LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

Publié le lundi 1er mai 2017 à 22h00min

PARTAGER :                          
Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

« Mieux vaut être vaincu en disant la vérité que de vaincre avec le mensonge. » Proverbe italien. Le 27 avril 2017 s’est ouvert le procès de 32 ministres du dernier gouvernement du Président Blaise COMPAORE devant la Haute Cour de Justice dont 25 comparants, poursuivis pour complicité de coups et blessures volontaires et complicité d’homicides volontaires.

La Haute Cour de Justice est une juridiction politique d’exception et il n’est pas excessif de penser que dans le schéma retenu par les tenants du pouvoir, les ministres seront jugés et condamnés à des peines privatives de libertés pour de longues périodes.

Mais dans un contexte impartial, ce procès pourrait être celui de la vérité où les responsabilités réelles des comparants seront situées.

A l’entame de mon écrit, je m’incline devant les morts et compatis à la douleur des familles des victimes des 30 et 31 octobre 2014. Je parlerai droit et règles. Si nous voulons la vérité, ayons le courage d’aller au-delà de nos convictions.

Les faits en cause sont simples : les 30 et 31 octobre 2014, les manifestants, mis dans la rue à l’appel du Chef de File de l’Opposition (CFOP) pour contester la modification de l’article 37 de la Constitution se sont attaqués aux édifices publics, aux symboles de l’Etat et aux biens privés qui ont été incendiés et pillés. Au cours de l’intervention des forces de sécurité pour contenir les manifestants, il y a eu des pertes en vies humaines. Les ministres sont cités à comparaitre pour en répondre.
Le droit applicable est tout naturellement le droit pénal burkinabè même s’il est administré aux justiciables d’un jour par cette juridiction politique qu’est la Haute Cour de Justice.

Vu sous un angle global, trois ordres de responsables sont concernés par les évènements des 30 et 31 octobre 2014. Ce sont :
-  l’autorité civile administrative que représente le Gouvernement avec à sa tête le Premier Ministre ;
-  les forces de sécurité, chargés de la mise en œuvre et de l’opérationnalisation des mesures de sécurité ;
-  les organisateurs et responsables des manifestations de rue ayant occasionné les dégâts et la chute du pouvoir.

De ces trois, seuls les ministres ont comparu ce 27 avril 2017. Cette poursuite partielle pose un réel problème d’égalité des citoyens devant les lois, parce la condamnation éventuelle des ministres, qui ne sont qu’un maillon de la chaîne, n’assouvira pas la quête de justice et de vérité du peuple.

I- Le statut légal et protégé des ministres

Les ministres comparaissent devant la Haute Cour de Justice en application de l’article 76 de la Constitution, pour répondre des crimes et délits commis par eux dans l’exercice de leurs fonctions.

Dans l’acte d’accusation de la Haute Cour de Justice, il est reproché au Gouvernement du Premier Ministre Luc Adolphe TIAO d’avoir procédé lors du Conseil des ministres du 21 octobre 2014 à l’adoption du projet de loi portant modification de la Constitution en son article 37 et porté le 30 octobre 2014 devant l’Assemblée nationale pour être voté.

Les ministres sont également poursuivis pour complicité de coups et blessures volontaires et complicité d’homicides volontaires pour avoir pris la décision de faire appel à l’armée lors du Conseil des ministres extraordinaire du 29 octobre 2014.

Il est aussi reproché au Premier Ministre la signature d’une réquisition spéciale ayant pour but de permettre l’intervention de l’armée afin de maintenir l’ordre et à Monsieur Jérôme Bougouma, en sa qualité de ministre de la sécurité, la répression des manifestations.

Certains ministres sont enfin poursuivis pour détournements de deniers publics ; mais ce chef d’inculpation ne nous intéresse pas ici.

Sur l’adoption du projet de loi portant modification de la Constitution

L’article 61 de la Constitution fait du Gouvernement l’organe de l’Exécutif chargé de la conduite de la politique de la nation, saisi à ce titre des projets et propositions de lois ainsi que des projets de textes règlementaires.

De par ses attributions constitutionnelles, le Gouvernement a une compétence de principe pour la conduite de la politique de l’Etat à travers des décisions concertées ou des actes d’initiative. Le Conseil des ministres est le carde privilégié de cette concertation gouvernementale.

Le Gouvernement était donc formellement dans son rôle en adoptant le projet de loi contesté, étant entendu que cela n’était qu’une étape et que la finalité était le référendum.

Sur la mise en œuvre des mesures de sécurité

La loi n°032-2003/AN du 14 mai 2003 relative à la sécurité intérieure définit les principes généraux de la sécurité intérieure. Il ressort de l’article 2 de ladite loi que la sécurité intérieure a pour objet d’assurer la protection permanente des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national, de veiller à la sûreté des institutions de l’Etat, de veiller au respect des lois et au maintien de la paix et de l’ordre publics.

L’article 11 de cette loi dispose que « Le maintien de l’ordre est une mission de police administrative qui a pour but de prévenir les troubles. Il comporte des mesures destinées à rétablir l’ordre si celui-ci est troublé. Il relève en temps de paix de la responsabilité de l’autorité civile. »

L’article 15 de la loi ajoute que « Un décret détermine l’organisation du maintien de l’ordre, précise les modalités de la participation des forces armées, ainsi que l’usage de la force et des armes au maintien de l’ordre. »

Le décret n°2005-025/PRES/PM/SECU/MATD/DEF/MJ du 31 janvier 2005 portant organisation du maintien de l’ordre au Burkina Faso est pris à ce propos. Il prescrit les conditions et modalités de recours à la gamme des forces pour assurer la sécurité.

Le rappel de ces dispositions a pour effet de souligner que du point de vue formel, l’autorité gouvernante était dans son rôle en prenant des dispositions de maintien et de rétablissement de l’ordre.

Au regard des évènements, il est évident que tout gouvernement responsable se serait vu en devoir de faire appel aux forces de sécurité pour rétablir l’ordre.

L’article 3 dudit décret ajoute « Qu’il s’agisse des mesures préventives ou des mesures d’intervention, l’autorité civile ne peut mettre en action l’autorité militaire qu’en vertu d’une réquisition. »

Il apparait ici également que dans le principe, la réquisition spéciale dont la signature est reprochée au Premier Ministre Luc Adolphe TIAO était conforme aux textes.

Au regard du droit positif et du développement qui précède, le Gouvernement avec à sa tête le Premier Ministre Luc Adolphe TIAO est couvert par les dispositions du paragraphe premier de l’article 70 du Code pénal qui dispose que « N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte prescrit ou autorisé par des dispositions législatives ou réglementaires….. ».

II- Le rôle des forces de sécurité intérieure dans un Etat de droit

La sécurité intérieure vise à assurer la protection des personnes et des biens, à maintenir l’ordre public et à préserver la continuité de l’action gouvernementale.
Ce sont les forces de sécurité intérieure qui sont chargées de la mise en œuvre des décisions de l’autorité civile en matière de sécurité, à charge pour elles d’appliquer le dispositif convenable au regard des nécessités.

Dans la situation présente, les premiers responsables des forces de sécurité qui sont impliquées dans le maintien d’ordre des évènements d’octobre 2014 ne sont toujours pas poursuivis. L’on peut comprendre qu’ils ne le soient pas devant la Haute Cour de Justice dont la compétence est limitée à l’exécutif ; mais l’on comprend difficilement l’absence totale de poursuite à leur encontre dès lors que certains acteurs, les ministres, encourent de lourdes condamnations dans le procès en cours.

Cela est d’autant plus vrai que dans le rapport desdits évènements, le Premier Ministre de la Transition politique, Monsieur Yacouba Isaack ZIDA est abondamment cité comme un acteur essentiel du maintien d’ordre et de la répression des manifestants.

Par ailleurs, un problème fondamental se pose : ceux qui ont géré la transition politique ne se sont nullement souciés de procéder à l’autopsie des victimes pour déterminer avec exactitude les causes des décès. En pareil cas, une telle mesure est de rigueur. Ceci explique peut-être cela ! Mais le problème se posera tôt ou tard dans la recherche de la vérité qui nous préoccupe.

III- La responsabilité des organisateurs des manifestations

La loi n°026-2008/AN du 8 mai 2008 portant répression des actes de vandalismes commis lors des manifestations sur la voie publique met à la charge de la personne qui organise une manifestation sur la voie publique la responsabilité des dégâts.

