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Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

Publié le jeudi 27 avril 2017 à 23h35min

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Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

Le procès historique de tous les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, s’est ouvert ce 27 avril au palais de justice de Ouagadougou. Poursuivis pour « complicité d’homicides volontaires », « coups et blessures volontaires », le chef du gouvernement de l’époque, Luc Adolphe Tiao et certains ministres étaient présents dans le box des accusés. Mais comme cela était prévisible, à peine débuté, le procès a été renvoyé au 4 mai prochain. Pour cause, la rentrée du barreau burkinabè.

Chaudes poignées de mains, et/ou accolades entre les anciens collègues ministres, comme si certains s’étaient vus depuis des lustres. Le chef du gouvernement d’avant insurrection populaire Luc Adolphe Tiao (LAT) a été le premier à arriver dans la salle d’audience. Dans le box des accusés où il est installé, il passe souvent la main sur son dizainier, a l’air plutôt calme. « J’ai confiance en la justice de mon pays. Je n’ai pas peur. Il n’y a rien à craindre », dira-t-il plus tard aux journalistes qui insistaient.

LAT sera rejoint, au fil du temps par d’autres ministres. Diemdioda Dicko et Salif Ouédraogo prennent place à coté de leur ancien chef.

L’arrivée très remarquée dans la salle d’audience aura été celle des deux généraux. Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé, tous deux locataires de la Maison d’arrêt et de correction des armées. C’est à 8h30 qu’ils sont arrivés ensemble tous les deux. Le Gal. Diendéré qui comparait comme témoin, a plutôt l’air en forme. Visiblement, il a pris quelques kilos. Les cheveux teintés de noir. Il mâche son chewing-gum, donne des accolades à tous les ministres présents. Il salue même au loin, l’ancien chef d’Etat-major général des armées, Gal. Nabéré Honoré Traoré, avec un sourire non dissimulé.

Quand à Djibril Bassolé, il est apparu diminué physiquement, habillé dans une chemise manches longues retroussées. Les cheveux grisonnants, il est moins bavard que son voisin.

Plus tôt, à 8h 19 minutes c’est l’ancien ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré qui faisait son arrivée, tout seul. « Le donneur de leçons est là », nous lance un confrère. Ce dernier rappelle des phrases de son ancien ministre de tutelle. « Ce sont les délires d’un homme finissant », avait déclaré le ministre, à propos des déclarations de Robert Bourgy, concernant l’affaire des djembé remplis d’argent, rappelle le confrère. Comme s’il craignait les flashs des photographes, Alain Edouard Traoré, est allé s’asseoir loin, à coté de l’ancienne ministre des droits humains et de la promotion civique Prudence Nignan. Les yeux plongés dans son Smartphone.

Dehors, le ciel s’assombrit. Le ciel finit par déverser ses grosses larmes adoucissantes. C’est donc dans la fraicheur qu’à 9h09 minutes, le président de la Haute Cour de justice fait son entrée dans la salle d’audience.

Aussitôt ouvert, aussitôt suspendu

Le président Bêbrigda (chasseur d’ennemis en langue mooré) Mathieu Ouédraogo est accompagné de six députés et de trois magistrats professionnels. On reconnait Me Bénéwendé Stanislas Sankara et Me Juliette Bonkoungou. L’on fait l’appel nominatif des prévenus et de leurs avocats. La plupart des conseils ne sont pas présents, occupés certainement à la rentrée du barreau burkinabè qui a lieu ce jour- même.
Un ‘’présent’’ énergique, arrache des applaudissements. C’est celui de Gal. Gilbert Diendéré.

A l’appel de l’ancien président Blaise Compaoré, à trois reprises, une partie de la salle s’esclaffe de rire. Le grand absent, ministre de la défense jusqu’à l’insurrection populaire, sera donc jugé par contumace. Tout comme, Lamoussa Salif Kabore (Mines et Energie), Marie Lucien Bembamba (Economie et Finances), Koumba Barry (Education nationale), Assimi Kouanda (ministre d’Etat, chargé de mission auprès du président du Faso), et Tinga Jérémy Ouédraogo (Ressources animales).

Deux anciens ministres n’ont pas d’avocats, alors que certains comme Luc Adolphe Tiao en ont quatre. Baba Hama, l’ancien patron de la culture et Baba Diémé se présentent. Vous n’avez pas d’avocat ? demande le président à Baba Hama. Non ! répond-il. Vous n’avez pas besoin de conseil ? réplique Bêbrigda Mathieu Ouédraogo. D’un signe de la tête le prévenu répond par la négative. En matière criminelle, ce n’est pas possible, mais la Cour avisera.

Les premiers débats…

Après l’appel nominatif des accusés, le président leur demande de rejoindre leurs places. Il lit ensuite la lettre du bâtonnier de l’ordre des avocats qui demande le report du procès au 3 mai 2017, à cause de la rentrée solennelle du barreau.

Me Somé, avocat de la défense demande plutôt un report de deux semaines (jusqu’au 11 mai), « pour mieux préparer la défense des clients ». Il faut éviter la précipitation, avance-t-il, parce que les décisions de la Haute Cour de justice sont sans voie de recours. Il faut donc du temps pour mieux se préparer dans le cadre d’un procès équitable.

Le procureur général, lui n’est pas de cet avis. Il estime que les avocats ont eu suffisamment du temps pour se préparer. Par conséquent, le report jusqu’au 3 mai est raisonnable.

Le président intervient et reconnait qu’il y a beaucoup d’attentes dans ce dossier de l’insurrection populaire qui a déjà pris du retard. Sur ces entrefaites, il renvoie le dossier au 4 mai 2017. Il est 9h 44 minutes. La salle se vide.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 avril 2017 à 22:02, par armel En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    AINSI VA LE MONDE.TOUT POUVOIR VIENS DE DIEU.ET VOUS L UTILISEZ CONTRE VOS FRERES DIEU SE RETIRE ET VOUS LAISSE AVEC LA JUSTICE DES HOMMES QUI EST SANS PITIE

  • Le 27 avril 2017 à 23:15, par ALBERT NANA En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    l ouverture meme de ce proces est deja une victoire pour le peuple.le fait que ces gens qui croyais que le pays se limitait a leur famille et que blaise Kouassi,francois et alizeta etaient les dieux soit rassemble dans un seul tribunal dans lequel siege Stanislas sankara les fait comprendre qu il ya UN SEUL DIEU.votre Kouassi a fui vous laisser.il a meme pris une autre nationalite et vous voila face aux représentants de L INTEGRE PEUPLE DU FASO.comme quoi c est DIEU qui est fort

  • Le 27 avril 2017 à 23:23, par goama En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    le maitre macon et faut general a chaud.on comprend pourquoi il voulait fuir pretendant sa maladie.il faut assumer parceque DIEU est la.ce n est que le debut de votre calvaire.car apres le tribunal des hommes vient celui de DIEU auquel vous ne croyez pas mais qui est reelle

  • Le 28 avril 2017 à 06:58, par Ali Diallo En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    PARODIE DE JUSTICE DANS UN PAYS EN DESINTEGRATION TOTAL... Cette haute cour (ou plutot couille) de justice est une justice d’exception en violation avec le droit international. PLUTOT QUE DE PERDRE DU TEMPS ET L’ARGENT DU CONTRIBUABLE DANS DES SCENES DE THEATRE JURIDIQUE, PORTEZ PLAINTE DIRECTEMENT CONTRE BLAISE A LA CPI... LA, ON VOUS PRENDRA AU SERIEUX.

