LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

ENEP de Tenkodogo : « Tout est rentré dans l’ordre »

Publié le jeudi 18 mai 2017 à 00h17min

PARTAGER :                          
ENEP de Tenkodogo : « Tout est rentré dans l’ordre »

« Si vous n’avez pas où dormir convenablement, vous n’avez pas où vous asseoir pour manger. Si à cela, s’ajoute l’absence de présalaire, ce qui s’en suit (…) c’est une manifestation ». Les difficiles conditions de vie et de travail des élèves -maîtres de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Tenkodogo, ont été à la base des récents mouvements d’humeur dans ce nouveau centre de formation. Aux dernières nouvelles, tous les problèmes posés par les stagiaires ont été résolus et ces derniers seraient satisfaits à 99%.

Jugeant les revendications des stagiaires « légitimes », le Directeur général de l’ENEP de Tenkodogo, Célestin Yaméogo, a reconnu que ce nouveau centre crée en décembre 2016 et qui a ouvert officiellement ses portes le 15 janvier 2017, ne réunissait pas toutes les conditions avant d’accueillir les élèves. « L’ENEP de Tenkodogo reste toujours un chantier à parfaire et c’est dans ce contexte, au plan des conditions de vie et de travail, certains problèmes se sont posés, à savoir que les dortoirs n’étaient pas équipés, les stagiaires ne disposaient pas de lits, ni de matelas, ils dormaient pratiquement sur des nattes » a-t-il signifié.

Au titre des revendications des élèves, figuraient également l’équipement du réfectoire et l’abonnement en électricité. « L’établissement ne pouvait pas disposer d’électricité 24h /24. Il était alimenté par un groupe à capacité énorme, difficile à gérer par l’ENEP car les ressources étaient très limitées. Le fonctionnement maximum était de 2 ou 3 heures par jour, ce qui révélait insuffisant » a-t-il noté.

Quant au retard de deux mois observé dans le paiement des présalaires, monsieur Yaméogo finit par soutenir : « L’un dans l’autre, si n’avez pas où dormir convenablement, vous n’avez pas où vous asseoir pour manger ? Si à cela, s’ajoute l’absence de pécules ou de présalaires, ce qui s’en suit, c’est ce que l’on a vécue, c’est une manifestation » a confié l’inspecteur de l’enseignement du premier degré, soulignant qu’il fallait trouver des solutions.

Les principaux responsables n’étaient pas encore nommés

Aux dires du DG de l’ENEP, les principaux responsables n’étaient pas officiellement nommés à l’époque, limitant ainsi les actions de l’établissement. « Ceux qui étaient là, étaient des intérimaires et avaient des pouvoirs de décision très limités » a-t-il dit, précisant que tout est rentré dans l’ordre à partir du 9 mars 2017.
Et cela, suite à la nomination des 3 principaux responsables que sont le Directeur général, le directeur des affaires financières et le directeur des études et des stages. « Deux semaines après leur nomination, tous les problèmes qui avaient été soulevés ont été résolus. A ce jour, je puis vous dire, que tout est rentré dans l’ordre. Les stagiaires sont satisfaits et les cours se déroulent normalement » a rassuré le DG de l’ENEP de Tenkodogo.

Interrogés, certains élèves confirmeront la résolution de leurs préoccupations qui ont suscité des manifestations. « Nous sommes au nombre de quatre par chambre et tout le dortoir est équipé de lits et matelas. Le dortoir est constitué 15 chambres, chaque chambre ayant droit à une douche » a indiqué Sebgo Prudence, responsable du dortoir B (filles) de l’ENEP de Tenkodogo.

La stagiaire Adissa Zida ne dira pas le contraire. « On ne se plaint pas. La formation est de qualité » dit-elle, mais confie déplorer que la bibliothèque et la salle d’informatique ne soient pas encore équipées et que l’école annexe ne soit pas mise en place. A ce sujet, M .Yaméogo a souligné que des mesures ont été prises pour pallier à cette insuffisance. ‘’ L’école annexe, c’est l’observation d’une séance pratique, différente d’une simulation. L’ENEP va déporter les stagiaires dans les écoles voisines pour qu’ils puissent assister à ces séances de présentation de leçon’’.

S’agissant de l’équipement du centre de ressources en ouvrages, Célestin Yaméogo soutient : « nous avons reçu l’équipement nécessaire et nous attendons que les acteurs financiers soient nommés pour engager vite des dépenses qui vont contribuer nécessairement à équiper d’avantage le centre de ressources en ouvrage. Le processus est engagé. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Portfolio

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 24 mai 2017 à 19:45, par Sidnaaba lougri En réponse à : ENEP de Tenkodogo : « Tout est rentré dans l’ordre »

    félicitation monsieur le directeur général !je vous tire mon chapeau pour votre travail.si vous pouvez nous aider à entrer en possession de nos deux mois de pécule ça va nous arranger,moi particulièrement.que le seigneur vous accompagne dans tout ce que vous entreprendrez !

  • Le 12 juin 2017 à 21:33, par yelpayete sow En réponse à : ENEP de Tenkodogo : « Tout est rentré dans l’ordre »

    comme sidnaaba l’a si bien je voudrais demander à M le DG de ns aider avec notre pecule des deux mois (novembre et decembre ) pour être à 100% de ses efforts combattus.Bon courage !

    • Le 16 juin 2017 à 14:30, par DICKO Hamadoum En réponse à : ENEP de Tenkodogo : « Tout est rentré dans l’ordre »

      Au fait moi je ne tire même pas le capuçon de mon bic pour ce message erroné et très mal à propos.
      D’abord le message de nos camarades n’a pas parru dans son sens propre.Eux au moins ont eu le courage de reconnaître ce qui manquait,ce qui ne va pas parce qu’ils vivent cette situation.Mais je ne sait comment mon chers s’est debrouillé pour qu’il n’ait parru qu’une posture fétide pour ces pauvres stagiaires affreux .
      Ensuite,parlant de ’’tout est entrée dans l’ordre à l’enep de tenkodogo’’,je trouve que M. le DG n’a pas tord car sa nomination est sauvée et s’est même installé...En effet,je m’attendait à entendre ses dires après les nôtres car non seulement on l’a devancée dans ce préau mais aussi la qualité de notre formation et les conditions de vie de cette École nous imcombe en prémier.Sinon jusqu’à là nous avons pas de bibliothèque ,de salle d’animation,de salle informatique ,moins encore une école annexe.l’infirmérie est tjrs au stage de stérilité, le réfectoire ne présente aucun prestige, et nos formateurs et nous fesons l’effort d’exécuter 42h/semaine pour rattraper le retard qui nous infuser,même si l’école est toujours en plein chantier.
      Bref,ça me rend soûl, toute cette injustice ’légal’ d’être à même dans une institution publique et être mépris par des agents publiques de l’État qui opposent la force de leurs autorités à notre pouvoir de réclamer une certaine qualité de stage vu,vu,vu...
      UNE RÉFLEXION SINCÈRE ET AVILLISSANTE DOIT ÊTRE OUVERTE A TOUS LES NIVEAUX DE DÉCISION AFIN DE VENIR EN AIDE SES COBAYES (qui nous sommes) POUR LA RÉUSSITE DE CETTE FORMATION AU NOM DU SACERDOCE QUE REVÊT LE MÉTIER D’ENSEINGNEMENT.

      Hamadoum DICKO.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Plongez dans l’univers infini de Space Fortuna Casino