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Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

Publié le mardi 4 avril 2017 à 00h11min

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Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi  « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

Ce 3 avril 2017 au tribunal militaire, les témoins de l’attaque de Yimdi sont passés donner leurs versions. Le chef de poste de la poudrière le jour de l’attaque a révélé qu’il y a eu une taupe dans son équipe, ce qui a facilité la tâche aux ‘’visiteurs’’. Une accusation vigoureusement réfutée par le mis en cause pour qui c’était le sauve-qui-peut. Même le chef aurait pris la tangente. Ils n’ont pas fui, c’est un repli tactique, un décrochage, a relativisé le commissaire du gouvernement.

Place maintenant aux témoins dans l’affaire de l’attaque de Yimdi qui occupe depuis une semaine le tribunal militaire de Ouagadougou. Sept sont passés. Naturellement, c’est le chef de poste du dépôt d’armes qui est passé premièrement donner sa version. L’Adjudant-chef Bernard Samandoulgou a été formel. Abou Ouattara, ex-RSP et de garde le jour de l’attaque, a été la taupe. Il s’en explique.

D’abord, c’est lui qui a pris le mot de passe pour le remettre aux éléments de garde. D’habitude, c’est par talkie walkie que le mot de passe journalier est communiqué aux différents postes. Mais le jour de l’attaque, les talkies walkies de deux postes étaient en panne. Et c’est Abou Ouattara qui s’est proposé d’apporter les papillons contenant les mots de passe aux éléments de garde.

Ensuite, pendant qu’ils étaient attaqués, l’adjudant-chef a ordonné à ses hommes de sortir avec des armes pour la riposte. Abou Ouattara n’est pas sorti. « Il discutait avec la sentinelle ». Enfin, juste avant l’attaque, il est resté longtemps au téléphone. Et quand il recevait un appel, il disait ‘’oui bébé’’ et s’éloignait vers les toilettes pour ne pas être entendu.

Pour toutes ces raisons, le chef de poste est formel. ‘’J’ai compris que quelqu’un nous a vendus’’ et c’est Abou Ouattara.

Le président du tribunal appelle alors le mis en cause pour une confrontation. Abou Ouattara nie les faits, avec verve. « C’est mon supérieur, mon papa, mais ce qu’il dit n’est pas vrai ». Selon lui, il n’est pas sorti pour la riposte parce que, quand l’attaque a débuté, tout le monde a pris la fuite. Il cite des noms de ceux avec qui il s’est sauvé. Même l’adjudant-chef a pris ses jambes à son coup, avec des sandales. Son supérieur reconnait être sorti avec des sandales, mais avec une arme pour tenir tête aux assaillants, parce qu’il n’y avait pas de temps à perdre pour porter les Rangers.

Foi de l’adjudant-chef Samandoulgou, contrairement à ce que les accusés avancent, il y a bel et bien eu échanges de coups de feu. Quand il a ordonné d’ouvrir le feu, ce sont les intrus qui ont engagé le combat. Certes ses hommes ont pris la fuite, mais lui et deux autres militaires sont restés pour les repousser. Un de ses éléments a même pris une balle au pied et est toujours alité. Les tirs auraient duré environ huit minutes. Et c’est aux environs de 5h 30mn que les fuyards ont commencé à revenir au camp.

« Je suis mal à l’aise de le dire, mais il (l’adjudant-chef) a fui », a enfoncé le sergent Ollo Stanislas Poda. Il ajoute qu’un des éléments qui s’était endormi est même sorti avec sa moustiquaire pour se sauver.

Pour le commissaire du gouvernement Alioune Zanré, ce n’était pas une fuite, mais une manœuvre, un repli tactique, un décrochage et c’est normal quand on est surpris par des tirs.

