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Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

Publié le mardi 11 avril 2017 à 07h07min

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Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

Selon ce communiqué de presse du Procureur général près la Haute Cour de Justice, le jugement dossier de l’insurrection populaire d’octobre 2014 débutera le 27 avril 2017 dans la salle d’audience du Tribunal de grande instance de Ouagadougou.

La Haute Cour de Justice va statuer sur le dossier de l’insurrection populaire, le jeudi 27 avril 2017 à 9 heures dans la salle d’audience du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou.

Les membres du dernier gouvernement du Premier ministre Beyon Luc Adolphe TIAO, y compris Blaise COMPAORE en tant que ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, sont poursuivis pour « complicité d’homicide volontaire » et « coups et blessures volontaires », en raison de leur participation au Conseil extraordinaire des ministres du 29 octobre 2014. Au cours de ce Conseil des ministres, il a été décidé de prendre une réquisition complémentaire spéciale faisant appel à l’armée pour maintenir l’ordre avec usage d’armes à feu.

Cependant, les anciens ministres Clothilde KY née NIKIEMA et Yacouba OUEDRAOGO qui n’ont pas participé à ce Conseil des ministres, ont bénéficié de non-lieu.

Parquet général près la Haute Cour de Justice

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Vos commentaires

  • Le 10 avril 2017 à 19:33, par Henry En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    J’aimerais comprendre : le dossier qu’avait déposé le MBDHP à la justice contre ces mêmes gens devient quoi ?

    Monsieur le procureur je compte sur votre réponse !

    Merci

  • Le 10 avril 2017 à 21:24, par Henriette kouassi En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    La Terre tourne,et pourtant elle tourne.Bonne chance a tous.

  • Le 10 avril 2017 à 21:35, par Le divin africain En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Au cours de ce Conseil des ministres, il a été décidé de prendre une réquisition complémentaire spéciale faisant appel à l’armée pour maintenir l’ordre avec usage d’armes à feu. Effectivement, cette décision contre le peuple a été matérialisée par l’acte de réquisition du premier ministre. Que la justice soit appliquée dans toute sa rigueur pour donner leçon à tout futur gouvernement du Burkina Faso. La complaisance n’a pas droit cité dans le pays quand son peuple est traité d’ennemi par ses dirigeants. Que le Tout Puissant continue à sauver le Burkina de ce genre de pouvoir.

    • Le 11 avril 2017 à 06:36, par Boizem En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      N’invoque pas le Nom du Tout-Puissant quand tu veux répandre un mensonge. Ton affirmation gratuite et sans preuve et témoigne d’un manque de sagesse. Ces gens n’ont encore rien dit sur ce qui s’est exactement passé lors de ce fameux Conseil. Attendons le procès pour tirer les conclusions. Il faut au moins les entendre avant de faire des affirmations aussi graves après avoir gobé sans aucune vérification les mensonges propagés par les politiciens. Que Dieu protège le Burkina des menteurs et manipulateurs.

      • Le 11 avril 2017 à 08:09, par Minute En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

        Boizem, toi aussi ! Tu n’étais pas au Burkina à cette période ? Le texte de réquisition, tu ne l’as pas vu et lu dans la presse ? Nous l’avons tous vu, à moins qu’on soit amnésique ou de mauvaise foi. Ce n’est point un problème de politique, bon sang ! La réquisition a été signée ; l’ordre a été exécuté ; des burkinabé sont réellement tombés (plus d’une trentaine). Tu dis quoi ? Il ne faut pas écœurer encore les gens. Une faute a été commise et il faut la corriger.Pas plus !

    • Le 11 avril 2017 à 09:22, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Boizem et le divin africain, vous parlez en langage de sourds, chacun assenant des approximations :

      1°) Les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré sont poursuivis pour la décision d’envoyer au référendum le projet de changement de l’article 37 de la constitution, décision qui a eu pour conséquence les morts et blessés des 30 et 31 Octobre 2014. Mais il n’est pas dit que tous les ministres sont jugés pour leur responsabilité dans le recours à l’armée et à l’usage des armes contre la population. La fameuse "réquisition complémentaire n°2" ne porte que la signature du PM.

      2°) Le premier ministre Luc Adolphe Tiao (LAT) se voit reprocher, en plus du projet de loi de modification de l’article 37, la réquisition de l’armée pour "sécuriser" le vote de ce passage en force le 30 octobre. La réquisition existe bel et bien et sa copie a été largement diffusée dans les média. Il n’est donc pas juste de dire qu’il n’y a pas de preuves de cela. Tout au plus peut-on dire que la signature de LAT l’engage mais pas forcément les autres membres du gouvernement. Était-ce une décision du conseil des ministres qu’il a matérialisé ou celle du premier ministre seul ? C’est ce qu’on va savoir. Le PM a-t-il lui même obéi a un ordre direct de son supérieur, ce qui pourrait amoindrir sa responsabilité ? On le saura aussi grâce à ce procès.

      3°) Dans ce jugement, la question est de savoir si comme la règle le dit, le conseil des ministres est "solidairement responsable" des décisions prises, ou si la responsabilité personnelle de chacun doit être étudiée. Le fait que les absents ce jour là aient été mis hors de cause ouvre la porte à l’étude des cas individuels, et ce sera donc l’intérêt de ce procès. La défense selon laquelle "j’étais là, j’ai signé mais je n’étais pas d’accord pour la modification de l’article 37" peut-elle sauver certains ? Car des députés présents à l’hotel Azalaï Indépendance ont déjà fait ce type de déclaration.
      Attendons donc de voir. Pourquoi absoudre d’avance ou condamner à priori des gens alors que le débat contradictoire va venir ?

      • Le 11 avril 2017 à 09:43, par Tenga En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

        Pauvre insurgés sebgo il y’a pas plus démocratique que le référendum sur la modification de l article 37 car notre constitution ne l’interdisait pas. Mais comme un bon insurgé vous continuer à vous complaire dans le mensonge mais allons les burkinabe se rendent compte de la dégradation de leur quotidien et l’avenir nous dira. Les jeunes qui sont morts doivent se retourner dans leur tombe mort pour une constitution qui sera déchirer pauvre insurgés !

        • Le 11 avril 2017 à 13:22, par Minute En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

          Tenga, tu t’en prend à sebgo parce que ton camp a tenté de modifier l’article 37 et a fini par échouer. Ce n’est la faute à personne d’autre que ceux là même qui se sont dirigé sur le mur malgré l’appel et les conseils des gens sages. Même si la constitution le permettait, il y a aussi le bon sens et surtout le respect de l’honneur de la parole donnée. On peut te rafraichir la mémoire que c’est sur consensus et sur proposition du collège des sages créé par Blaise compaoré suite aux troubles liés à la mort de Norbert Zongo que la limitation des mandats présidentiels était ramené à 5x2. C’est cet accord qui avait baissé la tension dans tout le pays. Oui ou non ? Mais si à la fin de son mandat, BC veut revenir sur la constitution pour remettre en cause cet accord, c’est vouloir insulter la conscience de nos sages et de notre peuple. Qui peut accepter cela ? Qui ? Ce n’est pas le peuple burkinabé en tout cas ! Le quotidien va se dégrader comme tu le souhaite. Le burkinabé préfèrerait mourir dans l’honneur que dans l’humiliation que les frères Compaoré et autres racailles politiques voudraient le faire subir. Mais, sache que les martyrs sont souvent révélés par les faits des gens médiocres. Et ceux qui sont tombés par le fait de l’égoïsme de tes parrains se retourneront dans leur tombe comme tu le dis, mais, seulement pour vous demander des comptes. Sans rancune !

      • Le 12 avril 2017 à 01:27, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

        Mon cher Tenga, merci de m’honorer en me qualifiant de "pauvre insurgé".
        Je suis un insurgé et je l’assume, y compris en reconnaissant que des débordements et des erreurs ont été commis lors de l’insurrection et après. Raison de plus pour ne pas faire de tous les anciens ministres des victimes s’ils sont innocents de ce dont on les accuse.
        Je suis "pauvre" car ce pour quoi nous avons estimé que "plus rien ne sera comme avant" continue encore. De nombreux acteurs de la vie publique Burkinabè trainent encore les séquelles de 27 ans d’une façon de faire et ont du mal à changer de comportement. Nous sommes donc tous les jours tristes de voir se répéter ces agissements. Évitons de détruire la vie des gens comme l’ancien régime le faisait juste parce que l’autre est du "mauvais" camp.
        Mais rassurez vous, malgré nos déceptions, nous ne sommes pas nostalgiques du temps de "si tu fais, on te fait et il n’y a rien", du temps des "petit président" et autres "belle-mère nationale", vraiment pas. Si le MPP ne se montre pas à la hauteur, on les chassera aussi, mais cette fois de façon plus pacifique par les urnes, en les remerciant pour les 5 ans de transition. A moins qu’ils ne veulent eux aussi faire du Compaoré sans Compaoré et se croire liés à vie au pouvoir...
        Sans rancune !