    • Le 28 avril 2017 à 09:05, par SANFO En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

      Bien dit mon frangin RAS
      et c’est bien ça le procès et la victoire du peuple intègre

      • Le 29 avril 2017 à 13:06, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

        Notre Haute cour de justice n est qu un copier-coller de celle de la France et je n ai pas souvenance qu elle ait posé un problème de droit international dans ce pays. En France ,elle est destinée à ne juger que le président de la République.Celle chargée de juger les membres du Gov est la cour de justice de la république.C est cette cour qui a jugé dernierement la présidente du FMI Christine Lagarde dans l affaire Bernard Tapie-crédit lyonais.La haute cour de justice est composée des membres du parlement et du sénat.La cour de justice de la république quant à elle,comprend quinze juges dans sa formation de jugement : douze parlementaires (dont six députés et six sénateurs) et trois magistrats du siège de la Cour de cassation, dont l’un est président de la Cour. Au Burkina on a fait une pierre deux coups.Il faut assumer tout simplement au lieu de vouloir divertir les gens.

    • Le 28 avril 2017 à 10:11, par Askia En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

      Mon frère Diallo, j’ai toujours cru que le peulh était le plus intelligent de tous. Je voudrais juste vous rappeler que cette Haute Cour de Justice est instrument créé par Blaise COMPAORE aujourd’hui KOUASSI, et sa bande. C’est pourquoi il se retrouve devant cette "haute couille" comme tu le dis. Il faut y méditer mon frère.

    • Le 28 avril 2017 à 11:08, par fils de l’homme En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

      CPI pour faire quoi ? et l’accuser de quoi ? on est burkinabé et on n’a pas besoin de salir notre image en envoyant quelqu’un a la CPI. Il faut juger ces gens et prendre comme sanction : interdiction de toute activité politique a vie et laisser en liberté tous ceux qui auront juré sur les mannes de ne plus déstabiliser ce pays.

    • Le 28 avril 2017 à 15:35, par D. Larmanté En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

      M. DIALLO, savez-vous que c’est les gens sans couilles qui fuient la Haute « couille » ?
      Tenez, de la Haute-Volta au Burkina Faso, le Pays des Hommes intègre a toujours jugé ses dirigeants. Ils ont tous répondu « Présent » quelque fût la juridiction !

      - Maurice Yaméogo a été jugé en 1969 par une Cour spéciale formée pour cela.
      - Sangoulé Lamizana et Saye Zerbo ont été jugés en 1984 par les Tribunaux populaires de la révolution (TPR). Et Blaise Compaoré était le ministre de la justice. Devant le tribunal, debout, la tête haute et le regard droit, le Général Aboubacar Sangoulé Lamizana a voulu répondre SEUL de tout ce qui était reproché à son gouvernement. Car, a-t-il dit « en tant que soldat, je suis responsable des actes de ma troupe ».

      - Et le tour de celui qui a plus duré au pouvoir, Blaise Compaoré arriva. Le capitaine Blaise Compaoré, Président du Faso pendant 27 ans, s’en fuit de son pays et, toute honte bue, pousse le ridicule à changer de nationalité. Dignité où es-tu ? Honneur du soldat où es-tu ? Intégrité burkinabé où es-tu ? Comme dit l’Observateur si bien « Qu’est-ce qu’il aurait été chevaleresque s’il avait décidé, courageusement, de venir affronter son destin ! »
      Apparemment, à l’exception de Mme Koumba Boly, c’est toute la « famille dirigeante » qui est en fuite.
      Dignité et Honneur à Luc Adolphe Tiao qui est revenu pour rendre compte au peuple.
      A bas les poltrons !
      A bas les fuyards !

      VIVE LE BURKINA FASO

    • Le 28 avril 2017 à 18:02, par ismo En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

      Diallo tu n’est pas du tout intelligent. Pendant que les Africains luttent pour se detacher de la CPI, toi tu veux qu’on juge nos criminelles làbas. Tu ne crois plus aux africains et à la justice en africain. Rejoins l’Europe alors. Nous, nous consommons africain.

  • Le 28 avril 2017 à 07:10, par Ka En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    Mon écœurement est de voir les rires, les accolades et les moqueries des accusés envers tous dans cette salle d’audience. Ce n’est pas comme ils ont signé l’arrêt de mort de nos enfants. Ils savent bien que ce jugement n’est qu’une mascarade et que leurs amis juges les laisseront libres à la fin. Toutes ces personnes ne se sentaient pas coupables de rien en rentrant dans ce tribunal. Dés à présent je confirme après avoir vu les sourires moqueurs de ces personnes au tribunal, que ce jugement n’est qu’une diversion entre amis.

    • Le 28 avril 2017 à 08:06, par Le bon En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

      Mr Ka, je suis peut être naïf, et peu introduit dans les milieux du pouvoir, mais attendons de voir.
      Nous apprécierons après.
      Que chacun se tienne à sa place, et patience.

    • Le 28 avril 2017 à 08:52, par Poko En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

      Contrairement à toi Ka, moi j’étais heureuse de voir les ministres en bonne santé et souriants après les trois années de galère et d’humiliation. Cela veut dire que Dieu les a soutenus dans ces moments d’épreuves. Je voudrais te dire Ka, le faux chrétien, que parmi ces gens figurent de nombreuses personnes innocentes qui depuis bientôt trois ans se font traiter d’assassins. Tu voulais les voir détruits, ils sont venus débout et la tête haute en faisant confiance à la justice de leur pays pour désigner les coupables. Ta haine contre les anciens ministres te fait perdre ton esprit d’analyse critique et objective de la situation au point que tu ne te rends pas compte qu’on juge des "présumés complices" et non des "coupables". Il faut te demander pourquoi sans avoir identifier et juger des coupables, on juge les supposés complices. Pourquoi le nombre des victimes est passé de plus de 3 à 7 morts ? Parmi ces 7 personnes, pourquoi ils incluent les victimes du 2 novembre à la RTB alors que le gouvernement a été dissout le 30 Octobre ? Pourquoi les victimes n’ont pas été autopsiées pour savoir si ce sont les armes du RSP qui les ont tuées ? Peut-on vraiment se baser sur des certificats médicaux sans faire une enquête balistique pour déterminer qui a tiré sur ces personnes ? Qui sont les vrais coupables dans cette affaire que le pouvoir craint et à quand leur jugement ? Pourquoi le gouvernement MPP juge des " complices" sans désigner des "coupables" pour une éventuelle confrontation avec les accusés afin de prouver qu’ils ont été réellement incités par ces derniers ? Ils veulent juger et condamner les gens qui peuvent prendre leur place afin de les écarter définitivement des affaires.