Zakaria Koussoubé était la sentinelle du poste 4. C’est lui qui a été neutralisé avant que le commando ne poursuive son opération. « Quand j’ai vu quelqu’un s’approcher, j’ai intimé l’ordre de s’arrêter. J’ai lancé le mot de passe, il a donné la bonne réponse, et pendant ce temps, j’ai entendu du bruit derrière moi, quand je me suis retourné pour voir ce qui se passait, il a mis un pistolet sur moi. C’est ainsi que j’ai été neutralisé. Ils nous ont attachés nous 5 au poste », a-t-il relaté.

Le jour de l’attaque, le mot de passe était "Désert" et réponse "Déserteur". En cas d’intrusion, l’élément en faction devrait dire ‘’désert’’ et si en face on lui répondait ‘’déserteur’’, il pouvait laisser passer.

Confusion. Pendant que Zakaria Koussoubé dit que c’est lui a intimé l’ordre à l’intrus de s’arrêter avant qu’il ne donne le code, son chef, Aziz Ouédraogo lors des enquêtes préliminaires a déclaré que c’est plutôt lui qui a donné la sommation. Pourtant, selon la sentinelle, son chef n’était pas dehors.

Un arsenal chez Chef Ali

Dans la soirée, c’est le matériel saisi chez le sergent-chef qui a été présenté à la barre. Chez lui à domicile, et chez son maçon Ousmane Bilgo, les enquêteurs ont retrouvé entre autres, 9 fusils kalachnikovs crosse en bois, un fusil kalachnikov PKMS, 4 fusils AKMS, 1 pistolet lance-grenade, 41 chargeurs garnis de 30 cartouches chacune. 12 obus de HK 40 mm. 1297 cartouches. 2 bandes de PKMS. 8 housses de chargeur. "C’est exact", a reconnu le sergent-chef. Il a par contre demandé à ce que son blouson qu’il dit avoir acheté en Suisse à 180 euros lui soit restitué. C’est ce qu’il portait quand on l’a arrêté à Léo.

Ce 4 avril 2017, l’heure sera aux réquisitions du commissariat du gouvernement et aux plaidoiries des avocats de la défense.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 4 avril 2017 à 07:02, par sidwaya sorgho gomi En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendu »

    Quelle cacophonie au poste de garde de la poudrière le jour de l’attaque : on téléphone très tard la nuit comme on veut au nez et à la barbe du chef de poste, on fuit pour se mettre à l’abri quand le chef ordonne la riposte, on distribue le mot de passe comme de petits pains etc.

    Ne serait ce pas par hasard la même cacophonie qui a été transporté dans le Sahel à Intagom ou à Nassoumbou ?

    Certainement que qui de droit en a tiré les leçons. Mais à quel prix !

  • Le 4 avril 2017 à 07:45, par oscar En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendu »

    ces gars sont des burkinbi. Quand un burkinbila fait quelque chose et qu’on le lui demande, il reconnait quite à y laisser sa peau. Dommage que beaucoup des soit disant vieux mentiront en pareil circonstances. c’est un procès très élégant. Je vais négocier les droits du scénario avec le sergent Sanou afin de produire un film et j’ai hâte de voir la partie ou le vieux adjudant a fui avec des sandales pour venir mentir à la barre qu’il ne l’a pas fait, ou encore ce soldat qui courait avec sa moustiquaire, vous allez adorer. Aidez-moi avec un titre pour mon film SVP !
    ca pourrait etre "panique à yimdi" ou "le sauve qui peut à yimdi" ou " sergent Sanou ou la terreur de yimdi". Je veux un vrai titre hollywoodien les gars !

  • Le 4 avril 2017 à 07:54, par Tinto En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendu »

    Il faut discuter des choses militaires entre militaires point barre ! Des gens ont du plaisir à écouter ces choses, mais c’est pas bon pour notre armée. C’est pas utile qu’on entende tout !

  • Le 4 avril 2017 à 07:55, par skal En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendu »

    Désert-Déserteur, je comprend pourquoi ils ont deserter

    • Le 4 avril 2017 à 11:06, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendu »

      - skal, je suis de ton avis ! Et puis les mots de passe et leurs clés sont d’une banalité déconcertante dans notre armée. A croire que ceux qui les propose manquent d’idées ! Voyez-moi ces cônneries du type Désert-Déserteur ou encore d’autres pareilles banalités que j’ai connues dans le passé comme : Cueiller-Fourchette ou encore Riz-Gras et j’en passe. Un gars à l’intélligence phénoménale comme le Kôrô Yamyélé que je suis décortique tous ces mots en une fraction de seconde par rapprochement !