        • Le 12 avril 2017 à 07:59, par Tenga En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

          Le terme pauvre ici résumé la violence et la pyromanie de gens qui se réclame être des démocrates oui au prétexte que en 98 et avant des gens ont été assassine cela vous donne le droit de brûler vifs des militants CDP de procéder à leur mise au banc de la société et de continuer avec leur anciens dirigeants une chasse au sorcières. Les exemples sont légions et la violence conduit au chaos oui il y a des burkinabés qui n’ont plus droit à la parole et oui ceux là vont s’exprimer autrement et soyez sûr que nul ne sort gagnant et je dis l’avenir nous dira. Déjà plus de 100 morts en un an quelques mois à ce rythme les 200 morts en 27 ans vont pas tenir longtemps. La division l’arbitraire et la forfaiture conduit au chaos orange est là maintenant c’est la privatisation intégrale de la sonnabel avec edf comme actionnaire principal et l’avenir n’est pas rose. Vous avez adorer détester BLAISE COMPAORE vous aller adorer la précarité et la misère sous ROCK. VOUS serez servie à la hauteur de votre haine ! Ce qui est certains nous nous observons en spectateur les plus faible périront mais quand un peuple accepte de se faire hara-kiri on peu que contempler. Bonne suite insurgés et courage.

  • Le 10 avril 2017 à 22:35, par Cheikh En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Ok ! çà c’est pour les membres du gouvernement d’abord. Il va rester maintenant le tour des députés, pour leur tentative de vote de la loi scélérate, car "intention vaut acte".

  • Le 10 avril 2017 à 22:36, par Rasta En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Il y a un spécialiste en arrangement dans le gouvernement. Pr Medah a une solution magique en un mois et on en parle plus. Je pense qu’il existe sous le régime Rockoco des moyens de contournement de la justice. Le cas de CAMEG en est un exemple.

  • Le 11 avril 2017 à 01:52, par Nabiiga En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Eux aussi il faut les juger ? Ont-ils eu le réflexe de juger des gens qu’ils croyaient coupable de délit quelconque ? Ceux qui ont eu le luxe d’être jugés, le jugement n’a-t-il pas été fait en catimini ; la suite, on le sait. Bonne chance au Procureur-général du faso, en tout cas.

    • Le 11 avril 2017 à 06:44, par Boizem En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Nabiiga, pourquoi tu ne vas pas les tuer une fois pour toute pour montrer combien tu hais ces gens ? Es-tu certain de leur culpabilité ? Tu es motivé par un esprit de vengeance aveugle qui te fait condamner des innocents. Colonel Yac et Clotilde Ky sont déjà mis hors de cause. Pourtant, ils ont été maltraités et insultés comme tout le groupe. Où est la justice dans ça ? S’il ne tenait qu’à toi, ces gens seraient tués depuis 2014. Relis tous tes postes. Tu ne vaux pas mieux que ceux que tu insultes depuis tout ce temps. Dieu va les délivrer de vos mains car sa justice est impartiale. Wait and see

      • Le 11 avril 2017 à 07:30, par SARKO En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

        Boizem, il faut se faire violence de comprendre la réaction des autres . De quel Dieu parles tu ? Ce n’est certainement pas le Dieu à nous tous . Laisses le en dehors de tout cela . La justice des hommes peut les absoudre mais pas celle de Dieu .

      • Le 11 avril 2017 à 15:35, par Nabiiga En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

        ...que Dieu m’en garde ! Qui suis-je pour haîr un autre être ; loin s’en faut. Je parlais tout simplement du jugement public et ouvert à toute la population de Norbert, de David Ouédraogo, de Clément Oumarou, de Lingani et son groupe. Ce sont ces jugements dont je parle et la suite qui leur a été reservée, ces derniers. Le procureur du Faso, a annoncé la peine et aujourd’hui Norbert croupit en prison, David Ouédrogo aussi sans compter la barbe tout blanche de Lingani et Henry qui, eux, croupissent également en prison. C’était ce même groupe de gens qui ont veillé sur les jugements de ceux dont je parle. Voilà

        • Le 11 avril 2017 à 21:11, par Boinzem En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

          Archi faux Nabiiga. La partialité traduit la haine contre autrui. Ce n’était pas du tout "ce même groupe de gens" qui a fait tuer les Norbert et tu le sais bien. Dans ce groupe plusieurs personnes n’étaient pas en politique ou dans un gouvernement au moment des affaires Norbert, David, Oumarou Clément ou encore Lingani et Henry. Certains étaient mêmes des collégiens. Beaucoup ont été appelés pendant l’insurrection en tant que techniciens et non politiciens. C’est une histoire très récente que tu ne peux ignorer par souci de vérité et de justice. Pourquoi vouloir généraliser tord ? Par contre, tu sais bien que Roch, Salif, Simon, Palm, pour te dire tous les barons du MPP étaient au coeur des affaires étatiques et certains ont participé aux décisions meurtrières. Pourquoi eux, ils ne sont pas inquiétés alors que tu essaies à tout prix de faire porter la peine par des innocents. Sois logique et juste dans ton raisonnement et évite l’impartialité que tu fais semblant de dénoncer.La justice doit être la même pour tous. Au lieu d’être inculpés ou en prison pour leur rôle supposé ou réel dans l’assassinat de ces citoyens burkinabé, ils sont des stars qui gouvernent et mentent.

          Je suis contre les procès expéditifs. Je suis aussi contre la torture morale infligée depuis 2014 à des citoyens qui seraient innocents dans le groupe, à cause d’une procédure en longueur dont la seule justification est de maintenir les gens dans la psychose, la pression morale, la domination et la restriction des libertés d’aller et venir à leur guise. Après les avoir accusés faussement, sali leurs noms et honneur, livrés au lynchage médiatique, insultés pendant presque trois ans durant, un jour le juge sera obligé de reconnaitre leur innocence dans cette affaire. Qui va payer pour tous les tords qui leur ont été faits dans ce pays qui nous appartient tous ? La justice doit être la même pour tous, sans exception.

  • Le 11 avril 2017 à 07:03, par Verdict En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Bon courage à notre Justice. Elle doit tout faire pour que ce procès ne soit pas bâclé. C’est déterminant pour la suite des autres procès à venir.

  • Le 11 avril 2017 à 07:15, par bangrenoma En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Lorsque des citoyens passent leur temps a discuter sur des décisions de justice il ya de quoi s’en inquiéter. JE crois a la justice de mon pays. Jugez les et bien !

  • Le 11 avril 2017 à 07:52, par Le train de la justice du Faso en marche En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Vivement que la justice de mon pays soit à la hauteur des attentes de son vaillant peuple. En tout cas, ces dernières années, on sent les lignes bouger. Et cela pour le bien de tout le monde. Autrefois, sous Blaise Compaoré, les problèmes étaient résolus par des assassinats (Thomas Sankara, Henry Zongo, Jean-Baptiste Lengani, Norbert Zongo, juge Nébié, victimes de l’insurrection et j’en passe car la liste en longue). Boucher a vaiment peur de couteau ; beaucoup de victimes à son compte et il fuit comme un lapin pour se refuger dans sa belle-famille, pire encore il va même jusqu’à aller prendre une autre nationalité. Quelle honte ! Il faut que la justice du Faso voie ce cas et lui supprimer les avantages et honneurs reservés aux anciens Chefs d’Etat. Aussi, on ne peut pas donner le nom de quelqu’un qui a beaucoup de victimes sur son dos à un hôpital, une route, etc. On peut le faire pour une morgue ou un cimétière (Cimétière Blaise Compaoré de Dagnoin). Bravo à notre Justice car elle est sur la bonne voie maintenant. Je salue au passage l’honneur de l’ancien premier ministre Tiao qui est revenu au pays de lui-même pour se mettre à la disposition de la justice de son pays.
    Signé : L’Etalon Enragé