En l’espèce, les manifestations ont été organisées par le Chef de File de l’Opposition Politique (CFOP) de l’époque, avec la participation active des partis affiliés, dont certains sont au pouvoir aujourd’hui. Elles ont occasionné des pertes en vie humaine et des dégâts importants au préjudice de l’Etat et des personnes privées. Des personnes et groupes politiques qui ont prémédité, préparé et dirigé l’exécution de ces saccages, accompagnés d’actes de violence délibérés, certains sont connus, puisque les intéressés en ont revendiqué la paternité. Ainsi, deux responsables du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), SANON Djedjouma, et plus précisément le Président du Groupe parlementaire MPP, le député Alassane SAKANDE, ont déclaré de façon ostentatoire courant année 2016 que le complot contre les institutions de la république a été ourdi par la direction de leur parti.

Pour le cas où ces déclarations seraient avérées, les dirigeants du MPP tombent sous les chefs d’inculpation des crimes et délits prévus au LIVRE III du Code pénal. Il s’agit entre autres de l’article 109 du Code pénal relatif au complot en vue de changer par la violence le régime légal, d’exciter les populations à s’armer contre l’autorité légale de l’Etat ou à s’armer les unes contre les autres, de porter atteinte à l’intégrité du territoire national.

Il peut également être invoqué à leur encontre l’article 115 dudit code qui est relatif à la sanction de mouvements insurrectionnels visant à occuper des édifices publics ou des propriétés privées, à ériger des barricades et à s’opposer par la violence. L’on sait que des édifices publics ont été incendiés et pillés au cours des évènements de 2014.

L’article 116 du Code punit d’emprisonnement à vie tout individu qui incendie ou détruit par engin explosif des édifices, magasins, arsenaux ou autres propriétés appartenant à l’Etat. Il ajoute que « Si la mort s’en est suivie, le coupable sera puni de mort. »

Je fais référence à ces articles pour souligner la gravité des présomptions qui pèsent essentiellement sur les dirigeants du MPP. Malgré une demande de mise en accusation introduite contre SANON Djedjouma et le député Alassane SAKANDE par une organisation de la société civile en novembre 2016, le parquet n’a toujours pas donné de suite connue à ce jour.

Même s’ils ne l’avaient pas fait, ces actes délictueux aux conséquences extrêmement graves auraient dû donner lieu à l’ouverture d’une enquête judiciaire, décidée de son propre chef par le parquet burkinabè. En un mot, les organisateurs de ces manifestations devraient être auditionnés sur les circonstances des débordements qu’elles ont entraînés, afin d’établir, le cas échéant, leur part de responsabilité. Mais rien n’est fait dans ce sens à ce jour.

Lorsque les justiciables ne semblent pas être logés à la même enseigne, le citoyen s’interroge à juste titre sur l’impartialité de la justice. A l’Etat de lever ces doutes.
En tout état de cause, ceux qui assimilent l’insurrection à la désobéissance civile font fausse route, parce qu’il n’y a pas de place pour l’insurrection dans un système démocratique respectueux de la suprématie du droit et de la Constitution. La désobéissance civile est légale et régie par l’article 167 de la Constitution. Mais l’insurrection est une infraction pénalement punie par les articles 115 et suivants du Code pénal.

Que les responsables de l’insurrection ne soient pas cités à comparaitre devant les juridictions compétentes au regard des pertes en vies humaines et les dégâts importants est un déni de droit et de justice.

IV- La question de l’égalité des citoyens devant la loi

En droit positif burkinabè, les poursuites pénales sont engagées en application des dispositions du Code pénal.

S’il est vrai que la justice pénale de droit commun, la justice militaire et la Haute Cour de Justice sont des ordres de juridictions différents et séparés, elles ont en commun le Code pénal comme texte de base des poursuites et la Cour de Cassation comme juridiction de vérification du droit appliqué.

L’article 4 du Code pénal dispose que « La loi pénale s’applique à toute infraction commise sur le territoire national quelle que soit la nationalité de son auteur….. »
Il n’y a donc pas de raison que les ministres du dernier Gouvernement du Président Blaise COMPAORE soient les seuls à comparaitre pour répondre des évènements d’octobre 2014, surtout qu’ils sont poursuivis en tant que complices et non comme auteurs principaux.

Ensuite, l’on sait qu’en matière pénale, les peines des auteurs principaux servent de repères pour la fixation des peines des complices. Dans le cas présent, quel intérêt peut-il y avoir de juger les ministres pour complicité alors que le procès des auteurs n’est même pas à l’ordre du jour ?

Enfin quelles ques soient les poursuites éventuelles des auteurs à l’avenir, la séparation des ordres de juridictions ne permettra certainement pas de loger toutes les parties prenantes à la même enseigne pénale.

Ceux qui disent que le procès des ministres du dernier Gouvernement du Président Blaise COMPAORE n’a d’autre objectif que de divertir les populations ne doivent pas avoir totalement tort.

CONCLUSION

Les poursuites des ministres du dernier Gouvernement du Président Blaise COMPAORE trouvent leurs sources dans l’adoption en Conseil des ministres du 21 octobre 2014 du projet de loi portant modification de la Constitution. Pourtant, à ce jour, aucune instance qualifiée n’a déclaré formellement la modification inconstitutionnelle.

L’Assemblée nationale qui s’apprêtait à accomplir les formalités de convocation du constituant originaire, le peuple, a été incendiée, mettant fin au processus légal de la modification.

Le Conseil constitutionnel, qui devrait mettre en œuvre les dispositions de la Constitution en cas de vacance totale du pouvoir n’a pas exercé ses compétences.
Des personnes non qualifiées ont mis la Constitution sous boisseaux et ont fait procéder à la modification de l’article 37 de la Constitution par le Conseil National de la Transition (CNT), preuve qu’il était bel et bien modifiable.
Dans l’ordre des valeurs, le CNT était-il plus souverain que le Peuple ou l’Assemblée nationale dont la saisine a été empêchée par la violence ?

C’est au regard de ces incongruités que je me convaincs que le procès des ministres du dernier Gouvernement du Président Blaise COMPAORE peut être celui de la vérité, pour peu que les juges s’assument.

Toutes les parties prenantes doivent veiller à ce que le droit soit dit et que la vérité triomphe. Il y va de la paix et de la cohésion sociale.

Amadou TRAORE
Juriste

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 1er mai 2017 à 10:30, par Sidnaba En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Juriste c’est quelle profession véritablement chers internautes ? C est le fait d’avoir étudier le droit que l’on est juriste ou quoi ? Je veux savoir.

    • Le 1er mai 2017 à 10:41, par Gayendé En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      Sidnaba, moi je crois que c’est d’abord le fait d’avoir bien étudié le droit. Mais de par ta question même tu sembles être un avisé. Alors à toi d’éclairer nos lanternes.

    • Le 1er mai 2017 à 14:04, par siketa En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      Il n est nullemen obligé de decliner sa profession. Meme la precision de sa qualité n etait pas une obligation. Si vous avez quelque chose à dire sur le contenu, nous vos ecoutons.
      Au cas contraire, le silence est d or !
      Félicitations mr Traore pour cette analyse froide, impartiale et tres objective.
      Cependant, la vérité a fui les rues de Ouagadougou.
      Mon sang a fait un tour en voyant beneriibo au presidium !
      Chers politiques, faisons tres attention pour ne pas transformer le Burkinabe en un monstre que vous ne maitriserez plus !

    • Le 1er mai 2017 à 17:30, par Yako En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      Dans un pays normal,l’insurrection est une infraction à la loi passible de peine d’emprisonnement car,elle n’a pas la moindre existence dans notre loi fondamentale !Mon cher ami vouloir trouver des explications rationnelles à une insurrection c’est prendre fait et cause pour le mal.Alors recherchons les auteurs (heureusement connus)afin de les traduire devant les tribunaux et non les organes légaux et légitimes qui n’ont fait qu’accomplir leur devoir de protection des biens et des personnes.Donc ne confondons pas cause et conséquence. Bien à toi.

    • Le 2 mai 2017 à 18:19, par Maminibo En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      Il ne s’agit pas d’exploiter les faiblesses de nos textes pour absoudre des crimes ignobles ; brillant juriste que vous soyez, vous semblez ignorer totalement ce que ces hommes nous ont fait subir durant plusieurs années. Ne vous campez pas sur vos leçons de l’université pour analyser un problème aussi profond que ça ! il vous faut plus de jugeote et de l’humanisme pour avoir un jugement équilibré. Je suis désolé de vous soupçonné d’être un fervent supporteur d’un de ces hommes qui se sont certainement mal illustré dans la gestion des affaires de ce pays !