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 4 avril 2017 à 08:36, par Balkuy En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendu »

    On connait comment les gens font quand ils n’ont pas pu faire quelque chose aux assaillants. Ils se tirent une bale dans le pied pour dire que ce sont les assaillants. Sinon dans comment comprendre que aujourd’hui vous venez dire qu’il y a eu des échanges de tire. C’est faut

  • Le 4 avril 2017 à 10:03, par lechris En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    le sergent chef SANOU Ali est un pure produit du RSP. il assume ses actes et il défit les autres militaires. je le respect pour son courage. en réalité le chef de poste a fui. le commissaire du gouvernement veut couvrir sa honte en disant que c’est un repli tactique, quand on surprend le meilleur commando , il est neutralisé du coup. il n’y a pas eu des échanges de tir. on vera la suite les jours a venir.

    • Le 4 avril 2017 à 10:52, par Sucrette En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

      Mais quand lis des gens qui écrivent des choses insensées comme par exple il n’y a pas eu de tires !!! N’importe quoi !!!! Vous dormiez comme du lard !!! Demandez aux populations environnantes ils vous diront ce qui s’est passé !!! Il y a bel et bien eu des tires et même des tires nourris !!! Les bla bla bla des assaillants c’est pour se venter oui !

    • Le 4 avril 2017 à 11:12, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

      ’’Il ajoute qu’un des éléments qui s’était endormi est même sorti avec sa moustiquaire pour se sauver’’.

      - lechris, ha ha ha ha ha !!! Elle est bien bonne celle-là ! La moustiquaire étant généralement blanche, il devait ressembler à un fantôme celui-là ! Ha ha ha ha ha...!!! Oui je suis d’accord avec toi que le sergent chef SANOU ALi est un pur produit du RSP et il est très efficace en plus ! Ha ha ha ha ha..........

      Par Kôrô Yamyélé

      • Le 4 avril 2017 à 15:28, par Sniff En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

        - Ce SANOU est un mythomane et comme beaucoup de clowns, il amuse la galerie. À son interrogatoire, il affirmé n’avoir rien pris et il a été retrouvé l’arsenal cité dans l’article chez lui. Il demande juste qu’on remette son blouson de 180€. Abou OUATTARA est bien un traitre, sinon comment reconnaître qu’il n’est pas sorti et savoir que le chef SAMANDOULOUGOU a fui ? Enfin tous ces prévenus soutiennent qu’il n’y a pas eu de tirs, hors les populations riveraines ont vécu une séance de tirs nourris. Conclusion, ces quidams sont des minables, mais pas plus que d’autres soit disant doyens. Les uns avec les autres, c’est une belle bande de ramassis, sans scrupules.
        - La pitrerie de certains clowns du net en manque de sensations du quotidien est bien plus navrante. Conmme tout bon "gamataire", avec lequel on ne peut faire sans, ni avec, le juste milieu serait d’afficher l’indifférence qui sied aux rebuts d’un coin d’entrepôt désaffecté que ne visitent maintenant que quelques rongeurs en quête de...sensations fortes d’un quotidien terne.
        - Soutien entier et indéfectible aux vrais militaires de notre armée qui tiennent leur poste pour défendre la patrie ; sachez-le, les vrais burkinabé qui vous soutiennent sont plus nombreux que les fillettes de déserteurs et du net qui vous couvrent de ridicules. Leur place sera toujours derrière.

