bossez avec de la productivité et des performances et des résultats positifs en fin d’année et on vous félicite avec des primes en sus, ou vous dégagez : plus de place à des bras cassées, des médiocres, des paresseux ; il y’a des jeunes qui ont de la graine qui attende à la porte des entreprises pour montrer leurs compétences et leur argne à compétir. Que le ministre qui adresse des lettres aux DG pour leur conduite s’occupe de son ministère et de sa feuille de route ; les DG ont reçu leur feuille de leur Conseil f’Admlinistration et doivent rendre compte de leur gestion. Il y’a des structures habilités (Ministère du travail , médiateur, justice) pour trancher des différents entres employeurs et employés. Halte à ce comportement de moufta-mouta il faut de la fermeté et de la rigueur dans la gouvernance de toutes les structures ( entreprises, état, mairies...) pour que le Faso trouve la porte de l’histoire pour y entrer et combattre sa pauvreté qui n’est pas seulement économique et financière.

  • Le 5 juin 2017 à 08:14, par Juste En réponse à : Hôtel Sopatel Silmandé : Le torchon brûle entre direction générale et travailleurs

    Il faudra que cela cesse
    On continue de licencier des delegues du personnel et ce sont toujours des personnes etrangeres qui se donnent le droit d agir ainsi. Arretons - ca - ne laissons pas ca.
    Le gouvernement doit se prononcer en la matiere. Barry fait du bon travail.
    Nous souhaitons attirer des investisseurs mais pas des personnes qui viennent rendre difficile la vie de nos honnetes citoyens.

    • Le 5 juin 2017 à 11:37, par Toutep En réponse à : Hôtel Sopatel Silmandé : Le torchon brûle entre direction générale et travailleurs

      Que ces fameux délégués fassent leur boulot et soient exempts de tout reproche alors on pourrait empêcher les étrangers "abuser".
      L’étranger a investit et compte bien tirer profit sur son investissement. Soyons irréprochables envers nous même avant d’accuser le voisin.

      Combien sont délégués par conviction ? Beaucoup le sont plus parce qu’ils ont à l’esprit qu’il est difficile de renvoyer un délégué. Erreur !!!
      Je suis Burkinabè et je prône l’excellence dans le travail avant de blâmer mon patron. J’en ai connu des délégués ayant bossés dans un hôtel similaire et qui ont commis les même forfaits. Ils ont simplement été remerciés. Le problème dans ce genre d’établissements c’est que le personnel pense être plus malin que le patronat. Dans quel monde sommes-nous ? Que chacun fasse son boulot selon son contrat et ainsi on pourra s’en prendre à l’employeur "étranger".

  • Le 5 juin 2017 à 11:07, par Toutep En réponse à : Hôtel Sopatel Silmandé : Le torchon brûle entre direction générale et travailleurs

    C’est le même procédé qu’avec les employés de l’hôtel Laico. Vol et dès qu’on sanctionne, ce sont les 1ers à riposter oubliant qu’ils sont également des devoirs.
    Tant que les choses se font dans le respect des droits des uns et des autres, le ministère de la culture n’a pas à s’inquiéter.
    Nous savons comment ca se passe avec ces gens là...J’attends plutôt du ministre qu’il invite les travailleurs au respect des règles des structures qui les emploient.

    • Le 5 juin 2017 à 11:58, par moser En réponse à : Hôtel Sopatel Silmandé : Le torchon brûle entre direction générale et travailleurs

      Pauvres agents.. vous n’avez pas compris que c’est seulement les fonctionnaires qui ont droit à la gréve dans ce pays ? Surtout ne comptez pas sur ce Gouvernement, il vous dira qu’en dehors des lettres de protestation il ne peut rien faire.. il ne peut rien faire quand les lois sont baffouées.. il ne peut rien faire quand on licencie collectivement des dizaines employés, des chefs de Familles... c’est dommage et honnement, j’ai peur pour l’avenir de mon pays.