    • Le 11 avril 2017 à 18:26, par juste En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Toi, le train de la mort, peux tu nous dire que sous Sankara, il n’y a pas de tueries ? il ya beaucoup de gens assassinés, d’autres ont fuit le pays, et avec le tribunal populaire les gens ont étés humiliés, traqués et matraqués comme au temps de kinta kounte. Si la justice se met à fouiller dans les dossiers de Tom, il trouvera bien des choses incroyables. À part le changement de l’article 37,Blaise n’a rien fait. Foutez lui la paix .Qu’il prenne la nationalité Oigandaise, ou Japonaise ou est le problème ? L’hôpital comme tu le dis c’est sa réalisation, ça porte son nom que ça te plaise ou non. Une chose est certaine, il ne portera pas le nom de ton père ,à moins qu’on ne donne le nom de ton père le cimetière dont tu parles, ou la morgue voir la prison centrale.C’est toi qui n’a pas honte puisque tu monologue seul sur le net comme un super homme alors que tu n’es qu’un margouillat sans queue. Laissons la justice faire son boulot en toute liberté et que le coupable soit sanctionné conformément à la loi. Ne vous laissez pas influencé par des aigris, mesquins et rancuniers qui ne veulent pas que ce pays avance. Vive la justice Burkinabe, Vive les hommes en tenues pour qui j’ai un profond sentiment de reconnaissance, Vive la jeunesse pour que vivre le Faso.

  • Le 11 avril 2017 à 08:15, par boka En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    l’acte de requisition de l’armee etait-il illegale ?Quand le president des etats unis fait appel a la garde nationale pour maintenir l’ordre est-ce illegale ?

    • Le 11 avril 2017 à 09:25, par pataamleukré En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Je ne peux pas répondre à ta question,mais tout ce que je sais c’est qu’une réquisition qui permet de tuer une trentaine de personne est répréhensible.

      • Le 11 avril 2017 à 10:38, par lewang En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

        Bien dit. Il ya des gens qui réagissent comme si ceux qui sont tombés là sont des cafards ! et si c’était vos proches ?????

        • Le 11 avril 2017 à 15:20, par kiemmok En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

          Héééé, vous lààà ! Foutez nous la paix. L’acte de réquisition avait pour but de mater les milices du MPP et non à dégainer sur le vaillant peuple. Lisez bien le droit et la philosophie politique. L’acte de réquisition de l’armée pour maintenir l’ordre public et protéger les biens privés est bel et bien légal. et puis, c’est un papier non valable car il n’a pas été contresigné par le Président du Faso d’alors. Donc c’est un non lieu. Et puis, ceux qui sont tombés, rien ne prouve qu’ils ont été tué par les loyalistes. Peut-être que ce sont vos milices qui ont joué ce jeux diabolique pour faire tomber facilement le régime.

          • Le 11 avril 2017 à 18:38, par juste En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

            Bien dit kiemmok, il est temps que les gens qui aiment la vérité et la justice comme vous, se réveillent se ressaissent et répondent en toute démocratie et avec simplicité ce que vous savez de Blaise ou de Sankara,pour aider la justice et le peuple à connaître certains faits cachés dont l’opinion ignore. Ne vous mettez pas en position de faiblesse et rester sans se défendre, si les Pros Sankara et certains mals servis du gâteau se mettent à diffamer l’ex Président qui a mouillé le maillot n’hésitez pas à répondre avec élégance sans blesser. Merde à la fin.

          • Le 11 avril 2017 à 20:47, par Zeus En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

            Avant les milices, ton régime fasciste a envoyé combien de personnes sous terre ? Et vous croyiez que cela devrait continuer indéfiniment à votre profit parce que pour vous c’était impossible d’imaginer la vie en dehors du pouvoir. Pour cela, aucun crime n’était de trop. Aujourd’hui, votre petit dieu blaise vit dans l’indifférence totale de la marche du monde et vivra assez longtemps pour comprendre qu’il n’est indispensable à rien. N’eût été la salutaire insurrection, nos arrières petits fils seraient certainement à la merci de cette clique gloutonne et insatiable. Et vous appele ça un régime ? C’était autre chose, des bandits aux affaires, sans aucune référence morale si ce n’est l’accaparement de nos maigres ressources.

            • Le 12 avril 2017 à 13:12, par Boinzem En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

              Et avec la gang du MPP, c’est toujours les mêmes bandits aux affaires, sans référence morale qui s’accaparent nos maigres ressources. Tu en fais partie certainement. C’est pourquoi tu veux divertir les gens. Sans prendre en compte les RSS, je vous interdis formellement de parler de l’ancien régime car ils en étaient les concepteurs, les piliers et les gestionnaire. En quoi ils font la différence actuellement ? Ils font pire et vis-à-vis. Merde à la fin !!! On a assez souffert de votre malhonnêteté intellectuelle. En quoi tu es une référence morale quand tu t’acharnes sur Blaise en laissant Salif, Roch et Simon ? Merde et merde !!

    • Le 11 avril 2017 à 13:24, par de rien En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      au BF, on fait dans la sensibilité, voir même dans la ’sensiblerie’.

    • Le 11 avril 2017 à 13:29, par Minute En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      boka, Ok, ce n’est pas illégal de réquisitionner l’armé. Mais, si tu le réquisitionne, accepte de supporter les conséquences. Il a le droit de faire non, le peuple aussi a le droit de se soulever. Qui perd ? Kouassi Blaise ou le peuple ?

  • Le 11 avril 2017 à 08:19, par MOI MÊME En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    QUAND ON ESSAI DE METTRE DE L’ORDRE A TOUT PRIX SE SONT DES CONSÉQUENCES PAREIL LENT QUI EN DÉCOULENT.

    CEPENDANT LA QUESTION QUE JE ME POSE AUJOURD’HUI EST LA SUIVANTE :
    EST CE QUE LE RÉGIME EN PLACE LAISSERA-T-IL LA POPULATION SORTIR VOLER, PILLER, TOUT SACCAGER SANS FAIRE SORTIR LA SÉCURITÉ POUR MAINTENIR L’ORDRE ?

    JE CROIS QUE NON, MAINTENANT SI LA CONSÉQUENCE DU MAINTIENT DE L’ORDRE A ÉTÉ AINSI QU’ON JUGE AUSSI CEUX QUI ONT TOUS BRULER ET TOUS SACCAGER .

  • Le 11 avril 2017 à 08:20, par SIDKETA En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Sans passion, la réquisition complémentaire spéciale est elle prévue ou non par les textes ?
    Drôle de justice basée sur la passion et l’émotion oubliant son principe sacré, DURA LEX SED LEX !

  • Le 11 avril 2017 à 08:44, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Hommage à nos Martyrs du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Merci d’avance à la Haute Cour de justice et soyez bénis. Courage pour la suite. En effet, de Jeunes Burkinabés sont atrocement morts parce que certains Burkinabés précisément la Compaorose voulaient se maintenir éternellement au pouvoir pour éviter les soucis judiciaires et toujours continuer à piller les richesses de notre cher pays. Mais victoire reste au Brave Peuple, ils ont été chassés en plein midi et cela s’est soldé par des morts. Faut-il tuer des burkinabés et fuir hors du pays croyant que l’acte restera impuni ? N’y pensons pas un instant.Ces Martyrs étaient des Burkinabés tout entier et non des margouillats ou des moutons, la justice a le devoir de réparer tous ces cœurs singulièrement blessés des familles endeuillées. Des groupuscules(Compaorose) ne peuvent pas se permettre de massacrer gratuitement des vies innocentes parce qu’ils avaient l’ex-rsp utilisé à leurs guises.

    La réconciliation passe impérativement et préalablement par une bonne justice. Nous croyons profondément au pardon des péchés mais que la vérité soit rétablie d’abord. Que chaque Burkinabé quelque soit son rang politique, économique ou social comprenne définitivement qu’il ne peut pas s’offrir ce luxe d’immoler des Burkinabés sur l’autel de l’injustice parce qu’il a perdu ou veut un pouvoir quelconque.

    Courage et merci à la Haute Cour.
    Courage et merci à la Haute Cour.
    Courage et merci à la Haute Cour.