    • Le 4 avril 2017 à 12:02, par CHERIF SY En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

      Mon ami on dirait que tu as un problème. Lis bien :"Pour toutes ces raisons, le chef de poste est formel. ‘’J’ai compris que quelqu’un nous a vendus’’ et c’est Abou Ouattara.Le président du tribunal appelle alors le mis en cause pour une confrontation. Abou Ouattara nie les faits, avec verve. « C’est mon supérieur, mon papa, mais ce qu’il dit n’est pas vrai ». Selon lui, il n’est pas sorti pour la riposte parce que, quand l’attaque a débuté, tout le monde a pris la fuite. Il cite des noms de ceux avec qui il s’est sauvé. Même l’adjudant-chef a pris ses jambes à son coup, avec des sandales. Son supérieur reconnait être sorti avec des sandales, mais avec une arme pour tenir tête aux assaillants, parce qu’il n’y avait pas de temps à perdre pour porter les Rangers.
      Alors pourquoi dis-tu qu’il n’y a pas des échanges de tir ?

  • Le 4 avril 2017 à 10:23, par Jubal En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    On n’a qu’à laisser tomber ces conneries de jugement. Il n’y a pas d’eau dans les robinets pour boire et on gaspille le temps, l’argent et l’énergie pour des jugements insensés. Il faut que les gens se mobilisent autour des vraies conditions de vie du peuple au lieu de distraire les gens.
    On se retrouve le 29 à la maison du peuple pour commencer le corps à corps avec les nouveaux anciens voleurs de la République.
    De gràce, c’est la hiérarchie militaire qui a failli, il faut libérer tous ces éléments du RSP.

  • Le 4 avril 2017 à 10:27, par sheiky En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    Parfaitement d’accord. Ce n’est pas une fierté de voir des affaires purement militaires déballées de la sorte en public. Même si les gens ont de l’appétit pour ces types d’histoires. En plus c’est un tribunal militaire, ce qui par nature doit dénoter d’une certaine discrétion. Ce sont les grandes lignes qui doivent être publiées.

  • Le 4 avril 2017 à 10:34, par Nii yiiyo En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    Les gens complices de ces assaillants parlent au hasard, comment vous qui n’étiez pas dans les lieux ce jour, soutiennent les dires de ces malfaiteurs, ces sanguinaires ont d’abord dit que y’a pas eu coup de feu, chose que les riverains ont démenti, que c’était professionnel or un complice y était et c’est lui qui a tout donné sur le poste et ça aussi c’est la faute du chef de poste, et enfin les armes retrouvées chez le cerveau, pensez-vous qu’avec ça on peut croire aux dires de ces gens là, ils ne sont que lâches, des menteurs, s’ils sont hommes qu’ils disent exactement ce qu’ils ont voulu faire avec ces armes retrouvées car son domicile était mieux armé que certains camps militaires, c’était les mêmes mensonges en 2011 ou ils ont assassiné beaucoup de militaires. l’homme du film, allez en enfer vous y trouverez le titre.

  • Le 4 avril 2017 à 10:59, par Merlin En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    je n’ai jamais autant rit. kiakiakiakiaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.

  • Le 4 avril 2017 à 12:16, par bavouma 2015 En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    Je vous avoue que depuis la crise de 2006, j’ai constaté que le Burkina Faso n’a pas d’armée. De nos jours, les jeunes soldats n’ont aucune tactique de guerre. Lorsqu’une situation se présente, c’est sur place que leurs chefs commencent à réfléchir sur le dispositif à mettre en place. Après la situation, le soldat est sombré dans la routine et devient pire que le civil. Je suis très inquiet et je me pose beaucoup de questions si un jour nous sommes envahis par des assaillants.Nous le chantons nous les civils que la place du militaire ce n’est pas en ville mais il doit rester en brousse pour mieux la connaitre et maitriser les tactiques de guerre. Aujourd’hui les chefs de notre armée ont pris goût de la ville et difficile pour eux de faire ne serait ce qu’une semaine en brousse et cela est vraiment inquiétant pour la sécurité de nos populations

  • Le 4 avril 2017 à 12:43, par Zemosse En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    Des soldats qui’fuient et’c’est’ tout’ce que je lis sur la,toile.?c’est’des trouillard. C’est’la HONTE ! je comprends maintenant ce qui se passe dans le Nord.

