Ils sont venus d’Algérie, de Tunisie, du Niger, du Burkina Faso, du Mali, du Togo, du Bénin, du Tchad, de l’Erythrée, de la Gambie, du Ghana, du Malawi, de Madagascar, du Rwanda, de la Somalie, de la Tanzanie, de la Zambie et de L’Egypte, pour renforcer leurs connaissances en pratique journalistique.

Ce stage de formation qui s’est déroulé en trois phases avait au programme des cours sous forme d’ateliers, des sorties de terrain et des visites de sites touristiques de portée mondiale. Les participants ont pu bénéficier des riches expériences d’éminents spécialistes de radiodiffusion, de télévision et de presse écrite. Ils ont mesuré et apprécié l’efficacité des structures de production et de régulation de l’information au pays des pharaons, de même qu’ils ont pu voir des témoins vivants de la brillante civilisation égyptienne.

Parmi les sujets abordés au cours de la formation :
L’ONU en Afrique ;
La liberté de l’information et ses législations ;
Les systèmes informatiques et les réseaux internationaux ;
Les systèmes d’information en Afrique ;
Le dialogue entre les civilisations ;
Les problèmes professionnels des journalistes...

Au cours de leur séjour égyptien, les participants à la formation initiée par l’UJA ont été tour à tour les hôtes de l’université américaine du Caire, de l’Organisme d’Etat pour l’information, du Centre informatique du Conseil des ministres, de l’Agence M.E.N.A., de la faculté de communication de l’université du Caire, de l’Institut des études africaines, de la cité de production médiatique, du journal « Al-ahram », de l’Institut de technologie informatique...

Pour les visites touristiques, les stagiaires ont bénéficié d’escapades dans les églises, au panorama de la guerre du 6 octobre 1973, au mausolée du soldat inconnu, aux mosquées et à la citadelle de Mohamed Ali, au musée du Caire, aux fameuses pyramides d’Egypte. Ils ont aussi visité la ville d’Alexandrie, Ismaïlia et de Port Saïd.

Des convictions renforcées

Hommes d’expérience, les communicateurs choisis pour la 25e session de formation de l’UJA le sont vraiment. Ils ont su transmettre aux participants, une pile informations très précieuses, propices à une bonne carrière professionnelle. Au sortir de la formation, ce sont en fait des hommes de médias encore plus convaincus de leur rôle qui sont forgés.

Des critiques de la société, pour une transformation politique, sociale et économique positives, dans le strict respect de la déontologie, du code éthique de la profession. Les journalistes africains ayant profité du stage, a dit un des formateurs, sont dorénavant des relais importants du développement. Ils ont pour cela la confiance de ceux pour qui ils travaillent... pour réinventer le monde.

A la cérémonie de clôture, qui a eu lieu au sein de la radiotélévision égyptienne, au bord du Nil, le président de l’union, M. Mahfouz El Ansary et le ministre égyptien de l’Information, M. Anas El Fekky, se sont félicités de ce que l’Egypte est devenue un carrefour où beaucoup transitent afin d’acquérir plus de connaissances dans des domaines variés.

En 25 sessions, l’UJA a formé un peu plus de 600 stagiaires dont 16 Burkinabè. Leur admission à la formation a toujours été possible grâce à l’Association des journalistes du Burkina (AJB) qui se donne de la peine de participer au recyclage des hommes de médias au Faso.

D. Evariste Ouédraogo
L’Observateur