  • Le 1er mai 2017 à 10:35, par Gayendé En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Bravo ! C’est ce genre de position et d’analyse juridique qui peuvent nous éviter une reproduction pure et simple des dérives du passé !

    • Le 1er mai 2017 à 14:05, par saphar windig En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      Tu n’as fais qu’une interprétation suivant tes intérêts et ceux du clan du régime le plus sanguinaire que le Burkina Faso ait connu. Il y a à coup sûr d’autres interprétations plus justes et plus pertinentes que la vôtre, cher nostalgique du régime monarchique, dictatorial et d’exclusion, durant 27 ans de Blaise le tyran. C’est la justice que Blaise a produite et léguée à son pays qui est là. Vous n’avez point le droit de vous en plaindre. Comment fonctionnait la justice pendant les 27 ans ? Réponds à cette question avant de faire ton analyse. Des bourreaux qui s’érigent en victimes !!! Il faut notre Burkina Faso de tolérance pour voir ça !!!

      • Le 3 mai 2017 à 07:31, par Idriss En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

        Quand je vous lis, j’ai comme l’impression que vous vous êtes assis sur votre bon sens pour écrire votre post. Puisque vous aimez poser les questions, je vous propose celles qui suivent mais comprenez bien, c’est juste pour vous aider à mieux utiliser la matière grise dont nous sommes tous pourvus.
        Vous parlez des 27 ans de pouvoir de Blaise Compaoré, ce monsieur est- il seul comptable selon vous des horreurs qui lui sont reprochées pendant ces années ? Si oui, pourquoi alors juger les membres du dernier gouvernement ? Sinon, qu’attendez vous pour exiger que ceux qui ont passé ces 27 au sein du régime Compaoré soient aussi jugés ?
        Je m’arrête là car je pense que c’est ce que vous êtes en mesure de comprendre. Ne vous torturez pas les méninges à essayer de comprendre la juste analyse de M TRAORE qui, bien que livrée dans un français accessible, semble hors de votre sphère. Courage à vous.

  • Le 1er mai 2017 à 11:02, par Wadal En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Vous voyez, dans ce pays, chacun veut se faire voir. Je crains réellement pour ce pays. Monsieur Traoré, où étiez-vous si ces idées sont nobles au moment où pendant 27 ans de pouvoir, tout se jouait à cache cache vous n’avez pas osé levé le simple doigt. Je vous dis, soyons plus sérieux que ça. Au temps de Blaise, on demandait toujours la vérité, la justice mais vous les juristes n’avez jamais osé vous attaquer aux nombreuses tares préférant se mettre aux services d’un pouvoir qui finalement a été vomi par le peuple.
    Toute votre analyse je ne suis pas juriste mais je pense que vous vous attaquez aux effets qu’aux causes. Sinon tout citoyen de bon sens n’a pas besoin de vous lire. De toutes les façons il faut que la vérité soit dite et elle le sera. Je ne sais pas qu’Est-ce que vous les juristes venez chercher dans cette galère ?

  • Le 1er mai 2017 à 11:21, par SID PAWALEMDE En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Attention M. Traoré, personne n’a dit que l’article 37 n’est pas modifiable même du temps où l’idée de sa modification battait son plein en 2014. En fait on en avait fait de la modification de l’article 37 un interdit comme on le dit en mooré "kisgou". Le Kisgou ou interdit n’est pas quelque chose d’irréalisable mais si tu le fais tu meure comme disent les mossi. C’est comme avoir des relations sexuelles avec une ânesse est un KISGOU et si tu le fais ce n’est pas bien. Ce gouvernement savait que ces relations sexuelles n’étaient pas bien, mais avec Luc Adolphe TIAO, les membres du gouvernement se sont dits on le fait et il n’y a rien, donc ils ont travesti le KISGOU. Comme vous êtes TRAORE vous ne pourrez pas comprendre que les "Tinsé" doivent les bouffer. Et ils ont été bouffé par les tinsé ; mais malheureusement on devait pas se limiter aux saccages et à l’incendie de leurs domiciles mais les tuer physiquement (l’ensemble des membres du gouvernent) et c’est comme ça les tinsé. En réalité, ils étaient moins de 50 sur 18 millions de la population du Burkina. On se serait passé de ceux qui ont travesti le kisgou pour qu’il pleuvent bien dans notre pays.

  • Le 1er mai 2017 à 11:28, par Cheikh En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Comme tu l’affirmes toi-même ici mon cher TRAORE, cette HCJ est bel et bien une juridiction d’ordre politique, donc à quoi bon devancer l’iguane dans l’eau en versant dans toutes ces analyses ? Etant donné que la procédure ici, n’est tributaire en rien de toutes ces théories que tu exposes, à défaut d’autre chose que tu ne sois en train de défendre, n’y aurait-il pas valu mieux attendre et observer comme tout le monde ?

  • Le 1er mai 2017 à 11:33, par sheiky En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Belle contribution. Ceux qui voudront encore contester devront suivre la qualité de l’article et apporter des argumentaires objectifs. Si le gouvernement est accusé et il est vrai que pour la question de la répression par les armes, seule le point relatif à l’opportunité de l’action peut être objet de débat parce qu’il y avait une accumulation de situation défavorables. Le reste est juridiquement ouvert et couvert, aussi bien le projet de modification que le recours aux armes. Tout le monde reconnait la qualité de juriste de Jérôme BOUGOUMA, ministre et les décisions sécuritaires semblent avoir un socle légal assez solide. On a beau être fier de l’insurrection, il faut avoir la grandeur de bien panser toutes les plaies et non de les rouvrir ou les couvrir simplement avec du sparadrap.
    Nous comptons sur notre système judiciaire pour apporter sa part inestimable au renouveau de notre pays et à la réconciliation nationale.

  • Le 1er mai 2017 à 12:12, par wedaga En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Monsieur le Juriste, le droit, c’est aussi le faux. C’est pourquoi votre analyse peut être considérée comme juste. Mais juger de CNT comme non qualifié, c’est de ne pas tenir compte de l’avis du Peuple qui est au dessus des lois fabriquées, non pour le peuple, mais pour les individus et contre le peuple. Rappelez vous de la définition classique de la démocratie : Pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. Reprenez votre analyse en considérant cette vérité et vous aboutirez à une nouvelle conclusion. A moins que vous ne soyez déterminé à défendre les anciens dignitaires du pouvoir de Blaise Compaoré. Et là aussi c’est votre droit, dans la mesure où le droit, c’est aussi le faux.

  • Le 1er mai 2017 à 12:34, par Yako En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Voilà le début de l’hivernage judiciaire ;aux braves travailleurs du champ juridique d’en tirer tous les enseignements nécessaires pour un meilleur rendement.Je suis sûr qu’ à l’arrivée non seulement la vérité et le droit l’emporteront sur le politique pour le grand bonheur de notre pays.Félicitations Mr Traoré pour la richesse de votre papier tant bien argumenté et référencé n’en déplaise aux princes du moment.