  • Le 4 avril 2017 à 12:58, par Moi Moi En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    Chers amis du RSP. Si vous étiez si professionnels vous n’alliez pas vous faire prendre comme des enfants. Soyons un peu sérieux. Vous étiez courageux quand il fallait tirer sur des civils. Vous aussi avez fui le camp Naaba Koom pour pour éviter la mort. Pourquoi n’êtes vous pas restés la bas ? Tout ce qui vous racontez est faux et aucun officier ne peut vous croire.

  • Le 4 avril 2017 à 14:07, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    Un tête-brûlé qui, sentant venir les choses et en cabri mort qui ne craint plus couteau, décide de finir en héro. Il prend le péché des autres en plus des siens. En cette veille de la Pâque, il veut sûrement faire le christ, oubliant que le CHRIST à été sans reproches lorsque, par Amour et non par orgueil ou suffisance Il décida d’expié nos péchés

  • Le 4 avril 2017 à 14:14, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    Un tête-brûlé qui, sentant venir les choses et en cabri mort qui ne craint plus couteau, décide de finir en héro. Il prend le péché des autres en plus des siens. En cette veille de la Pâque, il veut sûrement faire le christ, oubliant que le CHRIST à été sans reproches lorsque, par Amour et non par orgueil ou suffisance Il décida d’expié nos péchés

  • Le 4 avril 2017 à 14:36, par Me En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    Ensuite, pendant qu’ils étaient attaqués, l’adjudant-chef a ordonné à ses hommes de sortir avec des armes pour la riposte. Abou Ouattara n’est pas sorti. « Il discutait avec la sentinelle ». Enfin, juste avant l’attaque, il est resté longtemps au téléphone. Et quand il recevait un appel, il disait ‘’oui bébé’’ et s’éloignait vers les toilettes pour ne pas être entendu.
    Pour toutes ces raisons, le chef de poste est formel. ‘’J’ai compris que quelqu’un nous a vendus’’ et c’est Abou Ouattara

    - Ce n’est pourtant pas difficile de récupérer les appels reçus ce jour pour voir d’où il provenait !?
    Ce procès est celui de la honte pour notre justice militaire !
    Nous en sommes déjà aux réquisitions et aucune preuve formelle n’a été présentée ! Rien n’a été expliqué !
    - Pourquoi l’attaque a-t-elle été perpétrée ?
    - Ou sont les preuves de l’implication de Zida ?
    - Où est le cuistot et ses 25 millions ?
    - Comment des « professionnels » attaquent un dépôt sans même savoir si les armes qu’ils recherchent y sont ?
    - Pourquoi ont-ils pensé que les armes qu’ils cherchaient y étaient ?
    - Ou étaient les armes qu’ils recherchaient. Qui les a changés d’endroit ? pourquoi ? A-t-il eu vent de l’attaque ?
    - Qu’auraient-ils fait avec les armes ?
    - Qui va à un rendez-vous pour se retrouver dans un vol ? Il ne faut pas se flatter avec le terme « mission »... c’est un vulgaire vol à main armée !
    J’ai tellement honte que je m’enfonce dans mon fauteuil à chaque fois que lis ces aberrations !
    Pitié ! Si c’est cela qui attend les putschistes …

  • Le 4 avril 2017 à 14:50, par agacé En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    Les rsp sont de vrais menteurs, manipulateurs devant l’Éternel et assassins en puissance. Une bonne condamnation sera pédagogique pour le reste.

  • Le 4 avril 2017 à 15:11, par Lerodriguez En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    Tous ces "sourassis" ou encore ces "sodaacés" font honte ! l’armée africaine en vrai ne vaut plus rien. à part quelques élites à l’image des forces spéciales. bien loin le temps où nos pères et grand-pères (anciens combattants) allaient au front et en première ligne, SVP !...pour une guerre dont ils n’y comprenaient les tenants et abouttissants... Hommâge à nos anciens combattants malhonnêttement appelés tirailleurs-sénégalais ! Tout est à revoir dans nos armées : du recrutement à l’entraìnement en passant par la passation de grade ! karissa ! En rire ou en pleurer ? lorsqu’un loufiat bondit non avec une arme d’assaut mais avec sandales ou moustiquaire mal imprégné comme un fantôme comme l’a si bien dit le Koro Yamyélé ! tchrrrr...