      Toute la procédure a été sciemment baclée pour ne pas punir Zida qui a conduit la répression des manifestants. A-t-il fait cela sur commande des RSS pour augmenter la colère des manifestants afin de précipiter la chute de COMPAORE ? Tant que le MPP ne va pas juger Zida, je ne crois à aucun verdict qui sortirait d’un procès contre ce gouvernement. Je suis d’accord pour un jugement équitable qui permettrait de condamner les vrais coupables et non des ennemis politiques accusés arbitrairement. Dieu hait le faux témoignage et l’injustice. Je pleure avec les familles des martyrs.

      • Le 28 avril 2017 à 10:32, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

        - Poko, lais mon ami KA en paix. Il fait un débat d’homme sans sentimentalisme. Ce n’est pas un débat de femme ici avec mon ami KA. Allez !! Dans les cuisines Poko et que ça saute ! Le repas doit être prêt à l’heure !

        Par Kôrô Yamyélé

        • Le 28 avril 2017 à 13:21, par Poko En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

          Koro, ta pique vient à point nommé. Koro, on ne nait pas femme par choix mais par destin de la Providence. Ton injure et ton mépris vont au créateur et pas à moi. Etre femme ne fait pas de moi un être inférieur aux hommes que vous trop fiers d’être. Etre à la cuisine ne veut pas dire être bête, méchante, ignorante et inculte. Il n’y a que ceux et celles qui aiment vraiment qui vont à la cuisine pour nourrir leurs biens-aimés de plats délicieux. C’est noble et valorisant d’être à la cuisine. Je donne la vie, je l’entretiens et je la fais s’épanouir et grandir par les plats que je cuisine avec art et dévouement. En plus de cela, je peux faire bien d’autres choses comme vous les hommes car j’ai été à l’école et je suis diplômée comme vous.

          Ceci dit, je ne veux pas du tout être complice de ce que vous les hommes vous faites de ce pays. L’histoire et les générations jugerons les femmes avec vous si elles se taisent indéfiniment. Comprends et respectes-moi car ce n’est pas l"heure de plaisanter en insultant les femmes pour flatter ton ami Ka. Toi et Ka vous passez votre temps à vous courtiser et vous caresser dans le sens des poils sur le forum. Je n’en ai cure et c’est indécent pour un lecteur avisé. Tu peux contredire mes propos, mais j’exige ton respect de ma féminité. Et je ne plaisante pas du tout.

          La merde actuelle dont nous parlons dans ce pays et les assassinats qui sont jugés m’interdisent de rire et de plaisanter avec toi ou toute autre personne. Cette merde a été créée par le savoir-faire en gouvernance des hommes. Et nous les femmes, nous sommes les victimes spécialistes en nettoyage de vos sortes de merdes. Alors bien que soumise par éducation, je te dis aujourd’hui que le repas va attendre et cramer sur le feu pour que je vous dise deux mots à vous les hommes qui tendent de plus en plus à ne l’être que par les attributs et la puissance de la malcause. Pourquoi vous-êtes si égoïstes et méchants les uns envers les autres et surtout envers les femmes ? Pourquoi avez-vous perdu votre bon sens légendaire et votre intégrité pour nous plonger dans le chaos. Parce que femmes, devons-nous nous taire pour vous laisser détruire sciemment le pays ? Avons-nous un pays de rechange en dehors de cette terre aride et brulante sur laquelle nous sommes nés ? Pourquoi vous vous habitués au mensonge et aux flatteries de vos égos surdimensionnés au point de vous mentir les uns aux autres, tout en nous imposant le silence ? De quel droit ??? Vous pourrez vous enfuir sans honte en laissant femmes et enfants quand le malheur viendra sur ce pays à cause de l’irresponsabilité et la malhonnêteté généralisées que vous avez transformées en norme dans ce pays. Mais nous, où irons-nous nous les femmes avec vos multiples enfants ? Pouvons-nous fuir les laisser face aux dangers ? Je vous dis stop !!!! Jusqu’à quand redeviendrez-vous des hommes sages et intelligents qui bâtissent une nation pour l’avenir et non pour les comptes bancaires et les intérêts immédiats de quelques-uns ? Où sont les hommes d’honneur et de parole qui ont bâti dans le sang, la sueur et le dénuement ce pays digne et fier ? N’ont-ils pas laissés de dignes fils de leur qualité après leur mort ? Où sont les hommes courageux et intègres qui ont élevé le nom de notre peuple parmi ceux des nations du monde ?

          Demain peut-être, j’irai à la cuisine pour faire un repas par amour et non sous une quelconque injonction méprisante et sexiste d’un citoyen dont je me sens l’égale sur le plan intellectuel et humain. Bon appétit.

          • Le 28 avril 2017 à 21:16, par Actarus En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

            Mme, le Koro en voulant plaisanter, vous a piqué au vif et votre réaction très interpellative est a plus d’un titre, instructive. Mais, a qui la faute serait-on tenté de dire. Ces ministres qui se congratulent ne mesurent certainement pas encore aujourd’hui la gravité du drame qu’aurait pu connaitre notre pays, du fait de leurs soumissions sans borne à l’assouvissement des intérêts égoistes de leur démurge Blaise Compaoré. De l’intérêt général, ils n’en avaient cure et c’est ce qui nous à conduit à cette situation déplorable avec à la clé des morts, des infirmes, etc. De cela, ils n’ont toujours pas encore pris conscience et se congratulent comme ils savent si bien le faire car à l’image de leur Gourou, le pouvoir n’est que jouissance et pour y parvenir et y demeurer, tout les moyens et coups tordus sont permis. Ce procès aurait donc été utile s’il inculquait à ce beau monde le rôle qui aurait du être les leurs en dehors de toute considération juridique. En effet, ils doivent définitivement au sortir de ce procès, peu importe l’issue, comprendre qu’un ministre n’est pas un valet zélé du président mais un serviteur du peuple et que si les intérêts propres du président venaient à être en contradiction avec ceux de son peuple, leur responsabilité première est d’amener ce dernier à la raison ou de se démarquer de ses agissements coupables. Cela étant, votre avant dernier paragraphe pose des interrogations très pertinentes qui en mon sens ne devraient pas être adressées au koro mais à Blaise qui dans les fait, a monarchisé la fonction présidentielle pour en faire une source d’enrichissement personnelle et familiale. Dès lors, toutes les dérives que vous supposées ont été possibles (spoliations, détournements,corruptions du corps social, crimes, etc.). Hélas, sans état d’âme, il suivra les choses de loin, peu importe ce que encoure ses valets d’hier. Ainsi va la vie et, il faut s’assumer ou assumer. Merci Mme 

        • Le 28 avril 2017 à 16:44, par Poko En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

          Cher Koro, je t’ai envoyé une réplique trop salée et chaude, mais le webmaster ne l’a pas publiée. Alors je t’envoie quelque chose de moins pimentée en espérant que tu vas la digérer pour engraisser ton cerveau. Vois-tu Koro, on ne nait pas femme par choix mais par le destin de la Haute Providence. Et cela ne fait pas de moi un être inférieur et idiote par rapport aux hommes que vous êtes toi et ton ami Ka. Etre à la cuisine ne veut pas dire être bête, ignorante et inculte. C’est un choix de coeur. Il n’y a que ceux et celles qui aiment vraiment qui vont à la cuisine pour nourrir leurs biens-aimés avec des plats mijotés. C’est noble et valorisant d’être à la cuisine. Je donne la vie, je l’entretiens et je la fais s’épanouir et grandir par les plats que je cuisine avec art et dévouement. Je forme ainsi un capital humain en bonne santé pour donner une force de travail de qualité à la nation sans être payée un rond ni félicitée. Plus patriote que ça, je ne vois pas. En plus de cela, je peux faire bien d’autres choses car étant diplômée comme vous les hommes.

