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Programme de croissance économique dans le secteur agricole : La Maison de l’entreprise dresse le bilan de la sous-composante A1

Publié le mardi 30 mai 2017 à 23h29min

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Programme de croissance  économique dans le secteur agricole : La Maison de l’entreprise dresse le bilan de la sous-composante A1

Les réalisations et les résultats obtenus dans la mise en œuvre de la sous -composante A1 du Programme de croissance économique dans le secteur agricole (PCESA), ont été présentés le lundi 29 mai 2017. Cet atelier de clôture organisé par la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF), structure chargée de la gestion de la sous- composante A1 dudit programme, intervient 3 ans après son démarrage. La présente rencontre se tient également après l’évaluation à mi-parcours du programme en novembre 2016.

Contribuer à une augmentation de la productivité, des valeurs ajoutées et des revenus agricoles en vue de contribuer à une croissance économique et à la réduction de la pauvreté. C’est l’objectif du programme de croissance économique dans le secteur agricole (PCESA), qui a vu le jour en juillet 2013.

Structuré en 2 composantes A et B, elles-mêmes organisées en 4 sous- composantes A1, A2, B1 et B2, c’est à la MEBF qu’est revenue la gestion de la sous-composante A1 du programme « Appui à l’entreprenariat et au secteur privé agricole », suite à une convention bipartite signée entre celle-ci et l’ambassade du Danemark. La mission de la Maison de l’entreprise étant d’apporter un appui conseil aux entreprises agricoles évoluant dans les filières suivantes : Karité, gomme arabique, niébé, maïs et bétail -viande dans les régions de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Ouest, du Nord et du Sahel.

Boubacar Traoré, SG de la maison de l’entreprise

A ce sujet, Boubacar Traoré, le Secrétaire général de la MEBF, représentant le DG de l’institution, a noté que la Maison de l’entreprise s’est attelée à l’atteinte des résultats du programme à savoir l’augmentation du chiffre d’affaires, de la production et des emplois. Le coordonnateur national du PCESA ne dira pas le contraire. Selon François Guira, au terme de ces 3 années, il y a eu un accompagnement en matière d’appui conseil au profit des petites et moyennes entreprises. Il s’agit notamment de l’appui en formation au profit des acteurs, le montage des plans d’affaires.

Francois Guira coordonnateur national du pcesa

« En matière de collaboration avec les banques, ce sont des documents qui sont exigés(…) » a-t-il signifié. Quant aux difficultés d’accès au crédit, François Guira a souligné qu’un fond de garantie a été mis en place dans le cadre du PCESA en vue de résoudre les problèmes d’accessibilité aux crédits. ‘’Nous avons aussi l’appui conseil qui vise à lever ces contraintes. Les banques ont besoin que les entreprises soient bien structurées(…). Tous les acquis seront poursuivis et renforcés dans le cadre de la nouvelle formule de la composante A1 ‘’ a-t-il indiqué.

« Une expérience utile pour la Maison de l’entreprise »

« En novembre dernier (…), la revue à mi-parcours du PCESA se fondant sur les faibles performances, des délais longs de traitement des dossiers des acteurs et des coûts administratifs élevés dans la mise en œuvre de la sous-composante A1, a recommandé la résiliation de la convention bipartite »a noté Ulla NaesbyTawiah, ambassadeur du Danemark. De ce divorce, Ulla Naesby Tawiah dit néanmoins en tirer une expérience enrichissante et soutient « nous pensons que cette expérience sera utile à la maison de l’entreprise pour ses activités futures ».

Et si de son avis, la faible capacité des petites et moyennes entreprises dans les 5 filières et régions du Burkina n’est pas suffisante pour un appui important, cet aspect sera revu pour la suite de la mise en œuvre de la sous-composante A1.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 31 mai 2017 à 07:00, par TOGSSE En réponse à : Programme de croissance économique dans le secteur agricole : La Maison de l’entreprise dresse le bilan de la sous-composante A1

    Comment voulez vous booster la productivité quand les agents de certaines structures sont en eux même un frein a la mise en oeuvre du PNDES ? Tenez vous bien avec les banques, il faut avoir les papiers de parcelle ou autres garanties. Au BF c’est ce que nous avons, malheureusement pour l’évaluation, c’est la croix et la bannière. Souvent vous allez payer par deux fois sans avoir le PV de l’évaluation. Allez y a Fada N’Gourma et vous constaterez le désarroi des usagers des domaines. Pourtant selon certaines institutions financières, c’est leur PV qui est valide. Si tu ne négocies en apartheid avec un agent, point de service
    Allez y au Impôt, on traite les gens par l’apparence, pendant que des boutiquiers ne passent pas une année sans construire un célibaterium, on s’acharne sur celui qui commet l’erreur de payer un véhicule pour booster son chiffre d’affaire alors qu’eux même ont tous des céliba et des véhicules. Qu’allons nous devenir ? Rentrer à Ouaga.

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