  • Le 4 avril 2017 à 15:52, par MAXWELL En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    Un blouson à 180 euros...!!!!!!Il faisait vraiment bon vivre au RSP en son temps

  • Le 4 avril 2017 à 17:22, par lechris En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    c’est une génération, ce qui ce trouve dans nos hôpitaux, dans les régis financières, dans les différents ministères, dans la police, a la douane, a la justice ce sont les mêmes qui sont dans les rangs de l’armée, la négligence ; le gain facile, l’argent et rien que l’argent : l’armée est a l’image des hommes politiques, des chefs militaires qui on pris gout a l’argent, a la climatisation aux véhicules de luxe et aux belles femmes. ne soyons étonnés de ce qui nous arrive aujourd’hui. c’est un constat général.

  • Le 4 avril 2017 à 17:44, par COB En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    L’armée est à l’image du reste du pays. Comme si les fonctionnaire ne fuyaient pas le travail (retardataires, absentéistes, etc.). A l’exemple des policiers qui quittent les carrefours avec feux tricolores quand ils ne fonctionnent plus pour ne pas avoir à régler la circulation. Et même dans le privé, on en trouve des déserteurs.

  • Le 4 avril 2017 à 18:04, par EBENEZER En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    "L’Adjudant-chef Bernard Samandoulgou a été formel. Abou Ouattara, ex-RSP et de garde le jour de l’attaque, a été la taupe."
    Le coup d’État manqué contre la transition date de septembre 2015 et l’attaque de Yimdi s’est produite si j’ai bonne mémoire un peu juste après la dernière élection présidentielle ; et on trouve stratégique d’associer des ex RSP à la garde d’un secteur stratégique militaire comme les " centres de dépôts d’armes et de munitions" ?
    Officiers supérieurs des FAN, venez régulièrement au secours des sous-officiers et même de certains officiers subalternes dans la conception car elle(la bonne conception) n’est pas donnée à tout le monde.
    Faites ceci pour l’amour de la patrie !
    N’oublions pas que gouverner c’est prévoir.

  • Le 4 avril 2017 à 18:18, par Samandé En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    Çe procès est tt simplement une farce qui malheureusement n’amuse aucun burkimbila. Sinon, que penser lorsque un accusé s’émeut plus de son blouson que du sérieux de la cours ? Il sait qu’il n’ya rien et il ne risque rien. WENAM WAOGA....

  • Le 7 avril 2017 à 10:26, par Omso En réponse à : Adjudant-chef Bernard Samandoulgou, chef de poste de Yimdi « J’ai compris que quelqu’un nous a vendus »

    EFFECTIVEMENT, IL N’Y A PAS EU D’ECHANGE DE TIRS. C’EST TRES SIMPLE VOYEZ VOUS MEMES ; LE JOUR DE L’ATTAQUE LE CHEF SANOU ET SES FRERE D’ARMES ONT NEUTRALISE LES ELEMENTS KI ETAIENT EN POSTE ET SE SONT MIS A CHERCHER CE K’ILS CHERCHAIENT (LES ROQUETTES), CHOZ K’ILS N’ONT PAS TROUVE. APRES LEUR FOUILLE, ILS LES ONT DETACHE ET PRENDRE LA FUITE. AFIN DE METTRE LA VOILE SUR LEUR INCAPACITE, ILS ONT COMMENCE A TIRE EN L’AIR POUR FAIRE COMPRENDRE A LA POPULATION RIVERAINE QU’IL Y A EU ECHANGE DE TIRS ET ONT MEME REPOUSSE LE COMMANDO.

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