    A nos Martyrs qu’ils se reposent en paix. Que justice leur soit rendue rapidement

    Justice pour Norbert Zongo
    Justice pour Thomas Sankara
    Justice pour Salifou Nebié
    Justice pour David Ouèdraogo
    Justice pour Boukary Dabo

    Victoire toujours au Brave Peuple
    Vive la démocratie au Faso
    Vive le Brave Peuple Burkinabé

    Que LE SEIGNEUR bénisse le BURKINA que nous aimons tous.Amen
    Paix et Succès à Tous les BURKINABES . Amen

    Achille De TAPSOBA le Bobolais

    • Le 11 avril 2017 à 11:34, par Michou TOE En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Nous croyons profondement au pardon des péchés, mais que la vérité soit établie d’abord.
      Merci beaucoup Achille de TAPSOBA pour cette très belle pensée. Il y en a qui oublient qu’on ne pardonne à celui qui n’a pas commis de faute. Sans passion, le débat d’aujourd’hui au Burkina Faso, c’est la justice et l’égalité pour tous. N’allons pas crier au vindicte populaire ou à la chasse aux sorcières pour des gens qui ont posé des actes qui doivent être éprouvés pour leur propre conscience devant la conscience populaire. s’ils sont justifiés honnêtement, c’est gloire à Dieu. Et s’ils sont répréhensibles, gloire à Dieu aussi et qu’ils soient punis en fonction de leurs forfaits. Qu’on arrête de croire qu’on est contre des gens. Moizem et autres, c’est parce que tu n’as pas subi de dommage n’es pas mort, ou peut-être qu’un des siens n’a pas laissé sa vie que tu réflechis comme ça. Ce que j’aimerais ajouter pour finir pou reprendre mon ami Achille de TAPSOBA, nous croyons profondement au pardon des péchés, mais que la vérité soit établie d’abord. Dieu pardonne, les hommes aussi, mais la base de faits avérés et endossés suivis de la demande de pardon, et même aussi de restitution. Nous pouvons à Blaise COMPAORE, à toute sa famille et à tout son régime déchu, nous sommes bien capables, nous hommes et femmes Burkinabè, mais sur une base de vérite-justice-demande de pardon, et au finish la réconciliation. N’essayons pas de brimer ces étapes, sinon cela pourra bien revenir... En atteste la fantôche journée de pardon du régime, et sa chute qui s’en est suivie quelques années plus tard. On ne ruse pas avec le sacrifice ; on fait ou on le fuit. il montre l’âme. En est-il de même pour la justice.
      Salut à vous chèr (e)s ami(e)s internautes. Shalom sur le Burkina intègre !

  • Le 11 avril 2017 à 08:46, par Mamon Yélé En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    "en raison de leur participation au Conseil extraordinaire des ministres du 29 octobre 2014. Au cours de ce Conseil des ministres, il a été décidé de prendre une réquisition complémentaire spéciale faisant appel à l’armée pour maintenir l’ordre avec usage d’armes à feu."
    Alors les ministres ne devaient-ils pas participer au conseil ? Peut-on être condamné pour un ordre qui a été désobéi ? A mon avis ceux qui doivent être jugés c’est le CDP et Blaise COMPAORE qui se sont entêtés à vouloir modifié l’article 37. Le gouvernement a mis en oeuvre des mesures républicaines. Ne jugez ni le gouvernement ni quelques RSP qui ont obéi au départ à la hiérarchie. Ce procès serait bidon et dilatoire car nos vaillant frères tombés au front lors de l’insurrection sont mort pour la patrie et doivent être traiter d" héros nationaux.
    Jusqu’à la révolte finale nous avons tous sur le plan professionnel fait profil bas jusqu’à la victoir et ce profil bas adopté par les ministres ne signifie pas non plus caution de la chose. Ceci est d’autant vrai qu’il s’agissait d’un gouvernement ouvert à la société civile à des représentants d’une partie qui était dans la rue. La mesure conservatoire du Gouvernement ne fait pas que la modification de l’article 37 un acte de l’exécutif.

  • Le 11 avril 2017 à 08:54, par bangrenoma En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Lorsque des citoyens passent leur temps a discuter sur des décisions de justice il ya de quoi s’en inquiéter. JE crois a la justice de mon pays. Jugez les et bien !

  • Le 11 avril 2017 à 10:05, par sheiky En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    C’est bien de discuter, ça ouvre l’esprit. Mais laissez la justice faire son travail et on jugera. Le communiqué est clair et je pense que ce sont des spécialistes qui mènent le dossier.
    S’ils invoquent la réquisition comme cause d’une éventuelle forfaiture, le message juridique est le suivant :
    - Le gouvernement savait que la procédure est dangereuse, mais il a décidé d’y aller en prenant en compte toutes les éventualités incluant l’utilisation d’armes à feu donc d’éventuelles drames ;
    - Le maintien de l’ordre est une spécialité de la police et de la gendarmerie. Ils savent le faire sans avoir recours aux armes à feu. Maintenant si on y mêle l’armée ou des troupes anti-terroristes, bonjour les dégâts. L’utilisation d’armes à feu est extrême et en le prévoyant officiellement, les signataires savaient qu’il peut avoir une très forte pression et mort d’homme. Quelqu’un disait qu’il n’y a pas de balle perdue. Celui qui appuie sur une gâchette, même en l’air est coupable si la balle qu’il a tirée blesse ou tue une personne.

    N’incitons pas à la haine, mais faisons de telle sorte qu’il ne vienne plus à l’esprit d’aucun gouvernement de faire passer des intérêts personnels ou claniques au dessus de l’intérêt du peuple. C’est dommage que la vie d’un citoyen soit autant banalisé dans nos pays.
    L’internaute n°10 Boka doit revoir sa copie quand il prend l’exemple des USA.
    Qu’est-ce qui se serait passé si (malheureusement si) le PM ou les ministres et même les députés n’avaient pas suivis...
    Qu’ils répondent devant le tribunal qui les jugera en tenant compte de ce qui s’est vraiment passé.

  • Le 11 avril 2017 à 10:10, par BORODOUGOU En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    si vérité et justice il y a qu’on juge après tous ceux qui ont profité du désordre pour bruler les biens publics et privés,volé les citoyens,saccagé des unités de production, des hôtels etc ;quand on parle de ça beaucoup juge cela normal.Quelle justice et quelle façon de voir les choses toujours à son profit.

  • Le 11 avril 2017 à 10:32, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Plusieurs internautes reviennent sur le caractère "légal" ou pas de la réquisition de l’armée. On se croirait revenu au temps du débat sur l’article 37 ou les gens parlaient de légalité pendant que d’autres parlaient de légitimité. Sur ce sujet de la légalité, soyons exhaustif :

    1°) L’initiative de la modification de la constitution appartient au président du Faso, au peuple par pétition et aux députés à la majorité. En octobre 2014, ce sont bien une majorité de députés CDP et alliés qui ont transmis au gouvernement une lettre demandant un référendum pour modifier l’article 37 de la constitution. C’était donc bel et bien légal.

    2°) Le conseil extraordinaire des ministres du 21 Octobre 2014 a initié et envoyé à l’assemblée un projet de loi portant convocation d’un référendum pour modifier l’article 37 de la constitution. C’était bel et bien légal.

    3°) Le premier ministre Luc Adolphe Tiao a signé une réquisition complémentaire spéciale pour que l’armée empêche l’accès à l’assemblée nationale en plus des forces de police et de gendarmerie. Même si en tant que PM il en avait le pouvoir, c’était bel et bien illégal. Les délibérations de l’assemblée sont ouvertes au public et tout citoyen doit pouvoir y assister. De plus, l’armée a pour rôle la défense de l’intégrité du territoire et éventuellement l’appui aux force de police pour le maintient de l’ordre, son rôle n’est pas l’usage d’armes de guerre contre des manifestants civils et non armés. Les militaires le savent, c’est pourquoi ils ont exigé un écrit signé du PM quand celui ci a voulu les faire intervenir.

    4°) Des députés ont été réunis, certains contre leur gré, à l’hôtel Azalï jouxtant l’assemblée dans le but de leur faire voter ce projet de loi. C’est bel et bien illégal. Le mandat du député est impératif, ce qui signifie qu’il est libre de voter selon sa conscience. Cette séquestration organisée en vue de contrôler son vote est en violation flagrante de ce principe.