          Ceci dit, je ne veux pas du tout être complice de ce que vous les hommes vous faites actuellement de notre pays. L’histoire et les générations futures jugeront les femmes avec vous si elles se taisent indéfiniment pour vous laisser faire à votre guise. Regarde ce que les hommes politiques ont fait de notre pays et où les politiciens professionnels nous conduisent. Comprends et respectes-moi car ce n’est pas l’heure de plaisanter en insultant les femmes quand on parle de procès pour homicides volontaires de burkinabè. En toute solidarité masculine, tu me rappelle sans élégance que je n’ai pas droit au chapitre. Tu peux flatter ton ami Ka si tu veux. Toi et Ka vous passez votre temps à vous courtiser, complimenter et à vous caresser dans le sens des poils sur le forum. Je n’en ai cure et je ne suis pas mangeable à cette sauce du dénigrement sexiste et la délégitimation de mon propos. Tu peux contredire mes propos, mais j’exige ton respect de ma féminité. Combats mes idées et non le sexe féminin que je porte de naissance. Et je ne plaisante pas du tout en disant cela. Alors hors de la bienséance de langage des femmes, je te dis aujourd’hui que le repas va attendre et cramer sur le feu pour que je vous dise deux mots. Je constate que dans notre pays, les hommes perdent leur identité et leurs valeurs masculines de protecteurs, travailleurs, pourvoyeurs, défenseurs. Ils tendent de plus en plus à n’être des hommes que par les attributs naturels portés et la puissance de la malcause. Avec tous mes respects pour votre grand âge.

          • Le 29 avril 2017 à 16:18, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

            - Poko, la dimension de ton aigreur est à la hauteur de ta hargne. Ah oui ? On dirait que ton mari est parmi ceux qu’on veut juger ! Si tel est le cas, et s’il se reproche quelque chose, prépare-toi à dormir seule dans ton lit et a y tournoyer seule toute la nuit car il sera à la MACO, à moins que......... Et puis vu ton commentaire, tu es de cette catégorie de femmes qui intègrent trop le Genre au point d’exiger de monter une fois la nuit venue.

            Poko, prochainement, je vais t’écrire une lettre d’amour et tu découvriras á cette occasion mes talents cachés de poète et de philosophe.

            Par Kôrô Yamyélé

            • Le 29 avril 2017 à 23:53, par Poko En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

              Koro, je ne demande pas une lettre d’amour car vous les anciens vous savez mieux baratiner les femmes que les plus jeunes courtisans Hip-Hop. Vous utilisez du français châtié pour les amadouer. Moi je suis déjà adulte et vaccinée. Je demande plus à voir vos talents d’homme galant et honorable : respectez-moi en tant que femme et ne me réduisez pas au silence parce que je suis de sexe féminin. Pourquoi n’acceptez-vous pas de me voir comme une citoyenne à part entière, informée et formée, capable de participer au débat public sur les droits humains et la démocratie dans mon pays ? Vous persistez à me voir seulement comme une épouse, une cuisinière, une dominatrice qui veut monter sur mon homme la nuit venue. Cela veut dire que vous réduisez et m’enfermez dans mon identité sexuelle et ne voulez me voir autrement que comme une épouse soumise et silencieuse. Or, je suis à la fois femme, mossi, mariée, fonctionnaire, instruite, diplômée, burkinabè, mère, épouse, soeur, fille, tante, amie, entrepreneure, etc. Ce sont autant d’identités qui me définissent. Je ne suis pas seulement un être sexué. Je suis plus complexe que cela. Je cumule à la fois une dimension culturelle, sociale, politique, économique, psychologique, sexuelle, intellectuelle, professionnelle et spirituelle. Je m’énerve quand vous voulez me réduire à mon appartenance sexuelle qui n’est qu’une infime partie de moi. Prochainement parlez-moi avec respect, sans référence à mon appartenance sexuelle et je me sentirai considérée comme un être humain et une concitoyenne égale comme le veut la constitution de notre pays. Je n’ai aucun complexe là-dessus et c’est un droit élémentaire que je revendique. Quand vous vous parlez entre hommes, vous utilisez d’autres critères plus valorisants que quand vous parlez aux femmes. Le changement doit aussi se faire à ce niveau.

            • Le 30 avril 2017 à 00:16, par Poko En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

              Je n’ai pas besoin d’avoir un mari, un père, un frère, un oncle, ou un grand-père parmi les inculpés pour participer au débat. J’ai des avis à donner et je le fais en tant que citoyenne. J’aime la justice et je veux que tout le monde soit traité avec justice. Dans les couloirs de la mort aux Etats-Unis croupissent des milliers de noirs américains innocents, accusés à tord parce qu’ils portaient la mauvaise couleur de peau et étaient au mauvais endroit au mauvais moment quand un crime a eu lieu. Des citoyens sont engagés pour démontrer la non culpabilité de ces damnés que le système judiciaire raciste à condamner à tord parce qu’il fallait à tout prix un coupable pour consoler ou contenter les familles des victimes. Doit-on au Burkina, sur la base de l’appartenance politique, sacrifier et bafouer les droits d’hommes et de femmes innocents pour faire plaisir aux familles des victimes de l’insurrection ? Non et non. On ne doit surtout pas faire semblant de réparer les tords en causant des tords à d’autres citoyens innocents. Nous devons juste, avec rigueur et patience aller jusqu’au bout de la procédure judiciaire, identifier les vrais coupables et leur appliquer les peines prévues par la loi. Ni plus, ni moins. Le délit de faciès ou d’opinion partisane en cours actuellement ne sert pas la vraie justice.

              Pour terminer, je crois que plusieurs ministres ne se sont peut-être pas revus depuis le dernier conseil du 29 Octobre 2014. Qui pouvait dire quand ils quittaient le dernier conseil, qu’ils ne pas se reverraient que trois ans après. Seul Dieu connait l’avenir de l’homme. Entretemps, ils ont connu la galère et une longue traversée du désert faites de souffrance, emprisonnement et humiliations diverses pour certains. Je me dis que c’est ce qui explique leur joie de se revoir, même si c’est dans la salle d’audience du tribunal. Les circonstances ont fait que ces retrouvailles joyeuses se passe devant les familles des victimes présentes dans la salle. Je me dis que ce n’était peut-être pas intentionnellement pour "narguer" les victimes et leurs parents qui eux, sont venus avec la tristesse, l’amertume et la colère qu’ils portent depuis la mort ou les blessures de leurs proches. Visiblement, les uns et les autres n’ont pas été briefés sur les attitudes à avoir dans la salle d’audience en tenant compte de la présence de l’autre partie. La bienséance sociale aurait commandé qu’il y ait plus de retenue au niveau des inculpés, qui je précise restent des accusés et non des condamnés. Vraiment triste comme situation. Vraiment !!!

