La session de formation de cette édition porte sur la prise en charge globale des patients infectés par le VIH en Afrique subsaharienne.

ls sont plusieurs dizaines d’étudiants stagiaires de pays de la sous-région venus suivre une formation sur la prise en charge globale des malades du Sida, à l’université de Ouagadougou. Cette formation est faite en partenariat avec l’université de Paris VI, d’où cette appellation de diplôme interuniversitaire (DIU). Cette session de formation accélérée a pour but d’outiller des professionnels et volontaires de la santé en vue d’une meilleure prise en charge des patients infectés par le VIH. Le diplôme interuniversitaire a également pour mission de faire des stagiaires participant à cette formation de Ouaga, des formateurs pour leur pays respectif.

Pour le président de l’université de Ouagadougou, Joseph Paré, cette deuxième édition « nous rassure et nous conforte dans notre détermination de faire de notre université un carrefour du donner et du recevoir ». Il poursuivra son propos en disant que cette formation s’inscrit dans la politique actuelle de l’université qui se caractérise par une quête de l’excellence en adéquation avec les exigences de la société burkinabè et les réalités de notre monde.

L’initiative a été saluée par le représentant résident de l’OMS, le Dr Mohamed Hacen. Pour lui, sur le plan strictement technique, la prise en charge relève d’abord de la responsabilité des professionnels de la santé, revêt un caractère pluridisciplinaire et concerne différentes catégories de personnels de spécialités diverses. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, l’Organisation mondiale de la santé apprécie à sa juste valeur la tenue de la présente formation.

L’ouverture officielle de cette session de formation a été présidée par le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Laya Sawadogo, le mercredi 1er juin dernier, à l’UFR / SDS. Il a rappelé que l’ouverture, pendant l’année universitaire 2003-2004, du diplôme interuniversitaire de formation sur la prise en charge globale des patients infectés par le VIH a été vivement saluée et soutenue par les autorités burkinabè et nos partenaires. Il a dit que l’occasion est donnée de rendre pérenne cette formation. Son intervention a été un véritable cours sur la prise en charge.

Le ministre Laya se dit convaincu que si cette formation se pérennise, elle permettra dans les prochaines années de réduire considérablement les taux de mortalité et de morbidité de cette terrible maladie qu’est le Sida. Il a donc exhorté les stagiaires à plus de persévérance et d’abnégation, car il y va de l’avenir de toute l’humanité. Le Burkina, qui fait œuvre de pionnier en matière de formation sur la prise en charge globale des patients infectés par le VIH en Afrique subsaharienne, entend aller plus loin. En effet, le ministre Laya Sawadogo a laissé entendre qu’il s’investirait pour que dès la rentrée prochaine, il y ait une filière officielle dans le domaine de la prise en charge des malades du Sida à l’UFR/ SDS.

Agnan Kayorgo
Observateur Paalga