    5°) Des responsables ont ordonné de tirer à balles réelles sur des manifestants civils désarmés, provoquant morts et blessés. C’était bien illégal, et ces militaires, formés pour les missions des Nations Unies le savaient, tout comme ceux qui ont donné les ordres. La chaine de commandement désigne clairement les premiers responsables, donc les chefs militaires et les ministres, le PM et le PF-ministre de la défense et chef suprême des armées en tête.

    En tout état de cause, quand vous sortez en voiture avec tous les documents à jour, vous êtes dans la légalité, mais cela ne vous lave pas de votre responsabilité en cas d’accident du à votre mauvaise conduite. L’assurance peut se substituer à vous en cas de frais à payer en responsabilité civile, mais vous irez en prison si votre responsabilité pénale est prouvée.
    Donc même si tous les actes posés étaient légaux, chacun doit répondre des conséquences de ses décisions, sachant que de nombreuses mises en garde et conseils de prudence de toutes les origines ont été ignorées par ceux là qui veulent s’abriter aujourd’hui derrière la "légalité" !

    • Le 11 avril 2017 à 14:09, par Minute En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Sidpawalemdé Sebgo, une très belle analyse de ta part. Que ceux qui daignent ignorer, comprennent. C’est la règle du jeu.

    • Le 11 avril 2017 à 15:26, par SIDKETA En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Bonjour Sebgo,
      Tout en appréciant votre argumentaire, permettez-moi de relever certaines insuffisances :
      - Point 1 et 2 : Rien à dire.
      Point 3 : la réquisition contrairement à ce que vous dites n’a jamais eu pour objet d’empêcher l’accès à l’AN. relisez-la et vous conviendrez avec moi que l’usage de la force était autoriser pour protéger les personnes et les biens de la République.
      Point 4:Des députés ont été certes hébergés à Azalai Hotel mais vous oubliez sciemment de préciser que ces même députés faisaient l’objet de menaces ouvertes même dans leur domicile respectif.N’appartient- il pas à l’Etat de prendre les dispositions nécessaires pour que l’élu du peuple puisse exercer la mission à lui confiée ?
      Des personnes sont tombées sur des balles mais pouvez-vous dire avec exactitude que ces tirs ont été ordonnés par des "responsables" comme vous les nommez ? Sachez que même parmi les manifestants, des personnes étaient armées et je défis quiconque de m’apporter la preuve du contraire (Même si je conviens avec un petit sourire qu’il m’appartient, à moi qui fais l’affirmation de le prouver...)
      Bonne reception

      • Le 12 avril 2017 à 07:50, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

        Merci SIDKETA pour la courtoisie et le "petit sourire" qui m’évite d’épiloguer sur cette "légende urbaine" des manifestants soit disant armés le 30 Octobre 2014, que nous n’avons vu nulle part sur le terrain, même si une certaine opinion entretient cette version. Par contre, je peux vous répondre concernant le reste :

        1°) Protéger les biens et les personnes n’était pas l’objectif des forces déployées sur le terrain, mais bel et bien empêcher l’accès à l’assemblée nationale, et accessoirement à la télévision nationale. Les autres bâtiments publics situés dans le voisinage de l’assemblée n’étaient nullement protégés, et qui le voulait pouvait s’introduire dans un ministère, un service ou une entreprise privée si les portes n’étaient pas fermées. AUCUN dispositif ne les protégeait.

        2°) L’armée a déjà été réquisitionnée à plusieurs reprises pour "maintenir l’ordre" au Burkina pendant l’ère Compaoré, y compris durant les évènements sur le campus qui ont conduits à la mort de Dabo Boukari. Ils n’ont JAMAIS fait usage d’armes à feu comme le 30 Octobre, si on excepte quelques éléments isolés qui ont paniqué devant la furie des manifestants ou les tirs en l’air avec balles perdues. Les gaz lacrymogènes, les bastonnades et autres traitements humiliants étaient leurs méthodes de prédilection pour casser les manifestations avec les arrestations. Le 30 Octobre, la réquisition ORDONNAIT à l’armée de faire usage des armes de guerre. Des responsables ont donc bel et bien ordonnée de tirer sur la population, autrement ce ne serait pas arrivé.

        3°) La "mise au vert" des députés à l’hôtel Indépendance n’a pas été organisée par l’état ni par l’assemblée mais par une partie de l’exécutif. Autrement, même les députés de l’opposition auraient dû y être. Cette "retraite" était réservé aux députés "pressentis" pour voter oui à la modification de l’article 37, et plusieurs ont témoigné avoir voulu quitter l’hôtel ou ne pas vouloir y aller et en avoir été "dissuadés", alors même que des "conseillers" travaillaient au corps ceux qui semblaient hésitants , y compris avec des "valises" d’arguments. Ils recevaient d’ailleurs des visiteurs et la presse à l’hôtel jusqu’à une heure très tardive. Une réception était même préparée pour l’après vote, ce qui est loin de l’atmosphère de menace imminente que vous évoquez. Notons aussi que si la menace était prise au sérieux, ce sont leurs domiciles, avec femmes et enfants, qui auraient du être mis sous protection et que cela n’a pas été fait.

    • Le 12 avril 2017 à 08:07, par Tenga En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Arrêtez parce que vous avez dénombré des morts à l’assemblée ? Non aucun morts à l’assemblée mais oui des morts lorsque les vandales ont décidé d’aller piller les domiciles privée là ça dégénère le document d’enquête est la et l’atteste.

  • Le 11 avril 2017 à 11:15, par SIDNABA En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Qu’en pense la CODER (CDP/ADF-RDA/UNDD/FASO autrement, etc.) de ce jugement annoncé de vos dignitaires ? La seule voie de la réconciliation au Burkina c’est bien la trilogie Vérité-Justice-Réconciliation. Ces membres du gouvernement devraient dire au peuple Burkinabè pourquoi cette violation violente de notre constitution pour le pouvoir à vie d’un homme ? Je suis très pressé d’avoir des réponses à cette incongruité de ces intellectuels sensés défendre politiquement notre pays.

  • Le 11 avril 2017 à 11:35, par PAYSAN D’AFRIQUE PRODUCTEUR POUR L’AFRIQUE. l’iignorant analfabete en droit En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Pourtant cette cour sera supprimée d’ici peu de notre doc suprême !!! Et pourquoi çaaaaaa messiers les constitutionnalistes ??? ou bien les RSS ont ils peur oci detre un jour à la barre ?

  • Le 11 avril 2017 à 11:44, par Mking En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    La modification de l’article 37 était-elle illégale ? Le recours à la force pour maintenir l’ordre est-il illégale ? Dans un État de droit a t-on besoin de brûler, de casser et de piller pour manifester son désaccord ? Insurrection est-elle égale à desobéissance civil ? Qui est le peuple burkinabé, les ouagalais peuvent-ils brûler l’assemblée nationale pour le compte de tous les burkinabés ? Et enfin quelle lois appliquée si le peuple trouve la constitution contraire à sa volonté ? BONNE CHANCE À TOUTE LES PARTIES ET QUE LE DROIT SOIT DIT

  • Le 11 avril 2017 à 12:25, par &éé En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Continuer à vous chatouer pour rire dans vos vitres feutrés mais amis !
    allons seulement !

  • Le 11 avril 2017 à 13:57, par BILI-BILI En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Merci Monsieur’s de la Haute Cour de Justice..Comsa les parents des victimes pouront enfin faire le deuil de leurs enfants tombes sur le chemin de la liberte.
    Aussi, il faut que la Justice essaie de voire le cas de Gilbert Ouedraogo. Il doit etre poursui pour "complicite" "trahison". C’est lui qui eat a la base de ce que nous vivons actuellement. Et de surcroit il continue de se moquer du peuple avec son machin de CODER. Tchuuurr

  • Le 11 avril 2017 à 14:44, par Boinzem En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Le maintien de l’ordre est régi par un décret datant de 2005. Ce décret encadre la manière dont l’Etat peut recourir aux forces de maintien de l’ordre en situation de crise ou de trouble grave. Que tous les burkinabè commencent par lire ce décret avant le procès pour pouvoir apprécier si les ministres ont posé ou non un acte illégal. Ce texte désigne clairement qui sont habilités à faire une réquisition de l’armée pour le maintien de l’ordre : Le PM, le Ministre de la Sécurité, les gouverneurs, etc. Même le Président de l’UO peut signer une réquisition complémentaire afin de maintenir l’ordre au sein de l’enclave universitaire et cela est arrivée par le passé (cf affaire Dabo Boukari).