      • Le 30 avril 2017 à 10:13, par veni vidi vinci En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

        A Poko,

        Madame, Bravo et mille fois bravo. Je n’ai pas d’autre mot pour traduire mon admiration. Mais de grâce, ne vous laissez pas perturber par ces vils esprits qui passent le clair de temps à débiter des niaiseries sur le net. Voyez vous même comment ils étalent leurs limites sur la place publique. Bravo de faire savoir à ces écervelés qu’on n’est pas coupable avant d’être jugé. Ceux qui manipulent la justice aujourd’hui sont tout aussi coupables sinon même plus pour certains que Luc Tao et son gouvernement.
        Merci Mme. Il y a longtemps qu’une telle intervention est venu nous rassurer que dans ce pays il y a encore des bonnes gens qui réfléchissent par leur cerveau.
        Dieu vous bénisse !

  • Le 28 avril 2017 à 07:32, par Le_Citoyen En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    J’espère que ce procès ne va pas accoucher d’une sauterelle pardon d’une souris.

  • Le 28 avril 2017 à 07:52, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    - Bognessan, alias ’’le ministre de l’article 37’’, et garçon de course des Compaoré à l’air triste. Ce n’est pas comme dans le temps où à l’AN, quand un opposant intervient et qu’un député du CDP le raille, il rit et tout son buste remue zèguè-zèguè-zèguè. Il est calme aujourd’hui. Mais ne tinquiète pas bôbwaaga, rien ne t’arrivera. Tu as été utilisé chaque fois par Blaise Compaoré, puis jetté, ensuite récupéré et réutilisé et encore balancé par-dessus bord comme on m’a fait dans le temps au CDP.

    C’est Dieu qui est fort ! Me Benewende, hier objet de moqueries à l’AN, est aujourd’hui du côté des juges face à ceux qui le raillaient !

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 29 avril 2017 à 15:30, par c’est qui Yamyélé En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

      Koro yamyélé je ne vous connais pas mais j’ai remarqué qu’à chaque fois qu’on parle de monsieur yé Bongnessan vous avez comme un problème personnel avec lui. C’est mieux de vous adresser directement à lui en privé au lieu de déverser votre haine et votre aigreur sur le net parce que le cher monsieur n’est certainement pas au courant que vous souffrez à chaque foi que vous le voyez ==> juste un conseil d’ami . Cordialement Yamyélé

  • Le 28 avril 2017 à 08:16, par Omso En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    POURQUOI CONVOQUER SEUL LE GENERAL NABERE HONORE TRAORE ET NE PAS AUSSI CONVOQUER SON ADJOINT EN SON TEMPS.
    POURQUOI CONVOQUER SEUL LE COLONEL MAJOR BOUREIMA KERE ET NE PAS AUSSI CONVOQUER SON ADJOINT EN SON TEMPS.
    K LE PEUPLE BURKINABE OUVRE L’OEIL SURTOUT LE BON.

  • Le 28 avril 2017 à 08:39, par Le Faso En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    KA a parfaitement raison, le Burkina est un pays de savane et quant on se courbe : on voit ton derrière.
    C’est âpres ce procès, que l’Opposition risque d’avoir des Vrais Militants, car le Peuple comprendra que ceux qui ont fait 26 ans et 3 mois avec Blaise sont plus Prédateurs que son Dernier Gouvernement.
    A bon entendeur : SALUT

  • Le 28 avril 2017 à 09:29, par AK En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    Bebrigda ne veut pas dire chasseur d’ennemis, mais plutot, " ennemis tremblent"

  • Le 28 avril 2017 à 09:45, par Maurice En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    L’UN ou L’AUTRE
    Bêbrigda signifie : chasseur d’ennemis, en langue mooré.
    Bêbrigda signifie aussi : les ennemis tremblent, en langue mooré.

  • Le 28 avril 2017 à 10:48, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    Hommage à nos Martyrs du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    On ne sent aucun regret de leur part (ministres). On lit une certaine fierté sur leurs visages d’avoir servi docilement leurs dieux(Blaise Guessan le " grand facilitateur " ouest africain et François le pape de la division). L’arrogance et le zèle sont solidement collés à la peau des irréductibles partisans des frères Compaoré. Comment peut-on réconcilier les fils et filles du Burkina quand certains (ministres et généraux félons) montrent toujours du mépris (sourires et rires, moqueries) envers le brave Peuple après avoir tiré à balles réelles sur les pauvres enfants aux MAINS NUES ?. C’est très choquant. Ils ont signé de leurs propres mains l’autorisation de l’usage des armes achetées par l’argent du Brave Peuple sur des fils du pays. Pendant 27 ans, ils ont conduit sans regret le pays dans l’abime (chaos total) ils ont ostensiblement divisé les Burkinabés : ceux qui mangent (fruits de l’impunité et du pillage exponentiel du pays) des caviars, du saumon sauvages (frères Compaoré et ses fidèles) et ceux qui regardent les autres manger (le Brave Peuple). Ils ont tué sans chagrin des fils pour se maintenir éternellement au sommet (pouvoir) aucun acte de compassion de leur part envers les Martyrs. Pendant ce procès, les bourreaux d’hier (assassins) s’autoproclament victimes oubliant vite qu’ils ont massacré sans pitié leurs frères (enfants) à bout portant à balles réelles pour se maintenir aux premières loges (pouvoir). Ah la méchanceté des mortels (Hommes) quand tu nous tiens par nos projets funestes !

    Loin de vengeance, nous ne voulons pas un procès de complaisance. Il y va de la crédibilité de la Haute Cour de justice de répondre aux attentes des familles des Martyrs. Que le droit soit dit dans toute sa rigueur afin de soulager les cœurs profondément meurtris ou blessés(familles des Martyrs). Que ce procès soit un enseignement pour tout Burkinabé quelque soit son rang politique, économique et social qu’il ne peut pas se permettre de tuer d’autres Burkinabés pour se maintenir au pouvoir ou pour accéder à un pouvoir quelconque.

    Nous restons inflexibles dans notre lutte contre l’impunité et la mal gouvernance.

    La vérité triomphera sur le mal ou l’impunité (le mensonge) un jour

    A nos Martyrs qu’ils se reposent en paix. Que justice leur soit rendue rapidement

    Justice pour Norbert Zongo
    Justice pour Thomas Sankara
    Justice pour Salifou Nebié
    Justice pour David Ouèdraogo
    Justice pour Boukary Dabo

    Victoire toujours au Brave Peuple
    Vive la démocratie au Faso
    Vive le Brave Peuple Burkinabé

    Que LE SEIGNEUR bénisse le BURKINA que nous aimons tous. Amen
    Paix et Succès à Tous les BURKINABES . Amen

    Achille De TAPSOBA le Bobolais

  • Le 28 avril 2017 à 12:21, par Karfolo En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    Une question de moralité s’impose à moi quand je vois maître Sankara siéger comme juge. Je n’ai rien contre Ce politicien . Mais son nom était cité Dans Le rapport d’enquête parlementaire sous le CNT comme un débiteur du trésor public. En effet Le député Sankara avait des impayés sur des prêts véhicule sur deux mandats. À ce jour nous n’avons pas eu la preuve que le député s’est mis à jour de ses obligations. Avant d’aller donner la morale aux autres ne serait-il pas mieux de d’imposer soi même La rigueur ? Pour nous, sa présence dans un tel procès serait immoral, indécent et compromet même L’impartialité de ce tribunal .