  • Le 1er mai 2017 à 12:39, par SId soaba la Sougri soaba yaa wende En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Merci à ce Monsieur qui nous a éclairé sur le droit. Je vous félicite et je vous rassure que DIEU veut la vérité mais malheureusement la vérité ne trouve pas du côté des hommes mais seulement du côté de DIEU, celle véritable.
    Tous ces politiciens et même des hommes d’église crient et continuent de crier en parlant de justice, vérité avant réconciliation. Si cette réconciliation est conditionnée par les deux premiers il n’y aura jamais de réconciliation nationale véritable et l’écrit est très clair la dessus "Sans DIEU, il n’y aura jamais de véritable réconciliation nationale véritable" le Fasonet l’a repris de manière honnête en se référant à cet internaute en précisant que l’écrit était digne d’intérêt. Dites-moi une fois de plus quel burkinabè, quelle institution publique ou privée peut rendre cette justice et dire la vérité comme il se doit. Cherchez à relire cet écrit. Ce que vous venez de dire dans votre écrit illustre très bien ce que cet écrit avais dit. Si on veut la justice, dire la vérité, alors tous ces dirigeants du MPP, du CFOP et le pouvoir d’antan (CDP Blaise compaoré) doivent tous rendre compte et même qu’il faudra aller plus loin, chercher des complices du côté de ceux qui ont fait une analyse avec un long écrit sous le couvert d’un conglomérat de patriarches de croyants pour dépeindre en noir une situation et encourager coûte que coûte les opposants à renverser le régime en place à l’époque et que Dire du diplomate du pays de l’oncle SAM qui a déclaré que tout changement comporte des sacrifices à consentir et les sacrifices en questions sont les réalités aujourd’hui, ce sont les martyrs des 30 et 31 octobre 2014 et celles du coup d’État. Chacun de nous d’une manière ou d’une autre, avons notre part de responsabilité. C’est pour cela que ceux qui demandent à longueur des messes, des cultes et prêches musulmanes des intentions de prières pour la paix et l’entente aujourd’hui, font aussi partie, tout comme ma personne, chacun pour avoir soit incité, animé, attisé et ou participé de manière active ou passive à tous les évènements malheureux de notre pays. J’ai dit et redit que seule une réconciliation où Dieu est au Centre avec des cœurs remplis d’amour et de valeurs spirituelles peut nous sauver, or chacun campe sur la vérité et la justice. De quelle justice parlez-vous ? Celle de la fourberie, de la tricherie, du mensonge, de la méchanceté, de la partialité, des vainqueurs, des farceurs ? Les burkinabè s’équivalent tous et les victimes de l’insurrection ne sont pas plus prioritaires qu’un Badembie NEZIEN, SOME Yorian Gabriel et toute la clique des victimes du CSP1, CSP2, CNR, Front populaire, 4ème république (Régime COMPAORE), insurrection et coup d’État sont tous dignes de justice et de la vérité. On ne peut pas mettre à perte et à profit d’autres victimes et s’occuper des uns. Je suis déçu quand je constate que tous ces gens ayant ordonné l’exhumation de Thom SANKARA, les dépenses pour l’ADN et autres, voulant la justice et la vérité, ont oublié que le même SANKARA a tué et a fait tuer d’autres burkinabè avant de subir le sort d’autres burkinabè, Dieu n’est pas partiel, il est miséricordieux. Le Burkina est en perdition tant que nous n’allons pas faire passer les valeurs spirituelles avant celles des hommes, car celles des hommes sont éphémères et utopiques.
    BRAVO A VOUS Monsieur Amadou TRAORE (Juriste) POUR AVOIR SOULEVÉ LE LIÈVRE ET DIRE A QUEL POINT CETTE VÉRITÉ NE VERRA PAS LE JOUR CAR ELLE RISQUE D’ÊTRE PARTIELLE

    • Le 2 mai 2017 à 07:44, par sawadogo En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      nous parlons que le pouvoir de Blaise nous a légué. parler de la justice comme si elle était née sous la transition c’est être vraiment malhonnête.

    • Le 2 mai 2017 à 10:01, par Burkilma En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      Mon cher, même si Sankara à tuer, c’est pour des causes justes. Nous l’aimons et nous l’oublierons jamais. il faut toujours quelqu’un pour débarrasser le pays des voraces, des cupides et des hypocrites sanguinaires. Tom Sank restera le plus grand homme du pays des hommes intègres. Si Sankara a tué, c’est pour des causes nobles et justes. Il faut débarrasser le pays des pourritures et les valets locaux à la solde du néo colonisateur. Dites moi est-ce que c’est Blaise qui tuait les gens ? non ! c’est djienderé et son RSP. Au temps de Thom Sank ce n’était pas lui non plus qui tuait. c’était blaise et son CENEC. Djenderé était fidèle à blaise et blaise n’était pas fidèle à Thom Sank. Donc il le trahissait et tuait sans avis de Président Thom Sank. Il ya un qui aimait son peuple et se souciait du devenir de ce même peuple et un autre qui n’aimait pas le peuple et qui se souciait de son ventre et de son entourage. Il a même changer de nationalité et s’appelle Koffi blaise. Honte à ce dernier et honneur à Thoma Sankara et paix à son âme.

  • Le 1er mai 2017 à 12:47, par le jour En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Bien. Être légaliste est devenu, au BF depuis un moment, un délit voir un crime. C’est malheureux.

  • Le 1er mai 2017 à 12:52, par Job En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Je ne suis pas spécialiste en droit, mais je me permet de réagir aux dire de Monsieur TRAORE. L’usage de la force publique a été prémédité avec la lettre circulaire du PM qui donne quitus d’user de tout arme pour mater les manifestations. Comment expliquer que de simples passants qui sont loin des lieux de contestation trouvent la mort par balles. Ce procès est un début de vérité.

  • Le 1er mai 2017 à 13:03, par Sid-Idiot-plutot En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Sidnaba incarne parfaitement la description ci-dessous : "Il ’yen des gens qui aiment etre ignorants".
    Sidnaba si tu es capable de poster tes commentaires sur le net tu devrais etre en mesure de cherche sur internet la réponse a ta question. Sans rancune et bonne journée.
    Quel C..?

  • Le 1er mai 2017 à 13:06, par de rien En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    voilà qui est dit en français facile et qui est clair ! le fouet servira à fouetter celui qui l’a tressé.

  • Le 1er mai 2017 à 13:06, par propre En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Analyse tres correcte et coherent.
    Au debut je me disais voila encore un qui veut se faire remarquer ; mais a lire l’article force est de constater que c’est propre.

  • Le 1er mai 2017 à 13:13, par war En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    C’est ca un juriste objectif ;Toute la mascarade en cours sera redressee dans quelques annees avec un gouvernement responsable.sinon que les ministres n’ont pas fautes mais ont fait les choses dans la legalite.la justice joue ici sa credibilite et son impartialite ;si demain il ya un mouvement populaire,le pf sera lui aussi oblige de requisitionner l’armee si la police et gendarmerie sont debordees.ne pas le faire est une faute coupable de trahison.Ou sont les militaires et policiers qui ont tires sans etre contraint.Attention a la colere du peuple face a l’injustice a ciel ouvert.le crachat va gous retomber sur la poitrine.

  • Le 1er mai 2017 à 13:16, par L’Insurgé En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Sidnaba, si tu ne connais pas, tu passes, c’est si simple. On comprend que le niveau te dépasse bcp trop. Ou bien tu as peur de la vérité ? De toute façon, ce qui est bien dans la vie, c’est la présence de Dieu, seule la vérité va finir par triompher et va rattraper. Les gens peuvent faire semblant de tordre le cou à la justice, mais Dieu est là et au bon moment. Ce procès va se retourner contre ses comploteurs. Si tant est vrai que Dieu est Dieu.

  • Le 1er mai 2017 à 13:28, par Mechtilde Guirma En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Waïiiiii, nos véritables enfants-là nous les connaissons dêh. Nous les mettons au monde et ensuite eux avec notre propre sagesse ils nous mettent, nous leurs parents, au monde. Qu’ils soient Traoré, Ouédraogo, Koussoubé, Sangaré ou même Gouiringa comme Kôrô-yamyellé…. !

    • Le 2 mai 2017 à 14:22, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      - Mechtilde Guirma comment vas-tu ? Moi j’aimerais bien avoir les nouvelles du vieux Frédéric Guirma. Voilà quelqu’un qui m’a toujours plut. Il est toujours pondéré, même dans son langage il est pondéré. Il a battu la campagne ici et malgré toutes les moqueries et railleries que de nombreux pro-Blaise Compaoré du CDP (aujourd’hui dans le MPP) lui adressaient, il ne les répliquait jamais de la même manière. Il se contentait de battre tranquillement sa campagne, son petit chapeau à rebord juché sur la tête. Même que j’ai discuté avec lui à son étape de Ouahabou et je lui disais que je ne comprenais pas qu’il arbore tous ses véhicules de campagne du drapeau de Haute-Volta plutôt que de celui du Burkina Faso, et pourquoi il avait fixé les plaques d’immatricualtion de Haute-Volta à côté de celles du Burkina Faso. Avec un brin d’humour appuyé par un léger sourire, il me dit : ’’Vous pouviez être mon militant et vous l’auriez compris parfaitement que pour nous, c’est toujours la Haute-Volta alors que le Burkina Faso a été invité par une Révolution qui n’en n’était pas une en réalité. Mais il y a toujours de la place pour vous dans mon parti si vous le voulez bien’’. Et bon Dieu ! Que j’ai rit ce jour-là. Ce Monsieur est très courtois et parlait avec de ces tournures dont lui seul avait le secret.