  • Le 6 juin 2017 à 13:27, par Azania En réponse à : Hôtel Sopatel Silmandé : Le torchon brûle entre direction générale et travailleurs

    Bonjour
    Je pense que nous devons poser les bonnes questions pour remonter ã la source du problème.
    Qui nomme le DG et à qui il rend cpte ?
    Qui designe les admistrateurs ? Et qui choisi le PCA ?
    Qui constitue l AG ?
    Qui ou quelle coalition d actionnaires est majoritaire ?
    Quels sont les termes de la privatisation ? S agit il d une bonne privatisation ou une bradisation pour servir des intérêts autres que ceux du pays ?
    Dans ce cas :
    - Un DG n arrive pas avec sa feuille de route mais celui du CA qui le nomme . Feuille induite par la volonté des actionnaires dans l AG.
    - Le CA est désigné par l AG. Il va sans dire que l actionnaire majoritaires aura un nombre d administrateurs suffisant pour contrôler la gestion
    - Dans ce cas Sopatel semble être majoritaire et contrôle Le CA et. L AG.
    - Donc Sopatel aura plus d administrateurs et influera pour choisir le PCA et le DG
    - Maintenant à qui appartient Sopatel et dans quelles conditions Silmandé est passé sous sa coupe ?
    - Est une privatisation transparente ou une bradisation , un tour de passe entre ami au détriment du peuple burkinabé ? L alsce avec Dr Ibriga pourrait y jeter un œil pour s assurrer que l État n a pas été floué
    - Quels ont èté les engagements pris par Sopatel pour remporter cette privatisation ? L État a t il marché sur les intèrêts des travailleurs et du peuple burkinabé ?
    Ce sera une lumière nécessaire pour restituer au peuple son patrimoine et aux travailleurs leurs emplois et leur dignité.
    Car l arrogance et le mépris du DG n est que celui de ses employeurs, le CA,l AG et surtout Sopatel
    Attention l arbre peut cacher la forêt
    De manière générale je suggère que l Alsce de Dr Ibriga se penche sur toutes ces privatisation s et récupérer le patrimoine bradé du peuple burkinabé.

  • Le 6 juin 2017 à 13:28, par Azania En réponse à : Hôtel Sopatel Silmandé : Le torchon brûle entre direction générale et travailleurs

    Bonjour
    Je pense que nous devons poser les bonnes questions pour remonter ã la source du problème.
    Qui nomme le DG et à qui il rend cpte ?
    Qui designe les admistrateurs ? Et qui choisi le PCA ?
    Qui constitue l AG ?
    Qui ou quelle coalition d actionnaires est majoritaire ?
    Quels sont les termes de la privatisation ? S agit il d une bonne privatisation ou une bradisation pour servir des intérêts autres que ceux du pays ?
    Dans ce cas :
    - Un DG n arrive pas avec sa feuille de route mais celui du CA qui le nomme . Feuille induite par la volonté des actionnaires dans l AG.
    - Le CA est désigné par l AG. Il va sans dire que l actionnaire majoritaires aura un nombre d administrateurs suffisant pour contrôler la gestion
    - Dans ce cas Sopatel semble être majoritaire et contrôle Le CA et. L AG.
    - Donc Sopatel aura plus d administrateurs et influera pour choisir le PCA et le DG
    - Maintenant à qui appartient Sopatel et dans quelles conditions Silmandé est passé sous sa coupe ?
    - Est une privatisation transparente ou une bradisation , un tour de passe entre ami au détriment du peuple burkinabé ? L alsce avec Dr Ibriga pourrait y jeter un œil pour s assurrer que l État n a pas été floué
    - Quels ont èté les engagements pris par Sopatel pour remporter cette privatisation ? L État a t il marché sur les intèrêts des travailleurs et du peuple burkinabé ?
    Ce sera une lumière nécessaire pour restituer au peuple son patrimoine et aux travailleurs leurs emplois et leur dignité.
    Car l arrogance et le mépris du DG n est que celui de ses employeurs, le CA,l AG et surtout Sopatel
    Attention l arbre peut cacher la forêt
    De manière générale je suggère que l Alsce de Dr Ibriga se penche sur toutes ces privatisation s et récupérer le patrimoine bradé du peuple burkinabé.

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