  • Le 28 avril 2017 à 12:30, par Ka En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    A tous ceux, ou Poko, qui croient que j’ai de la haine pour ces personnes s’y trompent : A vrais dire ils ne méritent même pas ma haine. J’ai vu des jugements des hauts dignitaires de notre pays comme à la maison du peuple avec les Sangoulé Lamizana, S. Zerbo et autres, qui n’ont pas pris la salle d’audience pour une salle de théâtre comme ce fut le cas du 27 avril 2014. Malgré que les présidents Lamizana et Zerbo ont détourné que des miettes venant de la caisse de l’état, des accusations supposées, ils ont montré au peuple Burkinabé leur tristesse a la maison du peuple, des films des jugements que vous pouviez revoir. J’ai été accompagné par un père qui a perdu son fils a l’insurrection au tribunal hier, ce dernier voyant les accolades, les rires, et les moqueries de ceux qui ont donné l’ordre de tirer sur son fils, a pleuré et demander à sortir, même s’il a quitté à 5 heure du matin chez lui et être a 6 heures devant le tribunal pour une juste cause. C’est pourquoi j’ai écrit mon premier message en pensant à lui, et dire qu’un tribunal n’est pas une salle de théâtre ou on vient rire et ressortir. Toutes mes critiques fondées sont suivies des argumentations solides et des vécus. Même quelques journalistes sur place ont critiqué cette joie des accusés comme ils ne mesuraient pas la gravité de leurs actes. Avant l’entrée des juges, la salle du tribunal était une salle de théâtre, les accusés oubliaient qu’il y avait des proches même de près ou de loin des victimes qui étaient derrière eux. S’ils avaient une simple tristesse de leurs actes, cela montreront à nos nouveaux gouvernants comme Roch, Simon, et Salif, ce qui les attende s’ils ne font pas attention. Voilà pourquoi la joie des accusés à la salle d’audience m’a écœuré : Et je n’étais pas le seule à voir ces clowns se moquer du peuple meurtri par leur mal gouvernance. Merci a mon ami Kôrô Yamyélé pour sa compréhension.

  • Le 28 avril 2017 à 12:33, par Poko En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    En tant que citoyen lambda, j’ai milles questions que je voudrais soumettre au procès en cours pour comprendre qu’est-ce qui s’est passé dans les quatre derniers jours du gouvernement TIAO et pourquoi ce sont les ministres qui sont jugés. J’aimerais utiliser une démarche objective pour comprendre la situation afin d’éviter de tirer des conclusions hâtives, comme le Vieux Ka, sur la culpabilité de X ou Y dans cette affaire. Mes questions sont les suivantes :

    1) Historique de l’utilisation des réquisitions dans notre pays
    Combien de fois les réquisitions spéciales ont été utilisées dans l’histoire de notre pays et quelles en ont été les conséquences pour les manifestants ? Lors de la répression des mutineries de 2011 à Bobo, est-ce que TIAO a signé une réquisition complémentaire spéciale pour permettre l’intervention des commandos contre les mutins ? Est-ce qu’il y a eu des réquisitions pour encadrer les marches qui ont eu lieu avant le 30 Octobre, notamment celle du 28 Octobre ? Si oui, qui les a signées et quel type de réquisition c’était en fonction des trois types prévus par le décret de 2005 ? Etaient-ce des réquisitions similaires à celle signée par TIAO pour le 30 Octobre 2014 ? Est-ce qu’avant de signer cela, les signataires ont demandé l’avis de tous les membres du gouvernement ? Ont-ils été poursuivis ?

    2) Situer le rôle individuel des ministres dans la prise de la réquisition
    L’article 23 du Décret portant maintien de l’ordre au Burkina Faso désigne les personnalités (Premier Ministre, Ministre de la sécurité, gouverneurs, haut-commissaires, préfets, maires, commissaires de police) qui peuvent demander la prise d’une réquisition de l’armée en vue de maintenir l’ordre public. Il n’est pas prévu dans ce décret de demander l’avis du Conseil des Ministres pour cette décision qui relève plus du secret défense. Est-ce que le conseil des ministres peut jouer un rôle même s’il n’est légal ? Il peut être informé et consulté mais cela n’est pas obligatoire et il ne peut décider de rien car toutes les décisions incombent aux autorités militaires qui apprécient les situations de crises et l’usage du niveau de force qui convient. A priori l’opinion du conseil des ministres n’a aucune importance dans ce cadre.

    Comment se fait normalement la prise des réquisitions dans notre pays ? Qui a décidé de la prise d’une réquisition pour encadrer les manifestations du 30 Octobre 2014 ? Quelle a été la procédure suivie pour la prise de cette réquisition spéciale complémentaire du 29 Octobre et les différents acteurs impliqués dans cette prise de décision ? Est-ce que les membres du gouvernement TIAO ont joué un rôle exact dans cette procédure ? Qui a choisi le type de réquisition a prendre ? Qui a rédigé le texte de la réquisition ? Quels sont ceux qui ont amendé le texte de la réquisition ? Est-ce que la question de la réquisition figurait à l’ordre du jour et dans le compte rendu du conseil des ministres du 29 Octobre 2015 à titre de communication orale ? Est-ce qu’un dossier technique de la réquisition a été soumis en communication orale lors du conseil des ministres ? Est-ce que les ministres ont eu connaissance du décret portant maintien de l’ordre et de la proposition de réquisition à signer par le Premier Ministre TIAO ? Comment les ministres ont réagi pour manifester leur soutien à la prise de la réquisition lors du dernier conseil ? Est-ce par le simple fait d’être présent au Conseil des Ministres, ce qui justifierait le non-lieu prononcé en faveur des deux absents que sont la Ministre du budget et celui des sport ? Est-ce que le fait pour un ministre d’être à un Conseil des ministres ordinaire constitue un crime ? Est-ce que les ministres présents au conseil ont tenus des propos explicites en faveur du texte proposé, s’il y en a eu ? Combien et quels membres du gouvernement ont eu connaissance du texte de la réquisition complémentaire spéciale et l’ont approuvé avant sa signature par le Premier Ministre ? Où sont les preuves irréfutables de leur soutien individuel à la prise de la réquisition complémentaire spéciale signée par le Premier Ministre ? Comment et par qui les décisions du conseil des ministres ont été transmises aux militaires qui ont tiré sur la foule de manifestants ? Comment les ministres qui étaient en fuite dès le matin du 30 Octobre ont-ils pu inciter les militaires à tirer sur les manifestants entre le 30 Octobre et le 2 novembre 2014 ? Qui commandait les militaires qui ont tiré sur les foules ?