    Au cours de l’histoire de notre pays, plusieurs responsables politiques et administratifs ont eu à signer des réquisitions pour assurer le maintien de l’ordre public, y compris les leaders actuels du MPP, en particulier Simon COMPAORE, ancien Maire de Ouaga. Lors des mutineries de 2011, des réquisitions ont été signées pour rétablir l’ordre public. Signer une réquisition complémentaire est donc parfaitement légal. Nulle part dans le décret de 2005, il est dit qu’il faut demander l’autorisation du Conseil des Ministres avant de signer une réquisition. Donc, l’avis des ministres ne compte pas et aucun juge sérieux ne peut les condamner si on considère ce que le Ministre Salifou Ouédraogo a dit du contenu de ce conseil.

    La "solidarité gouvernementale" n’est pas un délit dans le Code pénal burkinabè mais une obligation pour tout membre du gouvernement. Notre Code pénal prévoit que pour être puni, le délit doit être individuel et non collectif.Donc on ne peut ni accuser ni punir collectivement les membres du gouvernement pour les évènements de 2014. Il faut donc situer la responsabilité de chaque membre du gouvernement dans la décision prise avant de le condamner. Plusieurs questions méritent d’être posées pour établir la vérité : est-ce que le Conseil des Ministres du 29 Octobre 2014 avait à son ordre du jour la question de la réquisition ? Un dossier physique a-t-il été soumis au Conseil en bonne et due forme pour discussion comme il se doit ? Quelle décision a été prise par le Conseil des Ministre sur le contenu de ces documents ? Cette décision figure-t-elle dans le compte rendu du Conseil des Ministres du 29 Octobre ? Les ministres ont-ils approuvé le contenu du texte de la réquisition avant sa signature par le PM ? Combien de ministres ont été au courant du contenu exact de la réquisition et l’ont approuvé avant sa signature par le PM ? A quelle date la réquisition a-t-elle été signée par le PM ?

    Voici autant de questions pertinentes pour une appréciation objective de la situation et pour situer la responsabilité de tous les membres du gouvernement et en finir avec la violation des droits des innocents qui seraient dans le groupe.

    Au-delà du procès spectacle opportunément placé avant le meeting de l’opposition pour faire diversion, les décisions de la justice sur ce dossier détermineront l’avenir du maintien de l’ordre public dans notre pays. L’autorité de l’Etat sera définitivement remise en cause si les citoyens peuvent désormais sortir piller, bruler et casser les biens publics et privés sans être empêchés par les forces de l’ordre. On verra comment le pouvoir du MPP va gérer les manifestations violentes qui ne manqueront pas de se produire dans l’avenir. L’Etat burkinabé sera ainsi détruit sans aucun remède.

    Quand quelqu’un se couche et crache en l’air, son crachat retombe sur sa poitrine.

  • Le 11 avril 2017 à 14:58, par Harouna En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Pour arriver au dernier il faut commencer par le premier. Juger aussi les commanditaires de l insurrection. Je veux parler de ceux qui ont reconnu publiquement qu ils ont fait l insurrection .

  • Le 11 avril 2017 à 15:05, par Ka En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Qui l’aurait cru il y a un cinq ans ? Les juges militaires viennent de montrer au peuple Burkinabé un jugement test et positif pour un nouveau Burkina avec sa nouvelle justice. Que ce procès à venir soit un test positif et équitable pour un Burkina assoiffée d’une justice juste depuis plus de 30 ans. ‘’’La première cause qui mine le développement d’un pays, c’est sa justice ! La première cause qui crée des crises sociales dans un pays, c’est sa justice : Sans une justice juste, dont les criminels payent leurs crimes pour soulager les familles des victimes, il n’y a pas de réconciliation nationale et durable. Ce procès doit être exemplaire, car en Afrique, les chefs d’Etat sont les premiers génocidaires de leurs propres peuples. Voilà ce que l’un d’eux disait à son armée : "Mâtez-les, faites votre travail : Après nous réglerons politiquement le problème :’’’ C’est pourquoi le peuple Burkinabé et sa jeunesse ont dit le 31 Octobre 2014, que rien ne sera plus comme avant. En ce moment qui est le souvenir dont le Christ est mort sur la croix en versant son sang pour nous sauver, à cause de la dérive de son peuple, que Dieu tout puissant protège la haute cours de justice, et la guide dans ses décisions qui seront légitimes.

  • Le 11 avril 2017 à 15:11, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    - WEBMASTER, pourquoi tu ne mets pas mon post alors que tu mets pour certains 2 à 3 fois même ? Es-tu contre moi ou quoi ? Dieu nous voit tous !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 11 avril 2017 à 15:25, par Moctar En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Si ce que Soumane Touré a dit dans sa déclaration tumultueuse du 30 mars 2017 est vrai, il faudrait que cette situation cesse. En effet, si c’est vrai que 2 personnages burkinabè dont l’un au Burkina et l’autre au Canada tentent de diviser l’armée à des fins partisanes, il faudrait que notre vaillante armée refuse de se laisser diviser en milices. Car, la politique et les politiciens passent mais l’armée demeure comme une institution garante de la protection du territoire et des citoyens. Si ces démons sans scrupules ont de l’argent à vous distribuer, prenez-en, mais ne suivez pas leurs mots d’ordre de division du pays. Dieu les sanctionnera tôt ou tard pour le mal qu’ils font.

  • Le 11 avril 2017 à 15:45, par CAMUS En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    ceci est un pas signifiant seulement je doute fort que des avocats bien murs prêts et murs s’entourent du dossier ’’ j’ai peur de voir la honte étalée lors des procès réconciliations d’accord mais justice d’abord foi du

  • Le 11 avril 2017 à 16:33, par Vincent En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    N’en déplaise à tous ces apprentis juristes qui prennent leurs désirs pour des réalités, les véritables questions qu’il sied de poser ici sont celles-ci : qui a tiré ? qui a donné l’ordre de tirer ? Poursuivre un gouvernement pour avoir pris une décision, somme toute légale, dans un cadre approprié qui est le conseil des ministres n’est que pur saupoudrage. Mais quand on est en face de la justice des vainqueurs, c’est facile de trouver une solution politique à un problème juridique. Jugez les condamner les si cela peut apaiser vos consciences mais sachez que ni le conseil des ministres n’était illégal encore moins la décision de faire régner la paix et l’ordre public par TOUS LES MOYENS. De toute façon la Haute Cour de Justice est une juridiction essentiellement politique. Clashez moi si vous voulez ; je m’en balance. J’ai dit pian !

    • Le 11 avril 2017 à 18:55, par Ka En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Toi tu n’es qu’un débile sans cervelle : Tu n’as aucune personne de ta famille qui a été tué par les balles perdues de ces militaires, qui ont eu l’ordre de mater les opprimés qui n’en voulaient plus de l’injustice, comme ça se passe maintenant avec ceux que tu appelles les vainqueurs, qui seront à la place des vaincus un jour, s’ils continuent à prendre le peuple comme des moutons. Un jugement exemplaire pour TIAO et ses acolytes, fera réfléchir les vainqueurs dont tu parles. Alors tu la ferme et laisse la justice faire son travail pour soulager les familles de nos martyrs.

  • Le 11 avril 2017 à 17:11, par IB En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Nous sommes entrain de faire un recul de plusieurs décennies. Blaise était un dictateur, je suis sorti le chasser, mais je reconnais que Blaise vers la fin de son règne, faisait en sorte de respecter la loi, même si c’était de façade. je demande au pouvoir issu de l’insurrection d’en faire autant : respecter la loi, l’outil de notre vivre-commun.