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 1er mai 2017 à 13:45, par Just the trust En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Bonjour cher Juriste,
    Au debut quand j’ai vu ton ecris, je l’ai trouver si long que j’avais pas le courage mais apres l’avoir lu, je te tire mon chapeau. Cet ecrit propre, limpide que tout citoyen devrait lire. Le francais employer est tellement franc. Vraiment merci pour cet temps consacrer. Dieu te benisse. Maintenant tout est claire que justice soit faite et que les coupable comme Basic Soul qui fait un fake new sur Natama soit poursuivis, que mr Sankande le soit et que certains learder comme l’homme a la barbe de Bouc qui se dit maitre le soit
    Dieu benisse le Burkina
    Vive BC (je ne suis ni ange ni demon, l’histoire nous dira la Verite)

  • Le 1er mai 2017 à 14:13, par Temps de l’action En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    je savais qu’il existait encore des Burkinabé au Burkina et Mr Amadou Traoré en est un. les fondamentalistes de la justice selective peuvent courir mais le moment viendra et il arrive bientôt, où ceux qui ont mis mon pays à feu et à sang, dressé une liste noire de citoyens à brûler vifs recevront une sanction exemplaire. quand on parle de reconciliation, le pyromane insurgé pense que c’est pour le regime Compaoré

  • Le 1er mai 2017 à 15:28, par Amara En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Ce document est pédagogique. Je l’ai lu et relu. Heureusement qu’il y a des hommes de droit qui disent le droit. Rien à dire. Je pense qu’on n’a pas fini d’entendre ce monsieur sur ces questions.
    Félicitations monsieur TRAORE.

  • Le 1er mai 2017 à 16:59, par TUUK-SOMDE En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Pourvu que la justice du moment permette aux hommes forts du moment de régner pendant 27 ans comme la justice de Blaise lui a permis de régner pendant 27 ans et lui promettait un supplément de 15 ans. La justice est multiforme .

  • Le 1er mai 2017 à 17:38, par Wawani En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Merci Monsieur TRAORE pour cette belle analyse. C’est cela le Burkina. Des hommes valeureux existent et font avancer notre nation. J’ai participé activement à cette insurrection comme tout jeune. A la lumière de votre analyse, je ne souhaite pas une justice des vainqueurs. Pour une réconciliation vraie, analysons les choses froidement et prenons les meilleurs décisions pour un avenir de notre Faso. Que Dieu vous bénisse.

  • Le 1er mai 2017 à 17:49, par Poko En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Félicitations à Mr Traoré. Il fallait un juriste pour nous un aperçu global des contours de notre problème. Merci pour le point exhaustif sur les lois de notre pays concernant la sécurité publique et le maintien de l’ordre. C’est vraiment une base pour apprécier le procès des ministres.

    Certaines personnes ne parlent de justice qu’en pensant à leurs propres droits et en diffamant d’autres. Ils s’opposent farouchement à ce que les mêmes droits soient reconnus aux autres citoyens non membres de leurs familles, de leurs partis, de leurs OSC. L’appartenance politique et idéologique (MPP, CDP, UPC, UNIR, PAREN, etc) ou à OSC politisée ne peut pas remplacer la Constitution qui garantit à tous les citoyens les mêmes droits. Nous nous sommes querellés pour défendre la Constitution et son application stricte. Pourquoi maintenant, la justice et les droits citoyens doivent différents pour les insurgés et les non insurgés ? Pour les CDPistes et les MPPistes, pour les militants des partis mouvanciers et les partis opposants ? Il ne peut pas y avoir une telle catégorisation des citoyens pour une application discriminatoire et partielle des droits concédés par la Constitution et les lois de notre pays. La justice du Pays des Hommes Intègres doit être juste, équitable et rigoureuse pour tous les citoyens sans distinction de camp politique.

    Il nous manque l’humilité et le courage de reconnaitre et assumer nos erreurs pour que la vérité soit établie afin que la justice puisse s’exercer. Sans cela la réconciliation ne sera pas pour demain, car nous ne sortirons pas des règlements de compte d’ici 10 ans. En politique, c’est chacun à son tour chez le coiffeur. La raison du plus fort n’est pas toujours la meilleure. Vérité-justice-réconciliation. Merci encore à Mr Traoré pour sa contribution.

  • Le 1er mai 2017 à 18:19, par SAPO En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Très bien dit Monsieur TRAORE. RAS. Les gens peuvent mentir , tordre les textes , appliquer une justice sélective. Mais la justice de DIEU est là et elle s’appliquera à tous sans exception .
    On a tous vu ici comment les gens ont manipulés les jeunes pour qu’ils incendies les maisons des autres. Je me rappelle qu’à la place de la nation , au meeting du 28/10/2014 , un haut responsable du CFOP avait dit que les ennemis du peuples étaient les ministres du président Blaise COMPAORE. Conséquences les maisons de ces ministres ont été saccagés et incendiés. Les archives sont là et on peut les vérifier. Pourquoi , il n’a pas été entendu.
    Une chose est sûre chacun payera les actes qu’il a posé durant cette période d’une manière ou d’une autre.

  • Le 1er mai 2017 à 18:45, par Poko En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    On a coutume de dire que le Burkina Faso a les meilleurs textes juridiques, mais le vrai problème est qu’il ne les applique pas ou le fait très mal. Mr Traoré contribue à combler notre ignorance des textes juridiques concernant la sécurité et le maintien de l’ordre. Maintenant, le procès des ministres va permettre de vérifier le niveau d’application des textes légaux dans le domaine critique de la sécurité et du maintien de l’ordre. La première question est la suivante : Est-ce que les lois existantes ont été appliquées depuis l’instruction du dossier des martyrs ? Non en l’état actuel des choses car les coupables ne sont pas encore inculpés. Les Ministres sont poursuivis en tant que simples complices et non les auteurs des assassinats des martyrs.

    L’article 23 du Décret portant maintien de l’ordre au Burkina Faso désigne les personnalités (Premier Ministre, Ministre de la sécurité, gouverneurs, haut-commissaires, préfets, maires, commissaires de police) qui peuvent demander une réquisition de l’armée en vue de maintenir l’ordre public. Il n’est pas prévu dans ce décret de demander l’avis du Conseil des Ministres pour cette décision qui relève plus du secret défense. Que le Conseil des Ministres ait été informé ou consulté n’est pas obligatoire et nécessaire. Il ne peut décider de rien car toutes les décisions incombent aux autorités militaires qui apprécient les situations de crises et l’usage du niveau de force qui convient. L’information ou la consultation du Conseil des ministres n’a pas une valeur légale et ne peut être punie car l’article 1 du Code pénal dit ceci « Nulle infraction ne peut être punie et nulle peine prononcée si elles ne sont légalement prévues. L’article 2 dit que « sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis ». Si jamais, les ministres ont été informés, ils ne peuvent pas être accusés de complicité car c’est après que la hiérarchie militaire ait pris la décision qu’ils ont dû l’être. Pouvaient-ils s’imposer au commandement militaire dans un domaine qu’ils méconnaissent totalement et où la loi ne leur donne aucun pouvoir de décision ?

    • Le 1er mai 2017 à 23:25, par veni vidi vinci En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      Chapeau M. TRAORE,
      Voilà qui est réconfortant. Au moins, il existe encore des Burkinabe qui osent dire la vérité n’en déplaise à cette horde de bandits qui écument le net et qui sont allergiques à toute position contraire.
      A tort, ils ont toujours pensé que leur frequence sur le net doit faire prendre pour parole d’évangile les inepties qu’ils y vomissent ehontement. Du coup, oser leur opposer un argument contraire est un blasphème et mérite la crucifixion. J’en connais qui vont piquer une crise quand ils vous liront. Mais tant pis. On est pas là pour se chatouiller et rire.
      Félicitations à vous ! Le débat est ouvert. On attend que si possible,’un autre juriste vienne nous convaincre avec un argumentaire aussi pédagogique et édifiant.

