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Pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants : Sika Kaboré, l’épouse du chef de l’Etat, investie ambassadrice de bonne volonté

Publié le mardi 30 mai 2017 à 23h30min

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Pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants : Sika Kaboré, l’épouse du chef de l’Etat, investie ambassadrice de bonne volonté

Investie ambassadrice de bonne volonté du comité inter africain sur les pratiques traditionnelles ayant effets sur la santé des femmes et des enfants, la veille, Mme Sika Kaboré, l’épouse du chef de l’Etat burkinabè, a été reçu en audience par le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, le 30 mai 2017. Elle dit être venue présenter son attestation à la représentation nationale, recueillir les conseils et bénédictions du chef du parlement et partant, tous les élus nationaux. Elle était accompagnée de la présidente de la fondation internationale Woman peace group, Nam-Hee Kim, venue la soutenir dans le cadre de son installation en tant qu’ambassadrice de bonne volonté.

Elle est connue pour son engagement pour la cause de la femme et de l’enfant à travers son association Kimi. Sika Kaboré, l’épouse du chef de l’Etat burkinabè devra désormais s’y investir davantage. Et au-delà des frontières nationales. Car, elle a été investie, hier 29 mai, ambassadrice de bonne volonté du comité inter africain sur les pratiques traditionnelles ayant des effets sur la santé des femmes et des enfants. « Il s’agit d’une reconnaissance de ce que je fais au plan national et de la volonté de m’investir encore plus, non seulement au plan national mais aussi au plan international. C’est une mission que je prends à cœur, car cela entre dans le cadre de l’épanouissement de la femme, de son autonomisation », soutient-elle.

Et de ce fait, elle s’engage à s’investir encore plus, avec l’objectif d’arriver à la tolérance zéro. Et pour y arriver, elle dit vouloir compter sur tout le monde : la presse, les chefs traditionnels, les ONG, le gouvernement, le pouvoir judiciaire, l’Assemblée nationale qui légifère… « Investie de cette mission supplémentaire, je ferai de mon possible pour que tout le monde puisse participer à cette lutte. C’est ensemble que nous vaincrons cette pratique », estime-t-elle.

C’est donc dans l’objectif d’impliquer tous les acteurs qu’elle s’est rendue à l’Assemblée nationale, ce 29 mai 2017 pour y rencontrer le président du parlement. Empêché, Salifou Diallo se fera représenter par Bénéwendé Sankara, le 1er vice-président pour échanger avec la nouvelle ambassadrice de bonne volonté contre les pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants. « Je suis venu ce matin lui présenter mon attestation et recueillir ses conseils, ses bénédictions et ses encouragements dans cette mission qui vient de m’être confiée par le CIAF. Le CIAF est une instance qui regroupe plus de 40 pays qui, en ce qui concerne le Burkina Faso, intervient dans la lutte contre l’excision qui est une pratique traditionnelle néfaste à la santé des enfants », a précisé Sika Kaboré.
La nouvelle ambassadrice de bonne volonté était accompagnée d’une autre ambassadrice de bonne volonté du CIAF.

Il s’agit de la présidente de la fondation internationale Woman peace group, Mme Nam-Hee Kim, par ailleurs ambassadrice du CIAF venue soutenir Sika Kaboré dans le cadre de mon installation. La fondation Woman peace group œuvre pour la paix et contre les mutilations génitales féminines, et partant lutte pour l’épanouissement de la femme.

Moussa Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 31 mai 2017 à 07:41, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants : Sika Kaboré, l’épouse du chef de l’Etat, investie ambassadrice de bonne volonté

    - Attention Madame l’épouse du Chef de l’État !! Avec celle qui vous a précédé c’était pareil avec des flatteries et flagorneries à n’en pas finir jusqu’à ce qu’elle fuit un plein midi !! Donc méfiance vous aussi surtout, car vous risquez de ne pas avoir la même protection et le même secours de la part des français comme les Compaoré !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 31 mai 2017 à 10:00, par La chinoise En réponse à : Pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants : Sika Kaboré, l’épouse du chef de l’Etat, investie ambassadrice de bonne volonté

    Voici les femmes bourgeoises, politico-bureaucrates qui font la joie des occidentaux au Burkina Faso. Ces dames ,de la premiere jusqu’ a la derniere ,ont choisi d’aider les europeens a detruire nos cultures. Leur soutien au developpement se limite au plateau mossi et au nord .Le Mogho Naba est le seul chef coutumier qu’elles considerent au Burkina Faso .Au nom de la lutte contre l’excision ,les vielles femmes, les personnes ressources dans les profondeurs du pays sont violemment reprimees et jetees dans les tenebres de la prison . C’est ce qu’on appelle dans les grandes tribunes de l’ ONU , la tolerance zero de l’excision. Dans les campagnes, la panique a gagne le rang des femmes. la menace est palpable mais l’excision n’a pas disparu ,et elle ne disparaitra pas. Elle a juste fait un pas en arriere pour se caser a l’ombre .

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