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Insécurité : Les Fadalais entre conseils et encouragement de la presse

Publié le mardi 16 mai 2017 à 00h00min

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Insécurité :  Les Fadalais entre conseils et encouragement de la presse

Dans le cadre de la Journée internationale de la liberté de la presse commémorée chaque 3 mai. Ce vendredi 12 mai 2017, nous avons tendu notre micro aux Fadalais afin d’avoir leur avis sur le rôle que doit jouer le journaliste ou un media dans la lutte contre l’insécurité en particulier dans le contexte actuel au Burkina Faso.

Alassane Tarnagda : « Je pense que l’insécurité, tout le monde le sait, est un domaine sensible. Donc je pense que le rôle des medias du public ou du privé est de donner une information juste et précise à la population tout en préservant l’intégrité du territoire et la sensibilité des uns et des autres. Ils doivent informer de façon juste, précise car il y va de la crédibilité des médias et du journaliste ».

Edgard Tankoano : « Je demande à nos vaillants journalistes de continuer dans la sensibilisation à travers la presse écrite et audiovisuelle. Je pense que seule la sensibilisation peut contribuer à lutter contre l’insécurité dans notre pays. Parce que, on ne peut passer par autre canal ou mesure que la sensibilisation.

Si vous étiez des hommes de tenue, j’allais vous demander de vous activer pour la protection des populations par d’autres mesures concordantes que la sensibilisation. Je demande aux journalistes de continuer leur combat quotidien en relayant l’information juste, crédible au bénéfice des populations même celles qui sont dans des zones lointaines du Burkina Faso. Il faut qu’il y ait des ondes accessibles dans certaines localités du pays afin que tout le monde puisse avoir accès à l’information ».

Jean Paul Compaoré : « L’insécurité aujourd’hui est une question préoccupante et chaque citoyen à un rôle fondamental à jouer dans cette lutte contre ce phénomène qu’est l’insécurité. La presse a un rôle prépondérant à jouer à mon avis. Et ce rôle prépondérant, relève du professionnalisme des journalistes parce que, comme on l’a vécu dans ces derniers temps, il y a certaines informations qui sont diffusées notamment des questions d’insécurité qui mettent en difficulté le système de sécurité mis en place pour lutter contre l’insécurité.

Donc les médias ont un rôle, non pas qu’ils doivent se censurer mais de façon professionnelle, choisir l’information à donner pour ne pas compromettre le système mis en place pour lutter contre l’insécurité. Vous le saviez très bien, pour le dispositif mis en branle, que vous soyez journaliste ou un citoyen de n’importe quelle corporation, chacun d’entre nous est mis en insécurité, si l’information n’est pas bien gérée ».

Marcel Zongo : « Les médias et les journalistes ont un grand rôle à jouer dans la lutte contre l’insécurité parce que c’est à travers les médias qu’on a l’information. C’est à travers les médias qu’on peut lutter contre l’insécurité et c’est en cela qu’il est fait souvent appel à la responsabilité sociale du journaliste en ce sens que ce n’est pas toutes les informations dont il a connaissance qu’il doit pouvoir mettre à la disposition de n’importe qui. Il n’est pas professionnel des questions sécuritaires donc il y a des informations sensibles même s’il a connaissance doit pouvoir raison garder parce que les mettre à la disposition du public peut être source d’insécurité. Pour cela, les medias ont un rôle important et capital à jouer dans la lutte contre l’insécurité, mais ils doivent toujours faire appel à leur responsabilité sociale ».

Odette Kouldjati/Lankoandé : « Actuellement, il y a beaucoup de journalistes qui ne sont même pas reconnus. Quand on prend par exemple les réseaux sociaux, il y a beaucoup des gens qui publient des informations concernant l’insécurité donc je dirai qu’à ce niveau, il faut que les journalistes aient une formation en gestion de l’information parce que beaucoup d’informations confidentielles sont publiées sur les réseaux sociaux. En plus de cela, il faut une collaboration entre les journalistes et les populations pour avoir souvent certaines informations ».

Propos recueillis par Soumaila Sana
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 mai 2017 à 07:32, par Un autre Koro En réponse à : Insécurité : Les Fadalais entre conseils et encouragement de la presse

    Je n’ai pu poursuivre la lecture de l’article à cause de l’expression "chaque 3 mai". En bon français on doit dire "chaque année et le 3 mai" ou "le 3 de chaque mois de mai" ou encore "le troisième jour de chaque mois de mai". Il y a tellement de bonne manière de le dire et vous n’avez trouvé que la seule mauvaise expression.

  • Le 16 mai 2017 à 08:09, par SAC En réponse à : Insécurité : Les Fadalais entre conseils et encouragement de la presse

    Moi je suis content de lire en titre Fadalais, contrairement à ceux qui veulent dénaturer l’appelation des habitants de Ouaga en disant Ouagavillois qui ne répond à aucune loi ni règle. Ouagalais ça fait burkinabè. Fadalais, oui !

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