  • Le 1er mai 2017 à 19:10, par Poko En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Dans le cadre de l’application des textes juridiques, les questions essentielles que les citoyens se posent concernant sur le rôle du Conseil des Ministres sont les suivantes : Comment se fait normalement la prise des réquisitions dans notre pays ? Qui a décidé de la prise d’une réquisition pour encadrer les manifestations du 30 Octobre 2014 et quand ? Quelle a été la procédure suivie pour la prise de cette réquisition spéciale complémentaire du 29 Octobre et les différents acteurs impliqués dans cette prise de décision ? Est-ce que les membres du gouvernement TIAO ont joué un rôle dans cette procédure ? Qui a choisi le type de réquisition à prendre parmi les trois options prévues par le décret sur le maintien de l’ordre ? Qui a rédigé le texte de la réquisition ? Quels sont ceux qui ont amendé le texte de la réquisition ? Est-ce que le dossier de la réquisition figurait à l’ordre du jour et dans le compte rendu du conseil des ministres du 29 Octobre 2015 à titre de communication orale ? Est-ce qu’un dossier technique de la réquisition a été soumis en communication orale lors du conseil des ministres du 29 Octobre ? Est-ce que les ministres ont eu connaissance du décret portant maintien de l’ordre et de la proposition de réquisition à signer par le Premier Ministre TIAO pour appréciation ? Quels sont les arguments développés par chaque ministre pour manifester leur soutien à la prise de la réquisition lors du dernier conseil ? Est-ce par le simple fait d’être présent au Conseil des Ministres, ce qui justifierait le non-lieu prononcé en faveur des deux absents que sont la Ministre du budget et celui des sport ? Est-ce que les ministres présents au conseil ont tenus des propos explicites en faveur du texte proposé, s’il y en a eu ? Est-ce que les avis de chaque Ministre ont été consignés pour prouver leur appui exprimé en faveur de la réquisition ? Combien et quels membres du gouvernement ont eu connaissance du texte de la réquisition complémentaire spéciale et l’ont approuvé avant sa signature par le Premier Ministre ? Où sont les preuves irréfutables de leur soutien individuel à la prise de la réquisition complémentaire spéciale signée par le Premier Ministre ? En l’absence de tous ces éléments, est-ce que le fait pour un ministre d’être présent à un Conseil des ministres ordinaire constitue un crime ? Comment et par qui les décisions du conseil des ministres ont été transmises aux militaires qui ont tiré sur la foule de manifestants ? Comment les ministres qui étaient en fuite dès le matin du 30 Octobre ont-ils incité les militaires à tirer sur les manifestants entre le 30 Octobre et le 2 novembre 2014 ? Qui commandait les militaires qui ont tiré sur les foules de manifestants brulant et pillant les biens privés et publics ? A quand la confrontation des ministres avec les auteurs désignés des tirs et de leurs supérieurs pour confirmer la thèse de l’incitation reprochée aux membres du gouvernement ? Les réponses à toutes ces questions permettront sans doute d’établir la vérité des faits sur le rôle éventuel des ministres dans les homicides intervenus pendant l’insurrection.

  • Le 1er mai 2017 à 20:02, par armel En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    a vous mr traore : et a tous ceux qui croit que le peuple burkinabe est un peuple mouton.a tous ceux qui croit que le Faso ne peut exister sans blaise Kouassi et cgnie.la procedure de revision de l article 37 etait anticonstitutionnelle.parce qu elle visait a satisfaire les intérêts d une seule personne.tout ce que vous racontez est du charabia et de la malhonnetete intellectuelle.ces gens etaient prets a marcher sur les cadavres des burkinabe pour conserver leurs privilleges ,ils doivent assumer leurs responsabillitees devant le tribunal du peuple.le reste c est du charabia

  • Le 1er mai 2017 à 20:16, par ALBERT NANA En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    MR POKO.IL SAGIT DE LA MORT DE PLUSIEURS CITOYENS BURKINABE.SI LE CONSEIL N AVAIT PAS DECIDE DE LANCER LA PROCEDURE DE REVISION IL N Y AURAIT PAS RESISTANCE ET DONC PAS DE REQUISITION .CECI EXPLIUANT CELA LA RESPONSABILLITE DE VOS AMIS SONT ENGAGES ET IL DOIVENT REPONDRE.LES FAITS SONT TETUS VOUS FEREZ MIEUX DE LEURS DIRE D ASSUMER AU LIEU DE CHERCHER A NOUS EMBROUILLER

    • Le 2 mai 2017 à 11:51, par Poko En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      Je déplore la mort des 7 citoyens burkinabè tués par balle dont on accuse le gouvernement. Qui est responsable de la mort des 30 autres personnes dont on ne parle plus ? En suivant votre raisonnement on pourrait aller très loin pour chercher la vérité et la justice. Si le colon n’avait pas reconstitué la Haute-Volta en un Etat et obligé le Burkina Faso lors du Sommet de la Baule à opter pour la soit-disant démocratie qui prévoit la tenue de référendum en cas de divergences politiques, le gouvernement n’aurait pas pris adopté la loi portant révision de la constitution pour permettre la tenue du référendum qui était tout à fait légal. Si les partis politiques n’avaient pas échoué dans l’éducation politique de leurs militants au point que nous n’arrivions toujours pas à appliquer correctement les règles et principes de la démocratie, si l’opposition ne s’était pas opposé à la modification de l’article 37 par consultation populaire, et rejeté le dialogue souhaité par Blaise COMPAORE il n’y aurait pas eu de confrontation entre les jeunes manifestants et les militaires.

      Si les RSS n’avaient pas rusé avec le CFOP pour instrumentaliser la jeunesse en l’envoyant combattre Blaise à leur place pour la conquête du pouvoir, aucun des martyrs ne serait mort. Si les RSS n’avaient pas préparé minutieusement la violence en coalisant toutes les frustrations, en réquisitionnant les mutins de 2011 (les ex-policiers l’ont avoué), en dressant la liste des domiciles et biens à piller et incendier, s’ils n’avaient pas donné le tramadol aux jeunes pour les inciter à affronter les forces de l’ordre, il n’y aurait jamais eu de tirs et de victimes. Qui peut dire que ce ne sont pas des gens parmi les manifestants qui ont tiré sur d’autres pour envenimer la situation ? Les images montrent bien que certains manifestants tenaient des kalachs et des objets contondants ? Ils n’étaient pas tous les mains nues. Si les forces de l’ordre n’étaient pas intervenus pour limiter les pillages et les incendies et repousser les manifestants, quel aurait été le bilan des morts et blessés de cette pagaille orchestrée par les RSS pour renverser Blaise et prendre Kosyam ? Ils ont atteint leur but, maintenant qu’ils se comportent comme des hommes et assument aussi leur part de responsabilité dans les dégâts matériels et humains de leur coup d’état civil maquillé en insurrection.

      • Le 2 mai 2017 à 14:36, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

        - Poko ! Tchilililililililiiiiiiiii.......! Wenam song fo ! Tu as fait une analyse parfaitement claire et profonde qui rejoint celle du Kôrô Yamyélé. En fait Blaise Compaoré même a été bon et a respecté la Constitution jusqu’au bout. Il a évoqué la mise en oeuvre de l’article 63 et a démissionné laissant vaquant le pouvoir. Il y a eu seulement trop de rapaces qui convoitaient ce pouvoir et c’est ce qui nous a conduit là où nous sommes empêtrés aujourd’hui ! L’histoire va restituer un jour à Blaise Compaoré son dû c’est-à-dire le fait de respecter la Constitution là où d’autres l’ont bafoué en faisant incendier l’Assemblée Nationale, symbole de la démocratie.

        Par Kôrô Yamyélé

        • Le 2 mai 2017 à 17:04, par Kissi En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

          Koro Yamyélé est toujours à coté de la plaque. Tu oublie que le peuple est souverain et est au dessus des constitutions. Rappelle toi des révolution française, russe, cubaine, nicaraguayenne etc. Par ce que notre insurrection n’avait pas d’avant garde. Si non elle prenait le pouvoir et pouvait exécuter Blaise et compagnie comme lors de la révolution française et en même temps assainir le pays de tous ces renégats qui rament à contre courant dans le but de protéger leur intérêts. Ainsi Koro allait être productif au lieu de passer tout son temps se contredire sur les réseaux sociaux.

        • Le 2 mai 2017 à 17:18, par babach En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

          Koro, revoyez le contenu de l’article
          63 de la constitution que vous avez cité dans votre commentaire.