  • Le 28 avril 2017 à 12:34, par Poko En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    3) L’enquête et la mise en accusation des ministres
    La commission d’enquête sur les évènements du 30 et 31 Octobre a-t-elle rencontré tous les acteurs (militaires et civiles, pro et anti référendum) y compris les ministres pendant ses investigations, avant de produire son rapport qui sert de base pour l’accusation des membres du gouvernement ? Qui a pris la décision de prendre une réquisition complémentaire spéciale ? Est-ce que toutes les personnes incriminées dans le rapport d’enquête sont inculpées ou bien ce sont seulement les ministres qui le sont ? Qui sont les tireurs désignés dans le rapport et leurs donneurs d’ordre ? Y a-t-il eu autopsie et enquêtes balistiques sur les 7 victime déclarées mortes par balles ? Qui sont les coupables de l’assassinat des victimes de l’insurrection pour que les ministres sont les complices ? Pourquoi ces tireurs et leurs supérieurs ne font pas l’objet d’un procès avant celui des ministres ? Y a-t-il eu une confrontation entre ces militaires et les ministres inculpés au cours de l’instruction du dossier pour vérifier cette thèse de l’incitation à tirer qui est au coeur de l’accusation ? Peut-on légalement condamner un complice supposé sans une confrontation avec le coupable désigné ? Selon les règles de procédures judiciaires, doit-on juger les complices avant les coupables ?

    4) Un chef d’inculpation changeant
    La résolution n°029-2015/CNT du 16 juillet 2015 portait sur la mise en accusation collective des membres du gouvernement pour « faits de coups et blessures volontaires, de complicité de coups et blessures, d’assassinat et complicité d’assassinat » de citoyens sans préciser le nombre de victimes concernées. La Haute Cour de Justice dans son Ordonnance n°01/2017/HCJ/CI du 7 Avril 2017 a requalifié l’accusation en disant que chaque membre du gouvernement est accusé individuellement d’ « Avoir apporté son soutien à la prise de réquisition lors du conseil des ministres du 29/10/2014 et d’avoir incité les forces de défense et de sécurité à tirer à balle réelle les 30 et 31 octobre et 02 novembre 2014 sur des manifestants faisant sept (7) morts et quatre-vingt-deux (82) blessés ». Le code pénal du Burkina dit que pour être puni, le délit doit être individuel. La solidarité gouvernementale et la responsabilité collective des membres du gouvernement ne peuvent pas être invoquées comme base légale pour une inculpation collective comme l’a fait le CNT et une condamnation collective des ex-minitres à l’issue du procès. Si tel est le cas, au nom de la même solidarité gouvernementale et responsabilité collective des gouvernants, Roch, Salif et Simon seront aussi poursuivie et punis pour les tords et travers accusés à Blaise COMPAORE pour les 27 ans de son régime. Il ne peut y avoir prescription, clémence et tolérance pour eux et pas pour les autres ministres après eux.

    5) Incertitude sur le nombre des victimes concernées par le procès
    Justice pour les martyrs. On ne peut pas enjamber les cadavres et aller à la réconciliation. Sans vérité et justice pas de réconciliation. Voici maintenant que s’ouvre les procès. Il faut s’accorder sur le nombre de personnes ayant été effectivement tuées par les tirs des militaires réquisitionnés. Le nombre de victimes de l’insurrection a fait les gorges chaudes en novembre 2014 et le chiffre avancé atteignait 37 personnes. Depuis lors le flou demeure. Il est vrai qu’au monument des héros sont inscrits des noms mais combien sont-ils des victimes des tueries par balle ? Parmi les 7 morts reprochées aux ministres figurent celles de 2 personnes mortes le 2 novembre à la TNB alors que le gouvernement a démissionné le 30 Octobre et que Zida était devenu le président éphémère. Comment les ministres qui ont démissionné et sont poursuivis par les insurgés peuvent-ils encore être responsables des morts de la TNB quand Saran et Lougué sont allés faire leurs discours ? Etant donné que les victimes ont été enterrées sans autopsie ni enquêtes balistiques, ce sont seulement les certificats médicaux qui indiquent qu’elles sont mortes par balles. A-t-on identifié avec certitude qui a tiré sur qui ou cherche-t-on seulement à faire payer des gens sans égard à leur culpabilité ? Que deviennent les 30 autres victimes non tuées par balles et donc non concernées par le présent procès des ministres ? Qui les a tuées ? A quand le jugement des coupables de leur mort pour que justice leur soit aussi rendue ?

    Vérité-Justice équitable et réconciliation pour toutes les victimes de l’insurrection. Non à la justice des vainqueurs. Non à la parodie de justice. Non à la justice spectacle. Non à la destruction de l’autorité de l’état. Non à la destruction des forces de défense et de sécurité. Non à l’irresponsabilité des gouvernants. Non à la division et à la destruction de la nation burkinabè. La patrie ou la mort, nous vaincrons.

  • Le 28 avril 2017 à 17:38, par Tamou En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    Dans ce pays la vie d’un être humain continue à ne pas avoir de valeur.
    Compte tenu de la gravité des chefs d’accusation (des meurtres de plusieurs dizaines de personnes), pour le respect des victimes, il revenait au président du Tribunal de demander aux prévenus un peu plus de tenue et de retenue dans leurs comportements. C’était le moins.
    Au lieu de cela, on a laissé des criminels venir se pavaner au Tribunal et narguer cyniquement les blessés et parents de victimes.
    Je suppose que Bassolet et Diendéré ne sont même pas arrivés menottés.
    Ce laxisme n’augure rien de bon...

  • Le 28 avril 2017 à 18:10, par Badegnan En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    Donc après tout ce que KA a dit là ! toi Poko tu as la courage de continuer ton raisonnement lugubre. est ce vraiment que tu est une femme ? auquel cas, tu es une mère ou future mère. t’as pas de cœur ? sauf à regretter des faveurs que tu recevais d’un de ces gourou ? on connait xa dans ce pays là. Des prostituées qui avaient des passeport diplomatiques et ne dédouanaient pas leurs marchandises. Quand tu dis "comme le vieux Ka" quel est le lien avec le débat ? Il n’a fait que prendre un exemple. Il faudra que les Burkinabè arrêtent de nier qu’il y a eu des réelles victimes lors des 2 majeurs événement de l’histoire de notre pays.
    Dans tous les cas toi Poko depuis kan tu contribue à l’éveil de la jeunesse de notre pays toi qui est si fraîche jusqu’à traiter les autres de vieux ?
    les gens sont sortis risquer leur emploi et leur vie pour que les choses changent et certains sont restés nostalgiques de la compaoérose ! Moi j’avoue que j’ai refusé de sortir lors du coup d’état, bien que je le regrette toujours, car j’estimais que j’avais risqué de tout perdre lors de l’insurrection populaire et la Transition n’a pas eu courage de faire la rupture avec la mal gouvernance. En se disant le pouvoir issu des urnes le fera. Alors qu’ils étaient les mieux placés pour tracer les sillons d’un Burkina nouveau comme le disait M’Bah Michel.
    Cependant, on a vu encore les jeunes ont donné leur poitrines aux balles assassines du RSP pour défendre la liberté, l’honneur et la démocratie de notre Pays. Quand je lis Poko, j’imagine qu’elle veut dire "tan pis pour ceux qui sont sortis et on été tués, personne ne vous a envoyer de sortir"
    Mais ce qui me réconforte c’est que le peuple ne s’est pas trompé en prenant la décision de mettre hors d’état de nuire et Blaise et le RSP, car tous ont reconnu de part le monde entier comment la main divine de Yahvé a protégé la terre du Burkina en nous invitant le spectre de la guerre civile à 2 reprises en moins d’une année !
    Si Poko a rédigé un mémoire sur la chute de son adoré Blaise et compagnie, attend au moment venu de faire ta soutenance car on ne soutien pas sur les réseau sociaux pour le moment ! Tu parle de responsabilité ? j’espère que tu as fais SJP/UO ? va bien relire ton cours de Droit Administratif tu comprendra un peu le sens de la responsabilité administrative ! Tu me diras oui on est au civil, n’empêche ; dans le code pénal on parle de responsabilité administrative. Bref ! Poko me désole !

    • Le 30 avril 2017 à 02:33, par Poko En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

      Je ne vois pas ce que je dis de lugubre à travers les questions que j’ai posées ? Ton imagination te joue des tours car je n’ai jamais dit tant pis pour les morts. Qui suis-je pour me moquer de la mort d’autres êtres humains ? N’est-ce pas le sort qui nous est réservé à tous ; tôt ou tard ? Je ne présume pas de la culpabilité des gens accusés d’être des complices des homicides lors de l’insurrection car je n’ai pas encore les preuves. Je pose beaucoup de questions sans pour autant vouloir soutenir sur le procès. J’attends que la justice désigne les vrais coupables. Je n’y peux rien si mes propos te déplaisent. Ne lis pas ce que j’écris si cela te fait si mal. C’est la démocratie et la pluralité des opinions en est un principe de base. La vérité rougit les yeux mais ne les crève pas. Vérité-justice-réconciliation !

    • Le 30 avril 2017 à 20:02, par Next... En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

      Hey Allah ! Badegnan tu es un vrai aigri. Que Dieu adoucisse ton Coeur. Ton tour viendra un jour ou tu vas aussi avoir des miettes a manger.

  • Le 28 avril 2017 à 23:19, par gohoga En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    Poko ce pour comprendre tous ce que vous avez cité qu’on a décidé de faire le procès

  • Le 29 avril 2017 à 12:02, par Ka En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    Poko, qui que tu sois, l’indéfendable est toujours difficile à défendre. Tes protégés ont commis des erreurs, et tu dois le reconnaître. Voilà plus de dix ans que je suis sur les forums avec mon promo et ami Kôrô Yamyalé pour apporter nos vécus a la jeunesse assoiffée du passé. C’est pourquoi nos critiques et autos critiques sont fondées sur des argumentations solides avec la vérité qui ne plaisent pas à des personnes comme toi qui se cachent derrière des ruses et des crimes pour berner le peuple. Sans des différences, le forum de Lefaso.net ne sera pas riche. Même si Kôrô Yamyélé et Ka ont des différences c’est ça aussi qui font la richesse des débats sur le forum de Lefaso.net dont je salue le valeureux a la plume d’or C. Paré et son équipe qui nous permette d’exprimer librement. Tu es venu sur le forum avec plusieurs pseudos pour tromper les internautes, comme Brigitte et ensuite Poko, qui fait de toi une caméléonne menteuse qui veut couvrir les criminels. Je connais les caméléons et les caméléonnes du net, et tu ne peux tromper Kôrô Yamyélé et moi dont tu détestez nos vérités sur les prédateurs gouvernants tes amants. Quoi que tu fasse, tu ne peux pas rentrer entre mon promo Kôrô Yamyélé et moi : D’autres nouveaux venus sur le net ont essayé avec plusieurs pseudos pour nous mettre les bâtons dans les roues à cause de nos francs parlés, mais sans résultat. Alors ne perde pas ton temps, car tu finiras par se suicider a cause de nos critiques fondées sur la vérité et de nos vécus. Si vraiment il y a une justice civile équitable comme celle des militaires au Burkina, tes protégés du gouvernement TIAO seront punis pour avoir ordonné l’ordre de tuer nos enfants. Normalement tes critiques stériles sans aucune proposition de solutions meilleures pour soulager les familles des victimes ne méritent aucune auto critique de ma part ni de mon ami Kôrô Yamyélé : Mais il se trouve que d’autres internautes de bonne foi te répondent a notre place, et méritent ce que je viens de te dire. Est-ce que tu étais au palais de justice le 27 ? Alors tu la ferme pour que la justice du nouveau Burkina dont la jeunesse a dit que rien ne sera plus comme avant fasse son travail.

    • Le 30 avril 2017 à 00:40, par Poko En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

      Ka, je n’ai jamais utilisé Brigitte comme pseudo. Voilà 10 ans que tu hantes Lefaso.net à déverser ta haine gratuite sur les autres et les diffamer alors que tu ne supportes pas la moindre critique. Sans me connaitre, tu me traite de menteuse qui veut couvrir des criminels. Tu considère que les gouvernants prédateurs sont mes amants. Ce sont des attaques personnelles et non des "argumentations solides" pour éclairer la jeunesse. Et tu dépasse les limites du raisonnable en me souhaitant ce qui suit : " tu finiras par se suicider a cause de nos critiques fondées sur la vérité". Mon éducation ne me permet pas de descendre aussi bas dans les propos. Je comprends que tu es solidaire d’un ami qui a perdu son fils. Mais saches que je ne suis pas la seule à endurer tes propos haineux, divisionnistes et insultants. Cela ne t’honore pas du tout. Mais, j’ai l’impression que tu ne peux plus changer. Bien triste quand même pour quelqu’un qui cherche vainement la reconnaissance sociale sur le net dans l’anonymat. Ça doit être épouvantable de vivre à proximité de toi dans la vraie vie.

  • Le 29 avril 2017 à 18:41, par Advitam aeternam En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    Internaute Ka et Badegnan
    Aillez l’honnêteté intellectuelle de démonter les arguments de Poko !
    Elle a posé beaucoup de questions vous n’avez répondu à aucune des ses questions, vous n’enrichissez pas le débat. Quand on parle de justice, on parle de droit et sans droit point de justice. La démocratie à ses exigences il faut les respecter au risque de créer un précédent qui sera vablable pour le pouvoir actuel.
    Regardez ce qui ce passe aux États Unis avec Donald Trump mais la justice est là pour veiller sur l’intérêt général. Sinon Trump à ses partisans et il est le président mais il y a la constitution qui garantit les droits de tous.
    Ne soyons pas dans l’émotionnel un mauvais arrangements vaux mieux qu’ une bonne justice. Au tribunal il y a toujours un gagnant et un perdant.

  • Le 30 avril 2017 à 19:57, par Ka En réponse à : Procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré : Matinée de retrouvailles au palais de justice, le dossier renvoyé au 4 mai

    Je ne jamais été du côté des criminels : Et les critiques stériles sans des propositions de solutions meilleures de Poko avec ses multiples pseudos qui peut être encore un Advitam aeternam, ne méritent pas mon écoute, ni de mon auto critique. Point barre !

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