    Comment peut-on juger des ministres qui n’ont pas été signataires d’un acte ? sur quoi, va-ton fonder leur responsabilité ? sous le prétexte fallacieux qu’ils ont participé au conseil des ministres ? cela veut dire que si l’on recule en arrière on pourrait juger Roch et Salif pour avoir participer à des conseils de ministres ou des décisions illégales ont été prises ? comment peut-on juger ces ministres, sans avoir d’abord juger sur la légalité de l’acte incriminé ?

    il faut donc que le conseil d’Etat statue sur la légalité de la réquisition. Et le conseil d’Etat, juge des actes administratifs va apprécier la proportionnalité de l’acte incriminé, puis-qu’ici on ne pourra pas démonter que la réquisition n’a pas respecter la forme et le fond. En terme de proportionnalité, on va se rendre compte que la mise en oeuvre de la réquisition appelle la responsabilité du chef d’Etat-major, donc Honoré Nabéré, et subséquemment la responsabilité du commandant du RSP de l’époque. En résumé donc, si le conseil d’Etat déclare la réquisition illégale et admet une faute personnelle détachable de l’acte, les personnes responsables de la réquisition sont donc renvoyés devant les tribunaux appropriés pour jugement (donc en l’occurrence la haute cour pour uniquement les ministres signataires de l’acte, donc Luc Adolph TIAO seul).

    Au finish, il s’agit d’un procès spectacle que la haute cour de justice veut organiser. la vérité n’y pourra pas jaillir. Et même si ces ministres sont condamnés en dehors du droit, le procès sera révisé d’ici quelques années, et ces ministres dédommagés ou le proces sera retoqué par la cour de justice de la CEDEAO. On aura perdu du temps et de l’argent, juste pour faire plaisir au peuple insurgé...qui au finish, va payer l’addition. Drôle de justice

  • Le 11 avril 2017 à 17:18, par SAPO En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Le dernier gouvernement du Président Blaise COMPAORE n’a rien à craindre. Vous avez pris une décision politique dans un cadre légal. La démarche était républicaine. La réquisition de l’armée pour appuyer les autres force de défense et de sécurité dans le maintient de l’ordre est légale et se fait partout dans le monde. On parle de 33 soient disant martyrs d’octobre 2014 , pourtant il y’a eu beaucoup de cadavres qu’on a ramassé dans les magasins de sac de riz. le seul cadavre que j’ai vu dans la rue est celui du rasta-man qui partait partait avec un groupe pour voler chez François COMPARER. Il y en qui ont revendiqué la paternité de l’insurrection et l’avoir minutieusement et savamment orchestré. J’espère que ces derniers seront à la barre aussi.
    Il faut que toute la vérité soit dite pour que tous les cœurs puissent être apaisés. Sinon la vengeance appelle la vengeance ; et comme quelqu’un l’a dit la roue tourne et la prochaine fois peut être pire que ce qui est passé.

    • Le 11 avril 2017 à 21:47, par kouam En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Demande alors à Blaise de venir se défendre car il n’y a rien à craindre. Lui au moins, est lucide est sait la gravité des actes qu’il a posé. Alors, en plein midi il s’est taillé et pour mieux se mettre à l’abris, il a changé de nationalité. Ce n’est pas du tout élégant de sa part de laisser ses compagnons dans le pétrin et de sauver sa seule peau. Mais, de sa part, ce n’est pas étonnant, on l’a toujours connu comme tel

      • Le 13 avril 2017 à 08:45, par SAPO En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

        Blaise n’a besoin de venir perdre son temps pour un faux truc de ce genre. Lui et son gouvernement seront blanchis par cette minable haute cours de la justice. Il n’y a rien contre eux. Quant à son départ à midi de Kosovo yam, il n’a pas voulu faire coulez le sang de son peuple. La nationalité ivoirienne était une manière diplomatique pour faciliter les réchauffement des relations entre le Burkina et la Côte d’ivoire.
        Ce qui sûr il reviendra au Faso de façon triomphale !

  • Le 11 avril 2017 à 17:30, par nardo En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    patamleukre, peux tu me donner la référence du texte qui dit que toute réquisition ayant occasionnée la mort de plus de trente(30) personnes est répréhensible a fin d’exploitation ?

  • Le 11 avril 2017 à 17:46, par caoot En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Ce pays va à la derive. On passe letemps à se regler les comptes et on oubli le pauvre peuple qui tous les jours ^perd espoir et se nois dans la deception et la désolation. Pauvres politiciens, comme la bagarre se déclare en cote d’ivoire et se termine ici, suivez mon regard : RMCK va en RCI pour voiur ADO, la CODER (au lieu de rester tranquille) va en RCI pour voir BC. Conclusion, on rédeclence les poursuites contre ces gars, là ils vont bien s’assoir et les laisser tranquillent. Après on se vois chez ADO, et on va calmer l’affaire. Et le peuple continu sa descente aux enfers : augmentation des prix des loyers (commerçant y compris:c’étainet les bras-mogos de simon, MPP), ya pas eau, ya pas courant, ya pas route, .....
    DEIU AIDE NOUS HO HO HO HO HO HO HO

  • Le 11 avril 2017 à 18:18, par Henriette kouassi En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Bonjour "Pataamleukre",et merci. Je bouge et je vais continuer a toujours bouger.Car rien n’est acqui definitivent.Nous devrions toujours faire attention, car quelque soit la duree de la nuit le jour viendra.Nos actes doivent consolider la cohesion sociale pour le developpement armonieux de nos Pays,de L’Afrique.Soyons donc toujours positifs.Encore mil et une fois merci.
    Cordialement votre.

  • Le 11 avril 2017 à 19:28, par article 37 En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Ceux qui n’avaient pas de leçon à recevoir de qui que ce soit vont devoir expliquer tout cela au juge. un grand absent, Blaise lui même, grand bâtisseur de l’insurrection. J’aurai aimé que Assimi soit là pour revendiquer le droit de brûler des dizaines de maisons. Voici des intellectuels, par tous car il y en qui qui ne sont pas coupables, qui ont cru qu’il n’y avait plus de burkinabè capable de diriger notre pays. Pourtant ils ont oublié qu’en Afrique, il y a eu Mobutu, Yadéma, Houphouet, Kadhafi, ... qui ont été remplacés.

    Le Burkina nouveau est là, sans eux. Ils avaient choisi de passer en force en se trompant loyalement d’époque.

  • Le 11 avril 2017 à 20:18, par La Barbe En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Laissez la justice faire son travail et calmez-vous. Ce qui est sur c’est que c’est le fruit de l’entetement.

  • Le 11 avril 2017 à 21:38, par Chantou En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Ces ministres méritent bien ce qui leur arrive car, par cupidité ils se sont mis totalement et sans réserve à la disposition des basses oeuvres du clan compaoré, acceptant toutes sortes d’humiliations en contrepartie de quelques prébandes. Le peuple ne comptait pas pour eux. Seul le Grand maître comptait. Les plus lucides se sont bien sûr soustrait au fameux conseil des sinistres avec certainement des certificats médicaux. Eux au moins s’en sorte mieux aujourd’hui, les autres, par peur du Grand maître y sont allés docilement. Alors, qu’ils assument leur couardise

    • Le 12 avril 2017 à 08:53, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      - Chantou, aucun ne s’est soustrait avec un certificat médical. Ils y étaient tous présents et ils savent que celui qui s’absentait risquait de se retrouver 6 pieds sous terre avec 5 tonnes de terre sur le ventre. As-tu entendu parler du débonnaire et aimable juge Salif NÉBIÉ  ? Lui aussi il était contre la modification de l’article 37, parait-il.

      Par Kôrô Yamyélé

      • Le 12 avril 2017 à 12:01, par Tenga En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

        Arrêtez de mentir le juge nébie a été liquidé pour que les insurgé puissent facilement avoir le contrôle de la cour constitutionnelle
        ainsi le coup d’état pouvait facilement passer sans notes discordante et les plus récalcitrants ont été écarté ou oublier à l’exil pour permettre toute cette mascarade.

      • Le 13 avril 2017 à 14:00, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

        Vraiment Tenga, à force d’être partial vous racontez n’importe quoi.

        1°) Renseignez vous sur les endroits ou sont morts la trentaine de personnes pendant les évènements, vous verrez que l’assemblée et la RTB y figurent bien, avec le domicile de François Compaoré et Kossyam.

        2°) Le juge Salifou Nébié a été assassiné le 24 Mai 2014, soit plus de cinq mois avant l’insurrection populaire les 30 et 31 Octobre 2014. Il n’y avait donc aucun "insurgé" qui aurait eu besoin du "contrôle" de la cour constitutionnelle. Le seul débat politique à l’époque était la modification de l’article 37.

        3°) Les seuls exilés à ce moment là étaient les opposant à Blaise Compaoré, donc on comprend difficilement comment des "insurgés" qui n’existaient pas à l’époque auraient pu contraindre des gens à l’exil.