    • Le 2 mai 2017 à 14:57, par tenga En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      mort en pillant le riz mort en brulants des maisons privée mort en circulation morts car brulés par les insurgés car ne pensant pas comme
      eux

  • Le 1er mai 2017 à 20:22, par LETICIA En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    voici un de ces juristes prets a defendre les boureaux du peuple.le gros Français ne nous interesse pas.c est la verite qui nous interesse.et la verite est que nos freres sont morts parce que ces ministres voulaient aider leur dieu dictateur a regner a vie.qu ils payent a la hauteur de leur forfaiture

  • Le 1er mai 2017 à 20:33, par yadbila En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    excuse moi, mais j’aimerais être en paix avec ma propre personne et cela à travers une et une seul question dont la reponse me situera. EST-CE QUE LES PRISONIERS QUI SONT CONDAMNES NE LE SONT PAS PAR LE SIMPLE FAIT QU’ILS N’ONT PAS EU D’AVOCATS POUR LES DEFENDRE ? la question, parce que j’ai l’impression que les hommes forts restent toujours forts même devant la justice. aidez moi

  • Le 1er mai 2017 à 21:36, par Le bout d’homme En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Très bien dit Monsieur TRAORE. RAS. Les gens peuvent mentir , tordre les textes , appliquer une justice sélective. Mais la justice de DIEU est là et elle s’appliquera à tous sans exception .
    On a tous vu ici comment les gens ont manipulés les jeunes pour qu’ils incendies les maisons des autres. Je me rappelle qu’à la place de la nation , au meeting du 28/10/2014 , un haut responsable du CFOP avait dit que les ennemis du peuples étaient les ministres du président Blaise COMPAORE. Conséquences les maisons de ces ministres ont été saccagés et incendiés. Les archives sont là et on peut les vérifier. Pourquoi , il n’a pas été entendu.
    Une chose est sûre chacun payera les actes qu’il a posé durant cette période d’une manière ou d’une autre.{{}}

  • Le 1er mai 2017 à 21:38, par Le bout d’homme En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Très bien dit Monsieur TRAORE. RAS. Les gens peuvent mentir , tordre les textes , appliquer une justice sélective. Mais la justice de DIEU est là et elle s’appliquera à tous sans exception .
    On a tous vu ici comment les gens ont manipulés les jeunes pour qu’ils incendies les maisons des autres. Je me rappelle qu’à la place de la nation , au meeting du 28/10/2014 , un haut responsable du CFOP avait dit que les ennemis du peuples étaient les ministres du président Blaise COMPAORE. Conséquences les maisons de ces ministres ont été saccagés et incendiés. Les archives sont là et on peut les vérifier. Pourquoi , il n’a pas été entendu.
    Une chose est sûre chacun payera les actes qu’il a posé durant cette période d’une manière ou d’une autre.

  • Le 1er mai 2017 à 21:44, par Henriette kouassi En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Merci beaucoup Mr. Traore. Nous avoins besoin des gens comme vous pour comprendre le droite mieux apprecier. Merci beaucoup de bien vouloir continuer.
    Moi,j’ai peur .Vous voyez les problems au niveau du Haut Conseil pour la Reconciliation et l’Unite Nationale (HCRUN).On demande la demission de son President. Attention, a la Haute Cours de Justice...Polique.
    Que le Tout Puissant assiste les Burkinabe.

  • Le 1er mai 2017 à 21:49, par L’arroseur arrosé En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Ce qui est sur ce jugement n’ira nul part, parce que dans aucun pays on ne va prendre le peuple en otage par des manipulations machiavéliques de la sorte.
    Mr TRAORE je vous respecte, il faut que pseudo intellectuels sachent qu’au pays des HOMMES intègres il y a des gens qui ont fait l’école du blanc et qui voient là où ils pensent comprendre.
    Ce qui est certain ce régime à sonné la fin de son règne, des citoyens emprisonnés injustement, des opérateurs économiques emprisonnés sans management, des militaires torpillés, des travailleurs mécontents, le pouvoir d’achat en chute libre ; et l’arrogance des dirigeants et une justice aux ordres.
    Les ingrédients sont là.

  • Le 2 mai 2017 à 09:50, par Ka En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    J’ai rarement partagé une analyse d’un juriste Burkinabé, surtout dans un pays ou la justice n’applique pas ses lois : Mais je partage à moitié cette analyse dont l’auteur a commencé de donner ses condoléances aux familles des victimes qui montre qu’il compatie avec elles. D’autre part avec tout ce qui a été dit dans cette analyse, je me suis permis de relire nos lois concernant les infractions. Aucun article de loi de notre pays n’ordonne à nos services d’ordre de tirer et de tuer, même un voleur pris en flagrant délit, sauf en cas de légitime de défense, ne parlons pas des manifestants à main nu. Ces pauvres manifestants à main nu, même s’ils détruisaient des biens d’autrui, ne méritaient pas de recevoir des balles réelles de nos services de l’ordre, ce qu’ils méritaient ce sont des arrestations. Dans tous les pays démocratiques, on n’autorise pas l’armée de tirer à balle réelle sur des manifestants à main nu, même si cette manifestation est autorisée par un chef de file d’une opposition dont on veut accuser gratuitement. Monsieur Traoré je partage votre analyse, mais la moitié montre juridiquement que vous accusez en première ligne le chef de file de CFOP et les manifestants à main nu qui étaient dans leur droit de refuser le tripatouillage de l’article 37. A-moi de vous poser une simple question, ‘’’ si les jeunes et le chef de file avaient les armes, et s’étaient introduit au conseil des ministres et tirer sur les ministres qui étaient sans armes, que diriez-vous dans cette analyse ? Défendre avec des morceaux de lois ce qui est indéfendable, peut être une manipulation. Aucune loi ne permette un premier ministre et son gouvernement d’ordonné des militaires de tirer sur des manifestants à main nu, même si un chef de file d’une opposition a autorisé cette manifestation qui était légitime. Je partage ce que vous dites que la vérité sera dite dans ce jugement, et c’est ce que les parents des victimes attendent.

    • Le 2 mai 2017 à 15:04, par tenga En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      en occident la police peu tirer sur des manifestants hostile et tuer qq lors d’une insurrection et permis par la
      lois.

    • Le 2 mai 2017 à 18:40, par reponse-a-KA En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      Ka, tu es très peu informé et/ou tu n’as pas beaucoup voyager. Aux Etats Unis (verifie avec quelqu’un qui vit la bas) si tu rentre dans la propriété de quelqu’un sans autorisation il a le droit de te tirer dessus a plus forte raison si tu brules sa maison. Un Sapeur pompier a été tué récemment en voulant sauver une personne soit disant mal en point suite a un appel téléphonique (911) . Ce dernier l’a tué d’un coup de feu, le prenant pour quelqu’un qui a pénétré sa propriété sans invitation. Devine quoi ? le tireur Il est libre. Conclusion : Personne n’a le droit de bruler la propriete ou le bien d’autrui et surtout pas celle de l’Etat. Petit a petit les gens commence a comprendre au Burkina.

  • Le 2 mai 2017 à 10:12, par Burkilma En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Dites qu’est-ce pousse aujourd’hui Mr Traoré a réagir sur le dossier de l’insurrection ? Il était où durant les 27 ans du régime dictatorial de blaise koffi compaoré ? Il est juriste mais il est loin d’être intègre. Je n’aime pas le droit à cause de ces genres de juristes qui n’apparaissent que quand ils ont un intérêt qu’il vise quelque part. Tout se bla bla n’a de sens que lorsque c’est le peuple qui en profite. mais quand c’est des individus, c’est qu’il a faim et qu’il veut assouvir son bas ventre.

    • Le 2 mai 2017 à 14:17, par Ka En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

      Merci Burkilma tu as tout compris : Car des éloges de flatteries a Mr. Traoré qui veut remplir son gosier après ce jugement, c’est mieux maintenant de lui dire la vérité, que de lui caresser les poils pour quelques morceaux d’articles de lois pour berner le peuple. Ou ce qu’il était quand nous autres, internautes de bonne foi étaient menacés avec les sites des réseaux pour notre combat contre le tripatouillage de l’article 37 en Octobre 2014 ?

  • Le 2 mai 2017 à 10:24, par une des vérité En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    courage à nous. Les dirigeants actuels nous considèrent comme des moutons. Sommes-nous vraiment des moutons ? Sinon comment vouloir faire le procès " du diable" sans jeter un coup d’œil sur tous ceux qui ont servi le diable et même ceux qui ont avoué avoir diné avec le diable. Étaient-ils des ennemis du diable au moment de leur diner ? Autant de questionnement !!!!!!!

  • Le 2 mai 2017 à 11:51, par zwwa En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Tres bel article assez consequent , vraiment chapeau... Je pensais que tous les juristes etai devenu comme les maitres .... la sans vergogne et juste attire par le pouvoir mais vous lire me recomforte bravo....

