Du 23 au 29 mai 2017, les femmes issues des 13 régions du Burkina et celles de l’espace UEMOA vont démontrer leur savoir-faire dans les domaines de l’art vestimentaire traditionnel, l’art culinaire et les produits forestiers non ligneux.

Une occasion selon la présidente de la FFED /BF, Fatimata Legma, « de promouvoir les échanges entre les femmes, renforcer leurs capacités relatives aux techniques de marketing et de vente des produits et créer un cadre de rencontre B to B entre les participants et avec les professionnels des différents corps de métiers ». Il s’agira aussi, de l’avis de Fatimata Legma, d’inciter la population à consommer local, d’améliorer la situation alimentaire et nutritionnelle de celle-ci et d’accroître les revenus des producteurs et transformateurs.

« Cette édition est pour moi, une occasion de rendre un hommage mérité à toutes les femmes burkinabè et africaines pour le travail qu’elles abattent chaque jour (…) » a souligné le parrain Issiaka Sawadogo, président du conseil d’administration de la société de transport Ivoiro-burkinabè (SITB), représenté par son conseiller spécial, Emile Ilboudo.

Rosalie Yao, représentant la ministre en charge de la femme et de la famille

Pour le département en charge de l’autonomisation de la femme, cette journée revêt une importance particulière. Entre difficultés d’accès à la terre, aux ressources financières et technologiques, celles relatives à l’éducation, à la formation professionnelle et les pesanteurs socioculturelles, une telle initiative en faveur de la femme est à encourager, selon Rosalie Yao, représentant la ministre en charge de la femme et de la famille. « Compte tenu de leur nombre important, 52% de la population, si elles produisent et consomment burkinabè ou africain, nos pays ne pourront que mieux se porter » a noté la chargée de mission auprès du ministre de la femme, soulignant que la FFED /BF contribue à l’atteinte des objectifs du département.

Fatimata Legma

A ce sujet, madame Legma a soumis une préoccupation de la Fédération à son ministère de tutelle. Il s’agit notamment du renforcement des capacités et de l’équipement de 200 femmes tisseuses en vue d’améliorer leurs conditions de travail. Elle a en outre souhaité que la fédération soit incluse dans les différents programmes du département en faveur de la femme.

Representant du DG de la BOA

Fidèle au rendez-vous, la Bank of Africa (BOA) soutient de nouveau la présente édition de la grande exposition –vente artisanale des femmes. Consciente de la situation peu reluisante de la femme burkinabè, la BOA dit agir au quotidien pour cette frange de la population. « La BOA a octroyé un crédit de 50 000 000 de francs CFA directement aux antennes de la Fédération dans les 13 régions du Burkina pour permettre aux femmes de réaliser des activités génératrices de revenus » a noté Maïmouna Sanou, représentant le DG de la BOA, patron de la 3ème édition. Et de souhaiter que ces journées soit un cadre d’expression des bénéficiaires.

Le Mogho Naaba dont la Fédération compte en faire un « président d’honneur à vie » a pour sa part, convié la population à soutenir les femmes et à produire et consommer Burkinabè. Il a été représenté par le Dapoya Naaba (Gérard Tiendrebéogo).

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net