        4°) La quasi totalité des exilés actuels ont quitté le Burkina de leur plein gré, avant qu’une quelconque convocation de justice ou une menace n’ait été formulée contre eux. Il est vrai que les incendies et pillages des premiers jours ont effrayé beaucoup, et que les autres savent ce qu’ils ont fait. Certains sont d’ailleurs revenus et vivent discrètement, soit en vaquant à leurs occupations, soit en attendant leur jugement. D’autres même revendiquent le retour au pouvoir, sans être inquiétés pour cela. Ce qui rend leur vie difficile, ce n’est pas l’hostilité des gens mais leur propre amertume du "paradis perdu". Ils passent le temps à se convaincre que l’insurrection était illégale, et qu’ils devraient toujours être au pouvoir. Ils n’en finissent pas d’insulter les "insurgés" et de leur imputer tous les méfaits imaginables, comme vous le faites pour le juge Nébié. C’est dommage pour eux...

    • Le 12 avril 2017 à 09:33, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Chantou, il y en a qui étaient tout simplement en mission lors du fameux conseil extraordinaire des ministres. Peut être qu’ils soutenaient la modification plus que certains présents, mais ils sont ainsi exemptés de poursuites pour un simple hasard de calendrier. Est-ce juste ? Voila pourquoi il faut regarder au cas par cas et écouter leur version. Évitons les condamnations expéditives et sans distinction.

      En politique, des situations se présentent ou le choix est compliqué. Une décision doit être prise, vous votez contre mais vous êtes en minorité dans le groupe. Si vous démissionnez, on dit que vous refusez la démocratie et voulez imposer votre point de vue. Si vous acceptez la décision majoritaire, on dit que vous avez vendu vos convictions, surement contre des avantages même quand il n’en est rien. Que faire ?

      Même parmi les députés "internés" à l’hôtel Azalaï, il y en a qui disent qu’ils avaient l’intention de voter contre le projet de loi malgré les pressions et les menaces. On peut se demander alors si c’est par "couardise" qu’ils n’ont pas démissionné avec fracas, ou qu’ils se sont laissé enfermer à l’hôtel. Mais si on les écoute, on voit qu’ils avaient des raisons qui sont défendables et convaincantes. Donnons donc la parole à chacun pour s’expliquer avant de le condamner.

    • Le 12 avril 2017 à 14:19, par Boinzem En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Avec tout le respect Chantou. Le débat te dépasse mais tu dois avoir le bon sens de bien t’informer avant de venir raconter des bêtises. As-tu fait une enquête auprès des membres du gouvernement pour avancer de telles idées fausses ? Retourne corriger ta source d’information car tout ce que tu dis ne reflète pas la réalité. On ne démissionne pas d’un gouvernement comme on fait l’école buissonnière. Il y a des principes difficiles à appliquer et tu as mal compris les choses.

  • Le 12 avril 2017 à 08:58, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Prendre une décision dans un cadre républicain et légal ne mets pas un responsable à l’abri de poursuites pour les conséquences de sa décision, que cela soit dit une fois pour toutes.

    Mais je crois bien que c’est l’article lui même qui induit les lecteurs en erreur. En effet, il est dit que le conseil des ministres extraordinaire du 21 Octobre 2014 aurait décidé de la réquisition complémentaire spéciale de l’armée, avec usage des armes à feu.

    Or, à lire le compte rendu dudit conseil et selon nos souvenir, il n’en a rien été. Ce n ’est d’ailleurs qu’après le 30 Octobre qu’on a découvert l’existence de cette réquisition, signée de Luc Adolphe Tiao, premier ministre. La mise en accusation des anciens ministres parle d’assassinat, de coups et blessures et de complicité, le tout suite à la décision de transmettre la loi controversée à l’assemblée. Nulle part il n’est fait référence à cette réquisition comme ayant été faite lors du conseil des ministres. Le journaliste devrait donc revoir son article qui prête à confusion.

    Maintenant, qu’on se dise la vérité : Tous les membres de ce dernier gouvernement Compaoré n’étaient pas des tueurs sanguinaires ou des corrompus comme certains l’affirment. Il y a parmi eux des gens respectables, qui se sont retrouvés au mauvais endroit au mauvais moment, ou qui n’ont simplement pas eu de courage de démissionner pour ne pas se faire complice de "patrimonialisation du pouvoir". N’oublions pas qu’à quelques mois près, des gens comme le colonel Denise Auguste Barry, ou le Pr Albert Ouédraogo auraient été parmi les accusés.

    • Le 12 avril 2017 à 14:05, par Boinzem En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Sidpawalmdé Sebgo. Par tes derniers messages tu montres que tu deviens très raisonnable dans tes propos sur ce dossier et je te félicite. Malheureusement, l’émoi et la subjectivité ont prédominé dans nos échanges sur l’insurrection et sa suite que l’objectivité est devenue simplement exceptionnelle. Il faut du courage aujourd’hui pour être raisonnable et objectif au Burkina. Avec un peu plus d’effort, tu deviendra neutre et impartial. Mais sache qu’On se fait vite traiter de vendu par les vrais vendus quand on utilise un raisonnement objectif. Bon courage dans notre monde à l’envers !!

    • Le 13 avril 2017 à 13:36, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

      Mon cher Boinzem, je suis raisonnable mais je ne suis pas neutre ! Et je ne risque pas de le devenir car j’ai mes opinions que j’estime justes et fondés.

      J’ai été contre la modification de l’article 37 et contre le sénat, j’ai été contre la prolongation du pouvoir de Blaise Compaoré, j’ai été pour l’insurrection populaire. J’estime en effet que quand ceux qui sont pouvoir tordent les lois, les institutions et la force régalienne à leur seul avantage et en opprimant les gouvernés, ceux-ci sont en droit de ne plus respecter ces lois scélérates. Et donc je m’inscris en faux contre tous ceux qui estiment que l’insurrection était "illégale", "anticonstitutionnelle" ou un "coup d’état". Je regrette juste les incendies de domicile et les pillages, ainsi que les blessés et morts.

      Aujourd’hui, je suis contre tous ceux qui qualifient les procédure judiciaires "d’actes de haine" ou de "chasse aux sorcières". C’est le manque de vérité, de jugement et/ou de réparation qui ont fait s’accumuler la haine dans ce pays, et l’ont divisé. Il est temps qu’on commence à balayer cette impunité en passant par la case "justice". Certes, cela sera dans un premier temps incomplet, des gens passeront dans les mailles du filet et d’autres auront le sentiment d’une justice sélective, mais il faut impérativement commencer.

      Je suis également mécontent de la gestion MPP actuelle du pays. Trop de gens aux affaires ont gardé le comportement agressif et égoïste, les paroles orgueilleuses et provocantes qui ont conduit le pays à la crise. Ils ont transporté au MPP leurs magouilles et méthodes douteuses du CDP. Mais je considère que cela aurait pu être pire pour le Burkina. C’est aux citoyens, par leur veille et leurs interpellations, d’obliger les dirigeants à la bonne gouvernance sinon de les changer.

      Donc une chose est de ne pas condamner d’avance tous les anciens collaborateurs de Blaise Compaoré, une autre est de ne même pas vouloir qu’on leur demande des comptes. Qu’on les juge, qu’on condamne ceux qui seront coupables et qu’on acquitte ceux qui seront innocents. Quand aux autres, je ne doute pas que leur tour viendra, y compris certains qui sont aujourd’hui couverts pas l’immunité d’élu du peuple. Pas de neutralité à l’horizon...

  • Le 12 avril 2017 à 15:14, par Anathème En réponse à : Insurrection populaire au Burkina : Le dernier gouvernement de Blaise Compaoré à la barre le 27 avril 2017

    Pour ma part je crois que nous sommes devenu méchant et très ignorant, vous avez répondu à l’appel de milice pour saccager et brûler, vous avez été manipuler et vous continuer de l’être, vous ignorer jusqu’à vos droits et devoirs, nous burkinabé avons atteint un degré d’irresponsabilité et de mensonge au plus haut niveau. Je répète ce que j’ai dit à son temps et qui m’a valu 1428 commentaires décomposé comme suit : 1424 commentaires injurieux et 4, juste 4 personnes qui comprenait que la modification de l’article 37 en elle même n’était en aucun cas anticonstitutionnelle. Comme vous le dites bien au BF, allons seulement, n’oubliez juste pas que l’enfer est une destination également...

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