  • Le 2 mai 2017 à 11:55, par integrité En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Tous ceux qui apprécient les blas blas de M. Traore me décourage car nau moment ou la population avait besoin de lui en 2014 et il n a rien dit aujourd’hui il veut dérouter le pays aussi le monsieur qui la valeur des villa détruites au vie humaines
    faites attention laissez la justice faire son travail

  • Le 2 mai 2017 à 14:18, par Denkenebiga Serif En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Arretons ce juridisme de mauvais aloi. Quand on dit que le peuple a le droit et le devoir de se soulever contre un regime qui l’ opprime, vous croyez que le peuple va se lever en meme temps comme un seul individu pour chasser les malfrats qu’ on a chasses ? Foutez nous la paix, ouais. Tu es nostalgique, n’ est-ce pas ?

  • Le 2 mai 2017 à 14:50, par PITIEPOURMONPAYS En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Belle analyse en trois points que je retiens :
    - on est en droit de juger le dernier gouvernement de Blaise ;
    - Nul n’est ua dessus de la loi, donc il y a lieu de juger tous ceux qui sont présumés être impliqués dans l’affaire ;
    - Restons dans la légalité parce que c’est la seule référence pour trancher en toute objectivité.

    Mon interprétation de cet écrit est que tous ceux qui veulent se défendre sans pouvoir évoquer des arguments étayés par le droit positif, versent dans l’ignorance, dans l’intolérance, dans l’autosuffisance.
    Autant Mr TRAORE a déroulé des dispositions du droit, autant l’ouverture est laissée à qui dispose d’arguments contraires de les relater. c’est ça le débat intellectuel, le coté passionnel du droit. la force de l’argument et non l’argument de la force.
    Félicitation Mr TRAORE. En toute impartialité, j’aimerais lire un courant opposé de la part de ceux qui s’en défende

  • Le 2 mai 2017 à 15:05, par KIGA En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Pour moi l’insurrection est un coup d’Etat civil qui est une conséquence de la déchéance du régime en place. Juger ces acteurs devrait entrainer le jugement des coup d’Etat sanglants Csp1 et 2 et surtout 4 août 1983. Période pendant laquelle, beaucoup de sang d’un nombre élevé de Burkinabés y a été versé.Avant cela il étaient extrêmement difficile qu’un voltaïque le vrai budkimbila tire à bout portant sur son compatriote (expression préférée de feu le Président le vrai général Sangoulé LAMIZANA). Dès l’avènement des disciples de l’esprit vampire (on te fait y a rien et y aura rien), les rouges du sang de leur frères, que de pertes pour notre paisible pays !!!
    N’étant pas juriste, je ne comprend pas pourquoi les centaines de crimes de sang connus par la justice trainent toujours et ne sont pas jugé. Est-il question ici de liquidité croissante comme dirait les comptables ? la justice préfère-t-elle commencer par le frais en allant vers le pus ancien et pourquoi ?.Des dossiers comme celui de Guillaume SESSOUMA par exemple s’il avaient été juger sous la transition aurait donné à coup sur une autre configuration de notre pouvoir d’état actuelle.
    Bref que le DIEU TOUT PUISSANT sauve le Burkina Faso

  • Le 2 mai 2017 à 16:16, par bangrenoma En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Tout ceci est beau. Ce n’est que le début. On attend le jugement des autres affaires mais constituez vous partie civile et on va avoir des projets et des procès pour les 5 ans a venir. Maison de X brulée, boutique pillée, usine saccagée, magasin a sac etc.! Vous êtes trop presses les gars. ON sait maintenant que tout Burkinabé peut être jugé et aller a la MACO ou MACA contrairement aux années passées !

  • Le 2 mai 2017 à 17:19, par mara En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Dès que j’ai commencé à vous lire, je voyais déjà où voulez en venir !
    Tout montre que vous n’êtes pas un burkinabé ; vous écrivez comme si vous n’avez pas vécu la manœuvre (orchestrée depuis plusieurs mois) que faisait le pouvoir en place sur la question de l’article 37 la question du SENAT. Vous devez vous estimez heureux que le peuple est vaincu et l’arbitraire n’a pas pu s’installer.
    Quel âge avez-vous ? Avez-vous des enfants ? Sont-ils élèves, étudiants ? Travaillent-ils ? Ont-ils des ambitions politiques ?
    Vous devez reconnaître qu’il y avait un besoin manifeste du pouvoir en place de faire passer en force la modification de l’article 37 et de consacrer un pouvoir à vie à Compaoré et à sa famille !
    Etiez-vous vraiment là ?

  • Le 2 mai 2017 à 18:25, par Deafnot En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    M.TRAORE, l’article 37 était modifiable mais Blaise Compaore ne pouvait le modifier en raison du fait cette question n’était pas d’intérêt national. On ne peut pas prendre son intérêt personnel pour un intérêt national. Si on veut parler de légalité, même HITLER était dans la légalité quand ils faisaient tués les juifs dans les camps de concentration. On ne peut pas user de son pouvoir pour abattre froidement des manifestants à main nu et dire qu’on est dans la légalité : vous êtes sur quelle planète. Où mettez-vous les droits de l’homme. Vous ne convainquez personne avec vos charabias.

  • Le 2 mai 2017 à 18:32, par Houlala En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Mr TRAORE, à vous lire, les insurgés ont fauté doivent être condamnés en tant que tels. Les ministres n’ont agi que dans le cadre strict des lois et règlements de ce pays, et ne devraient en aucun cas être inquiétés pour cela n’est-ce pas ?
    Mr TRAORE, je ne vous apprends rien en vous disant que la colonisation était basée sur une législation parfaitement cohérente d’un point de vue strictement juridique mais en réalité au service d’intérêts criminels supérieurs à la vie et à l’existence des peuples opprimés. Aussi, je ne nous apprends toujours rien Mr TRAORE en vous disant que si vous avez pu étudier le droit au point d’en être aujourd’hui un grand spécialiste, c’est que nos grands parents, tout comme leurs petits enfants de 2014, se sont dressés au prix de leurs vies, contre le système colonial et ses lois qui les reléguaient au rang de sous hommes. Malheureusement pour nous, Mr TRAORE, le repis fut de courte durée car de véritables colons noirs ont pris le relais de leurs comparses blanches avec des méthodes plus insidieuses et moins frontales mais, le même mépris des peuples. Ces derniers n’ont eu pour préoccupation première que de s’enrichir toujours un peu plus. Ce faisant, ils sont devenus les propriétaires de nos entreprises bradées, des mines, du sol, etc. Une véritable addiction cleptomaniaque pendant que ceux qui souhaitait vivre du fruit de leur juste effort, étaient condamnés à en mourir, d’épuisement et, en toute légalité puisque des juristes hors pairs veillaient à la cohérence et à l’inattaquabilité juridique du système. Ainsi, toutes sortes de crimes économiques, de sang, etc. étaient commis en toute impunité légale. Alors, Mr TRAORE, fallait-il trahir nos ancêtres en vivant dans cet esclavagisme déguisé sous couvert du respect de la légalité, ou défier vos lois prédatrices dont la vocation n’étaient que de servir les intérêts et l’enrichissement éhonté d’un seul homme, Blaise Compaoré et de son clan, au détriment de l’intérêt général ? et surtout dans une misère toujours plus accentuée de la population. La reponse vous a été donnée le 30 octobre 2014 par la vaillante jeunesse burkinabé. Aussi, malgré vos thèses massues, la démonstration peut être aisément faite que ces ministres, grassement payés par le contribuable burkinabé, s’étaient volontairement mis au service exclusif des intérêts des oppresseurs du peuples et de leurs intérêts personnels, cela avec le concours de l’arsenal répressif et juridique de l’Etat. C’est bien de cela qu’ils auront à répondre, avec en face des juristes comme vous, Mr TRAORE. Pour votre gouverne, l’apartheid a été combattu et vaincu malgré la cohérence de son système juridique, selon le bord où l’on pouvait se trouver ; raciste ou non, profiteur ou non.

  • Le 8 mai 2017 à 17:14, par François En réponse à : Comparution des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Le procès de la vérité

    Très belle analyse de la situation, mais je reste sur ma soif. On a l’impression en lisant cet article, certains se sont réveillés brusquement de leur sommeil pour se rendre compte qu’il y a une justice à double vitesse sous nos cieux. Depuis le 15 octobre 1987, on a assassiné le PF, depuis lors malgré tous les recours possibles, personne n’a répondu devant la justice. Des "suspects sérieux" ont été désignés à la suite de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, qui a été inquiété ? La liste est longue.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique